Flash infos

ArcelorMittal Luxembourg : une réunion tripartite prévue le 6 octobre

Eventualité d'un plan social
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Un premier tour de table entre patrons, syndicats et gouvernement a eu lieu suite à l’annonce d’ArcelorMittal quant à son souhait de se séparer de 578 personnes, soit environ 15% du personnel. Une première réunion en tripartite a été décidée pour le 6 octobre.La semaine dernière, une réunion de suivi des anciens accords conclus en tripartite a rassemblé patronat, syndicats et ministres luxembourgeois de l’Economie, Franz Fayot, et du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Dan Kersch.Les syndicats ont en effet été « choqués » par cette annonce et « par sa violence puisque, d’entrée de jeu, l’entreprise indique qu’un plan social est une réelle possibilité, sans la moindre concertation ».Les ministres ont reconnu que la situation de crise ne pouvait être niée face à l’ampleur des départs souhaités.

 

Vallourec : la restructuration financière se précise

La chute des cours du pétrole pénalise le groupe
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Dans un marché clairement baissier, l’action Vallourec a trébuché lundi 21 septembre de 6,1%, à 18,8 € sur la place parisienne.Ces mauvaises performances sont imputables à la perspective d’une restructuration financière laquelle risque de pénaliser les actionnaires actuels. Les investisseurs redoutent le doublement d’une augmentation de capital combinée à une transformation de la dette en actions. Le groupe a reçu le 18 septembre l'accord, à la majorité requise, des porteurs de chacune de ces émissions obligataires en vue de pouvoir solliciter la nomination d'un mandataire ad hoc sans que cette action constitue un cas de défaut sur sa dette. Le groupe a également obtenu l'accord de ses banques, conformément aux termes de ses crédits renouvelables concernés, pour engager des discussions concernant sa restructuration financière.

 

 

Suède : SSAB a conçu un acier anti-corrosion

Réduction des coûts d'entretien des structures peintes
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Le groupe suédois SSAB a conçu l’acier SSAB Weathering, un métal résistant à la corrosion lequel participe à réduire drastiquement les coûts d’entretien des structures peintes.L’acier SSAB Weathering est un acier au carbone faiblement allié à haute limite d’élasticité offrant une résistance naturelle à la corrosion grâce à une patine de protection qui se forme à la surface de la matière. Il est souvent utilisé dans les structures peintes, à l’instar des ponts, des ouvrages ferroviaires, et des  poteaux pour les réseaux électriques.Des échantillons peints d’acier SSAB Weathering  ont été exposés pendant 6 ans à un air salin corrosif, dans des conditions climatiques extrêmes. Bien que le revêtement ait été rayé en profondeur, exposant la surface de la matière, l’acier a résisté à la corrosion. De plus, en gardant sa bonne adhésion à l’acier, la peinture a ralenti toute corrosion supplémentaire, indique Robert F. Wesdijk, Market & Sales Development chez SSAB.        

 

 

Production d'acier brut (France) : une baisse bien ancrée

Chute de 30,7% sur un an en juillet
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D’après des données publiées par la Fédération Française de l’Acier (FFA), la production locale d’acier brut a consolidé son mouvement baissier en juillet après avoir déjà enregistré un fort repli au cours des six premiers mois de l’année. De fait, sur la période considérée, la production d’acier brut s’est effondrée de 30,7%, à 909 000 t. A titre de comparaison, la production s’était établie à 1 311 000 t en juillet 2019. Entre janvier et juillet 2020, la production française d’acier brut a chuté de 27,3% sur un an, à 934 000 t/mois, contre 1 284 000 t un an auparavant. En 2019, la production avait décliné de 6,1% en glissement annuel, à 1 204 000 t, comparativement à 1 282 000 t/mois en 2018.

Salzgitter exclut l'idée d'une alliance avec ThyssenKrupp

ThyssenKrupp affiche des pertes d'exploitation
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Le numéro deux allemand de l'acier Salzgitter n'est pas intéressé par une alliance avec son concurrent Thyssenkrupp, a fait savoir le directeur général du groupe, Heinz Jörg Fuhrmann. « Nous ne voyons actuellement aucun scénario qui améliorerait notre situation par rapport à l'indépendance », a déclaré Fuhrmann lors d'un entretien. « Nous devrions d'abord nous démanteler, ou nous laisser démanteler. Aucune personne sensée chez Salzgitter ne serait d'accord ».ThyssenKrupp a prévenu en août que sa division sidérurgique avait affiché des pertes d'exploitation de 1 md d’€ cette année, faisant monter la pression sur une éventuelle restructuration ou vente de cette activité, scénarios dans lesquels Salzgitter apparaît comme l'un des nombreux partenaires potentiels. 

