Flash infos

International : 200 à 400 postes suplémentaires délocalisés chez ArcelorMittal?

23/05/25
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La direction d’ArcelorMittal envisage de délocaliser vers l'Inde et la Pologne entre 200 et 400 postes supplémentaires dans les fonctions support, a indiqué, mercredi 21 mai, le représentant des salariés, à l’issue d’une réunion du comité d'entreprise européen (CEE), au siège au Luxembourg. Le deuxième sidérurgiste mondial avait annoncé en février qu'il envisageait de délocaliser certaines de ses activités européennes dans le marketing, commercial ou informatique vers l'Inde, avant de préciser, en avril, que jusqu'à 1.400 de ces postes pourraient être concernés.« Alors que la fourchette évoquée le 23 avril dernier se situait entre 1.250 et 1.400, elle oscille désormais entre 1.450 et 1.825 exactement (...) sans aucune explication », a déploré un syndicaliste. La direction n'a pas souhaité commenter ces chiffres, indiquant avoir rencontré les représentants des salariés « pour discuter du centre de services partagés en Inde. De plus amples informations sur ce projet ne pourront être communiquées à l'extérieur qu'une fois les réunions du comité d'entreprise  terminées », a ajouté la direction dans une déclaration écrite. Le CEE réclame « la suspension immédiate du processus de délocalisation, déjà en cours sur certains sites, tant que toutes les informations nécessaires n'auront pas été fournies par la direction ». Cette réunion devait être la dernière, mais « une autre réunion a été programmée dans les prochains jours, pour donner au CEE un délai supplémentaire afin d'examiner les informations partagées mercredi 21 avril », a ajouté la direction. Dans le cadre du plan social affectant les entités de la partie nord de la France, la direction d’ArcelorMittal France a fourni des chiffres de suppressions de postes légèrement revus à la baisse. Ainsi, 608 emplois seront supprimés, contre 636 précédemment, dans les fonctions support mais aussi la production. En outre, 378 autres emplois pourraient potentiellement être supprimés, comparé à 385 auparavant.

 

International : hausse des ventes au 1er T pour Jacquet Metals

23/05/25
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Au premier trimestre 2025, les ventes de Jacquet Metals, distributeur français d’aciers spéciaux, ont totalisé 511 M d’€. Ces dernières sont inférieures de 8,5% à celles enregistrées un an auparavant. Quant à la marge brute, elle s’est élevée à 119 M d’€, soit 23,4% du chiffre d’affaires, contre 20,3% au premier trimestre 2024. La pression exercée sur la marge brute par la baisse des prix moyens de vente a été compensée par le repli des prix moyens des stocks. Dans ces conditions, l’Ebitda courant s’est établi à 24 M d’€, représentant 4,8% du chiffre d’affaires, comparé à 19 M d’€ au premier trimestre 2024. Le résultat net part du groupe est, lui,  ressorti à 2,3 M d’€ entre janvier et mars derniers, contre 2,7 M d’€ lors de la même période de 2024. Fin mars 2025, les investissements s'élevaient à 5 M d’€, les capitaux propres à 654 M d’€ et le ratio d'endettement net sur capitaux propres à 30% (27% fin 2024). Au vu du contexte géopolitique et économique incertain, le groupe va s’atteler à la gestion de ses besoins en fonds de roulement et de ses coûts. Il va aussi veiller à préserver sa solidité financière et à poursuivre sa politique d'investissement et de développement. Le 27 juin, le conseil d'administration va  proposer à l'assemblée générale des actionnaires la distribution d'un dividende de 0,2 € par action.                

 

Italie : évolution divergent pour les poutrelles et barres en acier marchand

22/05/25
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Sur la péninsule italienne, les prix des poutrelles, en retrait de 10 €/t par rapport à la mi-avril,  s’établissent à  760-775 €/t départ usine. Depuis un bon moment déjà, ces derniers ne parviennent pas à se redresser. Ces performances décevantes s’expliquent par une activité léthargique et  donc, des échanges sporadiques, les clients ne se procurant que le strict minimum. Le scénario est plus réjouissant du côté des barres en acier  marchand, dont les prix n’ont pas fluctué sur un mois, à 700-725 €/t départ usine. La contraction de 10 à 30 €/t des prix italiens des ferrailles a pénalisé ceux des produits sidérurgiques, l’affaiblissement des coûts des matières premières n’étant pas propice à une quelconque stabilisation. La donne pourrait toutefois changer le mois prochain. De fait, la récente consolidation des offres de ferrailles sur le marché international pourrait potentiellement atténuer certaines des difficultés rencontrées par les sidérurgistes transalpins.      

