Flash infos

France : Clecim en passe d'être racheté

20/10/2025
+

Clecim SAS est sur le point d’être rachetée par le Français *Fouré Lagadec, un groupe employant 1500 collaborateurs dont le chiffres d’affaires s’élève à 200 M d’€. Cette société est une filiale du groupe marseillais Snef (2 mds d’€ de chiffre d’affaires), spécialiste du génie électrique, des procédés industriels et de l’instrumentation. La finalisation de la transaction est prévue pour le quatrième trimestre 2025, sous réserve des conditions habituelles et de la consultation des instances représentatives du personnel.Le rachat acte non seulement le redressement de Clecim, désormais rentable et repositionnée sur une trajectoire de croissance, mais également son retour à un actionnariat industriel français. Clecim, acteur industriel de renom fort de plus de cent ans d’expertise, est spécialisée dans les lignes de  parachèvement de tôles et de bobines, les laminoirs pour l’inox, entre autres. Basée à Montbrison, dans la Loire, l’entreprise emploie environ 200 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 55 M d’€.

 

 

Espagne : 600 M d'€ pour les industries énergivores

20/10/2025
+

Le ministère espagnol de l’Industrie et du Tourisme a validé une décision provisoire visant à octroyer des subventions de 600 M d’€ aux industries à forte intensité énergétique. Ce montant est deux fois plus élevé que les financements attribués en 2024 et cent fois plus que ceux alloués en 2018. Conformément à la législation nationale et européenne, ces fonds visent à compenser les coûts indirects liés aux émissions de C02 ainsi qu’à soutenir les secteurs industriels et sous-secteurs, exposés à des fuites de carbone. ArcelorMittal se verra allouer 76,1 M d’€, dont 42,2 M d’€ pour ses sites des Asturies et 29,2 M d’€ pour ceux du Pays Basque. Parmi les autres bénéficiaires figurent Celsa (28,1 M), Ferroglobe (21,7 M), Sidenor (16 M), Global Steel Wire (14,2 M) et Siderurgica Sevillana (11,1 M).

Inde : les petites aciéries à la peine

20/10/2025
+

Les aciéristes indiens de petite envergure ont été contraints de réduire leur production, l’atonie de la demande, la hausse des stocks et le repli des prix grignotant leurs marges. Le ralentissement des secteurs manufacturier et de la construction, conjugué la mousson saisonnière, impacte la consommation d’acier. De nombreux petits fabricants de rond à béton ont fait état d’une diminution des commandes émanant des constructeurs et de projets d’infrastructures moindres. En dépit des réductions fiscales instaurées par le gouvernement visant à doper la demande des consommateurs, les ventes ne se sont pas redressées. Certaines aciéries déplorent détenir des stocks culminant à un niveaux inégalés depuis plusieurs mois, raison pour laquelle ils n’ont d’autre choix que de réduire leur production.                                       

Algérie : le pdg de Sider El Hadjar démis de ses fonctions

16/10/25
+

Sider El Hadjar, plus grand complexe public de production de fer et d’acier en Algérie basé à Annaba, au nord-est du pays, traverse une période de turbulences inédites. Cette accumulation de problèmes a fragilisé le complexe, symbole industriel d’Annaba, souvent présenté comme un fleuron de l’industrie nationale. Lundi 13 octobre, les autorités locales ont officiellement mis fin aux fonctions de Houari Miloud Kheladi,  pdg et président du conseil d’administration de cette institution stratégique depuis près d’un an. Cette décision survient au moment où le site industriel connaît une interruption totale de l’activité de son haut-fourneau, pour des raisons qui n’ont pas encore été précisées, laisse planer de sérieuses incertitudes sur la continuité de la production.Selon des sources internes au site, le limogeage du dirigeant algérien serait imputable à son incapacité à atteindre les objectifs de gestion et de production fixés par le ministère de l’Industrie. Ces objectifs prévoyaient de porter la production annuelle à environ 1 M de t de fer. Ce seuil n’a pu être atteint, en raison d’une gestion jugée déficiente qui n’a pas permis de stabiliser la chaîne de production. Pour ne rien arranger, un incendie s’est déclaré le 9 octobre au sein d’une unité clé. Cet incident a interrompu le traitement des produits plats et perturbé les engagements commerciaux envers les clients.

