Coils en inox Net repli des importations MACF

Coils en inox / Europe : évolution variable selon les régions

Reprise amorcée à la mi-novembre dans le nord-ouest de la région

Le marché des  coils en inox continue de se redresser modérément, tant en termes de prix que de demande. Quoiqu’il en soit, une reprise complète paraît hypothétique.

Dans le nord-ouest de l’Europe, l’activité confirme son dynamisme, la reprise amorcée en octobre s’étant renforcée.

De l’avis du dirigeant d’un centre de services berlinois, « Au cours des deux dernières semaines, les commandes se sont accrues, même en Allemagne, où elles ont récemment montré des signes de faiblesse. Personne n’a recours aux importations en ce moment, raison pour laquelle les ventes locales devraient repartir ».

L’Italie et la Pologne à la traîne

La situation est, elle, moins réjouissante en Europe du Sud, où les prix sont inférieurs de 60 à 100 €/t à ceux en vigueur dans le nord de la région.

Sur la péninsule italienne, les disponibilités  abondantes s’amenuisent  lentement, en raison d’une consommation  durablement léthargique. Même scénario en Pologne, où l’offre excédentaire pèse sur les achats de coils en inox et de produits en aval. Dans ces deux pays, les stocks atteignent le niveau le plus élevé à l’échelle européenne. 

Sur le marché nord-européen du coil laminé à froid en inox, les tentatives haussières des producteurs, couronnées de succès, ont vu les prix de contrat renchérir à 2240-2250 €/t livré, pour une livraison janvier.

En Italie, les prix de cette catégorie n’excèdent pas 2100-2150 €/t livré. Quant au coil laminé à chaud en inox à bords rugueux, il est disponible à 1900-1920 €/t livré, tandis que le coil laminé à chaud en inox à bords polis est, lui, proposé à 1970-1980 €/t livré.

Les importations boudées

Les acheteurs de l’UE ont réduit drastiquement leurs achats à l’import au vu de leur manque d’attractivité. De fait, les offres de coil laminé à froid en inox en provenance d’Asie, à 1900 €/t cfr, prix auquel s’ajoutent les coûts liés aux taxes et au MACF, sont jugées peu compétitives.

La ruée sur les achats de brames en inox importés a pris fin, sur fond d’incertitudes vis-à-vis des frais inhérents au MACF.

Les volumes conséquents de brames réservés par les consommateurs européens, dont l’arrivée doit s’échelonner entre septembre et novembre, vont leur assurer des disponibilités suffisantes pour janvier et février prochains.