Flash infos

International : recul de 6% de la production d'acier brut au 1er S sur un an

La Chine, toujours leader
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Au premier semestre 2020, la production mondiale d'acier brut a reculé de 6% en glissement annuel, à 873,1 M de t, selon des chiffres publiés par l'Association mondiale de l'acier (World Steel Association). Dans le contexte de la crise liée à l'épidémie de Covid-19, la production d'acier brut ne s’est contractée que de 3% en Asie  pour totaliser 642 M de t. Elle a été soutenue par la Chine (+1,4% à 499 M de t), de loin le premier producteur mondial. En revanche, la production d'acier brut a plongé dans l'Union européenne (-18,7% à 68,3 M de t) et en Amérique du Nord (-17,6% à 50,2 M de t) durant le semestre écoulé. La fédération mondiale de l'acier signale que les chiffres du mois de juin sont souvent des estimations et pourraient faire l’objet d’une révision ultérieurement.

 

Sociétés/France : ArcelorMittal a redémarré le haut-fourneau N°3

Le site va opérer aux deux-tiers de sa capacité
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ArcelorMittal, est en train de relancer un deuxième haut-fourneau. En raison de la crise liée au coronavirus, le HF3 (haut-fourneau n°3) était à l'arrêt, depuis le mois d'avril. Depuis 4 mois, un seul des trois haut-fourneaux d’Arcelor-Mittal fonctionne, à Dunkerque. Il s'agit du numéro 4, le plus puissant. Il a été sollicité pendant tout le confinement, pour toute l’activité de production d’acier d’emballage, comme les canettes pour boissons, qui est restée dynamique. Mais pour l’instant, Arcelor-Mittal ne constate pas encore de reprise, notamment dans le secteur automobile, qui assure la moitié de l’activité des sites dunkerquois (Grande-Synthe et Mardyck). Si le -petit- haut-fourneau n°3 redémarre, ces jours-ci, c’est pour compenser les mises en maintenance de deux autres usines en Europe, en Belgique (à Gand) et en Pologne. L’usine va ainsi tourner aux deux-tiers de sa capacité, avec 1,1 M de t d'acier produites sur les mois de juillet, août et septembre. Cela permet de faire revenir une partie des 3.100 salariés qui étaient en chômage partiel. En production, l’effectif devrait passer de 50 à plus de 70%.

Sociétés / France Rail Industrie : la reprise confiée à Liberty House

FRI, "un actif stratégique pour la France"
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La chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg a confié ce jeudi au groupe britannique Liberty House la reprise de France Rail Industry (FRI) à Hayange en Moselle, principal fournisseur en rails de la SNCF. Liberty, appartenant à la fammile Gupta, doit néanmoins obtenir le feu vert du ministère de l’Economie, FRI et ses salariés étant considérés comme un actif « stratégique » pour la France par le gouvernement. Cinq repreneurs potentiels avaient présenté fin juin leur projet aux syndicats. Parmi eux, le Chinois Jingye, le Britannique Liberty House, l’Indien Jindal Steel & Power Limited, Olympus Steel Limited et ArcelorMittal. Le projet industriel du Britannique, qui intègre aussi l’aciérie d’Ascoval à Saint-Saulve (Nord), a été préféré aux offres de quatre autres candidats. Le site attendait un repreneur depuis la faillite de son propriétaire, British Steel, qui a déposé le bilan en mai 2019. Le groupe a été racheté en mars 2020 par Jingye, lequel était privilégié par l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC et FO), réunie jeudi matin en comité social et économique. De fait, le groupe chinois promettait d’augmenter sérieusement les capacités de production du site.

 