 

Suède : Stegra en quête de fonds supplémentaires

16/10/25
+

Stegra, une startup suédoise produisant de l’acier vert, prévoit de lever jusqu’à 975 M d’€ de financement supplémentaire en vue de finaliser les travaux de son nouveau site. Auparavant connue sous le nom de H2 Green Steel, la société, a récemment annoncé avoir besoin de ces fonds afin de couvrir les coûts du projet plus élevés que prévu. Elle doit en outre pallier l’absence de subventions publiques qui ne se sont finalement pas concrétisées. L’usine, en cours de construction à Boden, dans le Nord de la Suède, produira de l’acier vert, fabriqué à partir de la réduction directe du fer (DRI), obtenue en utilisant de l’hydrogène fabriqué sur place à partir d’électricité renouvelable. Les fonds supplémentaires permettront non seulement de faire face à l’accroissement des coûts de construction, mais également de renforcer les réserves financières du groupe, au fil de l’avancement du projet.

 

 

Chine : hausse de 7,5% de la production d'acier brut début octobre

16/10/25
+

Après avoir plongé, fin septembre, à un creux inégalé jusqu’à présent cette année, sur fond de coupes de production survenues à Tangshan (nord-est de la Chine), la production locale d’acier brut a progressé début octobre. Entre les 1er et 10 octobre, la production quotidienne d’acier brut des aciéries chinoises de moyenne à grande envergure, membres de la CISA, l’Association nationale de l’acier, s’est accrue de 7,5 %, à 2,032 M de t, par rapport aux dix derniers jours de septembre. Quant à la production de la totalité des aciéries domestiques, elle a  également progressé de 7,5 %, à 2,51 M de t sur la période considérée. Ces belles performances sont d’autant plus surprenantes que des congés ont eu lieu lors de la fête nationale, du 1er au 7 octobre. Une hausse d’une telle ampleur est attribuée à une faible base de comparaison fin septembre.        

France : le haut-fourneau N°2 arrêté à ArcelorMittal Fos

13/10/25
+

Suite à l’incendie survenu sur le site mercredi 8 octobre 2025, ArcelorMittal Fos-sur-Mer, près de Marseille, a entamé ses opérations de sécurisation et de mise à l’arrêt du haut-fourneau numéro 2. L’aciérie touchée est l’une des unités de production du site, où l’on transforme la fonte en acier avant de la mettre à nuance et de la solidifier. « Dans cette configuration dégradée pour le site, des panaches ou des fumées pourraient être observés ponctuellement. Les équipes font tout leur possible pour les éviter ou, à défaut, les réduire au maximum dans le respect des procédures et des règles applicables », a prévenu le groupe.  Si le sinistre n’a pas fait de blessé, il a provoqué d’importants dégâts matériels, touchant notamment « une structure comportant des  bandes transporteuses desservant l’aciérie et une station électrique ».

 

France : GravitHy et HES FOS s'associent

13/10/25
+

GravitHy SAS, une  société spécialisée dans la production de fer décarboné, et HES FOS SAS, filiale de HES International, un opérateur néerlandais de terminaux portuaires de vrac, ont signé un protocole d’accord. Cette collaboration vise à établir un cadre pérenne et économiquement viable, justifiant les investissements en capital requis. Ce partenariat de long terme vise à développer des infrastructures stratégiques reliant le nouveau site industriel de GravitHy à Fos-sur-Mer au terminal maritime établi de HES FOS. Ceci comprend la construction d’installations de stockage, de manutention et de transfert, conçues pour garantir l’efficacité des chaînes d’approvisionnement en matières premières entrantes et en produits sortants. GravitHy développe un projet industriel de grande envergure à Fos-sur-Mer, en vue d’accompagner la transition européenne vers une sidérurgie bas carbone. Ses opérations reposeront sur l’importation de pellets de minerai de fer et l’exportation de HBI, du fer briqueté à chaud, nécessitant un accès maritime fiable et des capacités de stockage adaptées. La mise en service de l’usine, prévue pour 2029, rend crucial le développement en temps voulu des connexions portuaires et des infrastructures logistiques.

