Flash infos

Allemagne : Salzgitter favorable à la poursuite de l'activité de HKM

04/12/2025
+

Salzgitter s'est prononcé en faveur de la poursuite de l'exploitation du site de HKM (Hüttenwerke Krupp Mannesmann), menacé de fermeture. Basé à Duisbourg dans le bassin de la Ruhr, HKM emploie environ 3 000 salariés. « Nous estimons qu'il existe des chances réalistes de maintenir l'activité du site - dans une structure adaptée, économiquement viable et réduite », ont déclaré les responsables du groupe basé en Basse-Saxe.Salzgitter détient 30 % des parts de HKM, Thyssenkrupp Steel Europe (TKSE) 50 % et le fabricant français de tubes Vallourec 20 %. « Notre objectif demeure inchangé : proposer une solution qui préserve le site industriel, protège les emplois et réponde en même temps à nos exigences économiques », a souligné Salzgitter. TKSE a résilié en avril les contrats de livraison avec HKM. Au plus tard fin 2032, l'obligation pour TKSE d'acheter annuellement 2,5 M de t d'acier prendra fin. Le groupe avait déjà annoncé auparavant son intention de vendre sa participation. En cas d'échec, HKM serait contraint de fermer. Le comité d'entreprise de HKM a vivement critiqué l’orientation de TKSE, son principal actionnaire, lequel considère la fermeture du site HKM comme la seule option.

 

Ecarts d'alliage sur l'inox / UE : progression en décembre

04/12/2025
+

Ce mois-ci, les écarts d’alliage portant sur l’ensemble des produits plats en inox austénitique, ont globalement renchéri de 10 à 30 €/t. La surcharge d’alliage relative au coil 304 a ainsi progressé à 1932 €/t, comparé à 1911 €/t en novembre. Quant au coil 316, il a vu son écart d’alliage décliner très modérément sur la période considérée, de 3298 €/t, à 3291 €/t. La catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans des applications à haute température, il est passé de 2565 €/t, à 2591 €/t en décembre. Légère hausse pour la surcharge d’alliage s’appliquant au coil 409, à 829 €/t, comparativement à 818 €/t le mois dernier. Aperam a par ailleurs annoncé le lancement du grade 316A, un inox austénitique récemment certifié et breveté, conçu par Aperam Innovation Lab, et développé pour servir d'alternative directe et à coût optimisé au 316L. Le 316A est disponible dans une large gamme de dimensions, allant de 0,06 mm à 13 mm d'épaisseur et jusqu'à 2 000 mm de largeur. Il est proposé dans toutes les finitions standard et de surface polie, selon la norme EN 10088-2.       

France : l'Assemblée vote la nationalisation d'ArcelorMittal France

02/12/2025
+

Le gouvernement et ArcelorMittal France ont réaffirmé, vendredi 28 novembre, leur opposition ferme à une nationalisation des actifs de l'aciériste, au lendemain de l'adoption d'une proposition de loi en ce sens. L’Assemblée nationale a ainsi adopté, jeudi dernier en première lecture, une proposition de loi portée par LFI (La France Insoumise) visant à séparer la division française du reste du groupe. Son avenir est toutefois hautement incertain, car il lui sera difficile d'être adopté au Sénat, dominé par la droite et le centre. Nationaliser la division française d’ArcelorMittal serait « une réponse populiste à un problème structurel », a déploré le ministre de l'Economie Roland Lescure, au lendemain de ce vote. « La France a besoin d'un cap industriel clair, pas d'une prétendue formule magique que serait la nationalisation », a-t-il précisé. Le groupe a annoncé, en avril, des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d'emplois, évaluées à 260 à ce stade. Le texte a été adopté avec le soutien de la gauche, tandis que l’extrême-droite s'est abstenue et que le camp gouvernemental a voté contre. « Le véritable enjeu, ce n'est pas de nationaliser Arcelor, c'est de se battre contre les importations massives d'acier chinois, c'est un débat au niveau européen », a relevé vendredi le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, opposé à ce projet , chiffré à 3 mds d’€, sur fond de disette budgétaire.