Allemagne : nouveau recul de la production d'acier brut

22/05/25
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Le mois dernier, la production allemande d’acier brut a poursuivi sa trajectoire baissière amorcée dès le début de cette année. Ainsi, après s’être contractée de 12,7% sur un an en janvier, de 13,5% en février puis de 11,3% en mars, la production a décliné de 10,1% en avril, à 2,9 M de t, d’après WV Stahl, la fédération nationale de l’acier. La production d’acier issue des convertisseurs à oxygène a chuté de 12,6 %, à 2 M de t. Quant à la production émanant des fours électriques, elle s’est tassée de 4,3%, à 946 000 t. Entre janvier et avril derniers, la production allemande d’acier brut a totalisé 11,4 M de t, soit une baisse de 11,9% par rapport à la même période de 2024. Le recul a été particulièrement marqué pour les convertisseurs à oxygène, dont la production a fondu de 14,4%, à 7,8 M de t. Parallèlement, la filière électrique a vu ses volumes de production diminuer de 5,9%, à 3,7 M de t. Ces mauvaises performances sont imputables à la stagnation économique outre-Rhin, laquelle plombe la filière sidérurgique locale. Aucune reprise de la demande ne se dessine sur les segments de la construction et de l’automobile, des consommateurs d’acier clés.                             

Italie / Europe du nord : le marché du fil machine manque de vigueur

20/05/25
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Les prix italiens du fil machine, plombés par l’attentisme des clients, ont diminué à 610 €/t départ usine, contre 620-630 €/t départ usine fin avril. Les  clients, escomptant de nouvelles baisses, se montrent réticents à s’engager dans de gros achats. D’autres opérateurs, invoquant le rebond des prix des importations turques de ferrailles et la  la flambée des coûts de l’électricité, considèrent, eux, que les prix pourraient se redresser en juin. En Europe du nord, Les prix restent obstinément stables en dépit de spéculations concernant une baisse des prix des ferrailles. Les prix de contrat du fil machine drawing s’établissent à 645 €/t départ usine et ceux de la catégorie mesh, à 620 €/t départ usine. A l’import, les offres hors UE, disponibles elles, à 600-610 €/t cfr Rotterdam, ne rencontrent pas un vif succès de la part des clients nord-européens. 

Chine : la production inférieure aux attentes en avril

20/05/25
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En avril, la production chinoise d'acier brut a reculé de 7 % par rapport à mars, à rebours des prévisions établies par les analystes. De fait, ces derniers anticipaient une progression, sur fond de bénéfices solides et d'exportations robustes. Le géant asiatique a produit 86,02 M de t  d'acier brut le mois dernier, soit un niveau stable sur un an, mais en repli par rapport aux 92,84 M de t produites en mars, selon le Bureau National des Statistiques. Au vu du niveau de production affiché en avril, les volumes quotidiens s’établissent à environ 2,87 M de t, comparativement à 2,99 M de t en mars,  et 2,86 M de t en avril 2024. Au cours des quatre premiers mois de 2025, la Chine a produit  345,35 M de t d'acier brut, soit une progression de 0,4 % sur un an, malgré l'annonce, par Pékin en mars, de programmes de restructurations du secteur sidérurgique par des réductions de production.                                           

France / ArcelorMittal : le projet de décarbonation relancé à Dunkerque

20/05/25
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ArcelorMittal a annoncé, jeudi 15 mai, qu'il relançait son projet massif de décarbonation sur son site de Dunkerque, suspendu depuis fin 2024. Le groupe maintient néanmoins son plan de suppression de 636 postes, dont près de la moitié à Dunkerque. Le géant de l'acier confirme son intention d'investir 1,2 md d’€ sur le site nordiste en vue de construire son premier four à arc électrique.Ces travaux de grande envergure devraient être lancés d’ici fin 2025 ou début 2026, le démarrage du four électrique étant lui programmé fin 2028. Ce four devrait produire 2 M de t par an, soit l'équivalent de l'actuel haut-fourneau 3. Ce projet vise à réduire de 20% les émissions de C02 sur le site de Dunkerque. Frappé de plein fouet par la crise de la sidérurgie en Europe, ArcelorMittal avait annoncé, fin novembre, qu'il suspendait son investissement en vue de produire de l'acier vert à Dunkerque. Mais l'adoption, par la Commission européenne, du Plan acier en mars change la donne. De fait, le géant de l'acier se dit confiant vis-à-vis des mesures annoncées par Bruxelles. Le Plan acier, prévoit, outre la restriction des importations d’acier à 15%, la mise en place du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l'Europe.

