Fil machine Avis divergents quant à l

Fil machine / Europe : stabilisation temporaire ?

Les clients durablement en retrait

Posté par : Gwenaëlle Le Louette 13.10.2025 à 16h52

En Italie, après avoir amorcé un repli fin septembre, les prix du fil machine n’ont pas fluctué. La demande, pénalisée par l’attentisme prolongé des principales industries utilisatrices d’acier, n’affiche aucun signe de reprise.

Les prix négociables du fil machine drawing, inchangés sur deux semaines, se maintiennent ainsi à 575-585 €/t DAP, soit 565-575 €/t départ usine. Même scénario pour la catégorie mesh, toujours disponible à 560-570 €/t DAP, soit 550-560 €/t départ usine.

Italie : des achats limités

L’activité durablement morose et les prévisions peu encourageantes n’incitent pas les consomamteurs transalpins à effectuer des achats conséquents. Dans ce contexte, ils ne se procurent que des tonnages limités en vue de couvrir leurs besoins immédiats.

Sur le front des exportations, des offres à destination de l’Europe centrale s’appliquant à la qualité drawing ont été signalées à 575 €/t DAP, comparé à 590-600 €/t DAP il y a trois semaines. La qualité mesh, en retrait de 10 à 20 €/t sur la période considérée, est, elle, proposée à 560 €/t DAP. 

Les échanges sont tout aussi sporadiques en Europe du Nord, où après avoir décliné, les tarifs du produit long n’ont pas non plus évolué. Les prix de transaction du fil machine drawing s’élèvent à 585 €/t départ usine, tandis que la catégorie mesh est, elle, disponible à 565 €/t départ usine.

Europe du nord : reconduction en vue ?

Au vu du sentiment baissier du marché, certains opérateurs tablent sur un repli supplémentaire à court terme. Un avis que ne partagent pas d’autres experts, selon lesquels un nouveau statu quo sur les prix n’est pas à exclure, en raison de la stabilisation des cotations des ferrailles dans de nombreux pays européens. 

A l’import, où les prix du fil machine se négocient à 570-590 €/t cfr Rotterdam, les contrats demeurent sporadiques, sur fond de désaffection des clients. 

En juillet, les importations vers l’UE ont bondi de 38% sur un an, à 414 289 t, inversant ainsi la tendance observée auparavant. Ces volumes provenaient surtout de Turquie, un pourvoyeur clé pour l’UE, et dans une moindre mesure, du Royaume-Uni.