 

 

Allemagne / TKSE, offre de Jindal : les salariés posent leurs conditions

01/12/2025
+

Le syndicat IG Metall et les représentants du personnel de  Thyssenkrupp Steel Europe, (TKSE) ont appelé la direction du groupe à entamer des négociations sur des normes minimales en cas de cession à l'Indien Jindal Group. Dans un communiqué, le puissant syndicat a indiqué qu'un « accord de juste traitement et de propriétaire adéquat » devrait garantir la sécurité des salariés et des sites, dans l'hypothèse d'une vente à Jindal Group. De son côté, TKSE, le plus gros sidérurgiste européen, a fait part de sa volonté d'entamer rapidement des discussions. D’après Knut Giesler, responsable régional d'IG Metall NRW (Rhénanie-du-nord-Westphalie), « Ils offrent aux salariés concernés des garanties pour l'avenir, permettent à l'acquéreur de bien démarrer en tant que nouveau propriétaire, et assurent à Thyssenkrupp AG la régularité du processus. ». Le président du comité d'entreprise central, Tekin Nasikkol, a, pour sa part, insisté sur le fait que le futur propriétaire potentiel devrait respecter les conventions collectives et accords existants, en particulier la garantie de l'emploi et des sites jusqu'en septembre 2030. « Nos salariés exigent de la clarté pour leur avenir. Nous attendons des engagements d'investissement et un financement suffisant pour l'avenir », a précisé le dirigeant. Plombé par la concurrence chinoise, TKSE a lancé un plan de suppression de 11.000 postes et de réduction de sa production.

 

Allemagne / WV Stahl : focus sur l'acier électrique

01/12/2025
+

WV Stahl, la fédération allemande de l’acier, a  récemment convoqué une nouvelle réunion en vue de mobiliser un soutien en faveur des petites et moyennes entreprises opérant via la filière électrique. Cette table ronde s’est tenue suite au sommet sur l’acier, organisé par le chancelier allemand Friedrich Merz début novembre à Berlin. « Les fours électriques sont la pierre angulaire de l’économie circulaire et le principal moteur de la décarbonation des industries lourdes », a déclaré Gunnar Gröbler, président de WV Stahl. Depuis de nombreuses années, ce dernier, à l’instar de la majorité des présidents précédents, est le représentant de Salzgitter, l’un des plus gros groupes allemands cotés en bourse, lequel opère un four électrique à Peine, au sein de sa filiale,  Peiner Träger. Outre-Rhin, la filière électrique, forte de 32 000 employés,  représente 30 % de la production d’acier. Les fours électriques ont été impactés par la flambée des coûts de l’énergie, peu compétitifs à l’échelle internationale. Parmi les demandes de WV Stahl aux décideurs politiques figurait un allègement de la facture  pour les industries fortement consommatrices d’énergie. La fédération réclame ainsi un prix de l’électricité à 30-60 € par mégawattheure, en incluant tous les coûts associés.

 

 

France : le pdg d'ArcelorMittal France opposé à la nationalisation

24/11/25
+

« Changer l’actionnaire d’ArcelorMittal France ne changerait en rien les problèmes structurels auxquels nous faisons face », a déclaré, le pdg de la division française du groupe, Alain Le Grix de la Salle, après un vote en ce sens, mercredi 19 novembre, en commission à l’Assemblée nationale. De l’avis du patron d’ArcelorMittal France, « pour donner un avenir à la production d'acier en Europe, il faut répondre aux deux maux qui la frappent, à savoir la baisse de la demande et les surcapacités mondiales, qui entraînent des importations massives d’acier subventionné à bas prix » issues notamment de Chine. Même son de cloche du côté du gouvernement, lequel juge, lui aussi, la mesure inefficace. « Mettre une entreprise sous perfusion publique ne réglera pas la concurrence de l’acier chinois », a rétorqué le rapporteur général du budget Philippe Juvin, en faveur de mesures européennes sur les droits de douane. La commission des Finances de l’Assemblée nationale a adopté, le 19 novembre, une proposition de loi de La France insoumise (LFI) visant à reprendre le contrôle à 100 % d’ArcelorMittal en France.  