 

 

International : Thyssenkrupp repasse dans le vert au 1er trimestre

20/05/25
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Thyssenkrupp a renoué avec les bénéfices entre janvier et mars derniers. Tirant profit d'une cession dans sa division acier, Thyssenkrupp Steel, le groupe a maintenu ses prévisions annuelles. Il est néanmoins resté fragilisé par les mauvaises performances de ses divisions spécialisées dans l’acier, les pièces automobiles et la distribution de matériel, lesquelles ont pesé sur les commandes au premier trimestre, en repli de 6%, sur un an, à 8,1 M d’€. L’unité sidérurgique a enregistré une perte de 90 M d’€, imputable aux coûts élevés de l’énergie et aux investissements nécessaires à sa décarbonation laborieuse. Au 2ème trimestre de son exercice décalé 2024/2025, le bénéfice net est ressorti à 167 M d’€, contre une perte nette de 72 M d’€ un an plus tôt. C'est une première après six trimestres consécutifs dans le rouge. Quant aux analystes, ils s'attendaient, eux, à un bénéfice net supérieur, à 235 M d’€. Le groupe a principalement été soutenu par la vente de son activité d'acier électrique de sa filiale indienne pour 270 M d’€. Quant au résultat opérationnel ajusté (EBIT), il s’est effondré à 19 M d’€, soit une chute de 90% sur un an. Ceci s’explique principalement par la baisse de 5% du chiffre d'affaires global, à 8,6 M d’€, sur fond de faiblesse de la demande et des prix de l’acier. Thyssenkrupp a entrepris une réorganisation massive, se traduisant par la suppression de milliers de postes et la réduction de la production chez Thyssenkrupp Steel.

 

International : RBE supérieur aux attentes pour Vallourec

20/05/25
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Au premier trimestre, si le résultat brut d’exploitation (RBE) de Vallourec, spécialiste de tubes en acier sans soudure, a reculé de 3% sur un an, à 207 M d’€, il reste néanmoins supérieur aux attentes, estimées à 202 M d’€.  Le RBE du deuxième trimestre est, lui, attendu entre 170 et 200 M d’€. Le RBE Groupe de l'exercice 2025 devrait, lui, refléter une progression au second semestre, porté, « pour le segment Tubes, par des livraisons à l'international en hausse au second semestre en raison d'importantes prises de commandes au cours des récents trimestres ».Le chiffre d’affaires, lui, est quasiment stable à 991 M d’€, comparé au premier trimestre 2024. Quant à la trésorerie nette, elle est redevenue positive, à 112 M d’€, en hausse de 91 M d’€ par rapport au dernier trimestre 2024. Par ailleurs, la dette nette de Vallourec est tombée à zéro en 2024, avec un an d’avance sur le plan initial, et la trésorerie nette est attendue par le consensus des analystes calculé par Factset à 274 M d’€ cette année, puis 549 M d’€ en 2026. « Nous sommes satisfaits des résultats du premier trimestre 2025, qui se situent dans le haut de la fourchette précédemment communiquée. Ces performances commerciales nous permettent de continuer à anticiper une amélioration de notre rentabilité au cours du second semestre », a souligné Philippe Guillemot, directeur général de Vallourec.  

