La Tribune de la Sidérurgie

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31.10.2024 à 11h10 Par Gwenaëlle Le Louette

Tôles / Italie : stabilisation

Demande locale en berne, Importations asiatiques attractives

De l’autre côté des Alpes, les échanges restent limités sur le marché des tôles, sur fond d’essoufflement de la demande domestique, conjuguée à des importations attractives en provenance d’Asie. La tôle italienne S275 12-40 mm...

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24.10.2024 à 10h21

Fil machine / Italie-Europe du Nord : évolutions diverses

Majoration de 20 €/t sur deux semaines en Italie

L’activité est toujours aussi morose sur le marché transalpin du fil machine, raison pour laquelle les producteurs ont échoué dans leurs tentatives haussières visant à compenser la robustesse durable de leurs coûts de...

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24.10.2024 à 10h03

Importations indiennes de coils / UE : activité accrue

Les perspectives font état d'un repli de la demande

La semaine dernière, les Européens ont accru leurs importations de coil laminé à chaud originaires de l’Inde, alors même que la Commission européenne a lancé une enquête anti-dumping sur les coils indiens. Un opérateur, invoquant...

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25.09.2024 à 11h24 Par Gwenaëlle Le Louette

Tôles / Italie : essoufflement des prix

Les clients tardent à se manifester

Les fournisseurs transalpins de tôles n’ont eu d’autre choix que de revoir leurs tarifs à la baisse en vue de susciter l’intérêt des acheteurs, lesquels tardent à se manifester depuis leur retour de congés. Les offres en baisse de...

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02.09.2024 à 15h01 Par Gwenaëlle Le Louette

Demande automobile / UE : progression en juillet

Contraction de près de 11% des ventes de véhicules électriques

En juillet, le marché des véhicules de tourisme a consolidé son ascension quasi-ininterrompue amorcée en janvier. Seuls les mois de mars et mai sont venus contrecarrer cette tendance haussière. En juillet, les immatriculations de voitures...

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02.09.2024 à 15h01 Par Gwenaëlle Le Louette

Produits longs / Italie : reprise laborieuse

Perspectives baissières pour les prix des produits plats et longs ce mois-ci

En ce début septembre, l’activité ne parvient toujours pas à décoller sur le segment italien des produits longs. Dans ce contexte, certains producteurs, récemment revenus de vacances, n’ont pas hésité à prendre quelques jours de...

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24.07.2024 à 11h34 Par Gwenaëlle Le Louette

Coils en inox / Europe : Statu quo sur un mois

Les prix italiens inférieurs à ceux observés ailleurs en Europe

Les prix de transaction européens des produits plats en inox  s’appliquant à une livraison septembre n’ont pas fluctué sur un mois. La donne pourrait néanmoins changer après que les usines ont diminué leurs offres de 50 €/t ...

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09.07.2024 à 18h24 Par Gwenaëlle Le Louette

Tôles / Italie-Allemagne : statu quo

Des remises octroyées pour l'chat de gros tonnages

En dépit de l’essoufflement de la demande, les prix italiens des tôles n’ont pas fluctué sur deux semaines. Les producteurs ne se montrent aucunement disposés à diminuer leurs prix, en raison de la flambée chronique des coûts de...

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02.07.2024 à 18h22 Par Gwenaëlle Le Louette

Coil / Europe : accalmie estivale

Des fournisseurs flexibles

Si les fournisseurs transalpins de coils ambitionnent de majorer leurs prix, ils font toutefois preuve de flexibilité lors de la signature de gros contrats, en raison du faible taux d’utilisation des capacités. Un producteur turinois de...

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Suisse : Stahl Gerlafingen en mauvaise posture

31/10/24
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Les quelque 500 employés de l’entreprise Stahl Gerlafingen, ont manifesté récemment à Berne contre les plans de dématèlement prévus par leur employeur. Lourdement impactée par la crise énergétique résultant de la guerre en Ukraine, la plus grande entreprise de recyclage suisse, est en sursis. L’industriel italien Antonio Beltrame, propriétaire du groupe suisse déplore les coûts élevés de l’électricité en Suisse. Les tarifs d’utilisation du réseau, notamment, seraient excessifs par rapport aux autres pays européens et renchériraient artificiellement le prix de l’électricité. Ces tarifs et les taxes re présentent actuellement près de 50% des coûts totaux de l’électricité, « avec une tendance à la hausse », selon Stahl Gerlafingen. Les syndicats demandent à l'entreprise basée à Gerlafingen de renoncer à tout licenciement et de privilégier le chômage partiel. Si un précieux savoir-faire est supprimé maintenant, la pérennité de l'usine sera encore plus menacée. Au début du mois d’octobre, on apprenait que Stahl Gerlafingen envisageait de licencier 120 collaborateurs. L’avenir de l’aciérie est incertain depuis un bon moment déjà, la direction ayant en effet décidé de fermer une ligne de production au printemps, entraînant la suppression d’une soixantaine d’emplois. 