Reprise de FRI : les syndicats ne veulent pas d'ArcelorMittal

Cinq repreneurs en lice
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L’usine France Rail Industry (FRI) de Hayange doit être cédée à un nouvel actionnaire d’ici quelques jours. Le site stratégique, seul fabricant de rails en France et fournisseur de la SNCF, attise les convoitises. Cinq repreneurs se sont positionnés : ArcelorMittal, Olympus Steel (Greybull Capital), Jindal, Liberty Steel et British Steel (racheté par le Chinois Jingye en mars). L’enjeu de l’affaire porte aussi sur l’avenir de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), désormais lié à FRI par un contrat d'approvisionnement. Greybull , Liberty Steel et British Steel se sont, dès l’origine, positionnés pour une offre de reprise commune des deux sites, souhaitée par le gouvernement français. ArcelorMittal aurait désormais, aussi, fait une promesse d’achat d’Ascoval. Une proposition qui inquiète l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, FO) de Hayange. « Le gouvernement cherche à placer à tout prix Mittal, qui ne s’embarrasse même pas de faire des offres sérieuses… », dénonce-t-elle dans un tract. Pas plus convaincus par les financements proposés par Greybull, Liberty Steel et Jindal , les syndicats n’ont émis un avis favorable que sur l’offre de Jingye (British Steel). L'actionnaire chinois, déjà intéressé par le site de Hyange en mars, est « le seul à mettre de l’argent (30 M€) sous séquestre et à avoir un projet réalisable pour Ascoval et Hayange », expliquent les représentants syndicaux.

 

ArcelorMittal Basse Indre : déversement accidentel de soude

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Lundi 13 juillet, les sapeurs-pompiers sont intervenus à la suite d’un déversement accidentel de  450 litres de soude  dans un bas de rétention du sidérurgiste ArcelorMittal, à Basse Indre, à l’ouest de Nantes. Sur place, on a rapidement procédé à la mise en sécurité du personnel. Les six salariés de la ligne n° 2, tous indemnes, ont été évacués. En basculant, une partie de la soude est entrée en contact avec une cuve d’acide sulfurique, provoquant une réaction chimique exothermique, des dégagements de forte chaleur et de fumées toxiques. L’autre cuve de 400 litres d’acide sulfurique, qui se trouvait à proximité, a été endommagée et s’est partiellement déversée dans un autre bac de rétention, isolé du premier.Après vérification, les pompiers n’ont pas observé d’écoulement dans la nature. Aucun danger pour la santé des salariés ou pour l’environnement n’est signalé, les fuites ayant  été contenues dans les cuves de rétention.

 

Sidérurgie : l'Allemagne vise la neutralité carbone d'ici 2050

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L'Allemagne a fait part de sa volonté de rendre le secteur de la sidérurgie plus respectueux de l'environnement, avec un objectif de neutralité carbone avant 2050, malgré la crise profonde qui frappe le secteur, aggravée par le coronavirus. « Nous voulons que, dans trente ans, le secteur puisse produire de manière compétitive et neutre en carbone », a affirmé Peter Altmaier, le ministre de l'Economie. Afin de soutenir le secteur, Berlin évoque la « prise en compte de critères de durabilité dans les commandes publiques, l'instauration d'un quota minimum d'acier pauvre ou neutre en carbone dans les produits finis », ou encore la création d'un label d'acier vert. Berlin compte aussi sur l'hydrogène vert, après avoir dévoilé un plan de 9 mds d’€ pour développer cette technologie. Selon le ministère de l'Économie le secteur l'acier a besoin de « 30 milliards  d’€ d'ici 2050, et 10 milliards d'ici 2030 » pour devenir neutre en carbone. Aucune nouvelle subvention n'est toutefois pour le moment prévue par Berlin.

 

Le Vietnam propose aux Philippines de l'exclure d'une enquête anti-dumping

16/07/20
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L’Autorité des recours commerciaux du Vietnam (Trade Remedies Authority of Vietnam), relevant du ministère de l’Industrie et du Commerce, a adressé un courrier au ministère philippin du Commerce et de l’Industrie au sujet du lancement de l’enquête et de l’application des mesures de sauvegarde, conformément à  l'Accord sur les sauvegardes de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Elle lui a proposé de se baser sur les derniers volumes d’importations de produits sidérurgiques concernés par l’enquête-acier galvanisé, acier zincalume et tôle colorée- en vue d’évaluer leur impact sur la production nationale d’acier. L’Autorité des recours commerciaux du Vietnam estimant que les importations philippines de produits en acier en provenance du Vietnam sont négligeables, autorise leur exclusion du champ d’application des mesures de sauvegarde  imposées par  les Philippines, conformément à l’Accord sur les sauvegardes et aux décisions de l'Organe de règlement des différends de l’OMC. L’Autorité des recours commerciaux du Vietnam travaillera avec l’ambassade et l’office du commerce du Vietnam aux Philippines, l’Association Vietnamienne de l’Acier(Vietnam Steel Association) et les entreprises du secteur pour suivre cette affaire, défendre les droits et intérêts légitimes des producteurs et exportateurs vietnamiens.

