Flash infos

Equipements dédiés à la plasturgie

KraussMaffei 'dégraisse'
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Filiale de ChemChina depuis 2016, le groupe allemand KraussMaffei annonce qu’il va supprimer 510 postes dans les trois prochaines années, soit près de 10% de ses effectifs mondiaux (5.135 collaborateurs).

ThyssenKrupp va vendre sa division ascenseurs à des fonds

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Thyssenkrupp a annoncé lundi 17 février avoir présélectionné deux consortiums de fonds de capital-investissement en vue de la vente de ses activités d'ascenseurs, un revers pour l'industriel finlandais Kone, désormais exclu du processus. L'opération, qui pourrait être par son montant la plus importante sur le marché du capital-investissement depuis 13 ans, est désormais entrée dans sa dernière phase et pourrait être conclue la semaine prochaine à l'issue d'une réunion du conseil de surveillance.Le premier consortium retenu regroupe Blackstone, Carlyle et le Canadian Pension Plan Investment Board; le second est emmené par Advent et Cinven. Thyssenkrupp avait déclaré espérer conclure un accord sur la vente d'une majorité ou de la totalité du capital de la division d'ascenseurs sur la base d'un prix qui pourrait atteindre 16 mds d'€, sans exclure une introduction en Bourse. 

Colombie : Bekaert et AGRO ont créé une co-entreprise

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Le producteur belge de fils d'acier Bekaert a créé une coentreprise en Colombie avec le groupe allemand AGRO, leader mondial dans la fabrication de carcasses de ressorts de haute qualité, annoncent les deux entreprises. Créée en décembre 2019, AGRO-Bekaert souhaite développer et produire des systèmes haut de gamme de ressorts en fil d'acier. La coentreprise vise à développer, fabriquer et promouvoir « des solutions de valeur supérieure » pour les fabricants de matelas et d'ameublement en Colombie, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. « Alors que Bekaert apportera sa technologie du fil d'acier et son expertise du marché régional, AGRO fournira la technologie des ressorts en acier et le savoir-faire du marché sectoriel », détaillent les partenaires. Les activités de production devraient  démarrer au cours du deuxième trimestre 2020

PlasticsEurope

Nomination à la direction générale
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La Belge Virginia Janssens (Europen) vient d’être nommée directrice générale de l’association professionnelle PlasticsEurope, qui représente les producteurs de matières plastiques européens. Sa nomination sera effective au 16 mars 2020.

Colloque sur l'acier de construction en France

La filière doit être davantage soutenue
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Jeudi 6 février, s’est tenu le colloque « Anticiper et construire les territoires de demain », organisé par la sénatrice de la Marne Françoise Ferat, ConstruirAcier et la filière acier construction, dans la continuité de la mission sénatoriale conduite par Valérie Létard, vice-présidente du Sénat, sur la filière sidérurgique. Ce colloque avait pour objectifs de témoigner le rôle de l’acier, de présenter les atouts et les préoccupations de la filière acier construction et son nécessaire accompagnement pour relever les défis de demain. Selon Michel Julien-Vauzelle, président de ConstruirAcier : "Des défis majeurs sont à relever en terme d’emplois, de formation, de reconnaissance du patrimoine architectural". Rassemblant plus de 175 000 emplois, la filière acier recèle, effectivement, un potentiel de formation considérable. Elle dispose de quelque 22 000 sites sur l’ensemble du territoire et réalise un chiffre d’affaires de 44 mds d’€. Néanmoins, le secteur souffre d’un déficit d’attractivité. "La filière constructive, représentant 35% de l’acier consommé en France, a besoin d'être soutenue et renforcée par les politiques publiques" a précisé Michel Julien-Vauzelle.

Voestalpine (Autriche) : les OEM procèdent à un restockage

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Voestalpine tire profit des activités de restockage émanant des fabricants d'équipements d'origine (OEM), des clients clés, selon Herbert Eibensteiner, pdg de la société autrichienne. Ce dernier a néanmoins mis en exergue le fait que la visibilité sur l’année était limitée. Si les répercussions de l’épidémie de coronavirus n’étaient pas encore prévisibles à ce stade, elles pourraient toutefois représenter un autre facteur de risque au vu des conditions économiques difficiles à l’échelle internationale. Les neuf sociétés de production du groupe implantées en Chine sont restées fermées jusqu’au 9 février, après que les  autorités ont décidé de prolonger les congés du Nouvel an lunaire.