 

Allemagne : TK Steel et IG Metall ont conclu un accord

12/05/25
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Thyssenkrupp Steel, la division acier de Thyssenkrupp a annoncé, mercredi 30 avril, avoir trouvé un accord de principe avec le syndicat IG Metall concernant sa restructuration prévue, précisant que son objectif était d’éviter tout licenciement forcé. Cet accord intervient après l’annonce, fin novembre, par Thyssenkrupp, au sein de sa division acier, de la suppression de 5000 emplois, tandis que 6000 autres feront l’objet  d’une externalisation, à l’horizon 2030. Il ouvre la voie à des discussions plus approfondies, qui devraient aboutir à un nouvel accord salarial collectif d’ici l’été.La conclusion d’un accord salarial était jugée comme une étape clé avant que le conglomérat ne puisse céder, comme prévu, une participation supplémentaire de 30% de Thyssenkrupp Steel à Daniel Kretinsky. Le milliardaire tchèque détient déjà une participation de 20% via sa holding EPCG. L’objectif étant de créer une société détenue à parts égales.

 

Turquie : ajustement des prévisions

06/05/25
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En Turquie, l’instabilité macroéconomique redéfinit les prévisions établies initialement par la filière sidérurgique. L’accroissement des importations, conjugué à l’impact défavorable du durcissement des politiques monétaire et fiscale sur la consommation locale d’acier, a tempéré l’attitude optimiste adoptée par de nombreux opérateurs du secteur au début de cette année. « Au vu des tensions et incertitudes croissantes à l’échelle internationale, lesquelles nous incitent à la plus grande prudence, nous avons été contraints de réviser nos perspectives économiques pour le deuxième semestre », a commenté Veysel Yayan, le secrétaire général de TCUD, l’association des sidérurgistes turcs. Au premier trimestre, la production d’acier s’est contractée de 3,4% en rythme annuel, à 9,3 M de t, ce qui place la Turquie au septième rang parmi les dix plus gros producteurs mondiaux d’acier. Quant à la consommation de produits finis, elle a totalisé 2,6 M de t en mars, soit une chute de 23,2% par rapport à la même période de 2024. La consommation a reculé de 7,3% sur un an au premier trimestre, à 9,1 M de t, sur fond d’essoufflement de la production industrielle.

 

Allemagne : modeste remontée des prix des profilés

06/05/25
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Outre-Rhin, les prix des profilés ont légèrement renchéri au cours des dernières semaines. Si les conditions de marché sont défavorables, les restrictions sur les importations constituent, elles, un facteur de soutien. En revanche, l’essoufflement des prix des ferrailles pourrait contrecarrer un nouveau mouvement haussier. D’après un acheteur berlinois, les usines, lesquelles se sont récemment procuré la matière première à des tarifs inférieurs à ceux proposés auparavant, n’auront d’autre choix que d’octroyer des remises à leurs clients. Un avis que ne partage pas un  autre opérateur, selon lequel le marché des ferrailles exerce désormais une influence moindre sur le segment des produits longs, les coûts de l’énergie ainsi que la révision des mesures de sauvegarde dictant plutôt la tendance. Comme elles l’ont déjà fait savoir en mars, les usines allemandes ciblent un prix de transaction de 800 €/t livré pour mai. Cet objectif est toutefois jugé bien trop ambitieux par de nombreux consommateurs, peu disposés à s’acquitter de plus de 780 €/t livré.                                      

Chine : les réductions de production obligatoires vont être lancées

06/05/25
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Plusieurs provinces chinoises ont récemment organisé des réunions conjointes entre les représentants du gouvernement et les groupes sidérurgiques en vue de débattre des réductions de production obligatoires. L’authenticité de cette annonce a été confirmée par une usine clé basée à Jiangsu, la 2ème plus grande région productrice d’acier du pays. Le gouvernement n’a toutefois publié aucun communiqué officiel à ce sujet. Cette usine considère que de telles restrictions s’imposent, la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ayant contribué à peser sur la demande d’acier à l’échelle nationale. Certaines sources ont révélé que cette année, les aciéries basées dans les provinces de Jiangsu et Shaanxi seront tenues de réduire leur production respectivement de, 6 M de t et 1 M de t par rapport à 2024. L’an dernier, ces deux provinces ont produit respectivement 119 M de t et 13 M de t.   