Société (Algérie) : El Hadjar, un site en proie à des difficultés

08/07/20
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Le ministre algérien de l’Industrie, M. Farhat Aït Ali Braham, a effectué, lundi 6 juillet, une visite de travail au complexe sidérurgique d’El Hadjar, situé à Annaba (nord-est de l’Algérie). Selon les explications fournies au ministre, le complexe emploie environ 6 100 travailleurs de diverses spécialités, rapporte le ministère. Depuis 2015, le complexe d’El Hadjar s’est engagé dans un plan de développement visant à la réhabilitation technologique des installations de production. Ce fleuron de la sidérugie algérienne a connu ces dernières années plusieurs restructurations, ainsi que des mouvements de protestation, la mise à l’arrêt de plusieurs fourneaux et une situation financière alarmante. La pandémie de Covid n’a pas non plus contribué à arranger la situation. Le nouveau directeur général du complexe d’El Hadjar, Réda Belhadj, a évoqué, en mai dernier, une trésorerie très fragile, un endettement lourd et des créances qui sont significatives. En dépit des investissements de l’Etat, pour maintenir le complexe à flot, la situation financière reste alarmante.     

Société / reprise d'Ascoval : les syndicats privilégient British Steel et Liberty

08/07/20
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Depuis fin juin, le Comité Social et Économique (CSE) d’Ascoval a été consulté sur deux offres de reprise de la société sur les cinq qui ont été déposées initialement. Le tribunal de commerce de Strasbourg devrait ensuite trancher d’ici à la fin de l’été entre les candidats à sa reprise.« British Steel UK et Liberty Steel offrent enfin les perspectives d’avenir et les avals industriels tant recherchés depuis des années par les différents acteurs du dossier Ascoval », selon l’intersyndicale CFDT – CGT – CFE CGC. Cette dernière y voit aussi un « parfait accord avec le projet de réindustrialisation et “d’acier vert” tant prôné par Bercy en les incluant à la reprise de la société France Rail Industrie (Hayange) ». Des propos qui devraient satisfaire Antonius Ron Reel, le pdg de British Steel, lequel défend avec vigueur son projet de reprise des usines d’Ascoval et d’Hayange. De fait, ce dernier est convaincu d’avoir « la meilleure offre ». Racheté par le Chinois Jingye après sa mise en faillite en 2019, le groupe britannique a déjà été propriétaire du site de Saint-Saulve. 

 

 

Société : baisse de l'EBITDA d'Aperam au 2è trimestre

08/07/20
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Le groupe financier franco-allemand Oddo BHF  abaisse son objectif de cours de 36 à 35 € sur Aperam, sur la base d'une révision en baisse de ses hypothèses de rentabilité et de synergies à extraire d'une potentielle acquisition d'Outokumpu Americas. Pour le deuxième trimestre, le bureau d'études estime que le fabricant d'acier affichera une baisse de l'EBITDA (cash-flow opérationnel) limitée à 45 M d’€ (contre 70 M d’€ au premier trimestre), en ligne avec la guidance du management. Pour le troisième, Oddo BHF attend une guidance d'EBITDA en légère hausse séquentielle à 51 M d’€, notant que « la reprise de la demande en Europe devrait se matérialiser. Toutefois, la production va également progresser, à l’instar de la concurrence émanant des importations à prix concurrentiel », a précisé le groupe basé au Luxembourg.                   

Jefferies : le secteur de l'acier va bénéficier de la reprise post-Covid au dernier trimestre

08/07/20
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Le secteur de la sidérurgie devrait bénéficier de la reprise économique post-Covid-19 qui devrait se dessiner au dernier trimestre. Selon les analystes de Jefferies, le rebond de la demande d’acier dédié au segment de  l’automobile devrait être un élément porteur pour l’industrie de l’acier en fin d’année, mais celle-ci devrait entre temps pâtir d’un effet saisonnier au troisième trimestre. Selon cette note, le secteur de l’automobile représente 19% de la demande d’acier au sein de l’UE et constitue à ce titre un marché final important pour les produits à forte marge. « Les prix s’établissent  au-dessus de leur point bas et les parités d’importations constituent un facteur de soutien pour une poursuite de l’amélioration à court terme », a précisé la banque d’investissement américaine.