 

 

Italie : production d'acier brut accrue en octobre

20/11/25
+

En octobre, la production italienne d’acier brut a, pour le quatrième mois consécutif, poursuivi son ascension, à 2 M de t, soit une hausse de 2 % sur un an, d’après Federacciai, l’association locale de l’acier. La production de produits longs s’est accrue de 11,6 %, à 1,2 M de t. Parallèlement, celle de produits plats a décliné de 2,6 %, à 779 000 t. Entre janvier et octobre, les aciéries transalpines ont produit 17,5 M de t, soit des volumes supérieurs de 3,1 % à ceux enregistrés un an plus tôt. En dépit de cette progression, la production est inférieure de 1,8 % au niveau de 2023 et de près de 5,3 % à celui de 2022. Les difficultés de longue date rencontrées par Acciaierie d’Italia continuent de peser sur la production domestique d’acier. Le groupe n’opère qu’un haut-fourneau, à un rythme réduit.

Allemagne : production d'acier brut en repli en octobre

20/111/2025
+

Outre-Rhin, la production d’acier brut a confirmé son recul en octobre, d’après WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. Les aciéries locales ont produit 3,13 M de t le mois dernier, soit une baisse de 3 % sur un an. Ces mauvais résultats sont attribuables à la contraction des volumes d’acier issus des hauts-fourneaux et des convertisseurs à oxygène, en repli de 4,5 %, à 2,17 M de t sur un an. Quant à la production émanant des fours électriques, elle n’a quasiment pas fluctué, à 953 000 t (+0,6 % sur un an). Entre janvier et octobre, la production a totalisé 28,5 M de t, soit un retrait de 9,9 % sur un an. La production provenant de la filière des hauts-fourneaux s’est établie à 19,53 M de t (-12,4 %), tandis que celle issue de la filière électrique est ressortie à 8,97 M de t (-4,1 %). D’après Kerstin Maria Rippel, directrice générale de WV Stahl, « la production d’acier brut va se maintenir dans une phase de récession cette année, une tendance amorcée en 2019 ». Dans ce contexte, la patronne de WV Stahl exhorte le gouvernement à prendre des mesures dans les plus brefs délais. 

France : Novasco repris par un consortium

18/11/25
+

Lundi 17 novembre, une audience cruciale s’est tenue au tribunal de commerce de Strasbourg pour les salariés de Novasco, placé en redressement judiciaire à la mi-août. L’offre déposée par le consortium d’investisseurs français réunis autour de Julien Baillon, dirigeant de la PME ardennaise Métal Blanc, a été retenue par le tribunal, qui évoque « une cession partielle ». La reprise du fabricant d’aciers spéciaux prendra effet à compter du 1er décembre. Cette  offre concerne uniquement le maintien du site de Leffrinckoucke, près de Dunkerque. Sur un effectif total de 696 salariés, seuls les 145 employés de l’usine nordiste vont ainsi conserver leur emploi. Europlasma, qui présentait un projet portant sur la  reprise de trois sites et d'une partie de celui d'Hagondange en Moselle, n’a pas été jugé  assez solide, laissant planer le doute sur les usines de Custines en Meurthe-et-Moselle, de Saint-Etienne dans la Loire et donc d'Hagondange.