 

 

Allemagne : prévisions revues à la baisse chez Salzgitter

31/10/24
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Le groupe allemand Salzgitter, basé dans la ville éponyme du Land de Basse-Saxe, au Nord-Ouest du pays, a revu ses prévisions annuelles  à la baisse en raison de la  faiblesse persistante  de l’activité sur des marchés cibles de premier plan. Le résultat opérationnel (Ebitda) sera compris entre 275 et 325 M d’€, au lieu des 400 à 500 M d’€ initialement prévus. Quant au chiffre d'affaires, il devrait se situer entre 9,5 et 10 mds d’€, soit une estimation plutôt conforme aux prévisions, fixées à 10 mds d’€. Outre le programme Performance 2026 déjà en cours, le groupe a mis en place des mesures à court terme, a expliqué le directoire. Dans ce contexte, l'entreprise devra encore faire face à des charges non récurrentes d'un montant pouvant atteindre 120 M d’€ pour l'exercice en cours, notamment en raison de mesures de restructuration dans la division Commerce. Au cours des 9 premiers mois de cette année, l'Ebitda s'est effondré à 322 M d’€, contre 576 M d’€ un an auparavant. Sur la période considérée, le chiffre d'affaires est, lui, passé de 8,4 à 7,7 mds d’€. Le résultat comprend des dépréciations d'environ 130 M d’€ portant sur les actifs immobilisés du groupe Mannesmann Precision Tubes au sein de la division Transformation de l'acier.

 

Allemagne : plan social chez Volkswagen

31/10/24
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Volkswagen (VW), premier groupe automobile européen, envisage de  fermer au moins trois usines et supprimer des dizaines de milliers d'emplois en Allemagne, a affirmé lundi le comité d'entreprise du constructeur, évoquant « un plan social historique ». Le plan prévoit également la réduction de 10% de tous les salaires et leur gel en 2025 et 2026, a-t-il indiqué, parlant aussi de transferts à l'étranger de nombreuses activités et divisions du groupe actuellement basés outre-Rhin. « Le directoire veut fermer au moins trois usines VW en Allemagne. Il a également l'intention de réduire la taille de toutes les usines restantes dans le pays », a déclaré  Daniela Cavallo, présidente du comité d'entreprise du groupe, en dévoilant les informations qui lui ont été transmises par la direction. Cette dernière n'a pas encore réagi, appelant les partenaires sociaux à mener des discussions « confidentielles » et « en interne ». Selon un quotidien économique, le groupe entend au total économiser 4 mds d’€. « Volkswagen se trouve à un moment charnière de son histoire, la situation est grave et la responsabilité des partenaires sociaux est énorme », a précisé le quotidien.

 

Allemagne : Voestalpine a cédé Buderus à Mutares

31/10/24
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Voestalpine a accepté de vendre sa filiale allemande Buderus Edelstahl à la société d'investissement Mutares, ont déclaré les deux entreprises, sans révéler le prix d'achat de cette transaction.Le groupe autrichien a déclaré s’attendre à ce que la transaction soit finalisée d'ici la fin de l'année, sous réserve de l'obtention des autorisations réglementaires. Buderus Edelstahl, une société forte de  1130 employés, a réalisé un chiffre d'affaires de 362 M d’€ lors de l’exercice 2023/2024. Mutares a annoncé qu'elle négocierait un plan social avec les employés s'il s'avérait nécessaire de réduire les effectifs, sans fournir plus de détails concernant les éventuelles suppressions d'emplois.« Nous sommes convaincus que la grande majorité des employés auront un avenir à long terme sur ce site », a déclaré Reinhard Noebauer, membre du conseil d'administration de Voestalpine. La société implantée à Linz, a fait savoir en mars qu'elle souhaitait se séparer de Buderus Edelstahl dans le cadre d'une réorganisation de son unité de composants automobiles en Allemagne.  Voestalpine a  récemment présenté un plan de réorganisation de ses sites de production de composants automobiles en Allemagne. Le groupe autrichien prévoit notamment de fermer l'une de ses usines afin de faire face à l’essoufflement de la demande et aux changements structurels

 

Importations de produits chinois / Canada : imposition de taxes

31/10/24
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Au Canada, le Syndicat des Métallos se réjouit de la mise en œuvre de tarifs douaniers sur les importations d’acier et d’aluminium chinois. Cette initiative fait suite à la décision du gouvernement canadien visant à lutter contre les pratiques commerciales déloyales.Cette mesure constitue une étape clé visant à sauvegarder l’industrie locale, selon Marty Warren, directeur national du Syndicat des Métallos. « Les Métallos félicitent le gouvernement canadien d'avoir pris des mesures décisives pour faire obstacle au dumping et aux subventions d’Etat, lesquelles ont déséquilibré les marchés mondiaux et exercé une pression indue sur les emplois canadiens », a déclaré le syndicat.  Selon ce dernier, le Canada, en emboîtant le pas aux USA, son principal partenaire commercial, renforce la chaîne d’approvisionnement nord-américaine intégrée, soutenant des emplois de part et d’autre de la frontière. Catherine Codben, présidente de l’Association canadienne des producteurs d’acier, et  Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada, se félicitent du consensus qui s’est dégagé entre tous les parlementaires afin de mettre en œuvre ces tarifs douaniers.  

