Flash infos

France : travaux d'envergure chez ArcelorMittal à Fos

18/03/25
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Malgré un contexte difficile, ArcelorMittal Méditerranée vient d'annoncer un programme de travaux de grande envergure visant à rénover le haut-fourneau numéro 1 du site de Fos-sur-Mer. La première étape de cet investissement s’élève à 18,3 M d’€. Quant au montant global des travaux, il totalisera 53 M d’€ en vue d’allonger la durée de vie de cette unité de production. « Nous sommes heureux de pouvoir annoncer cet investissement majeur à nos équipes et à nos parties prenantes. Il s’agit d’une étape indispensable pour l’avenir du site de Fos-sur-Mer », a déclaré dans un communiqué François Sgro, directeur d’ArcelorMittal Méditerranée.Le chantier, lequel débuta dès la fin du premier trimestre 2025, s’étendra jusqu’au premier trimestre 2026 et mobilisera jusqu’à 300 personnes. A l’issue de ces travaux, le haut-fourneau numéro 1 redémarrera au cours du premier semestre 2026. Il prendra le relais du haut-fourneau numéro 2 actuellement en production.

 

Royaume-Uni : des coûts de l'électricité exorbitants

18/03/25
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La filière britannique de l’acier a demandé le soutien du gouvernement en vue de faire face à des coûts de l’énergie, bien plus élevés qu’ailleurs en Europe. Les aciéristes britanniques s’acquittent d’environ 68 £ (80,7 €) par mégawattheure (MWh), contre 52 £/MWh (61,7 €) en Allemagne et 44 £/MWh (52 €) en  France. UK Steel, l’association représentant les entreprises du secteur, souhaite que le gouvernement fixe les prix de l’électricité par le biais d’un contrat de différence. Ainsi, si les prix de gros franchissent un certain seuil, appelé prix d’exercice, les autorités subventionneraient la différence. En revanche, si les tarifs chutent en deçà d’un certain niveau, les sidérurgistes rembourseraient, eux, le différentiel. « Le prix d'exercice pourrait être fixé à intervalles réguliers en vue de refléter l’évolution des prix de gros de l'électricité et fournir au secteur de l'acier une protection indispensable contre la volatilité des prix », indique un rapport du cabinet de conseil Baringa, commandé par l'industrie sidérurgique.

Turquie : baisse des exportations de fil machine

18/03/25
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Après avoir affiché de belles performances en décembre, la Turquie a réduit sa présence sur le marché international du fil machine, sur fond de contraction des exportations. Les expéditions se sont essentiellement focalisées sur l’Australie et l’Europe, tandis que les importations provenaient essentiellement d’Asie. Les Turcs ont exporté 54 698 t de fil machine en janvier, soit une chute de 21% sur an, d’après l’Institut Turc des Statistiques (TUIK). En dépit d’une contraction de 13% de ses commandes, l’Europe, représentant 72% des importations, soit 39 192 t, est devenue le principal débouché de la Turquie au cours du mois considéré. Les pays des Balkans, notamment la Roumanie et le Kosovo, sont des clients réguliers et des acheteurs clés de fil machine. Parallèlement, les aciéristes turcs ont doublé leurs exportations vers l’Australie à 7412 t, ce qui constituait 14% du total des volumes. En revanche, les tonnages destinés à la région MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord) ont, pour leur part, plongé de 66%, à 3326 t, la part passant ainsi de 14% en janvier 2024, à 6% un an plus tard. L’Asie a, elle, réservé 2515 t de fil machine en janvier alors qu’elle n’avait rien acheté en janvier 2024.