ArcelorMittal Luxembourg sabre 570 postes

Tous les sites sont concernés
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Coup de tonnerre dans la sidérurgie luxembourgeoise. ArcelorMittal a annoncé ce jeudi avoir entamé les discussions en vue de la préparation d'un plan d'économies portant sur 570 postes au Grand-Duché, soit un peu plus de 15% des effectifs totaux du groupe au Luxembourg, quelque 3 600 personnes. Pascal Moisy, porte-parole du groupe, indique que « les différents outils sociaux» disponibles au Luxembourg seront utilisés « pour amortir » les difficultés auxquelles ArcelorMittal fait face. Ainsi, des départs en retraite ou en retraite anticipée sont prévus. Le pool de reclassement et le plan social seront aussi discutés entre ArcelorMittal et les représentants du personnel. « Nous devons à présent définir le calendrier » de cette réduction des coûts. Les délais jusqu'à la mise en place du plan d'économies ne sont pas encore connus. Tous les sites du géant de l'acier au Luxembourg sont concernés. «Cela concerne la production, mais aussi l'administratif, au siège à Luxembourg et dans les bureaux à Esch-sur-Alzette», explique Pascal Moisy. Aucune fermeture de site n'est en revanche prévue. 

Mauvaise nouvelle pour ArcelorMittal Fos

Le redémarrage du four N°1 reporté
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Tout récemment, la direction du site d’ArcelorMittal  à Fos-sur-Mer avait annoncé le redémarrage du haut-fourneau N°1 ce mois-ci. Toutefois, jeudi 10 septembre, le groupe a fait savoir aux représentants des salariés que, pour des raisons économiques, il était revenu sur sa décision. De fait, le haut fourneau numéro 1, arrêté depuis le 23 mars, ne redémarrerait pas en septembre comme prévu.«Ces décisions se prennent depuis Londres et pas depuis Fos », analyse un représentant CGT. Elles sont en effet intimement liées à l'incertitude et à la volatilité des marchés de l'acier. Ce redémarrage, reporté à une date ultérieure,  aurait aussi permis de réduire le recours au chômage partiel pour les salariés. La demande reste en effet encore très incertaine dans les secteurs de l'industrie, des tubes ou de la construction pour lesquels le site de Fos travaille. 

Jacquet Metals : dans le rouge au 1er semestre

Perte nette de 15 M d'€
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Fortement pénalisé par la crise actuelle, le distributeur d'aciers spéciaux Jacquet Metals  a vu ses résultats se dégrader nettement au premier semestre  accusant une perte nette de 15 M d’€. De mauvaises performances imputables au plongeon des ventes d’aciers destinés au secteur de la construction mécanique en Allemagne et en Europe du Sud. Les ventes d’inox ont quant à elles mieux résisté. L'Ebitda courant a atteint 19 ME contre 47 M d’€ au 1er semestre 2019  pour un chiffre d'affaires de 726 M d’€, en retrait de 17,9% (-26,1% au 2e trimestre). Les perspectives semblent encore floues pour le groupe dans un environnement macroéconomique et sanitaire incertain, note le groupe financier Oddo BHF. La direction ne voit pas d'amélioration significative dans les semaines, ni les mois  à venir avec des conditions de marché qui vont rester difficiles sur fond de léthargie de la demande. La valorisation reste faible pour le groupe (valeur des stocks de 387 M d’€ pour une dette nette de 132 M d’€).

