Flash infos

Ecarts d'alliage / Europe : repli par rapport à janvier pour certaines catégories

30/01/2024
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Le fabricant d’inox Aperam a diminué ses surcharges d’alliage de février portant sur certains produits plats en inox austénitique, par rapport à celles de janvier. En revanche, d’autres catégories ont renchéri de près de 100 €/t, selon les fluctuations des coûts des matières premières. Ainsi, les écarts d’alliage s’appliquant à la catégorie 304 passeront de 2005 €/t en janvier, à 1992 €/t  à compter du 1er février. A rebours de cette tendance baissière, la catégorie 316 s’établira, elle, à 3299 €/t le mois prochain, contre 3195 €/t ce mois-ci. Quant à la catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans les applications à haute température, elle déclinera à 2664€/t, après avoir atteint 2685 €/t en janvier. Même constat pour la catégorie 409, laquelle va  légèrement reculer à 848 €/t, contre 854 €/t ce mois-ci.

Japon-USA : prêt de 16 mds de $ accordé à Nippon Steel pour le rachat de US Steel

30/01/2024
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Sumitomo Mitsui, Mitsubishi UFJ Financial Group et Mizuho Financial Group vont prêter à Nippon Steel un montant combiné de 16 mds de $ (14,7 mds d’€) pour son projet d'acquisition de U.S. Steel, selon le groupe financier  Bloomberg. Citant plusieurs sources anonymes, Bloomberg a déclaré que les trois mégabanques japonaises avaient envoyé une lettre d'engagement à Nippon Steel concernant les prêts, libellés en dollars.L'accord de 14,9 mds de $ (13,7 mds d’€) conclu en décembre par le quatrième sidérurgiste mondial pour racheter son rival américain a suscité des critiques de la part des législateurs démocrates et républicains et du puissant syndicat des Métallurgistes unis.De fait, des craintes se font jour quant aux conséquences potentielles de l'opération, qui verrait le géant japonais de l'acier devenir le troisième sidérurgiste mondial.Sumitomo Mitsui prêterait 6,5 mds de $ (6 mds d’€), Mitsubishi UFJ 5,5 mds de $ (5 mds d’€), et Mizuho 4 mds de $ (3,7 mds d’€), l’échéance de ces remboursements étant fixée à un an.

 

Luxembourg : ArcelorMittal inquiet malgré une bonne année 2023

30/01/2024
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Henri Reding, dirigeant du siège social d’ArcelorMittal Luxembourg (Country Head), a tiré la sonnette d'alarme concernant les perspectives de son groupe en Europe, lequel emploie près de 3400 personnes. « Il faut absolument mettre en place les conditions pour que l'industrie européenne reste compétitive. Si nous ne sommes pas soutenus par les pouvoirs publics, les investissements seront destinés aux autres régions du monde », insiste Henri Reding.Ce dernier ajoute que 20% de la consommation d'acier en Europe est aujourd'hui importée. En conséquence, la Commission européenne  a mis en place un Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF) qui vise à soumettre les produits importés à une tarification du carbone équivalente à celle appliquée aux fabricants européens. Ce mécanisme est entré dans sa phase transitoire, le 1er octobre 2023. En dépit de ces inquiétudes, ArcelorMittal Luxembourg affirme avoir « bien passé l'année 2023. Avec l'inflation et les coûts élevés de l'énergie, de nombreux investissements ont été limités, et donc la demande d'acier a été réduite. Au Luxembourg, nous avons la chance de produire des poutrelles de masse, achetées par nos clients américains », a déclaré le patron du groupe luxembourgeois.

 

Algérie : dynamisme de l'industrie sidérurgique

30/01/2024
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Selon les prévisions des leaders de l’industrie sidérurgique algérienne, Sider el-Hadjar et Tosyali Algérie, la production d’acier locale va continuer à afficher de belles performances en 2024.Le complexe d’El-Hadjar, via son plan de développement des activités, envisage d’augmenter sa capacité de production. Selon son PDG, Karim Boulayoune, le groupe, qui ambitionne cette année de doubler sa production, à 600 000 t, contribuera, entre autres, à fournir des rails pour la construction de voies ferrées, et à alimenter les projets du groupe pétrolier Sonatrach, visant à réaliser 1 000 kilomètres de pipelines.Quant à la société algéro-turque Tosyali, elle envisage de tripler ses revenus générés par les ventes destinées à l’export. De l’avis d’Alp Topcuoglu, membre du Conseil d’administration de Tosyali Algérie, la société produit 3,5 M de t d’acier long (rond à béton, fil machine, cornières et tubes spiralés).