Afrique du nord : hausse de la production d'acier brut au 1er trimestre

06/05/25
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Les sidérurgistes nord-africains, portés par les belles performances enregistrées en Algérie et Lybie ont vu leur production d’acier brut progresser au premier trimestre. A rebours de cette tendance, l’Egypte, la plus grosse région productrice d’acier en Afrique du Nord, a, elle, affiché une baisse. Au premier trimestre, la production des pays du Maghreb a ainsi augmenté de 4,2% sur un an, à 4,5 M de t, selon des données publiées par Worldsteel. Cet élan haussier était attribuable au dynamisme de l’Algérie et de la Lybie, dont la production s’est accrue de, respectivement 16,8%, à 1,3 M de t et de 33,4%, à 280 544 t. Quant au Maroc, le troisième plus gros producteur de la région, il a enregistré une hausse bien moins marquée (+1,4%, à 360 000 t). Le scénario était nettement moins réjouissant du côté de l’Egypte, laquelle a vu sa production se contracter de 2,9% en rythme annuel entre janvier et mars derniers, à 2,6 M de t. « Les mauvais résultats de l’Egypte s’expliquent essentiellement par le repli de la demande domestique, la pression sur les coûts émanant de la dévaluation monétaire et de l’inflation, les perturbations liées à l’approvisionnement en énergie ainsi qu’à l’afflux d’importations attractives de produits semi-finis », a commenté un aciériste égyptien.

France : l'offre de rachat de FDB par Europlasma validée

29/04/25
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Vendredi 25 avril, le tribunal de commerce de Rennes a validé l’offre de reprise, par Europlasma, de la Fonderie de Bretagne (FDB), située à Caudan, près de Lorient. Le repreneur, spécialisé dans la gestion des déchets et la fabrication de pièces forgées, notamment pour l’armement, était le seul candidat en lice. Malgré les controverses concernant ses reprsies d'entreprises en difficulté ces dernières années, la société landaise a obtenu gain de cause auprès des magistrats rennais. Le groupe dirigé par Jérôme Garnache-Creuillot avait présenté, le 16 avril, son offre révisée après les négociations avec les syndicats.« Après plusieurs mois d’incertitude, cette décision constitue un soulagement pour toute l’entreprise et ses salariés » commente la direction de FDB dans son communiqué. Cette dernière y voit « une opportunité unique de permettre un accroissement rapide de la production et une accélération de la diversification des activités en dehors du secteur automobile ».Europlasma envisage d’orienter la production de FDB vers des corps creux pour la fabrication d’obus de mortier, qui pourrait atteindre 24000 unités par jour et représenterait déjà 53% du chiffre d’affaires fin 2025, selon son plan.Les activités liées à Renault ainsi qu’à la diversification vers le secteur ferroviaire et le matériel agricole, n’auront, à terme, qu’une importance « accessoire ». Ainsi, les commandes du constructeur automobile passeront de 95% du chiffre d’affaires en 2024, à 7% d’ici 2029, d’après les prévisions d’Europlasma.

 

Inox / Russie : amélioration prévue en 2025

29/04/25
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Le marché russe de l’inox devrait se redresser de 1,7% sur un an cette année, après avoir affiché de mauvais résultats en 2024, d’après Georgy Illarionov, responsable des ventes du groupe Red October. « En 2024, la consommation de tous les produits laminés à chaud en inox s’est contractée de 5,2% sur un an, tandis que, sur la période considérée, la production domestique s’est tassée de 15% », a précisé le groupe. En février dernier, la production russe d’inox a reculé de 14% en rythme annuel, à 22 200 t. Même scénario sur la période janvier-février, durant laquelle elle a atteint 44 500 t (-10,3% sur un an).    

Espagne : baisse de la production automobile en mars

29/04/25
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En mars, la production automobile espagnole a reculé sur un mois, alors qu’elle s’est accrue en rythme annuel. « Après avoir mollement démarré l’année, le mois de mars a marqué un tournant pour la filière automobile locale. Les volumes de production ont progressé et ce, grâce aux efforts déployés par les constructeurs visant à ajuster la capacité de production à une saisonnalité favorable », a commenté Jose Lopez-Tafall, président d’Anfac, l’association espagnole de l’automobile. « La reprise complète de l’activité dépendra de facteurs clés tels que la stabilité du marché, la croissance de la demande et l’évolution de la situation géopolitique résultant de la politique protectionniste adoptée par les Etats-Unis », a précisé le dirigeant. Le mois dernier, la production a diminué à 208 778 voitures, contre 213 173 unités en février. Le nombre de voitures était aussi inférieur (- 6,9%) sur un an. Sur ce total, 60,8% étaient des voitures diesel et à essence. La production du 1er trimestre s’est établie à 590 882 unités, soit une progression de 9,8% en rythme annuel. Les exportations, se sont aussi accrues en mars, à 180 495 unités, contre 179 080 unités le mois précédent. Les marchés européens détenaient une part de 92,9% des livraisons espagnoles en mars. Au 1er trimestre, les exportations se sont contractées de 13,6% sur un an, à 500 817 véhicules.                      