USA : forte hausse des importations de produits longs en janvier

11/03/2025
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En janvier, les importations de produits longs à destination des Etats-Unis se sont propulsées à un pic mensuel inégalé depuis mars 2022, d’après des données collectées par le ministère du Commerce. Au cours du premier mois de cette année, les volumes importés ont ainsi bondi de 63,4% par rapport à décembre 2024, à 550 098 t. En rythme  annuel, la hausse, moins marquée, atteignait 43,1%. Cet accroissement est largement attribuable à un bond  mensuel de 29 999 t en provenance de la Turquie, suivi d’une  hausse de 29 805 t  des tonnages émanant d’Espagne, puis d’une progression de 28 603 t de ceux originaires d’Algérie. Le Canada, le Vietnam et l’Egypte ont également grandement contribué à doper les importations américaines de produits longs.En janvier, les Etats-Unis ont privilégié les réservations étrangères  de rond à béton (166 508 t), de fil machine (114 243 t), de profilés structurels lourds (99 898 t) et de barres laminées à chaud (59 439 t).

 

France : 4,1 M d'€ alloués aux Forges de Tarbes

11/03/2025
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Depuis le début du conflit en Ukraine, Les Forges de Tarbes, très sollicitées, ont dû intensifier leur production. La Direction générale de l’armement a octroyé une avance de 4,1 M d’€ à Europlasma, propriétaire du site depuis 2021. Une première tranche de 3 M d’€ a été progressivement remise à la société. L’attribution de cette nouvelle enveloppe porte ainsi le montant total à 7,1 M d’€. Ce prêt, accordé par l’État, entre dans le cadre des financements promis par le ministère des Armées en août 2023. L’usine est spécialisée dans la production des corps creux d’obus, notamment les 155 mm standards OTAN, utilisés par les canons automoteurs Caesar. Ces véhicules, massivement déployés en Ukraine pour soutenir l’armée, sont cruciaux dans l’effort de guerre. Le  ministère des Armées veille tout particulièrement sur ce site et rappelle qu’il est « un maillon essentiel de la production d’obus d’artillerie, en particulier ceux que la France fournit à l’Ukraine ».Quant à Europlasma, il y a investi 12 M d’€. La production devrait ainsi passer de 40 000 pièces en 2023, à 160 000 pièces par an, d’ici fin 2025. Il y a deux ans, l’entreprise était au bord de la faillite, après avoir enregistré de lourdes pertes.

 

France : 254 M d'€ investis à ArcelorMittal Dunkerque

11/03/25
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ArcelorMittal a annoncé, lundi 10 mars, investir 254 M d’€ sur son site de Dunkerque en vue de réaliser des travaux de grande envergure sur la chaîne d’agglomération, le haut-fourneau (HF) ainsi qu’un convertisseur. Le lancement de ce gros chantier nécessite l’arrêt, durant trois mois, du HF4, considéré comme étant le plus gros haut-fourneau d’Europe. A compter du 15 avril, ce dernier sera mis à l'arrêt pendant 75 jours, puis relancé durant une quinzaine de jours, jusqu'à atteindre à nouveau sa pleine capacité de production. Ces travaux « permettront de maintenir l'efficacité de ces outils (...) et d’améliorer leurs fonctionnalités, tout en préparant le site industriel à sa prochaine phase de décarbonation », explique le groupe dans son communiqué. Le géant de l’acier a suspendu, fin 2024, ses projets d'investissements dans la décarbonation en Europe, notamment à Dunkerque, où il avait prévu d'investir 1,8 md d’€, avec une aide de l’Etat de 850 M d’€.Les opérations de maintenance du haut-fourneau 4 n’ont pas de rapport avec la suspension de ce méga investissement, a précisé la communication d’ArcelorMittal France, selon laquelle « ces travaux auraient eu lieu quoiqu’il en soit ».

 

Ukraine : recul de la production en février

11/03/2025
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Les aciéristes ukrainiens ont réduit leur production en février par rapport à janvier, sur fond de conjoncture sur les marchés internationaux et de problèmes logistiques, d’après Ukrmetallurgprom, l’association nationale de l’acier. Le mois dernier, la production d’acier brut a totalisé 571 800 t, soit une baisse de 6,4% sur un mois, mais une hausse de 7,5% sur un an. Quant à la production de produits laminés, si elle a reculé de 0,7% sur un mois,  elle a en revanche augmenté de 6,6% sur un an, à 476 900 t. En janvier et février, les volumes produits se sont accrus de près de 10% en  rythme annuel, à 1,18 M de t. Même scénario pour les produits laminés sur la période considérée (+6,3%, à 957 100 t). L’an dernier, la production d’acier brut a bondi de 21,6% sur un an, à 7,58 M de t. Toutefois si les sources d’approvisionnement en charbon à coke disparaissent dans le Donbass, une région ciblée par les Russes, la production d’acier pourrait chuter à 2-3 M de t par an.                          