 

Construction mécanique (Allemagne) : sombre constat

08/07/20
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Le secteur allemand de la construction mécanique est toujours à la peine dû à l’effondrement de 28% sur un an des commandes enregistrées en mai, d’après VDMA (Verband Deutscher Maschinen-und Anlagenbau), association allemande du secteur. « En avril et mai, nous avons ressenti les inquiétudes de nombreux clients, en retrait du marché. Si la situation s’est quelque peu redressée depuis lors, nous ne sommes toutefois pas en mesure de dire à quel moment une amélioration devrait se dessiner », selon Ralph Wiechers, chef économiste chez VDMA. Sur le seul mois de mai, les commandes domestiques ont chuté de 23% et les exportations de 31%. Le secteur, déjà en mauvaise posture avant la survenue de la pandémie, mettra du temps à se redresser. En effet, avant l’instauration de mesures restrictives, les entrées de commandes avaient déjà reculé de 22% en glissement annuel                 

Société (Royaume-Uni) : l'Etat va soutenir Tata Steel

01/07/20
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Tata Steel, le plus gros producteur d'acier du Royaume-Uni est sur le point de conclure un accord avec l'Etat pour qu'il lui vienne en aide. Durement affectée par la pandémie de coronavirus et le ralentissement économique provoqué par les mesures de confinement, la filiale britannique de l'Indien Tata Steel cherche à obtenir d'urgence un prêt public de plusieurs centaines de millions de livres.Les discussions sur un tel plan de sauvetage sont désormais dans leur dernière ligne droite, et un accord pourrait être finalisé à court terme. Environ 8.000 emplois sont en jeu. Tata Steel  a demandé 500 M de £ (547,3 M d’€) d'argent frais, explique Stephen Kinnock, le député travailliste d'Aberavon, la circonscription galloise où se trouve l'aciérie géante du groupe à Port Talbot.

Barres en acier marchand (Italie) : des prix déprimés

01/07/20
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Chez nos voisins transalpins, la demande domestique en barres en acier marchand ne parvient toujours pas à décoller, un phénomène qui devrait perdurer le mois prochain. La capacité excédentaire contraint certains aciéristes à arrêter leur production. Certains d’entre eux, qui ont déjà suspendu leur activité durant une semaine en juin, ont aussi prévu d’arrêter leur production durant deux autres semaines le mois prochain. Le désintérêt des consommateurs locaux incite les fournisseurs de la péninsule à se tourner vers les marchés export, notamment la Pologne ou   l’est de l’Europe, où la marchandise est plus prisée. Outre l’offre excédentaire, les importations compétitives en provenance d’Espagne, inférieures de 20 €/t à celles proposées localement, pénalisent le marché local. En dépit du niveau élevé des cotations de la ferraille, les prix italiens des barres en acier marchand s’échelonnent entre 450 et 460 €/t départ usine en moyenne.

 

Rond à béton (France) : une majoration se profile

01/07/20
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Dans l’hexagone, les prix du rond à béton, stables, devraient progresser en juillet suite au redressement significatif de l’activité depuis la mi-juin. « Après un net ralentissement de l’activité en mai, puis un début de mois de juin particulièrement atone, le marché a clairement repris du poil de la bête depuis deux semaines. Tous les chantiers de construction ont rouvert leurs portes en France », a commenté un distributeur parisien. Les distributeurs devraient opérer à 90%, voire 95% de leur capacité ce mois-ci, avant d’atteindre potentiellement leur capacité maximale le mois prochain. Chez les distributeurs locaux,  le prix de vente du rond à béton oscille entre 190 et 200 €/t livré (prix de base). Si l’on inclut les extras de 260 €/t, le prix fini se maintient à 450-460 €/t livré. La stabilité des prix du rond à béton pâtit du niveau concurrentiel des offres originaires d’Italie, à 120-125 €/t départ usine (prix de base). Après avoir inclut les frais de transport de 40 €/t de l’Italie vers la France et des extras de 260 €/t , on obtient un prix fini oscillant entre 420-425 €/t livré. 