 

 

Italie : majoration des prix des tôles

13/10/25
+

En Italie, la modeste reprise de la demande émanant des stockistes a incité les producteurs de tôles à relever leurs prix. Les relamineurs transalpins ont ainsi annoncé une hausse sur la catégorie S275 12-40 mm d’épaisseur, à 640-650 €/t départ usine pour une livraison prévue entre novembre et décembre. Quant aux prix de transaction, ils ont progressé de 10 €/t au cours de la semaine dernière. Certains participants du marché se montrent sceptiques quant au succès de la hausse au vu de la morosité persistante de l’activité. « Les stockistes ont tout récemment procédé à un restockage. Ce regain de la demande nous a poussé à  majorer nos tarifs, tout en sachant que notre tentative sera potentiellement infructueuse. Il convient toutefois de rester optimiste, en raison du frémissement de la reprise », a déclaré un vendeur romain.

Allemagne : nouveau recul des prix du rond à béton

13/10/25
+

En Allemagne, les tarifs du rond à béton BST 500 S 12 mm ont consolidé leur retrait, à 590-600 €/t livré, contre 610 €/t livré fin septembre. Quant aux prix de contrat, ils sont fixés à 580 €/t livré. Cette mauvaise performance s’explique par la léthargie prolongée de la demande. A terme, les observateurs du secteur n’anticipent aucune amélioration. « L’économie allemande est soumise à une forte pression. Les investissements restent occasionnels dans la construction, ce qui a un impact négatif sur le segment des produits longs », a commenté une source . « Compte tenu du renforcement, par la Commission européenne, des mesures protectionnistes et de l’instauration, à compter de janvier 2026, du MACF, les prix devraient renchérir au début de l’année prochaine », d’après un autre opérateur.

Allemagne : D. Kretinsky se retire des négociations avec TKSE

06/10/25
+

Le conglomérat allemand Thyssenkrupp et EPCG, la holding du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, ont annoncé, jeudi 2 octobre, l'arrêt des discussions visant à créer une coentreprise pour la division acier, laissant ainsi la voie libre au groupe indien Jindal Steel. « EPCG respecte le souhait de Thyssenkrupp de se concentrer sur les discussions avec Jindal Steel International », a commenté Daniel Kretinsky. Jindal Steel a soumis en septembre une offre indicative portant sur l'acquisition de la totalité de Thyssenkrupp Steel Europe, TSKE, la branche acier du groupe. Dans ce contexte, EPCG « accepte de se retirer des négociations ». La holding va restituer sa participation de 20 % dans TKSE en se faisant rembourser le prix d'achat versé à Thyssenkrupp. Daniel Kretinsky, déjà très présent dans le secteur énergétique, avait acquis, via sa holding, cette participation en juillet 2024, avec un accord prévoyant des discussions ultérieures afin de la porter à 50 %, via la future coentreprise.

 

Royaume-Uni : lancement d'une campagne en faveur de l'acier local

06/10/25
+

Les aciéristes et syndicats britanniques appellent les industriels à doper l’utilisation de l’acier produit sur le territoire national, ce qui constituerait des avantages en termes d’emploi, de résilience économique et de sécurité nationale. Community, le syndicat représentant les aciéristes locaux, conjointement avec le groupe British Steel, a lancé la campagne dénommée « Sauvez l’acier, Achetez britannique », laquelle exhorte les entreprises à signer un engagement en faveur de l’approvisionnement local. Cette initiative a été lancée après l’intervention du gouvernement en faveur du soutien du secteur et la garantie que l’industrie manufacturière britannique bénéficie des investissements publics. La filière sidérurgique contribue à hauteur de 1,7 md de £ (1,94 md d’€), qui sont directement injectés dans l’économie nationale. 2,2 mds de £ (2,5 md d’€) supplémentaires sont, eux, injectés dans les chaînes d’approvisionnement.     

Automobile / UE : demande accrue en août

06/10/25
+

En août dernier, les nouvelles immatriculations automobiles ont, pour le deuxième mois consécutif, progressé en glissement annuel au sein de l’UE. D’après ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles, elles se sont ainsi accrues de 5,3 % sur un an, à 677 786 unités. Entre août et septembre, les véhicules électriques à batterie représentaient, eux, 15,8 % de la part de marché, pour totaliser 1 132 603 unités. Trois des quatre principaux marchés de l’UE, constituant 62% des immatriculations totales des véhicules électriques à batterie, ont enregistré une progression : l’Allemagne (+39,2%), la Belgique (+14,4%) et les Pays-Bas (+5,1%). En dépit d’un bond de 29,3% en août, la France a vu ses immatriculations reculer de 2%.