 

Inde : Tata Steel a enregistré des bénéfices au 3è trimestre

25/01/24
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Tata Steel a enregistré un bénéfice au troisième trimestre, la réduction des dépenses ayant plus que compensé la diminution des recettes, résultant de la faiblesse des prix sur le marché national.Au dernier trimestre 2023, les aciéristes indiens ont pâti de l’afflux massif d’importations chinoises à bas coût. « Entre octobre et décembre 2023, la Chine a exporté entre 7 et 8 M de t d'acier par mois, soit le plus haut niveau depuis 2015 », a déclaré le pdg du groupe, TV Narendran. La société a enregistré un bénéfice net consolidé de 5 mds de roupies (56 M d’€), contre une perte de 22,24 mds de roupies (245,5 M d’€) un an auparavant.Bien que les volumes d’acier produits localement aient augmenté de 7 % sur un an, les recettes de Tata Steel ont chuté de plus de 3 %, à 553 mds de roupies (6 mds d’€), sur fond de faiblesse des prix de l'acier. Toutefois, les dépenses ont diminué de près de 7 %, les coûts des matières premières s’étant contractés de plus de 22 %.

 

Royaume-Uni : Tata Steel va supprimer 800 emplois

24/01/24
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Tata Steel, lors d’une réunion jeudi 18 janvier avec les syndicats sur le site de Port Talbot au Pays de Galles, « a confirmé la fermeture » de ses 2 hauts fourneaux et la suppression de 2800 emplois. « Environ 2500 postes devraient être touchés dans les 18 mois à venir et 300 autres potentiellement dans les trois ans à venir », selon un communiqué du groupe.Le groupe indien, qui compte remplacer ses hauts fourneaux par des fours électriques, va ouvrir une période de « consultation de 45 jours », en préalable aux suppressions d'emplois. En septembre, le gouvernement britannique avait annoncé injecter jusqu'à 500 M de £ (plus de 580 M d’€) dans l'usine géante de Port Talbot afin, notamment, de rendre  le site moins polluant. De fait, l'usine de Port Talbot « est actuellement le plus gros émetteur de carbone du Royaume-Uni ». La fermeture des hauts fourneaux du site gallois, très gourmands en charbon, va permettre de réduire l'ensemble des émissions de carbone du pays d'environ 1,5%.

 

 

 

Marché automobile / UE : progression en 2023, repli en décembre

24/01/24
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Au sein de l’UE, la demande en voitures particulières a affiché une forte hausse sur l’ensemble de l’année 2023, tandis qu’elle s’est contractée en décembre, pour la première fois depuis 16 mois.  L’an dernier, les immatriculations automobiles se sont accrues de 13,9% en glissement annuel, à 10,5 M d’unités, d’après des données publiées par ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles. Tous les marchés de l’UE ont progressé en 2023, hormis la Hongrie, où les immatriculations ont décliné de 3,4% par rapport à 2022. Les meilleurs résultats ont été observés en Italie (+18,9% sur un an), suivie de l’Espagne (+16,7%) et de la France (+16,1%). L’Allemagne a, elle, connu une hausse bien moins marquée (+7,3%), en raison des piètres performances enregistrées en décembre.Le scénario était moins réjouissant en décembre, les immatriculations s’étant tassées de 3,3% sur un an, à 867 052 unités, en raison d’une base de comparaison élevée en décembre 2022. Quoiqu’il en soit, la croissance a été robuste en France (+14,5% sur un an) et en Espagne (+10,6%). En revanche, en Allemagne, la demande s’est effondrée de 23% sur un an. 

 

 

Production d'acier brut / Italie : baisse des volumes de production en 2023 2023

24/01/24
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Le mois dernier, la production italienne d’acier brut s’est accrue de 6,5%, à 1,3 M de t, en glissement annuel, d’après des données publiées par Federacciai, l’association locale de l’acier. En revanche, sur l’ensemble de l’année 2023, la production a chuté  de 2,5% par rapport à 2022, à 21 M de t. Une situation imputable au recul de la production chez Acciaierie d’Italia, le plus gros producteur national, dont la production s’est établie à moins de 3 M de t l’an dernier, soit bien en deçà des objectifs fixés, de 4 M de t. La production d’acier plat s’est contractée de 3,9%, à 615 000 t en décembre, et de 0,1%, à 9,5 M de t l’an dernier. Quant à la production de produits longs, elle a progressé de 5%, à 694 000 t le mois dernier, mais s’est tassée de 2,9%, à 11,6 M de t en 2023. A titre de comparaison, en 2022, la production italienne d’acier brut s’était contractée de 11,5% sur un an, à 21,6 M de t. La production de produits plats avait chuté de 13,8%, à 9,5 M de t. Parallèlement, celle de produits longs avait diminué de 12%, à 12 M de t.