 

Société / Suisse : Swiss Steel au bord de la faillite

24/10/24
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Swiss Steel, basé à Lucerne, en Suisse centrale, traverse une grave crise financière. Si au printemps, Martin Haefner, son actionnaire principal, a injecté 300 M de francs suisses pour soutenir l’entreprise, la situation a encore empiré depuis lors. La valeur boursière de l'entreprise, fondée en 1919, a chuté de plus de 75 % en 6 mois et les fonds de l'augmentation de capital se sont rapidement évaporés. Une grande partie des employés sont désormais en chômage partiel. Les problèmes du groupe suisse  sont étroitement liés à la crise de l'industrie automobile européenne, notamment en Allemagne, où l'entreprise enregistre de fortes pertes. Les usines implantées outre-Rhin opèrent bien en deçà de leur capacité, alors même que la demande en acier poursuit son repli. Malgré cette crise, Swiss Steel n’a pas encore pris de mesures d’austérité drastiques. La direction est de plus en plus critiquée quant à son retard visant le lancement d’une restructuration profonde.

 

Société / Etats-Unis : Aperam a réalisé une acquisition clé

24/10/24
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Aperam étend sa présence dans les alliages aux secteurs de l'aérospatiale et aux marchés industriels aux États-Unis. Le groupe annonce ainsi la signature d'un accord définitif portant sur l'acquisition d'Universal Stainless & Alloy Products à 45 $ (41 €) par titre dans une transaction entièrement en cash, financée par la dette. La société anticipe des synergies élevées de 30 M de $ (27,6 M d’€) par an, qui font de la transaction un deal relutif (qui accroît la part du bénéfice par actionnaire ndlr) sur le plan des bénéfices, des flux de trésorerie et de la création de valeur. La clôture de l’opération, unanimement approuvée par les conseils d'administration, devrait être finalisée au premier semestre 2025, sous réserve des approbations usuelles. Aperam confirme dans la foulée sa politique de dividende progressif. Universal Stainless & Alloy Products, fort de 750 employés,  est spécialisé dans la production et la commercialisation d’aciers spéciaux semi-finis et finis destinés aux secteurs critiques de l'aérospatiale et des applications industrielles aux Etats-Unis. L'opération présente une valeur d'entreprise de 539 M de $ (496 M d’€). Le paiement du prix d'achat est garanti par l'engagement de crédit-relais de 5 banques principales.  

 

 

Société / Europe : ArcelorMittal et Velux ont signé un accord

24/10/24
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L’an dernier, Velux, le fabricant danois de fenêtres de toit et ArcelorMittal ont convenu de s’associer pour réduire, jusqu’à 70%, l'empreinte carbone des aciers utilisés dans les fenêtres de toit Velux par rapport à l'acier produit de manière conventionnelle. Cette collaboration a permis de tester et valider l’acier XCarb®* d'ArcelorMittal ainsi que ses performances dans les charnières et les supports d'installation des fenêtres de toit Velux. Les résultats fructueux ont abouti à la signature, annoncée le 16 octobre, d'un accord de 10 ans définissant un cadre en matière d’approvisionnement en acier XCarb®.Velux va progressivement accroître ses commandes afin que, à l’horizon 2025, XCarb® remplace l'acier traditionnel utilisé dans plusieurs composants en acier de ses fenêtres de toit. « Cette transaction prouve que grâce à la co-ingénierie et à la collaboration avec nos fournisseurs, nous sommes en mesure de réduire nos émissions de la chaîne de valeur », s'est félicité Jesús Villalba, responsable senior des achats directs de Velux. Des recherches sont en cours en vue d’atteindre des réductions supplémentaires de l'empreinte carbone de l'acier fourni par ArcelorMittal à Velux.