France : un nouveau sursis pour NovAsco

29/09/25
+

La chambre commerciale de Strasbourg, qui devait examiner, jeudi 25 septembre, les offres de reprise de NovAsco jeudi 25 septembre, a accordé un délai supplémentaire aux repreneurs potentiels. Les industriels qui se sont déclarés candidats à la reprise des sites ont ainsi jusqu'au 31 octobre pour déposer un projet de reprise. Deux entreprises, Europlasma et Metal Blanc, ont déjà soumis une offre portant sur le rachat d’une partie des quatre sites de NovAsco, placé en redressement judiciaire en juillet. Quant à l'actuel actionnaire, Greybull, il a lui rédigé une lettre d'intention, faisant part d’un intérêt uniquement pour le laminoir de Leffrinckoucke, près de Dunkerque. Le site nordiste est le seul qui figure dans toutes les offres de reprise, mais le compte n'y est pas pour les syndicats nordistes. « Les projets ne prévoient qu'un maintien de 75% des effectifs sur le site des Dunes », explique ainsi le syndicaliste Arnaud Bossaert. Les usines de Custines (Meurthe-et-Moselle) et de Saint-Etienne (Loire) devraient être sauvées dans le projet d'Europlasma. En revanche, aucune des offres n'inclut la reprise d'Hagondange, en Moselle, le principal du groupe employant 450 salariés.

 

 

 

France : Accord entre Eiffage Metal et SSAB

29/09/25
+

D’ici quelques mois, Eiffage Metal, spécialiste des constructions métalliques, va transformer une partie de son site  en vue de développer sa production d’ouvrages dans le secteur du nucléaire. L’acier vert sera ainsi utilisé pour la création, estimée à 45 mds d’€, d’enceintes de deux réacteurs ERP2 à Penly, en Seine-Maritime. La société a ainsi conclu, lundi 22 septembre, avec le groupe suédois SSAB, un accord d’approvisionnement portant sur ses gammes d’acier zéro carbone actuelles et à venir, pour son usine alsacienne de Lauterbourg (Bas-Rhin).Grâce à cet « accord de partenariat », lequel s’inscrit dans les objectifs de réduction d’émissions souhaités par Eiffage Metal, SSAB devient son fournisseur pionnier en acier bas carbone. « SSAB possède une avance technologique en la matière », relève Boris Azimi, directeur général France d’Eiffage Métal pour justifier le choix de cet acteur parmi les divers sidérurgistes auprès duquel l’usine s’approvisionne et qui sont ainsi, implicitement, invités à suivre le mouvement.

 

Europe : Jindal Steel soumet une offre pour la reprise de TKSE

23/09/25
+

Le groupe indien Jindal Steel a déposé une offre d'achat pour la branche acier de Thyssenkrupp. Le conglomérat allemand est engagé dans un vaste plan de démantèlement en vue de sortir de la crise.« Indicative et non contraignante », cette offre cible 100 % des parts de Thyssenkrupp Steel Europe (TKSE). Le directoire, basé à Essen, va étudier cette offre, « concernant, notamment, la viabilité économique, la poursuite de la transformation verte et l'emploi sur nos sites sidérurgiques », a précisé le groupe. TKSE, 1er sidérurgiste européen, plombé par la concurrence chinoise, est engagé dans un plan de suppression de 11.000 postes et de réduction de sa production.L'offre soumise par Jindal Steel vise à « sécuriser la production sidérurgique en Allemagne et pourrait aussi contribuer à rendre la décarbonation de Thyssenkrupp financièrement plus viable », a affirmé le géant indien. Le lancement de la production d'acier vert sur le site de Duisbourg, prévue pour 2027, essentielle pour la transition de TKSE, ne s’est pas concrétisé, en raison de coûts supplémentaires imprévus. L'offre du groupe indien prévoit la finalisation de ce projet, fonctionnant à l'hydrogène. Jindal Steel promet par ailleurs « l'ajout de capacités de fours à arc électrique, pour plus de 2 milliards d'euros » sur le site allemand.