Coil laminé à chaud / Europe : ArcelorMittal a relevé ses offres

04/01/24
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Après avoir amorcé un cycle de hausses  fin octobre, ArcelorMittal a de nouveau majoré ses offres de coils laminés à chaud de 20 à 30 €/t à la fin du mois de décembre sur le territoire européen. Le géant de l’acier  attribue cette décision au redressement des prix à l‘échelle internationale, à l’accroissement des coûts des matières premières, à la bonne tenue des carnets de commandes et à l’absence de concurrence étrangère. Les offres de coil laminé à chaud sont disponibles à 750 €/t départ usine en Allemagne et à 740 €/t départ usine en Italie. Ceci  constitue un bond de plus de 100 €/t par rapport à fin octobre, période à laquelle les offres avaient déjà été majorées. Sur le marché spot nord-européen, les prix du coil laminé à chaud s’établissaient à 620 €/t départ usine fin octobre, soit leur plus faible niveau depuis la fin de l’année 2020. Depuis lors, les prix ont grimpé de quelque 60 €/t.                     

Production d'acier brut / Italie : hausse en novembre

04/01/24
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De l’autre côté des Alpes, la production d’acier brut s’est accrue de 1,3% sur un an en novembre, à 1,8 M de t, d’après des données publiées par Federacciai, l’association italienne de l’acier. En revanche, entre janvier et novembre, la production s’est contractée de 3% en glissement annuel, à 19 M de t. La production de produits plats a progressé de 15,4%, à 848 000 t en novembre, et de 0,2%, à 8,9 M de t, entre janvier et novembre derniers. Sur les périodes considérées, la production de produits longs a, elle, décliné de respectivement 0,1%, à 1,1 M de t, et de 3,3%, à 10,9 M de t. Au cours des deux derniers mois, les ventes de coils se sont redressées sur la péninsule italienne. La situation était bien moins réjouissante du côté des produits longs, lesquels ont été boudés par les acheteurs italiens tout au long du dernier trimestre. L’an dernier, la production italienne d’acier brut avait reculé de 11,5% sur un an, à 21,6 M de t. La production de produits plats s’était tassée de 13,8%, à 9,5 M de t, et celle de produits longs de 12%, à 12 M de t.        

International : Nippon Steel a racheté US Steel

20/12/23
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Le groupe japonais Nippon Steel a conclu un accord lundi pour acheter U.S. Steel pour 14,9 mds de $ (13,6 mds d’€), l'emportant dans une vente aux enchères sur des concurrents tels que Cleveland-Cliffs et ArcelorMittal.Le prix de 55 $ (50 €) par action est supérieur de 142 % à celui observé le 11 août, dernier jour de cotation avant que Cleveland-Cliffs ne dévoile une offre de 35 $ (32 €) par action en numéraire et en actions pour U.S. Steel. Ce dernier avait lancé une revue stratégique en août, après avoir reçu plusieurs offres non sollicitées concernant un rachat partiel ou total.Lors d'une réunion de son conseil d'administration qui s’est tenue dimanche 17 décembre, U.S. Steel a jugé l'offre de Nippon Steel supérieure à celle de Cleveland-Cliffs, son principal concurrent américain, lequel avait relevé son offre dans la fourchette supérieure de 40 $ (36,6 €) par action, pour valoriser le rachat à environ 10 mds de $ (9,15 mds d’€).L'opération permettra à Nippon Steel, quatrième sidérurgiste mondial, d’atteindre une capacité mondiale de 86 M de t d'acier brut par an, tout en augmentant considérablement sa production aux USA.

 

 

Royaume-Uni : le pays va introduire une taxe carbone

20/12/23
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Le Royaume-Uni a annoncé lundi 18 décembre qu'il introduirait, d'ici 2027, une nouvelle taxe carbone sur les produits importés à forte intensité carbone, issus de secteurs tels que la métallurgie, le verre ou le ciment, dans la foulée d'un mécanisme similaire prévu dans l'UE.« Les marchandises importées au Royaume-Uni en provenance de pays, où le prix du carbone est inférieur ou nul, feront l’objet d’une taxe d'ici 2027, garantissant que les produits étrangers soient soumis à un prix du carbone comparable à ceux produits au Royaume-Uni », d’après un communiqué. Ce mécanisme d'ajustement carbone aux frontières s'appliquera aux produits à forte intensité de carbone dans les secteurs du fer, de l'acier, de l'aluminium, des engrais, de l'hydrogène, de la céramique, du verre et du ciment, précise le gouvernement britannique.