Aperam : changement dans l'équipe de direction

Nicolas Changeur, CEO du segment Services & Solutions
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Aperam annonce un changement dans l'organisation de son équipe de direction, à compter du 14 septembre. Ines Kolmsee, actuellement CEO du segment Services & Solutions, a décidé de quitter la société pour poursuivre d'autres opportunités de carrière. Nicolas Changeur est nommé CEO du segment Services & Solutions. Nicolas Changeur est membre de l'équipe de direction, et Chief Marketing Officer du groupe depuis novembre 2014. Timoteo Di Maulo, CEO d'Aperam, a déclaré: « Je tiens à remercier Ines pour sa précieuse contribution à Aperam, et en particulier au cours de cette période très difficile, et je lui souhaite bonne chance dans ses prochaines activités professionnelles »

Production automobile (Italie) : progression en juillet

La réouverture des usines a dopé la production
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En juillet dernier, pour la première fois depuis avril 2018, la production de véhicules de tourisme s’est accrue sur la péninsule italienne. Ainsi, sur la période considérée, les usines transalpines ont–elles produit 51 800 unités, ce qui constitue une progression de 4% en glissement annuel. Le mois précédent, la production avait plongé de 64% sur un an, selon des données publiées par ANFIA, l’association italienne de l’industrie automobile. Les belles performances affichées en juillet sont imputables à la réouverture des sites de production après le confinement conjuguée à une base de comparaison particulièrement basse un an auparavant. De fait, en juillet 2019, la production s’était effondrée de 19%. Il n’en demeure pas moins qu’au cours des sept premiers mois de l’année 2020, la production automobile locale a chuté de 48% pour avoisiner 201 000 unités.

 

International : fin de la série noire pour Vallourec

Poursuite des discussions sur la restructuration financière
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Après avoir aligné 16 séances de repli, le titre de Vallourec a repris 3,2% à 21 € vendredi 4 septembre malgré la baisse des cours pétroliers. La veille, le titre du groupe de services pétroliers avait cédé 7,4%, après avoir déjà perdu 25% de sa valeur depuis le 12 août. Le groupe a annoncé en début de semaine dernière vouloir élargir les discussions sur sa restructuration financière à l'ensemble de ses créanciers bancaires et obligataires dans l’objectif de désigner éventuellement un mandataire ad hoc. Vallourec, qui a creusé ses pertes au deuxième trimestre, a entamé des discussions depuis plusieurs semaines avec ses banques et ses actionnaires afin de trouver de nouvelles solutions de financement.

 

 

 

France : redémarrage du haut-fourneau N°1 chez ArcelorMittal Fos

Réduction significative du recours au chômage partiel
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Le site de Fos-sur-Mer va redémarrer le haut-fourneau numéro 1. Selon la direction d'ArcelorMittal Fos-sur-Mer : « Afin de répondre à la demande d’acier sur nos marchés d’Europe du sud, le haut-fourneau numéro 1 du site, arrêté depuis le 23 mars, redémarrera dans les prochaines semaines. Les opérations de préparation sont en cours, comme indiqué le 30 juillet dernier ».

« Le processus de démarrage débutera d’ici la mi-septembre avec la mise à feu du haut-fourneau, suivie par une montée en allure progressive. Si le contexte est plus favorable que précédemment, les prévisions, toujours très volatiles, n’indiquent pas encore de retour à la normale dans les prochains mois », a poursuivi  Bruno Ribo, directeur d’ArcelorMittal Méditerranée      

A court terme, le redémarrage du haut-fourneau N°1 permettra de réduire significativement le recours au chômage partiel et de suivre les clients dans leur reprise d’activité. A plus long terme, la société va continuer à travailler avec ses partenaires - l’Etat, La Région, les collectivités locales, ses clients, fournisseurs et salariés– afin de transformer son industrie dans le cadre de la transition vers une économie neutre en carbone. 

 

 

Algérie : des exportations accrues chez Tosyali

Le groupe, leader du secteur en Algérie
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En dépit des effets  des mesures de restriction liées au confinement et d’un repli de la demande en  produits sidérurgiques à l’échelle internationale, Tosyali Algérie, dont la capacité de production totalise 3,2 M de t/an de ronds à béton, 600 000 t/an de fil machine et 400 000 t/an de tubes en acier, est devenu leader du secteur en Algérie.

Le géant sidérurgique, filiale  de Tosyali Holding, l’un des plus gros aciéristes turcs, maintient le cap en matière d’exportations. « Début septembre, Tosyali a expédié 18 000 t de ronds à béton à partir du port de Mostaganem. La marchandise sera acheminée vers le port canadien de Oshawa (Ontario)», a indiqué le chargé de communication à Tosyali Algérie, Bouabdallah Boutiba.