 

 

Demande d'acier / Chine : déclin attendu en 2024

24/10/24
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Pour la première fois en 6 ans, en 2024, la consommation d’acier de la Chine devrait chuter en deçà de la moitié du total mondial. Un recul attribué à un effondrement du secteur immobilier, ayant un impact significatif sur la demande d’acier. Selon Worldsteel, la consommation chinoise d’acier poursuivra sa tendance baissière pour la quatrième année consécutive, pour totaliser 869 M de t. En revanche, la demande mondiale hors Chine devrait, elle, croître de 1,2 % sur un an, à 882 M de t. D’ici 2025, la part de la Chine dans la demande internationale d’acier devrait consolider son repli. Cette évolution, reflétant la fin de l’expansion de longue date des infrastructures et de l’immobilier en Chine, a entraîné une restructuration de ses habitudes de consommation d’acier. En outre, les exportations d’acier du géant asiatique se sont accrues cette année,  pour culminer à un niveau inégalé depuis 2016. Ceci témoigne d’une évolution au sein de l’industrie sidérurgique mondiale. Après que la Chine a été historiquement le principal moteur de la croissance de la demande mondiale d’acier pendant 2 décennies, d’autres régions dopent désormais la demande, notamment l’Asie du Sud, le Moyen-Orient et l’Amérique latine. 

 

Production d'acier brut / Italie : nouvelle baisse en septembre

24/10/24
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La production italienne d’acier brut, en repli pour le huitième mois consécutif, est restée atone en septembre. Les aciéries locales ont fondu 1,8 M de t d’acier, soit une baisse de 8,4% sur un an, d’après Federacciai, l’association nationale de l’acier. Les volumes de production sont restés limités, Acciaierie d’Italia, la principale aciérie locale ayant opéré à des taux  d’utilisation des capacité minimaux.Ce recul résultait du déclin de la production de produits plats, en retrait de 9,1%, sur un an, à 755 000 t en septembre. La hausse observée sur la production de produits longs entre mai et août, est arrivée à son terme en septembre. Cette dernière a ainsi chuté de 5,4%, sur un an, à 1 M de t.

France : Recours au chômage partiel chez ArcelorMittal Dunkerque

17/10/24
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L’afflux d’importations  chinoises d’acier porte un coup à la production du site d’ArcelorMittal à Dunkerque. Chaque année, environ 5,5 M de t d’acier sortent des hauts-fourneaux du site. Mais en 2023, la production a chuté de 58%, occasionnant une perte historique. La direction a ainsi décidé de recourir au chômage partiel. Sur les 3 000 salariés que compte l’usine nordiste, 2 000 d’entre eux connaîtront des jours chômés jusqu’à la fin de l’année. 6 jours de chômage partiel pour chacun d’entre eux : 1 en septembre, 2 en octobre, 2 en novembre et 1 en décembre. Cette mesure, déjà instaurée lors de la crise sanitaire, est  uniquement imposée au personnel de jour, soit les deux tiers des effectifs du site de Dunkerque. Le manque d’investissements sur les sites de Mardyck et Dunkerque est au centre des préoccupations. Philippe Verbeke, responsable syndical, déplore une usure des machines et les dégradations des conditions de travail.« Même si nos carnets de commandes sont pleins, on ne sait pas faire, parce qu'on a un manque de fiabilité industrielle et de compétences. », renchérit  Gaëtan Lecoq, autre syndicaliste.

 

Sociétés / France : SKF s'agrandit

17/10/24
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Le fabricant de roulements à billes suédois SKF a inauguré récemment  l'extension d'une de ses usines, en Indre-et-Loire. Le groupe compte sur ses investissements dans l'outil industriel en France afin de décrocher des commandes en provenance du secteur  européen de la défense et de l'OTAN.Le groupe a investi 34 M d’€ depuis 2019 pour créer trois nouvelles lignes de production dans sa plus grande usine française de Saint-Cyr-sur-Loire, composées d'une vingtaine de machines servant à produire des roulements à bille de  très grande capacité. « Cet investissement réaffirme l'ancrage de SKF en France et renforce la souveraineté industrielle et militaire de notre pays » a mentionné Vincent Mégret, président de SKF France. Les grands roulements à billes, appelés « couronnes d'orientation » sont des assemblages pesant jusqu'à 40 t. Ils sont « utilisés pour encaisser des efforts hors norme dans des éoliennes géantes, des tunneliers, des hydroliennes, dans la sidérurgie ou sur les tourelles des chars Leclerc », a précisé le dirigeant.

 

 

Importations d'acier laminé à chaud : la Turquie impose des taxes anti-dumping

17/10/24
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La Turquie a imposé des droits antidumping sur les importations d'acier laminé à chaud issues de Chine, de Russie, d'Inde et du Japon. Ces mesures visent à se prémunir contre la « concurrence déloyale », suite aux appels lancés par les producteurs locaux en 2023. Il est ressorti de l’enquête menée suite à leur requête que les importations d’acier laminé à chaud provenant de ces 4 pays menaçait de nuire à la production nationale. Les droits instaurés sur les importations chinoises s’établissent entre 15 % et 43 % des prix coûtant, assurance et fret (CIF), ceux imposés à la Russie, à l'Inde et au Japon oscillent, eux, entre 6 % et 9 %. La décision d'Ankara intervient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et l'UE concernant les droits de douane sur les véhicules électriques, le Brandy, entre autres. Elle fait suite à la plainte déposée par la Chine auprès de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) concernant les droits de douane sur les véhicules électriques chinois entrant en Turquie.