 

 

Allemagne : un accord salarial met fin aux grèves

20/12/23
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Samedi 16 décembre, les représentants de l'industrie sidérurgique du nord-ouest de l'Allemagne et le syndicat IG Metall ont conclu un nouvel accord salarial, considéré comme un modèle pour l'ensemble de l'industrie sidérurgique allemande. L'accord prévoit une prime de 3.000 € visant à compenser l'inflation et une augmentation salariale de 5,5% à compter du 1er janvier 2025. Il comprend également des garanties d'emploi, permettant la transition d'une industrie focalisée sur le charbon vers le passage à l'hydrogène. L'accord, qui concerne 68.000 travailleurs de l'acier du nord-ouest de l'Allemagne, met fin à une série de grèves qui ont ponctué le calendrier ces dernières semaines. Un autre cycle de négociations démarrera quant à lui le 18 décembre pour les quelque 8.000 travailleurs de l'est du pays. 

 

L'UE renonce à ses droits de douane sur l'acier US jusqu'en 2025

20/12/23
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L'UE va suspendre, jusqu'à la fin du mois de mars 2025, les droits de douane qu'elle a imposés sur les importations américaines, en représailles à ceux instaurés par les Etats-Unis sur l'acier et l'aluminium européens, a indiqué mardi le journal officiel de l'UE. Cette prolongation d’une durée de 5 mois fait partie d'un pacte par lequel Washington s'abstiendra également de ses droits de douane de 25 % sur l'acier et de 10 % sur l'aluminium imposés en 2018 par Donald Trump. Washington avait précédemment accepté de suspendre ses droits de douane pendant deux ans à partir de janvier 2022, en les remplaçant par des quotas. Les deux parties étaient censées s'entendre sur des mesures visant à résorber la surcapacité avant fin 2023. Toutefois, les négociations se sont enlisées avant le sommet États-Unis-UE qui s’est tenu en octobre. Le système de quotas américain autorise l'entrée aux États-Unis de 3,3 M de t d'acier et de 384 000 t d'aluminium de l'UE dispensés de droits, en fonction des niveaux d'échanges antérieurs, les volumes supplémentaires étant soumis à des droits de douane.

 

France : Vallourec va stocker l'hydrogène dans des tubes

14/12/23
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Vallourec vient d’inaugurer son démonstrateur de stockage vertical d’hydrogène gazeux comprimé dans son usine d’Aulnoye-Aymeries (Nord). « Nous sommes ici pour créer les conditions du succès de la filière hydrogène », a commenté Philippe Guillemort, pdg de Vallourec, lors de l’inauguration du nouveau dispositif. Le patron du fabricant de tubes sans soudures est « soucieux d’éviter de reproduire le même scénario que celui observé dans l’industrie du panneau solaire, avec un transfert de la valeur ajoutée vers la Chine ».« Il n’existait pas de solutions de stockage pour des quantités comprises entre 10 et 100 t. Actuellement, des acteurs comme Storengy développent le stockage de grandes quantités d’hydrogène dans des cavités salines », a-t-il ajouté. Vallourec a donc imaginé un système de colonnes, composées de tubes en acier connectés les uns aux autres. « Pour des questions de sécurité et de place, on les installe en souterrain, jusqu'à 100 mètres de profondeur. Nos clients potentiels évoluent sur des sites industriels contraints. Ce stockage vertical permet de limiter l'empreinte au sol », explique Vincent Designolle, directeur hydrogène de Vallourec.

 

 

Allemagne : l'accord entre TK et EPH sujet à caution

14/12/23
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Un éventuel échec d'une coentreprise sidérurgique envisagée par ThyssenKrupp Steel avec EPH, la division énergie de l’empire du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, n'est pas exclu. Selon des sources proches du dossier, Thyssenkrupp devrait, soit injecter des fonds dans la branche acier, soit conserver une partie des charges de retraite de la filiale. Fin novembre, ThyssenKrupp avait encore fait état de « discussions constructives et ouvertes » avec EPH au sujet d'une éventuelle coentreprise. Au cours de la dernière décennie, les tentatives visant à fusionner ou céder la division acier du conglomérat allemand avec un concurrent, de la coter en bourse, se sont toutes soldées par un échec. M. Kretinsky reste le dernier candidat sérieux aux dernières tentatives de désinvestissement de Thyssenkrupp, ce qui lui confère un avantage dans les négociations en cours concernant le calendrier et les conditions d’achat. Selon Jens Munstermann, analyste chez LBBW, les 2,6 mds d’€ d'engagements de retraite liés à l'acier, constituent un obstacle dans les négociations avec EPH.