France : deux offres pour la reprise de FDB

06/03/25
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La chambre du conseil du tribunal de commerce de Rennes examinera la situation de Fonderie de Bretagne (FDB) le 12 mars, pour éventuellement poursuivre la période d'observation ou statuer sur « sa liquidation judiciaire si son redressement s'avérait impossible ». Le groupe Europlasma et une autre société ont déposé des offres pour la reprise de FDB, placée en redressement judiciaire depuis le 23 janvier. « La première offre, très complète, est portée par Europlasma », un groupe français présent notamment dans le secteur de la défense, détaille dans un communiqué la direction de FDB.La deuxième offre, laquelle est une simple lettre d’intention, est portée par une société souhaitant rester anonyme à ce stade, a précisé la direction.Ancienne filiale de Renault, Fonderie de Bretagne, laquelle produit des pièces en fonte pour les suspensions et les échappements, avait été vendue en 2022 au fonds d'investissement allemand Callista Private Equity.Le constructeur automobile, resté le principal client de la Fonderie, représentait 95% de son chiffre d'affaires en 2024. Renault a refusé depuis l'été dernier de s'engager sur un volume de commandes pour les années à venir. Ce refus aurait, selon la direction de FDB, fait échouer les discussions en tamées avec le fonds d'investissement Private Assets.

 

Algérie : l'Europe, une destination clé pour Tosyali

04/03/25
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Le complexe sidérurgique Tosyali Algérie, situé à Bethioua, à l’est d’Oran, vient d’exporter 30.000 t de tôles vers l’Italie, a indiqué Ramzi Azzi, le responsable des investissements du site. D’après ce dirigeant, le chargement de la cargaison depuis le port d’Arzew, a été effectué tout au long de la semaine dernière, avant d’être acheminé vers l’Italie.Il a ajouté que la valeur totale de ces tonnages était estimée à environ 16 M de $ (15,3 M d’€), précisant que la valeur des exportations de tôles et de plaques d’acier devrait atteindre 200 M de $ (192 M d’€) d’ici la fin du premier trimestre. Cette transaction intervient après la mise en service, fin octobre 2024, de l’unité de production de tôles dont la capacité de production annuelle s’élève à 2,5 M de t. Cette opération d’exportation est la troisième du genre depuis le début de l’année, après l’expédition de 27.000 t vers l’Espagne et une livraison de même ampleur à destination de la Turquie. D’autres opérations similaires sont programmées à court terme vers l’UE. Ramzi Aszzi a mis en exergue le fait que le complexe aspirait, via l’exportation de tôles, « à s’imposer sur le marché européen, en raison de la demande croissante. Ceci permettrait d’atteindre une valeur d’exportation d’environ 2 mds de $ d’ici 2026 ». Outre l’Italie et l’Espagne, une extension est en effet prévue vers d’autres pays de l’UE.

 

France : versement du 1er dividende en 10 ans chez Vallourec

04/03/25
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Vallourec a vu son bénéfice net reculer de près de 9% en 2024, à 452 M d’€, et son chiffre d'affaires plonger de 21% à 4 mds d’€. Il prévoit néanmoins de verser cette année son premier dividende en dix ans après sa drastique cure d'amaigrissement. Après avoir frôlé la faillite, le groupe, fournisseur de produits tubulaires spécifiques destinés essentiellement aux secteurs pétrolier et gazier, a été contraint de fermer ses usines en Allemagne et se recentrer ses opérations sur le Brésil. Au quatrième trimestre 2024, le fabricant de tubes sans soudure a multiplié par plus de deux son bénéfice net, à 163 M d’€, toutefois, sur l’ensemble de l’année, ce dernier a reculé, à 452 M d’€.Le résultat brut d’exploitation, en repli de 30% à 832 M d’€, se situe « dans le haut de la fourchette prévisionnelle communiquée », a souligné le groupe. Il a par ailleurs annoncé une trésorerie nette lui permettant d’atteindre son objectif de « dette nette zéro » avec un an d’avance.