 

Italie : les prix des tôles revus à la hausse

17/11/25
+

De l’autre côté des Alpes, les relamineurs sont finalement parvenus à relever les prix de leurs tôles au niveau ciblé à la mi-novembre. Les prix négociables de la catégorie S75JR 12-40 mm, dont la livraison est prévue en janvier ont ainsi progressé à 630-650 €/t départ usine, contre 620-640 €/t départ usine la semaine dernière. Même constat haussier pour les offres, lesquelles ont renchéri à 670 €/t départ usine, pour une livraison entre janvier et février, comparé à 650 €/t départ usine précédemment. Si l’accroissement des coûts de production, conjugué au modeste redressement des achats, a favorisé ce mouvement haussier, le restockage reste néanmoins limité. « Les stockistes clés, jouant la carte de la prudence, continuent de différer leurs commandes. Ils attendent en effet un moment plus propice pour s’approvisionner », a déclaré une source milanaise. Les relamineurs pâtissent toujours du niveau élevé des importations de brames, raison pour laquelle une augmentation était inéluctable. Les brames S235JR/A36 en provenance de Chine sont disponibles à 520 $/t cfr Italie. Aucune offre à l’importation n’a été signalée sur la péninsule italienne cette semaine. 

 

Russie : prévisions moroses pour la demande d'acier

13/11/2025
+

En Russie, la demande domestique d'acier ne devrait pas renouer avec ses niveaux habituels avant 2027, a déclaré Dmitry Maximov, directeur marketing de Severstal. Ce dernier, attribuant cette situation au ralentissement de l'économie, conjugué aux taux d'intérêt élevés, table sur un repli de 14 % de la demande en 2025. Les tonnages pourraient ainsi plonger à un niveau inégalé depuis 2016, lorsqu’ils avaient atteint 39 M de t. Cette année, le taux de croissance économique de la Russie devrait chuter à environ 1 %, en raison des taux d'intérêt majorés à 21 % en octobre, puis progressivement abaissés à 16,5 % face à une inflation persistante. La demande issue de la construction mécanique et du bâtiment, deux consommateurs clés d'acier, devrait reculer respectivement, de 32 % et 10 % cette année, selon Severstal, qui anticipe toutefois une reprise progressive au second semestre 2026. Le mois dernier, la production d’acier brut a décliné de 6 % sur un an, à 5,2 M de t. Entre janvier et octobre, elle s’est contractée de 4,9 % sur un an, à 56,2 M de t.

Poutrelles-barres en acier marchand / Italie : baisse des prix de 10 €/t

13/11/2025
+

Au cours de la première quinzaine de novembre, les prix italiens des barres en acier marchand et des poutrelles, pénalisés par une demande atone, ont reculé de 10 €/t. La première catégorie est ainsi disponible à 650-695 €/t départ usine et la seconde,  à 730-745 €/t départ usine. En dépit de la faiblesse de l’activité, un fournisseur de barres en acier marchand prévoit de majorer ses nouvelles offres de 20 €/t. Les participants du marché se montrent sceptiques vis-à-vis de cette initiative, en raison de l’absence d’offres compétitives à l’import, conjuguée à la désaffection des acheteurs. « Les prix augmentent généralement avant la fin de l’année, mais ceci ne se produira pas en 2025 », d’après une source.    

France : Saarstahl va livrer 1000 t de rails à DB

13/11/2025
+

Saarstahl Rail, basé à Hayange en Moselle, vient de signer un contrat avec la Deutsche Bahn (DB) pour la fourniture de 22 kilomètres, soit 1000 t de rails en acier vert. Après avoir signé un contrat d'1 md d'€ avec SNCF Réseau en janvier dernier, Nadine Artelt, présidente de Saarstahl Rail, n’avait, jusqu’alors, qu’un seul regret : celui de n’avoir pas été contactée par la Deutsche Bahn. « Nous livrons la France, l’Autriche, la Suisse ou encore l’Italie », détaillait alors la dirigeante. DB qualifie cet achat de pilote puisqu’il concerne son premier marché de rails décarbonés. Les  éléments produits dans l’usine mosellane requièrent en effet l’usage d’un four électrique.Ce four émet 70 % d’émission de COde moins que le mode de production traditionnel, à savoir le haut fourneau. Ainsi, pour produire les 1.000 t de rails, la quantité de dioxyde de carbone économisée dans l’air avoisine les 1.800 t.La première livraison de cette commande interviendra dans les Länder de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre, a déjà fait savoir la compagnie ferroviaire allemande