 

Produits longs / Italie : peu de changement

17/10/24
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Les prix italiens des poutrelles et barres en acier marchand ont peu fluctué sur un mois. En dépit des conditions de marché défavorables, les fournisseurs transalpins tentent de reconduire leurs prix. Les volumes échangés se réduisant toujours à peau de chagrin, les usines locales ont été contraintes de diminuer leur production en vue d’alléger le fardeau des coûts colossaux de l’énergie et de la production. Les opérateurs n’anticipent  aucune embellie « d’ici la fin de cette année, voire au-delà ». Les prix  négociables des barres en acier marchand, stables par rapport à septembre, s’élèvent à 700-715 €/t départ usine, tandis que ceux des poutrelles, en repli de 10 €/t sur un mois, s’établissent à 760-765 €/t départ usine.

Usine d'acier vert de TK / Allemagne : des coûts supérieurs aux estimations?

25/09/24
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Robert Habeck, le ministre allemand de l'Economie, demande à Thyssenkrupp de réaffirmer clairement son engagement en faveur de la production d'acier vert. « Il est très important que Thyssenkrupp souligne clairement qu'il veut rester dans ce projet », a déclaré M. Habeck.  Selon le conseil d’administration de ThyssenKrupp Steel Europe (TKSE), la filiale sidérurgique de Thyssenkrupp, le projet de site de réduction directe destiné à la production d’acier décarboné pourrait être plus coûteux que les 3 mds d’€ estimés jusqu'à présent. Le gouvernement fédéral ainsi que le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où sera basée l’usine, se sont, eux, engagés à participer à la construction du projet à hauteur d'environ 2 mds d’€. M. Habeck a déclaré qu'en cas de hausse des coûts, l’octroi de subventions supplémentaires ne serait pas systématique. « Il faut examiner tout cela, ce sont des processus compliqués qui doivent être notifiés à Bruxelles », a-t-il déclaré, faisant référence à la Commission européenne qui doit approuver les aides d'État.

 

 

Société / France : Investissement potentiel de 30 M d'€ chez ArcelorMittal Basse-Indre

25/09/24
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D’ici la fin de la décennie, l’usine d’ArcelorMittal de Basse-Indre, en Loire-Atlantique, prévoit plus de 30 M d’€ d’investissements consacrés à la digitalisation, la décarbonation et la modernisation de ses installations.  La direction française du groupe a néanmoins fait savoir que ce projet n’était pas encore validé.Le site vient de célébrer son 200e anniversaire le 13 septembre 2024, en présence du PDG France Matthieu Jehl et de Thierry Poirier, directeur du site. Cet événement a mis en avant deux siècles de savoir-faire industriel, tout en soulignant les défis économiques actuels, avec une baisse de 50 % de la production en 2023, en raison de l’afflux d’importations chinoises à bas prix. L’usine ligérienne emploie désormais 342 salariés qui travaillent sur 8 lignes de production. Elle produit plus de 260 000 t d’acier étamé ou chromé par an, sous forme de bobines ou de feuilles, transformées par ses clients en emballages alimentaires (boîtes de conserve, notamment à fond à ouverture facile, capsules de bouteilles, bombes aérosols, etc.).

 

Produits plats / Turquie : bond des exportations en août

25/09/24
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Entre janvier et juillet derniers, la Turquie est parvenue à doubler ses exportations de coils et de tôles laminés à chaud, la destination de choix étant l’Europe. Sur la période considérée, le pays a exporté 1,4 M de t de produits laminés à chaud, d’après des données publiées par TUIK, l’Office turc des statistiques. « Même s’il convient de prendre en considération des chiffres particulièrement bas il y a un an, les aciéries turques ont intensifié leurs échanges à l’export, sur fond de ralentissement de l’activité sur le marché local », a commenté une source basée à Ankara.A elle seule, l’Europe a réservé 66% du total des tonnages, soit 930 354 t, contre 58% (406 497 t) entre janvier et juillet 2023, l’Italie étant le principal débouché à l’export.

 

Rond à béton / Allemagne : progression de 10 à 20 €/t sur un mois

25/09/24
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Les fournisseurs allemands de rond à béton BST 500S sont parvenus à majorer leurs prix de 10 à 20 €/t sur un mois, à 630-640 €/t livré. De nouvelles majorations semblent exclues à court terme, les participants du marché anticipant une stabilisation des prix. Plusieurs raisons sont à l’origine de ce mouvement haussier, à l’instar de l’absence d’offres attractives sur le marché import, d’un modeste sursaut de la demande après la trêve estivale ainsi que la rapidité des livraisons.