 

 

France : ACI reprend les aciéries Hachette et Driout

04/03/25
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Le Tribunal de commerce de Dijon  a validé, le 25 février dernier, la reprise des Aciéries Hachette et Driout (AHD) par ACI Groupe, avec tous ses salariés. Cette transaction met un terme une période d’incertitude pour la fonderie de Saint-Dizier, placée en redressement judiciaire depuis le 3 décembre 2024. ACI Groupe (Alliance de compétences industrielles) est  une entreprise industrielle française spécialisée dans la fabrication de pièces, la maintenance et le service pour des secteurs stratégiques tels que le nucléaire,  la sécurité, la défense, l’aéronautique, l’énergie et le ferroviaire. Le repreneur, en concurrence avec les sociétés allemande Navigator Capital et britannique Parralloy & Firth Vickers, est parvenu à convaincre le tribunal grâce à un projet garantissant la pérennisation du site  et  le maintien des 270 emplois. 50 M d’€ de chiffre d’affaires à l’horizon 2030. Fondé en 2019, ACI Groupe emploie 1590 collaborateurs répartis sur 33 sites en France et revendique plus de 300 clients. Philippe Rivière, son co-fondateur, souhaite passer de 270, à 370 salariés d’ici 2030, avec une hausse du chiffre d’affaires de 35 à 50 M d’€. Afin de mener à bien cette acquisition, ACI Groupe est parti à la recherche de fonds. L’Américain  Fortuna, qui a très rapidement fait part de son intérêt, va entrer au capital à hauteur de 49%, apportant ainsi 82 M d’€.

 

Luxembourg : le sort d'ArcelorMittal Bissen en discussion

03/03/25
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Alors qu'ArcelorMittal a enregistré un exercice 2024 solide au niveau mondial, avec une progression de 45% de son bénéfice net, à 1,34 md de $ (1,28  md d’€), la situation n’est pas aussi réjouissante au Luxembourg. Des difficultés économiques sont en effet apparues, notamment, sur le site de Bissen, comptant environ 280 salariés. La hausse des prix de l'énergie, conjuguée à la concurrence internationale pèsent sur l'usine luxembourgeoise. « L’activité de la tréfilerie de Bissen (Wire Solutions) s’est fortement dégradée ces dernières années. Ceci constitue un exemple des premières conséquences de le crise que traverse la filière sidérurgique en Europe", indique de son côté ArcelorMittal Luxembourg.« Les activités de cette usine, comme celles des autres concurrents, sont impactées par une compression des marges qui incite les producteurs à délocaliser leurs capacités vers des sites à bas coûts ». Cependant, « aucune décision de quelque nature que ce soit, n'a encore été prise » concernant d'éventuelles suppressions d'emplois sur le site, affirme le groupe. Georges Mischo, le ministre luxembourgeois du Travail, assure, pour sa part, qu'en cas de suppressions, des mesures seraient prises en vue de limiter les conséquences sur les salariés concernés.

 

UE : baisse des ventes de voitures particulières en janvier

03/03/25
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En janvier, le marché européen des voitures particulières a été confronté à un recul des ventes, les immatriculations de véhicules neufs ayant chuté de 2,6 % en glissement annuel, à 831 201 unités, selon l'Association des Constructeurs Européens d'Automobiles (ACEA). Des baisses ont été enregistrées sur les marchés automobiles européens  clés: France (-6,2 %), Italie (-5,8 %) et Allemagne (-2,8 %). En revanche, l'Espagne a connu une tendance positive, avec une progression de 5,3 % des immatriculations. Alors que les ventes globales ont baissé, le marché des véhicules électriques (VE) a continué à croître fortement. En janvier, les immatriculations de VE ont ainsi bondi de 34 % sur un an, à 124.341 unités et représentant une part de marché de 15 %.Ces données font ressortir un glissement vers le marché des véhicules plus verts et plus durables à l’échelle européenne, avec une demande croissante en VE, les préoccupations environnementales orientant  à la fois les préférences des clients et les aides gouvernementales.     