 

 

Bulgarie : Rheinmetall et Novasco ont scellé un accord

03/11/2025
+

Rheinmetall, géant allemand de l'armement et le gouvernement bulgare ont scellé, mardi 28 octobre, un contrat portant sur la construction d'une usine de poudre propulsive et de munitions, à Sopot, dans le centre de la Bulgarie. Ce partenariat de coentreprise, entre la société publique bulgare de production d'armement VMZ Sopot et Rheinmetall, premier fabricant européen de munitions pour chars et pièces d'artillerie, a été signé à Sofia. L'investissement, de plus d'1 md d’€, prévoit la construction d'une nouvelle usine destinée à produire des poudres propulsives, des obus d'artillerie de 155 mm et des systèmes de charges modulaires. Le site devrait être opérationnel d'ici 14 mois.« Nous allons produire en Bulgarie 150.000 charges modulaires complètes (...) ainsi que 100 000 projectiles de 155 mm par an, destinés à la Bulgarie mais aussi à l'exportation », a déclaré le directeur général de Rheinmetall, Armin Papperger, soulignant les « besoins énormes » de l'Europe et l'OTAN au cours des prochaines années.

 

UE : majoration de la surcharge sur les produits plats en inox

03/11/2025
+

Le fabricant d’inox Aperam a relevé de 20 à 30 €/t les écarts d’alliage portant sur sa gamme de produits plats en inox austénitique. Depuis le 1er novembre, la surcharge d’alliage sur le coil 304 s’élève à 1911 €/t, comparé à 1881 €/t en octobre. L’augmentation  est, elle, plus marquée pour le coil 316, dont l’écart d’alliage a été fixé à 3298 €/t, contre 3283 €/t un mois plus tôt. La surcharge d’alliage relative à la catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans des applications à haute température, est, elle, passée à 2565 €/t en novembre, par rapport à 2522 €/t en octobre. Le coil 409, entrant dans la catégorie des inox ferritiques, a, pour sa part, enregistré une hausse plus modérée, à 818 €/t, contre 812 €/t en octobre.

UE : Bruxelles va prendre des mesures concernant les prix de l'énergie

03/11/2025
+

Face aux prix de l’énergie durablement élevés, la Commission européenne a présenté un nouveau train de mesures destiné aux industries et aux particuliers. « Les prix européens de l’énergie restent 30 à 40% plus élevés que ceux observés aux Etats-Unis ou en Asie », a reconnu Dan Jørgensen, commissaire européen en charge de l’énergie et au logement. Cette situation menace la compétitivité de l’industrie européenne, notamment les secteurs énergivores, à l’instar de la sidérurgie, la chimie, le verre ou le papier. Bruxelles a ainsi proposé plusieurs actions prioritaires à mettre en œuvre en coopération étroite avec les États membres, afin de diminuer rapidement les coûts. Parmi les mesures clés, la Commission encourage les États membres à mobiliser pleinement les aides d’État visant à soutenir les industries à forte intensité énergétique, tout en accompagnant leur décarbonation. « C’est un signal positif, mais il faut que les dispositifs soient simples et rapides » a commenté  Eurofer, la fédération européenne de la sidérurgie. « Nous ne pouvons pas attendre des mois de validation administrative alors que nos concurrents américains bénéficient de prix garantis et de subventions directes », a  précisé le dirigeant.

France : l'aciérie d'ArcelorMittal à Fos va redémarrer en décembre

27/10/25
+

Dans les Bouches-du-Rhône,l'aciérie d'ArcelorMittal à Fos-sur-Mer, dont le haut-fourneau est à l'arrêt depuis un incendie survenu le 8 octobre, ne redémarrera pas avant « début décembre », soit un mois après la date initialement envisagée. « Au vu des analyses réalisées et des délais d'approvisionnement, le redémarrage de l'aciérie est à ce jour envisagé pour début décembre dans un mode temporaire », a indiqué le groupe, précisant que « le calendrier d'un retour au fonctionnement normal est en cours de finalisation ». L'incendie n'a pas fait de blessé, mais a conduit le groupe à mettre en œuvre des « opérations de sécurisation et de mise à l'arrêt du haut-fourneau. Les équipes du site travaillent désormais au démontage et à la reconstruction des parties endommagées », a indiqué le groupe.