Au cours du premier semestre 2020, Tosyali Algérie a également  exporté 3000 t de conduites en  acier issues de son site Tosyali Algeria Pipe, à destination de l’Angola. La certification API (American Petroleum Institute), obtenue récemment, est un passeport qualité permettant au groupe algérien de pénétrer le marché américain des tubes en acier .

 

Production automobile (Allemagne) :repli marqué en août

Baisse à l'échelle locale et internationale
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Outre-Rhin, l’industrie automobile est toujours pénalisée par l’impact de la crise sanitaire. Néanmoins, dû à un nombre de jours de travail  moindre qu’à l’accoutumée durant la période de congés estivaux, la production et les ventes automobiles ont décliné le mois dernier. Après avoir enregistré un repli n’excédant pas 6% en juillet sur un an, la production d’août a quant à elle dégringolé de 35% en août, à 203 000 unités, selon l’association allemande de l’automobile (Verband der Automobilindustrie, VDA).

« Outre la diminution des jours travaillés en août, les congés estivaux, lesquels ont essentiellement été pris en août, ont également pesé sur la production », a précisé VDA.  Les mauvaises performances découlent d’une baisse de la demande  domestique (-22% sur un an) et internationale (-31% sur un an) sur la période considérée.

Entre janvier et août, la production automobile allemande s’est effondrée de 36%, à environ 2 M d’unités sur un an. Le mois dernier, les immatriculations de voitures particulières ont reculé de 20%, à 251 000 nouvelles unités sur un an et de 29%, à 1,8 M d’immatriculations au cours des huit premiers mois de 2020.      

Rond à béton (nord-ouest Europe) : vigueur du marché

Des prix des ferrailles en hausse
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Au regard de la bonne tenue des prix de la ferraille dans le nord-ouest de l’Europe, ceux des ronds à béton sont orientés à la hausse. La remontée, amorcée en août, se consolide ce mois-ci et pourrait bien se poursuivre.

 Les prix de base du rond à béton s’élèvent à 200 €/t. Après avoir inclus un extra (supplément de prix lié à la taille du produit) de 265 €/t, on obtient un prix livré de 465 €/t. Certaines sources font état d’offres s’élevant jusqu’à 220 €/t (prix de base) dans certains cas.

« Nos carnets de commandes sont remplis jusqu’en octobre. Nous n’allons pas soumettre de nouvelles offres avant la mi-septembre. Nous préférons attendre de voir comment vont évoluer les coûts de la ferraille. C’est aussi le cas de nos concurrents  n’offrant que des volumes marginaux, voire rien du tout », selon une source.

« Certaines usines, qui signent toujours des contrats au prix de base de 170 €/t, vont rencontrer des difficultés financières dû à la hausse des ferrailles », a précisé la source.

                          

Produits plats en inox : Aperam a relevé ses écarts d'alliage

Les cours du nickel au-delà des 15 000 $/t
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Aperam, producteur d’inox a modestement relevé ses écarts d’alliage de septembre relatifs à sa gamme de produits plats en inox de catégorie austénitique.

La surcharge portant sur les produits plats 304 a progressé de 1349 €/t en août, à 1377 €/t ce mois-ci. Celle portant sur les produits plats 316 a pour sa part progressé à 1933 €/t ce mois-ci, comparativement à 1891 €/t le mois dernier. La surcharge d’alliage catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans les applications à haute température est passée de 1823 €/t, à 1864 €/t. Seul l’écart portant sur la catégorie 409,  a accusé un repli à 462 €/t, contre 466 €/t en août.

Sur le London Metal Exchange, les cours du nickel au comptant ont progressé de façon régulière au cours des derniers mois. De fait, les cours du métal du diable s’établissaient à 12 510 $/t  le 24 juin, avant d’augmenter à 12 510 $/t le 24 juin et de culminer à 15 658 $/t le 2 septembre.                        

 

Sociétés (Belgique) : NLMK La Louvière se focalise sur les aciers à haute résistance

Modernisation du train à chaud
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Le site belge de NLMK La Louvière vient de débuter le pré-assemblage des pièces nécessaires à la modernisation de son train à chaud. Un projet important qui représente un investissement de quelque 150 M d’€ et qui doit permettre à l’entreprise de produire des aciers plus fins, plus résistants et plus respectueux de l’environnement pour ses clients européens.