 

Produits plats / Italie : la baisse s'est confirmée en août

25/09/24
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Le mois dernier, la production italienne d’acier brut a consolidé son retrait amorcé en début d’année, essentiellement en raison de la contraction de la production d’acier plat. En août, les aciéries locales ont fondu 764 000 t d’acier, soit un repli de 2,7% sur un an, d’après Federacciai, l’association nationale de l’acier. Ce ralentissement résulte du fait qu’Acciaierie d’Italia, le plus gros sidérurgiste du pays, continue d’opérer à un taux minimal, ses deux hauts-fourneaux faisant l’objet de réparations. Dans ce contexte, la production de produits plats a décliné de 12,4% sur un an, à 415 000 t, après avoir reculé de 16,8% en juillet. Quant à la production d’aciers longs, elle a poursuivi son ascension (+11,2% sur un an, à 357 000 t), après s’être tassée de 4,2% en juillet. Entre janvier et août, 13,3 M de t d’acier ont été produites, soit un recul de 5,3% sur un an. 

Automobile / UE : les immatriculations en repli en août

25/09/24
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En août, après deux mois consécutifs de hausse, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 18,3% sur un an, à 643 637 unités au sein de l’UE. D’après ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles, les principaux marchés de la région ont enregistré une forte baisse qui a pesé sur les résultats : Allemagne (-27,8%), France (-24,3%), Italie (-13,4%) et Espagne (-6,6%). En revanche entre janvier et août derniers, les ventes se sont accrues de 1,4% sur un an, à 7,2 M d’unités. Par ailleurs, la situation n’est pas réjouissante sur le segment des véhicules électriques, dont les ventes ont chuté de 43,9%, à 92 627 unités le mois dernier, pour représenter une part de marché de 41,4%. ACEA a incité les décideurs politiques à prendre des mesures urgentes avant l’entrée en vigueur, en 2025, des objectifs de l’UE concernant la réduction des émissions de CO2.

Rachat de US Steel par Nippon Steel : une décision reportée?

18/09/24
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Le président des États-Unis Joe Biden pourrait reporter sa décision de bloquer l'offre d'achat du sidérurgiste japonais Nippon Steel sur US Steel. Selon les responsables de la Maison Blanche, il est peu probable qu'une décision soit prise à court terme. De fait, la situation pourrait ne pas évoluer avant l'élection présidentielle de novembre.En décembre dernier, les deux groupes se sont entendus sur un rachat évalué à environ 15 mds de $ (13,5 mds d’€). Toutefois, M. Biden, le syndicat United Steel Workers (USW) et de nombreux membres du Congrès s’opposent à cette transaction, alors qu'un examen de la sécurité nationale est en cours.Le comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis  (CFIUS) est intervenu en vue d’examiner les implications en matière de sécurité. Il a déclaré que l'opération pourrait nuire à l'approvisionnement en acier nécessaire à la réalisation des projets clés dans les secteurs des transports, des infrastructures, de la construction et de l’agriculture.

 

Grande-Bretagne : accord chez Tata Steel Port Talbot

18/09/24
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La Grande-Bretagne a obtenu de meilleures conditions de travail pour 2 500 travailleurs de l’aciérie de port Talbot au Pays de Galles, dont le poste est sur la sellette. De fait, le gouvernement travailliste, élu en juillet, a modifié l'accord conclu avec le gouvernement conservateur, précédemment aux affaires. L’exécutif s'est engagé à nouveau à investir 500 M de £ (592 M d’€) en vue d’aider Tata Steel à décarboner le site gallois. Tata a déclaré en janvier dernier que jusqu'à 2 800 emplois étaient menacés par la fermeture de ses deux hauts-fourneaux à Port Talbot, et qu'environ 2 500 pertes d'emploi étaient probables au cours de l'année à venir. Une situation résultant d'un plan soutenu par le gouvernement en 2023 visant à fermer les hauts-fourneaux et construire un four à arc électrique, une méthode de production à plus faible intensité de carbone.

 

Allemagne : le financement de la vente de TKSE doit être clarifié

18/09/24
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IG Metall, le syndicat le plus puissant d'Allemagne, s'attend à ce que les négociations traînent en longueur concernant le financement de la vente de la division acier de Thyssenkrupp, a déclaré l'un de ses responsables régionaux, moins de trois semaines après la démission de la direction de l'unité. Knut Giesler, qui dirige la branche d'IG Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où se trouve le siège de Thyssenkrupp, s’est  ainsi exprimé au sujet du financement de la vente de la division acier. « Nous avons besoin d'un concept durable qui exclut les licenciements et la fermeture de sites. C'est un point très clair », a déclaré M. Giesler, qui devrait rejoindre le conseil de surveillance de TKSE et en devenir le vice-président.Thyssenkrupp Steel Europe (TKSE) et sa société mère ont une divergence d'environ 1,3 md d’€ quant au montant  requis par la division en vue de poursuivre ses activités sur une base autonome, un différend qui a entraîné la démission du PDG et du président de l'unité à la fin du mois d'août.