 

 

Espagne : les prix du rond à béton en repli

27/10/25
+

En Espagne,  les contrats portant sur le rond à béton B500SD 12 mm ont été conclus à 605 €/t départ usine, soit un repli de 15 à 20 €/t sur un mois. De fait, le recul de la demande compromet toute tentative haussière de la part des producteurs. A l’export, les offres de rond à béton lisse sont, elles, stables sur un mois,  à 555 €/t fob (590 €/t cfr) vers l’Europe occidentale et la région Baltique. Certaines usines sont disposées à vendre le produit à 570 €/t cfr vers le Royaume-Uni et la France. Le rond à béton en bobines est, pour sa part, disponible à 590-610 €/t cfr (555-580 €/t fob), selon la destination. Les incertitudes pesant sur les coûts liés au MACF ont incité certains producteurs  locaux à relever modestement leurs tarifs, tandis que d’autres proposent des offres plus agressives que celles de leurs concurrents européens. Si la demande n’a globalement pas fluctué au cours des derniers mois, la donne pourrait changer à court terme. « L’offre devrait se tendre, ce qui devrait impacter les prix et encourager les acheteurs à se manifester », a déclaré une source.

Ukraine : les exportations de tuyaux ont bondi en septembre

27/10/25
+

En septembre, les exportations ukrainiennes de tuyaux ont bondi de 50 % sur un mois, à 31 000 t, d’après des données publiées par les autorités douanières. Les expéditions de tuyaux sans soudure ont grimpé de 60 %, à 19 700 t, à la faveur d’un accroissement des volumes vers les Etats-Unis. La part de l’Europe a progressé à 31 %, à 12 000 t. Quant aux exportations de tuyaux OCTG (produits tubulaires destinés au forage pétrolier) vers les Emirats Arabes Unis, elles se sont établies à 5 500 t. Les expéditions de tuyaux soudés se sont, pour leur part, accrus de 35 % par rapport à août, à 11 200 t. Les livraisons à destination de la Pologne ont été majorées de 25 %, à 3900 t, tandis que celles vers la Roumanie se sont envolées de 50 %, à 1800 t. Entre  janvier et septembre, les exportations ont totalisé 360 000 t, soit un repli de 8 % sur un an. D’après le ministre ukrainien de l’Economie, les droits de douane de 50% imposés par Donald Trump auront un impact défavorable sur la filière sidérurgique locale. En 2024, les Etats-Unis ont réservé 98 000 t de tubes auprès de fournisseurs ukrainiens.

Chine : la production d'acier brut en repli en septembre

23/10/25
+

En septembre, la production chinoise d'acier brut a plongé à un niveau inégalé depuis décembre 2023, les aciéries locales étant confrontées à une demande faible et des marges resserrées. Premier producteur mondial, la Chine a fabriqué 73,49 M de t d'acier brut le mois dernier, selon le Bureau national des statistiques. Ces volumes représentent un repli de 4,6 % sur un an et de 5 % par rapport aux 77,37 M de t produites en août. En septembre, la production quotidienne moyenne s'est établie à 2,45 M de t, contre 2,5 M de t en août, selon les données officielles. La consommation chinoise d'acier atteint généralement son pic en septembre, portée par la vigueur de la filière de la construction. Cependant, de puissants typhons ont frappé plusieurs régions côtières en septembre, raison pour laquelle l’activité des chantiers s’est ralentie et la demande s’est contractée. La consommation, plus faible qu'attendu, conjuguée à l’érosion des marges, a dissuadé les aciéries d'augmenter leur production.