France : suppressions de postes massives chez ArcelorMittal

24/04/25
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ArcelorMittal va réduire ses effectifs dans ses sites du nord de la France. Ainsi, sur les  sept usines basés à Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, constituant le « cluster nord » d’ArcelorMittal France, 600 salariés, sur un total d’environ 7.100, pourraient potentiellement être impactés.La direction du groupe justifie les suppressions de postes par le   manque de compétitivité de la filière sidérurgique européenne et le transfert vers l’Inde de certaines fonctions support de tous ses sites européens. Mercredi 23 avril, un comité social d’entreprise était en cours pour la partie France, au siège français de Saint-Denis (Seine Saint-Denis), et un autre, au niveau européen, à Luxembourg. « À ce stade, il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes qui pourraient être concernées », a commenté la direction. Selon deux sources syndicales, à l’échelle européenne, entre « 1250 et 1400 postes » dans les fonctions non directement liées à la production d’acier seront délocalisés en Inde ou en Pologne.« Le plan acier européen que j'ai présenté le 19 mars intègre l'ensemble des demandes qui avaient été formulées par ArcelorMittal pour maintenir les sites de production. D’où mon incompréhension », a affirmé Stéphane Séjourné, commissaire européen à l’Industrie. 

 

 

Grande-Bretagne : British Steel renonce à son plan de licenciement

24/04/25
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British Steel a annoncé, mardi 22 avril, qu’il renonçait au plan de licenciement des 2700 salariés des deux derniers hauts fourneaux de Scunthorpe, au nord de l’Angleterre. Leur fermeture avait été annoncée par le propriétaire chinois Jingye avant que le gouvernement ne prenne le contrôle de la société britannique. Le groupe chinois avait annoncé, fin mars, son intention de mettre à l’arrêt les deux hauts fourneaux,  faute de rentabilité. Suite à l’échec des négociations, le gouvernement britannique avait fait voter, le 11 avril au Parlement, une législation d'urgence forçant British Steel à poursuivre son activité, sous peine de sanctions. Deux directeurs intérimaires avaient ensuite été nommés.Cet épisode a provoqué des tensions avec la Chine, le ministre britannique du Commerce Jonathan Reynolds ayant estimé que son pays avait péché par « naïveté » en autorisant l’acquisition, en 2020, de British Steel par Jingye. Certains députés britanniques de l'opposition ont, pour leur part,  soupçonné Pékin d'ingérence, accusant même Jingye de « sabotage industriel ».L’objectif de Londres est désormais de trouver un partenaire privé,  mais une nationalisation semble l’option la plus probable. Si British Steel était nationalisée, il s’agirait du plus grand sauvetage de l’État depuis la prise en charge de plusieurs banques en 2008. 

 

Royaume-Uni : Clecim signe un contrat avec Tata Steel UK

22/04/25
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Dans le cadre du vaste projet de restructuration de l’aciérie de Port Talbot, au Pays de Galles, Clecim, une société basée dans la Loire spécialisée dans les lignes de parachèvement de l’acier, a signé une commande de 40 M d’€ avec Tata Steel UK. Clecim fournira une ligne de décapage d’une capacité annuelle de 1,8 M de t, qui sera installée à partir de 2027-2028 sur le vaste complexe sidérurgique gallois en pleine restructuration. Cette installation, représentant un investissement de 1,25 md de £, (1,45 md d’€) dont 500 M de £ (581,6 M d’€) apportés par le gouvernement britannique, remplacera un équipement d’ancienne génération. L’objectif étant de décarboner le  site, les hauts fourneaux fonctionnant au charbon seront remplacés par des fours électriques. Cette commande clé devrait lui permettre de doper son chiffre d’affaires en 2026, après que ce dernier a stagné autour de 50 M d’€ en 2024, une année marquée par des périodes d’activité partielle.Ce sera également l’occasion pour la société dirigée par Thomas Comte de lancer au moins une dizaine de recrutements alors que les effectifs sont tombés à 190 personnes.