 

France : ArcelorMittal : retrait du projet de fours à chaux

23/09/25
+

ArcelorMittal a annoncé, mercredi 17 septembre, se retirer du projet de construction de quatre  fours à chaux à zéro émission nette de CO2. Ces derniers devaient être mis en service en 2026 sur le site de Gravelines, près des hauts-fourneaux du groupe à Dunkerque, dans le Nord.        Annoncé en 2022, en partenariat avec SigmaRoc et les Carrières du Boulonnais, les fours à chaux étaient destinés à utiliser la chaleur récupérée de l'usine de Dunkerque ainsi que des biocarburants. « Les technologies de capture du carbone permettant d'atteindre l'objectif zéro émission nette n'étaient pas encore suffisamment matures. En outre, la livraison du projet dans les délais et le budget impartis n'étaient plus réalisables », selon une déclaration d'ArcelorMittal. Ces obstacles remettent en question « la viabilité économique et sociale du projet et, par conséquent, sa réalisation ». Le groupe a donc préféré renoncer au projet, tout en explorant d’autres solutions commerciales pour sécuriser son approvisionnement en chaux.

 

Allemagne : Salzgitter reporte les 2è et 3è phases de son projet Salcos

23/09/25
+

La société allemande Salzgitter, a annoncé vouloir ralentir le rythme de sa transition vers une production d'acier décarbonée, en reportant certaines étapes clés de son projet vert. « Les conditions économiques et politico-réglementaires se sont considérablement détériorées depuis 2022 », a déclaré, jeudi 18 septembre, le président du directoire, Gunnar Groebler. Ces derniers mois, la filière sidérurgique européenne a vu croître les incertitudes quant à la faisabilité d'une transition verte. Le groupe a donc décidé de reporter d'environ trois ans les deuxième et troisième phases de son projet Salcos (Salzgitter Low C02 Steelmaking). « Nous n'examinerons donc les prochains investissements qu'en 2028/2029, et non plus en 2026 comme initialement prévu. ». Le dirigeant allemand a toutefois précisé que la première étape serait réalisée au premier semestre 2027. À cet effet, le conseil de surveillance a débloqué des fonds supplémentaires équivalant à environ 10 % du montant total de près de 2,3 mds d’€.

 

Brésil : Vallourec remporte un contrat clé avec Petrobras

16/09/25
+

Vallourec, spécialisé dans les tubes en acier, a annoncé, jeudi 11 septembre, la signature d’un contrat avec le groupe brésilien Petrobras pouvant atteindre 1 md de $, soit 855,87 M d’€. Ce partenariat stratégique porte sur la fourniture de produits OCTG (Oil Country Tubular Goods, des produits tubulaires pétroliers) destinés aux opérations offshore du géant brésilien, couvrant la période comprise entre 2026 et 2029.L’accord s’applique à la livraison de tubes en acier carbone et en inox ainsi que les accessoires connexes. Ces composants critiques seront utilisés pour les projets d’extraction en eaux profondes menés par Petrobras, acteur clé du secteur énergétique sud-américain.Philippe Guillemot, président du conseil d’administration et directeur général de Vallourec, souligne l’importance de ce succès industriel : « ce contrat illustre le succès du plan d'investissement de Vallourec au Brésil visant à produire localement des références techniques qui devaient auparavant être importées, notamment d'Allemagne ».Cette production sur place marque une étape cruciale dans la stratégie de relocalisation industrielle de Vallourec en Amérique latine.

France : ouverture des Aciéries de Ploërmel au grand public

16/09/25
+

Les Aciéries de Ploërmel, une société spécialisée dans la conception et la réalisation de pièces techniques en acier moulé destinées aux secteurs ferroviaire et de la Défense est en pleine dynamique de relance. Elle va ouvrir, pour la première fois cette année, ses portes au grand public à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les 20 et 21 septembre. « Une participation inédite que l’on doit à nos salariés qui étaient demandeurs de portes ouvertes pour faire visiter l’entreprise à leurs proches. L’idée de coupler cette ouverture aux Journées du patrimoine s’est imposée. Cela permettra de faire découvrir aussi au grand public le coeur de notre métier », a commenté  Romain Flandrois, le directeur du site morbihannais.  Plusieurs salariés volontaires joueront ainsi les guides le week-end prochain afin de présenter la fonderie et le processus de fabrication d’une pièce : de la fonte en passant par le traitement thermique, l’usinage, la soudure, la peinture et le contrôle. Les différentes étapes seront présentées au grand public, qui « assistera à la naissance d’une pièce destinée au train », précise Romain Flandrois.