 

 

Chili : fermeture définitive de l'aciérie Huachipato

18/09/24
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Impactée par la concurrence chinoise, Huachipato, la plus grande  aciérie chilienne, a fermé définitivement ses portes lundi 16 septembre après 74 ans. Depuis plusieurs générations, la vie à Talcahuano, une ville de 160.000 habitants, à 500 km au sud de la capitale Santiago, gravite autour de l'emblématique aciérie.Sa fermeture impacte directement 2.700 emplois, y compris ceux en sous-traitance, et affecte environ 20.000 emplois indirects. Elle signe aussi la fin de la production d'acier non recyclé dans le pays.Huachipato produisait 800.000 t d'acier par an et approvisionnait principalement l'industrie minière, moteur de l'économie chilienne. Fondée en 1950, l'usine n'a cependant pas résisté à la concurrence de l'acier chinois, vendu 40% moins cher au Chili que celui produit par les aciéries locales. 10 M de t d'acier chinois ont déferlé sur l'Amérique latine l'an dernier, soit une croissance de 44% par rapport à l'année précédente. En l’espace de 20 ans, la Chine a porté sa part sur le marché mondial de l'acier de 15% à 54%, selon l'Association latino-américaine de l'acier (Alacero).

 

 

Chine : hausse de la production automobile en août

18/09/24
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En août, la production et les ventes automobiles chinoises se sont accrues, suite à la mise en place de mesures gouvernementales favorisant la reprise des anciens véhicules. De fait, le récent programme de mise à la casse est destiné à remplacer des véhicules d’occasion par des voitures neuves. Le mois dernier, la production et les ventes ont totalisé respectivement, 2,22 M d’unités et 2,18 M d’unités, soit une hausse de 9,4% sur un mois dans les deux cas, mais un repli de 2,3% et 4% sur un an. La construction et les ventes de véhicules commerciaux ont, elles, atteint 272 000 et 272 000 unités en août, à savoir une progression de 5,7% et 1,4% sur un mois, mais un repli de 9,8% et de 12,2% par rapport à août 2023. Quant à la production et les ventes de véhicules à énergie nouvelle, elles se sont élevées à 1.092 M d’unités et 1,1 M d’unités (+10,9% et +11,1% sur un mois ; +29,6% et +30% sur un an).      

USA : la reprise de US Steel par Nippon Steel devient un enjeu électoral

11/09/2024
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US Steel a annoncé la mise en place d'un plan social en cas d'échec de son rachat par le japonais Nippon Steel. Ce dossier est au cœur de la campagne de l'élection présidentielle aux États-Unis, l'aciériste étant situé en Pennsylvanie, où le résultat du vote peut aussi bien pencher pour la candidate démocrate Kamala Harris que le républicain Donald Trump.L'exécutif est opposé au rachat de l'aciériste, basé en Pennsylvanie, par l'entreprise japonaise Nippon Steel. Si cette acquisition a été acceptée par le conseil d'administration et les actionnaires d'US Steel, le président Biden a déclaré à plusieurs reprises s’y opposer. C’est également le cas de Kamala Harris, laquelle a récemment déclaré,  lors d’une visite officielle à Pittsburgh, le siège social d’US Steel, que le groupe devrait continuer à être géré par des entités américaines.« US Steel est une entreprise emblématique des États-Unis et il est essentiel pour notre pays de préserver des entreprises sidérurgiques solides ».   

 

 

 

USA : la reprise de US Steel par Nippon Steel devient un enjeu électoral

11/09/2024
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US Steel a annoncé la mise en place d'un plan social en cas d'échec de son rachat par le japonais Nippon Steel. Ce dossier est au cœur de la campagne de l'élection présidentielle aux États-Unis, l'aciériste étant situé en Pennsylvanie, où le résultat du vote peut aussi bien pencher pour la candidate démocrate Kamala Harris que le républicain Donald Trump.L'exécutif est opposé au rachat de l'aciériste, basé en Pennsylvanie, par l'entreprise japonaise Nippon Steel. Si cette acquisition a été acceptée par le conseil d'administration et les actionnaires d'US Steel, le président Biden a déclaré à plusieurs reprises s’y opposer. C’est également le cas de Kamala Harris, laquelle a récemment déclaré,  lors d’une visite officielle à Pittsburgh, le siège social d’US Steel, que le groupe devrait continuer à être géré par des entités américaines.« US Steel est une entreprise emblématique des États-Unis et il est essentiel pour notre pays de préserver des entreprises sidérurgiques solides ».   