Aperam : résultats solides

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Aperam  a annoncé ses résultats pour le trimestre et l'année se terminant le 31 décembre 2019.
L'EBITDA s'établit à 357 M d’€ en 2019, y compris un gain exceptionnel 2 de 17 M d’€, contre un EBITDA de 504 M d’€ en 2018. L'EBITDA est de 102 M d’€ au 4ème trimestre 2019, y compris un gain exceptionnel  de 17 M d’€, contre un EBITDA de 79 M d’€ au 3ème trimestre 2019.Le Bénéfice net ressort à 148 M d’€ en 2019, contre un bénéfice net de 286 M d'€ en 2018.

Europe du Sud : le coil laminé à chaud en repli de 4 €/t

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Selon notre confrère Platts, la valeur du coil laminé à chaud sud-européen a décliné de 4 €/t départ usine lundi 3 février, à 453 €/t , tandis que dans le Nord de la région, cette catégorie de coils a renchéri de 2,5 €/t, à 468,5 €/t départ usine Ruhr. Des sources attribuent la hausse observée dans le Nord de l’Europe à des réductions de capacités, notamment en raison de la déclaration de force majeure sur le site d’ArcelorMittal, à Fos sur Mer. De l’avis d’un opérateur milanais, le fait que le site d’ArcelorMittal à Tarente (Sud de l’Italie) opère à capacité réduite devrait doper les prix du produit plat. Selon lui, si le site des Pouilles fonctionnait  à plein régime, le prix du coil laminé à chaud transalpin tomberait à 440 €/t départ usine. « La demande réelle ne s’est pas redressée. L’activité est plus calme en Italie, qu’en France, en Espagne et en Allemagne, en ce moment. Lorsque les consommateurs verront que les importations sont inexistantes, ils seront contraints de revenir le marché », a précisé la source.

 

Reprise de British Steel : le patron de Jingye veut investir à Hayange

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Alors que les négociations pour le rachat du sidérurgiste British Steel sont en cours, le patron du groupe chinois Jingye était, lundi, à Hayange. Huiming Li promet des investissements pour l’usine de rails mosellane. Mais l’État français doit encore approuver la reprise de cet actif stratégique. En novembre, le groupe chinois s'est porté acquérer de l'ensemble des actifs du Britannique British Steel, en faillite, dont l'usine de rails de Hayange.  Seule entité française concernée, le site mosellan compte 400 salariés.« Très confiant », sur l’aboutissement des négociations même si selon des indiscrétions récentes dans la presse outre-Manche, le gouvernement britannique reste ouvert à d’autres offres de reprises, Huiming Li a détaillé son projet de développement de l’usine hayangeoise. « Pour améliorer la compétitivité du site », le patron chinois promet un investissement de 60 M€ sur cinq ans.

Production d'acier (Vietnam) : repli anticipé en 2020

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Cette année, la production  vietnamienne d’acier brut pourrait atteindre 18 M de t et celle d’acier laminé à chaud, 17,1 M de t, des volumes inférieurs à ceux enregistrés en 2019. La filière sidérurgique nationale devrait également importer des matières premières totalisant  près de 17 M de t de minerai de fer, 5 M de t de ferrailles et 5 M de t d’acier laminé à chaud.  Selon l’Association nationale de l’acier et du fer VSA, (Vietnam Steel Association) cette situation est imputable aux signes de ralentissement du marché mondial de l'acier l’année dernière. La VSA ne table pas sur une amélioration de la consommation au cours du premier trimestre de cette année.

 

Algérie : Tosyali va produire de l'acier plein pour l'automobile

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Le complexe de sidérurgie Tosyali, implanté dans la commune de Bethioua, à l’Est d’Oran, entamera à la fin de l’année la production de l’acier plein utilisé dans la production des caisses de voitures. Né de l’investissement d’un opérateur turc, le complexe Tosyali comprend neuf unités de production, notamment l’unité de traitement du minerai de fer, d’une capacité de production de 2,5 M d t/an de billes métalliques, équipée du plus grand four à l’échelle mondiale, selon la direction du complexe. Le complexe englobe également une unité de réduction directe, une unité de fusion de 1,2 M de t/an de fer fondu, produit en forme de barre métalliques pour être transformé, ensuite, en rond à béton, après son passage à l’unité de tamisage. Une usine qui est en voie d’expansion, avec la réalisation d’une usine de production d’acier plein d’une capacité de 2 M de t/an utilisé dans la production des carcasses des véhicules, des pièces de rechange, ainsi que les équipements électroménagers.