 

Production d'acier brut (Chine) : belles performances en juin

01/07/20
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Après avoir enregistré d’excellents résultats au début du mois, la production chinoise d’acier brut a consolidé sa hausse à la mi-juin. Une situation imputable aux marges solides  dégagées par les aciéries domestiques ainsi qu’à l’amélioration de la demande émanant des utilisateurs finaux. China Iron and Steel Association, CISA, a fait état d’une production de 2142 M de t/jour enregistrée par ses membres entre le 10 et le 20 juin, ce qui constitue une progression de 1,6% par rapport à début juin et de 3,7% en rythme annuel. D’après l’association chinoise, la production chinoise d’acier brut-englobant les aciéries non affiliées à la CISA– totalisait 2985 M de t/jour à la mi-juin, soit une hausse de 0,8% par rapport à début juin et de 5% en glissement annuel.

 

Société : Vallourec réduction des émissions carbone d'ici 2025

01/07/20
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Vallourec a fait part de ses ambitions en termes de réduction de ses émissions carbone directes et indirectes à l’horizon 2025 en prenant l'année 2017 comme référence, objectifs approuvés par la Science Based Targets initiative (SBTi). Concrètement, le fabricant de tubes sans soudures s'engage à réduire ses émissions directes de 20%, ainsi que l'ensemble de ses émissions directes et indirectes de 25%, s'alignant ainsi avec les dispositions de l'Accord de Paris.

Allemagne : la production d'acier brut à nouveau en repli en mai

01/07/20
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Outre-Rhin, la production allemande d’acier brut a poursuivi son repli en mai sous l’effet de la crise sanitaire. Le mois dernier, la production d’acier brut a chuté de 27% sur un an, à près de 2,6 M de t, d’après WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. Si la production issue de la filière électrique a chuté de 20%, à 916 000 t, celle provenant des hauts-fourneaux a quant à elle reculé de 30%, à 1,6 M de t en rythme annuel. Entre janvier et mai, la production allemande d’acier brut  s’est contractée de près de 14%, à 15 M de t en rythme annuel. Le secteur manufacturier local continue de ressentir les effets de la pandémie. Outre la fermeture de certaines usines clientes, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les incertitudes entourant la durée de l’épidémie, ont entraîné des annulations de commandes. Ce mois-ci, l’activité a quelque peu repris du poil de la bête par rapport aux niveaux critiques observés durant le printemps.

Société (Europe) : la branche ascenseur de TK prépare un gros emprunt

24/06/20
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La division d'ascenseurs de Thyssenkrupp se prépare à lancer dans les semaines à venir un emprunt obligataire à haut rendement de plusieurs milliards d'euros dans le cadre du financement de son rachat par un consortium d'investisseurs, a-t-on appris de quatre sources proches du projet.Credit Suisse, Goldman Sachs et UBS pilotent le projet et sondent des investisseurs depuis quelques semaines, a dit une autre source. Les groupes de capital-investissement Advent et Cinven et la fondation allemande RAG ont signé fin février, juste avant que la crise du coronavirus éclate en Europe, un accord de rachat de la division d'ascenseurs de Thyssenkrupp, numéro quatre mondial du marché, pour 17,2 mds d'€. L'opération, l'un des plus importants rachats par endettement (leveraged buyouts, LBO) conclus par des groupes de capital-investissement ces dernières années, doit être achevée en juillet.

Société (USA) : lourdes pertes et augmentation de capital pour US Steel

24/06/20
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Le sidérurgiste américain U.S. Steel a émis mercredi 17 juin un gros profit warning (avertissement sur résultats) en raison de la crise du Covid-19, et a annoncé un projet de levée de fonds de plus de 500 M de $ (444, 9 M d’€) pour renforcer son bilan. Le sidérurgiste prévoit ainsi pour ce trimestre, qui s'achèvera fin juin, une perte nette de 3,06 $ (2,72 €) par action contre une perte de 1,73 $ (1,63 €) attendue par le consensus FactSet. Le groupe a expliqué qu'une « partie significative » de son outil de production est restée à l'arrêt pendant le trimestre en raison du Covid-19. Le 30 avril, U.S. Steel avait déjà fait état d'une perte de 391 M de $ (347,9 M d’€) au titre du 1er trimestre 2020, soit 2,3 $ (2 €) par action.