 Les tests de pré-assemblage de ces trois nouvelles cages de laminage devraient s’étaler jusqu’en novembre prochain. « Ensuite, les trois anciennes cages (sur six) seront démontées avant l’installation définitive des nouvelles cages qui auront été pré-assemblées et testées », a expliqué un porte-parole du site.

« Outre les tests de pré-assemblage, des travaux de modernisation ont commencé sur les trois autres cages de laminage afin de les préparer à l’installation de nouveaux équipements qui permettront l’utilisation de la technologie "Smart Crown." Cet investissement fait partie de la stratégie 2022 du groupe NLMK", a précisé le porte-paole du site belge.

Sociétés (France) : ArcelorMittal Dunkerque relance son haut-fourneau N°3

Le secteur automobile toujours à la peine
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ArcelorMittal, est en train de relancer un deuxième haut-fourneau. En raison de la crise liée au coronavirus, le HF3 (haut-fourneau n°3) était à l'arrêt, depuis le mois d'avril. Depuis 4 mois, un seul des trois haut-fourneaux d’Arcelor-Mittal fonctionne, à Dunkerque. Il s'agit du numéro 4, le plus puissant.

Il a été sollicité pendant tout le confinement, pour toute l’activité de production d’acier d’emballage, comme les canettes pour boissons, qui est restée dynamique. Mais pour l’instant,ArcelorMittal ne constate pas encore de reprise, notamment dans le secteur automobile, qui assure la moitié de l’activité des sites dunkerquois (Grande-Synthe et Mardyck).

Si le -petit- haut-fourneau n°3 redémarre, ces jours-ci, c’est pour compenser les mises en maintenance de deux autres usines en Europe, en Belgique (à Gand) et en Pologne. 

L’usine va ainsi tourner aux deux-tiers de sa capacité, avec 1,1 M de t d'acier produites sur les mois de juillet, août et septembre. Cela permet de faire revenir une partie des 3.100 salariés qui étaient en chômage partiel. En production, l’effectif devrait passer de 50 à plus de 70%. Les syndicats réclament d'ailleurs la fin du chômage partiel, en septembre, pour tous.

 

Production d'acier brut (Allemagne) : net repli en juillet

WV Stahl, réductions de production, travaux de maintenance
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En juillet, pour le quatrième mois consécutif, la production allemande d’acier brut a opéré un net repli pour renouer avec des niveaux inégalés depuis la crise financière de 2008. Ainsi, selon des statistiques publiées par WV Stahl, la fédération allemande de l’acier, la production a plongé de 24,7% sur un an, à 2,4 M de t et de 2,1% sur un mois. Même configuration baissière entre janvier et juillet, période durant laquelle la production a chuté de 16,9% en glissement annuel, à 19,9 M de t. Outre les nouvelles réductions de production, les traditionnels travaux de maintenance effectués en juillet ont vu la production d’acier brut alimentée par les hauts-fourneaux chuter de 29% sur un an, à 1,7 M de t. La production issue de la filière électrique s’est quant à elle contractée de 13,1%, à 758 000 t. ThyssenKrupp, numéro un allemand du secteur, table sur une production de 9 M de t d’acier brut cette année, comparativement à 11 M de t habituellement dû au repli de la demande émanant du secteur automobile, le principal client du conglomérat. 

Europe : les immatriculations automobiles repartent à la hausse

Belles performances au Royaume-Uni et en France en juillet
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L’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) va publier  prochainement ses statistiques relatives aux immatriculations enregistrées en juillet et août. Selon VDA (Association de l’industrie automobile allemande), en Europe occidentale, la demande en voitures de tourisme a repris du poil de la bête après l’effondrement sans précédent des ventes observé au plus fort de la pandémie de Covid-19.  De fait, en juillet, la demande n’a décliné que de 2% sur un an en juillet, pour totaliser 1,2 millions d’unités. En juillet, au sein des cinq principaux marchés européens, les ventes ont reculé de 5% en Allemagne, et de 11 % en Italie, tandis qu’elles se sont accrues de 11% au Royaume-Uni, de 4% en France et de 1% en Espagne. Entre janvier et juillet, les immatriculations de voitures particulières ont pour leur part chuté de 35%, à 5,8 millions d’unités sur un an.