 

Royaume-Uni : Londres discute avec d'autres repreneurs que Jingye

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Le gouvernement britannique a annoncé mercredi 22 janvier poursuivre les discussions avec de potentiels repreneurs pour le groupe de sidérurgie British Steel en faillite, malgré les négociations en cours avec le Chinois Jingye. Malgré tout, «le gouvernement pense que la transaction avec Jingye sera bouclée dans les prochaines semaines», assure-t-il. Le fait que les pouvoirs publics restent ouverts à la discussion laisse penser qu'un plan B pourrait être nécessaire alors que le rachat par le Chinois soulève des interrogations.Selon le quotidien britannique The Guardian, le gouvernement aurait entamé des discussions avec le conglomérat turc Cengiz Holdings, réputé proche du régime, ce que n'a pas confirmé le ministère britannique des Entreprises. Précédemment, des négociations avaient échoué avec un autre groupe turc, le fonds de pension de l'armée turque Oyak.

 

Société (France) : fermeture de deux sites chez NOV

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Encore une mauvaise nouvelle pour un secteur déjà en difficulté. Le groupe NOV (National Oilwell Varco) a officialisé jeudi 23 janvier la fermeture de ses usines nordistes d’Aulnoye-Aymeries (ex-Vallourec Drilling) et de Berlaimont (Tuboscope), entraînant la suppression de 129 emplois. « Dans un contexte de marché de plus en plus tendu, nous devons réagir sans attendre et prendre des décisions difficiles pour résorber la situation de supercapacité structurelle dans laquelle nous nous trouvons et assurer la pérennité de nos activités », explique dans un communiqué R.Brett Chandler, président de NOV Grant Prideco.Selon le groupe américain, la demande en tiges de forage, qui était le coeur de métier des deux sites, est en baisse. La surproduction entraînerait des surcapacités de production et rendrait les délocalisations inévitables

Production d'acier brut (international) : la Chine, toujours leader

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La production mondiale d'acier brut a augmenté de 3,4% en 2019 à 1,87 md de tonnes, grâce à la Chine et au Moyen-Orient qui ont plus que compensé le reste du monde, selon  un communiqué publié par la World Steel Association (WSA), l’association mondiale de l’acier. Dans toutes les régions en dehors de l'Asie et du Moyen-Orient, la production s'est en effet contractée l'année dernière. La Chine est restée de loin le premier producteur mondial avec une part de production atteignant 53,3% contre 50,9% en 2018. La production d'acier brut de la Chine a augmenté de 8,3% à 996,3M de t, selon la WSA

Tubes en inox (UE) : redressement des commandes

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Ce mois-ci, après une rude fin d’année 2019, certains relamineurs et distributeurs de tubes en inox ont fait état d’un redressement de leurs commandes. Les volumes enregistrés en novembre et décembre sont jugés « désastreux ». A l’échelle européenne, les ventes de produits finis en inox sont toujours atones après que l’an dernier, les volumes ont chuté de 10 à 20 % selon la catégorie de produits. Cette semaine, certains relamineurs ont relevé les tarifs de leurs tubes soudés, de 150 €/t en moyenne comparativement à décembre. Il convient de souligner que les prix de cette catégorie sont tombés à leur plus bas annuel en décembre et les relamineurs ont perdu jusqu’à 400 €/t en moyenne lors du dernier trimestre 2019. Début janvier, les stocks étaient particulièrement faibles après que les distributeurs ont observé une longue pause côté achats. Courant janvier, après le retour de tous les distributeurs européens sur le marché,  lesquels souhaitaient reconstituer leurs stocks, les achats sont repartis à la hausse. L’essoufflement du marché européen de l’inox au deuxième semestre 2019 se concrétisera dans les résultats du dernier trimestre 2019. De l’avis d’experts, une amélioration pourrait se dessiner d’ici la fin du premier trimestre et le deuxième trimestre s’annonce plus encourageant.