Inde : projet de collaboration avec le japon et la Corée

03/03/25
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Des représentants de l’industrie  japonaise et sud-coréenne se sont récemment rendus en Inde en vue de débattre de la coopération en matière d’acier et d’industries lourdes. Début février,  lors d’une rencontre qui a eu lieu à New Dehli entre le ministère japonais de l’Economie et le ministre indien de l’Acier, les deux parties ont échangé leurs points de vue concernant  les dernières tendances dans le secteur de la sidérurgie et le statut des flux commerciaux entre les deux pays. Quelques jours auparavant, l’ambassadeur de la Corée en Inde a, lui, rencontré le ministre indien de l’Industrie lourde. Les discussions ont porté sur les moyens d’approfondir la coopération dans le domaine des industries lourdes entre la Corée du Sud et l’Inde, incluant les filières  sidérurgique et automobile. Les deux pays ont aussi abordé les opportunités d’investissement.                      

Allemagne / Production d'acier brut : repli en janvier

03/03/25
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D’après WV Stahl, la fédération allemande de l’acier, la production nationale d’acier a décliné de 8,8% en janvier, à 2,8 M de t. Ces mauvais résultats s’expliquent par la baisse de la production des filières des hauts-fourneaux / convertisseurs à oxygène et de la filière électrique, en repli sur un an, respectivement de 15,9%, à 1,85 M de t et de 4,5%, à 825 000 t. La configuration haussière observée tout au long de l’année 2024, hormis en mai, s’est interrompue le mois dernier. « Le résultat décevant de janvier constitue une preuve supplémentaire de la nécessité urgente d’une stimulation économique en vue de surmonter la crise  du secteur en Allemagne. Nous espérons que le nouveau gouvernement va agir de façon rapide et décisive, tant à Berlin, qu’à Bruxelles », d’après Kerstin Maria Rippel, directrice générale de WV Stahl. 

Luxembourg-Liberty Steel : repreneur potentiel pour le site de Dudelange

24/02/25
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Après la faillite, le 29 novembre dernier, du site de Liberty Steel à Dudelange au Luxembourg, , l’activité pourrait être relancée par un repreneur turc. « Une déclaration d’établissement a été déposée par le groupe turc Tosyali Holding», indique Robert Fornieri, un syndicaliste. Les potentiels repreneurs avaient jusqu’au 14 février pour se manifester, selon le calendrier fixé par le curateur. Tosyali Holding, comptant près de 40 usines et environ 15.000 employés, produit près de 10 M de t d’acier et de fer par an, ce qui en fait le plus grand producteur d’acier de Turquie. Le ministère luxembourgeois de l’Économie devra donner son feu vert concernant cette déclaration d’établissement, le terrain appartenant à l’État. En attendant, les 140 employés se disent soulagés par cette bonne nouvelle, après avoir été plongés durant de longs mois dans l’incertitude. Le processus de vente pourrait encore durer deux mois selon le syndicaliste.

 

Europe - Thyssenkrupp : Echec des négociations de la vente de HKM

24/02/25
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Thyssenkrupp Steel Europe a annoncé, vendredi 21 février, que les négociations avec l'acheteur potentiel CE Capital Partners portant sur la vente de sa coentreprise Hüttenwerke Krupp Mannesmann (HKM) se sont soldées par un échec. Le conglomérat allemand détient une participation de 50% dans HKM, aux côtés de son compatriote Salzgitter (30%) et du Français Vallourec (20%). La vente de cette participation faisait partie de la stratégie de Thyssenkrupp visant à améliorer son efficacité et sa rentabilité. CE Capital Partners n’est pas parvenu à s’entendre sur les conditions d’un accord avec Thyssenkrupp concernant les investissements nécessaires. De fait, cet investisseur potentiel aurait refusé de s’engager à investir 200 M d’€ pour rénover les capacités de production. Le géant allemand de l’acier a exprimé ses regrets concernant l'échec des négociations. « Nous regrettons profondément cette évolution. Notre objectif principal était et est de vendre les parts dans HKM afin d'offrir à l'entreprise et à ses employés des perspectives d'avenir », a déclaré Thyssenkrupp.

