

Coil laminé à chaud Tentatives haussières infructueuses
Coil laminé à chaud / Europe du Nord : aucune embellie escomptée en septembre
Activité léthargique
Posté par : Gwenaëlle Le Louette 02.09.2025 à 17h46
Au vu de l’atonie persistante du marché nord-ouest européen du coil laminé à chaud après la trêve estivale, il est peu probable que les prix opèrent une remontée significative dans un avenir proche.
ArcelorMittal a annoncé, à deux reprises, des hausses, lesquelles ne se sont pas concrétisées. Des rumeurs, faisant état d’une troisième augmentation à la mi-août, n’ont, quant à elles, pas été confirmées.
Une source proche du groupe a balayé la rumeur selon laquelle le nouveau prix cible du coil laminé à chaud avait été fixé à 630 €/t livré. « 610 €/t livré constitue toujours un objectif pour octobre. Il n’est pas exclu que certaines transactions soient scellées à un niveau légèrement supérieur pour certaines catégories spécifiques », a précisé la source.
Europe du Nord : aucune tendance claire ne se dessine
Quoiqu’il en soit, aucun contrat n’a récemment été signalé à plus de 600 €/t livré. Les ventes, épisodiques, ne permettent pas de dégager une tendance claire.
La première annonce d’ArcelorMittal, portant sur une augmentation à 580 €/t départ usine, est jugée réaliste. De nombreux acheteurs ignorent néanmoins si cette dernière a été fructueuse, en raison du manque d’informations communiquées par le géant de l’acier.
Un acheteur auprès d’un centre de distribution a fait savoir qu’il n’envisageait pas de s’approvisionner, en raison du caractère spéculatif du marché et des risques liés à la dépréciation des stocks.
De l’autre côté des Pyrénées, où la demande est tout aussi léthargique que dans le nord de la région, les aciéries clés ont annoncé une majoration de 10 €/t lors de la pause estivale. Le coil S235JR est disponible à 550-560 €/t départ usine.
Espagne : l’automobile et l’électroménager stables
« En Espagne, les achats connaissent des évolutions différentes selon les segments. Si les ventes à destination du secteur de l’énergie ne parviennent toujours pas à décoller, la demande émanant de la filière automobile et de l’électroménager est stable, mais à un niveau moindre que celui observé en septembre 2024 », a commenté un vendeur madrilène.
La consommation en aval opère, pour sa part, une remontée, les clients de petite envergure tentant de sécuriser du matériel avant l’instauration d’une hausse.
Les distributeurs et relamineurs attribuent la récente hausse à la perspective du resserrement, par la Commission européenne, des mesures de défense commerciale, plutôt qu’à l’amélioration des fondamentaux du marché.


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