 

Caoutchouc / SNCP

Entrée en fonction du nouveau président
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Directeur des achats de la société Hutchinson depuis 2010, Serge Perret a accédé le 1er janvier 2020 à la présidence du Syndicat National du Caoutchouc et des Polymères (SNCP), pour une durée de trois ans. Son élection a eu lieu le 18 juin dernier. Il entend accompagner les entreprises du secteur « dans l’évolution de leurs produits et de leur recyclabilité » et « dans leur capacité à recruter et à conserver des compétences et savoir-faire » indispensables dans le cadre d’une compétition internationale exacerbée.

Acier brut (Chine) : hausse de 8% sur un an en 2018

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La Chine, plus grand producteur mondial d’acier, a produit 996,34 M de t d'acier brut en 2019, en hausse de 8,3% par rapport au précédent record de 2018, ont révélé les données publiées par le  Bureau national des statistiques. En décembre, la production d'acier de la Chine a bondi de 12% en glissement annuel pour atteindre 84,27 M de t, un plus haut  inégalé depuis août. La production quotidienne moyenne de décembre a augmenté de 1,5% par rapport à novembre, à 2,72 M de t. La demande d'acier en Chine est restée ferme en 2019 en dépit de la pression émanant du ralentissement de la croissance intérieure et et du différend commercial avec les États-Unis. Le marché immobilier a été plus résilient que prévu, et une poussée des dépenses d'infrastructure a également alimenté la demande d'acier comme matériau de construction essentiel. Les marges bénéficiaires des aciéries sont également restées suffisamment solides pour encourager une production accrue, selon les analystes.

Fil machine (Italie) : des hausses rejetées par les acheteurs

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Les producteurs transalpins de fil machine souhaitent majorer leurs tarifs de 30 €/t sur un mois pour des livraisons février-mars en vue d’être phase avec l’accroissement des prix locaux de la ferraille. Les acheteurs, invoquant leur incapacité à répercuter ces hausses sur le marché aval, refusent de se conformer aux attentes des fournisseurs. En outre, la léthargie de l’activité n’arrange rien au tableau. Les prix de transaction, inchangés par rapport à décembre, n’excèdent pas 430 €/t départ usine en moyenne alors que les producteurs ciblent désormais l’objectif des 450-460 €/t départ usine. A l’import, le matériel russe et turc est proposé entre 410 et 420 €/t cif, tandis les pays d’Europe centrale proposent des prix plus compétitifs.   

 

 

 

Barres en acier marchand (Italie) : les acheteurs rétifs aux hausses

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Au regard de l’accroissement des coûts de la ferraille et des stocks peu élevés détenus par leurs clients, les producteurs transalpins de barres en acier marchand ciblent des majorations de 30 €/t par rapport à décembre. Les prix des transactions, lesquels n’ont pas fluctué sur un mois, s’élèvent toujours à 490 €/t départ usine. Sur la période considéré, les prix de base sont ainsi passés de 70 €/t départ usine, à 100 €/t départ usine.  Le marché italien des barres en acier marchand, précédemment  confronté à des capacités excédentaires, des ventes en berne et des prix faibles dû au désintérêt des secteurs utilisateurs finaux reprend progressivement du poil de la bête. De fait, outre la demande réelle, la demande  apparente opère une modeste remontée en ce début d’année. Les consommateurs, considérant que la tendance pourrait s’inverser, refusent une quelconque augmentation.

 

Importations de coils (Europe du sud) : de nouvelles hausses se profilent

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Alors que le marché se redresse progressivement après les congés de fin d’année, les offres à l’importation de coil laminé à chaud destinées à l’Europe du Sud poursuivent leur consolidation. La semaine dernière, seule une usine turque a manifesté son intérêt pour exporter du coil laminé à chaud à destination de l’Europe. Les offres soumises par ce producteur atteignaient au minimum 450 €/t fob Turquie, ce qui équivaut à 465-470 €/t cfr Europe du Sud.Les fournisseurs russes et indiens de coil laminé à chaud se tiennent quant à eux en retrait du marché export en raison de disponibilités restreintes. Quoiqu’il en soit, les consommateurs européens préfèrent se tourner vers le marché local, où les offres sont bien plus compétitives