 

Suisse : un retrait de la Bourse se profile pour Swiss Steel

24/02/25
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Après l'annonce d'une restructuration, les salariés de Steeltec, la filiale de Swiss Steel basée à Emmenbrücke, sont parvenus, conjointement avec leurs collègues de Stahl Gerlafingen, à faire adopter par le Parlement fédéral une loi urgente de soutien financier à la filière sidérurgique nationale. Swiss Steel a  néanmoins maintenu la suppression de 130 emplois et le licenciement de 50 salariés. En outre, la société suisse n'a pas respecté le plan social en vigueur, qui prévoit le recours à la retraite anticipée en vue d’éviter des licenciements. La société suisse doit par ailleurs garantir le maintien du site et présenter une stratégie claire pour la poursuite de la production d'acier à Emmenbrücke.L'attitude de la direction ayant suscité beaucoup de frustration et d'incertitude, les salariés ont adressé un appel aux actionnaires. Ils les exhortent à faire valoir leur influence afin que le groupe demande rapidement le soutien de l'État, à hauteur  d'environ 25 M de francs suisses (26,5 M d’€) pour la période 2025-2028. Par ailleurs, les actionnaires, réunis lundi 17 février en assemblée générale, ont ouvert la voie au retrait de l'entreprise lucernoise de la Bourse suisse, laquelle va décider du retrait officiel de la cote et du dernier jour de négoce. L'ultime jour de cotation est habituellement fixé entre trois et douze mois après l'autorisation de la décotation par le régulateur de la Bourse suisse, SIX Regulatory Board, a détaillé Swiss Steel. 

 

 

Italie : Tenaris fait état de fortes incertitudes

24/02/25
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Tenaris, fabricant italien de tuyaux sans soudure  pour l’industrie pétrolière et gazière, a averti que la hausse des tarifs douaniers imposée par Donald Trump sur les importations d’acier créera un « niveau élevé d'incertitude » pour les coûts et les prix au cours du second semestre. La société transalpine s’attend à ce que  son chiffre d'affaires et son bénéfice de base (hors éléments extraordinaires) du premier trimestre soient conformes à ceux du trimestre précédent, avant d'augmenter modérément au deuxième trimestre 2025.« L’introduction, le 12 mars prochain, des droits de douane aux Etats-Unis devrait conduire à une augmentation des prix des OCTG (Oil Country Tubular Goods, fournitures tubulaires pour puits de pétrole) aux États-Unis », a ajouté l’entreprise dans une note. Tenaris a fait état d'une contraction de 17 % de son chiffre d'affaires net, à 2,85 mds de $ (2,7 mds d’€) pour le quatrième trimestre. Il a toutefois dépassé ses prévisions précédentes, en raison de la réduction des stocks et de la progression des expéditions vers le Moyen-Orient et la Turquie. Sa marge EBITDA pour le dernier trimestre 2024 s'est établie à 25,5 %, en deçà des 28,6 %  enregistrés un an auparavant.

 

 

Algérie / Produits longs : focus sur l'export

24/02/25
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Au vu des conditions défavorables sur le marché international des produits longs, suite à l’annonce de Donald Trump, en faveur du renforcement imminent des droits de douane sur les importations d’acier, les fournisseurs algériens se concentrent sur le marché export. AQS (Algerian Qatari Steel) propose, lui, son rond à béton à 553 $/t (528 €/t) fob. Les volumes sont désormais limités à 25 000 t à l’export suite à la finalisation de plusieurs contrats début février. 30 000 t de rond à béton ont  ainsi été vendues en Europe, 10 000 t au Royaume-Uni et 10 000 t en Afrique de l’Ouest, à un prix moyen de 535 $/t (511 €/t) fob. AQS souhaite proposer son fil machine et ses billettes à l’export lors de la 2è semaine de mars. Tosyali Algérie, qui souhaite aussi consolider sa part de marché à l’international, poursuit ses négociations avec les USA, le Canada et l’Europe.