 

 

Sociétés / France : Saarstahl Rail produit des rails verts

28/11/2023
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Depuis leur rachat en 2021 par le groupe allemand SHS, Stahl-Holding-Saar, le site Saarstahl Rail à Hayange en Moselle, et l’usine Ascoval de Saint-Saulve, dans le Nord, produisent conjointement des rails verts, dans le cadre de la stratégie de décarbonation de l’entreprise.« Cette filière verte permet la production de 320 000 t de rails par an », assure Dominique Chiesura, directeur commercial de Saarstahl Rail. En couvrant 90 % des besoins de la SNCF, de la RATP et, plus globalement, du réseau ferroviaire en Europe, les perspectives de développement sont prometteuses, comme en atteste la dynamique à l’export des marchés africains et asiatiques.Dernièrement, le site hayangeois a conclu un contrat avec Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré belge, pour un montant de 200 M d’€. L’accord porte sur la livraison de 2 800 km de rails verts en quatre ans. Si l’appel d’offres ne comportait pas de critère environnemental, le fait de produire des rails décarbonés a joué en faveur du site lorrain.

 

Production d'acier / Allemagne : repli de 8,8% en octobre

28/11/2023
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Outre-Rhin, la production d’acier a reculé de 8,8% sur un an, pour totaliser 2,87 M de t en octobre, selon WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. Cette baisse, découlant essentiellement de l’essoufflement de la production de la filière électrique, combinée à la robustesse des coûts de l’énergie, survient après une hausse marginale en septembre (+2,1% en glissement annuel). La production issue des fours électriques a chuté de 20,9% sur un an, à 799 000 t, tandis que celle émanant des convertisseurs à oxygène a décliné de 3,1%, à 2,07 M de t. Entre janvier et octobre derniers, la production d’acier brut a reculé de 4,1% sur un an, à 30,1 M de t. La production des convertisseurs à oxygène n’a quasiment pas fluctué (-0,2%, à 21,7 M de t). Parallèlement, la baisse était bien plus marquée pour la filière électrique, laquelle a dévissé de 12,9%, à 8,4 M de t au cours des dix premiers mois de cette année.                            

Automobile / UE : une demande accrue en octobre

28/11/2023
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Au sein de l’UE, la demande en voitures de tourisme a poursuivi son ascension en octobre. De fait, les nouvelles immatriculations automobiles se sont accrues de 14,6% sur un an, à 855 484 unités, soit la quinzième hausse mensuelle consécutive, d’après l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA). Cette progression fait suite à une hausse de 9,2% en glissement annuel en septembre. Entre janvier et octobre, la demande a bondi de 16,7% sur un an, à 9 M d’unités. Cette croissance à deux chiffres est imputable aux belles performances réalisées par les principaux marchés de l’UE : l’Italie (+20,4%), l’Espagne (+18,5%), la France (+16,5%) et l’Allemagne (+13,5%). Quant aux ventes de véhicules électriques, elles ont bondi de 36,3% par rapport à octobre 2022, à 121 088 unités

Société / Pays-Bas : Tata Steel va supprimer 800 emplois

14/11/23
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Tata Steel, l’un des principaux employeurs des Pays-Bas, dit contribuer à hauteur d'environ 6% au produit national brut du pays. 11.500 personnes  travaillent dans les usines néerlandaises du groupe, dont 9.200 d'entre elles dans son immense aciérie située à IJmuiden, à l'ouest d'Amsterdam.

Tata Steel a annoncé lundi la suppression de 800 emplois sur le site néerlandais afin de rester « compétitif et rentable alors que le marché de l'acier traverse une période difficile depuis un certain temps ».

L'entreprise a précisé dans un communiqué que 500 postes supprimés concernaient « principalement les salariés occupant des postes de direction, de personnel et relevant d’activités de support ». Les 300 autres emplois supprimés concernent « des travailleurs intérimaires et (...) des postes vacants qui ne sont pas directement liés à la production », a-t-elle précisé.