 

 

 

Allemagne : l'Etat n'envisage pas de rentrer au capital de ThyssenKrupp

11/09/2024
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Selon le ministère allemand de l'Économie, l'État ne prévoit pas d'entrer au capital de Thyssenkrupp. « Une telle solution n'est pas à l'ordre du jour pour le moment », a déclaré un porte-parole du ministère de l'Économie, en réponse aux informations faisant état d'incertitudes sur l'avenir de la division acier. De fait, le conglomérat allemand est plongé dans une crise sans précédent suite à une série de démissions survenues récemment. Le groupe doit prendre ses responsabilité vis-à-vis des salariés. Mais cela implique également « la nécessité d'assurer un avenir rentable à la branche acier et développer des secteurs d'activité qui soient également compétitifs à l'avenir », a précisé le porte-parole.

Production d'acier / Italie : le repli s'est consolidé en juillet

11/09/24
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En juillet, la production  italienne d’acier brut a confirmé son déclin amorcé 5 mois auparavant. Les aciéries locales ont fondu 1,7 M de t d’acier en juillet, soit une contraction de 3,9% sur un an, d’après Federacciai, la fédération locale de l’acier. Un recul résultant uniquement du ralentissement de la production d’acier plat. De fait, Acciaierie d’Italia, le plus gros producteur du pays, continue à opérer à un taux minimal, ses deux hauts-fourneaux faisant l’objet de travaux de réparation. Après s’être tassée de 11% en juin, la production italienne a progressé de 1% sur un an, à 1 M de t en juillet, après une hausse de 6% en juin. Entre janvier et juillet, la production a totalisé 12,4 M de t, soit un déclin de 5,4% sur un an. A titre de comparaison, la production avait reculé de respectivement 9,9% et 16,4% lors des mêmes périodes de 2022 et 2021.                             

Inde : 300 M de t de capacités opérationnelles avant 2030

11/09/2024
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D’après Sandeep Poundrik, secrétaire d’État au ministère indien de la sidérurgie, l’Inde devrait être en mesure d’atteindre ses objectifs fixés en 2017, à savoir 300 M de t/an de capacité de production avant 2030. « Certaines usines, d’une capacité de 34 M de t chacune, seront opérationnelles avant 2030, raison pour laquelle nous devrions pouvoir nous conformer à nos objectifs de 300 M de t d’ici cette période », a précisé Sandeep Poundrik. Atteindre ces objectifs n’est toutefois pas sans difficultés pour les aciéristes indiens, notamment concernant l’approvisionnement en minerai de fer. En outre, ces derniers seront impactés par des dépenses en capitaux et des dépenses opérationnelles conséquentes.Le ministère de la Sidérurgie, désireux de promouvoir l’utilisation de l’acier vert, va publier un rapport rédigé par un groupe de travail. Le ministère soumettra ultérieurement au gouvernement ses réflexions et projets en matière d’acier vert.

 

 

Allemagne : hausse de 24% de la production auto en août

10/09/24
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L’Allemagne, le plus gros producteur automobile européen, a fait état du deuxième mois consécutif de hausse en août.    Le mois dernier, la production a bondi de 24% en glissement annuel, à 313 700 unités, après avoir augmenté de 13% en juillet, d’après VDA, l’association allemande de l’industrie automobile. Néanmoins, sur la période de janvier à août, la production, totalisant 2,7 M de véhicules, était inférieure de 2% à celle enregistrée lors de la même période de 2023, et de 14% comparé à janvier-août 2019. Parallèlement, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 28% sur un an en août, à 197 300 unités.Quant aux immatriculations de nouveaux véhicules électriques, elles se sont effondrées de 60% sur un an, à 40 600 unités en août et de 22%, à 359 900 unités entre janvier et août. D’après la VDA, les chiffres d’août 2023 étaient exagérément élevés pour les voitures électriques, le bonus écologique arrivant à expiration le 1er septembre.      

Allemagne : crise de gouvernance chez ThyssenKrupp Steel

02/09/2024
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ThyssenKrupp Steel, la division acier du conglomérat allemand Thyssenkrupp s'enfonce dans la crise après une salve de démissions, dont celle du président du conseil de surveillance, Sigmar Gabriel, ancien ministre de l'Economie social-démocrate. Ce dernier dénonce des pressions exercées par le patron du groupe, Miguel Lopez, visant à pousser les dirigeants de cette unité vers la sortie. Lors d’une conférence de presse, le dirigeant a fustigé une « campagne sans précédent que le PDG a  publiquement lancée et menée ces dernières semaines contre le directoire de ThyssenKrupp Steel Europe ». Trois autres membres du conseil de surveillance de cette filiale ont également remis leur démission, dont le vice-président du conseil, Detlef Wetzel, représentant les salariés.La récente campagne imputée à M. Lopez a « porté atteinte à la capacité d'action » des dirigeants de l'activité acier, dont le patron Bernhard Osburg, lequel a également démissionné jeudi avec effet immédiat. Deux autres membres du directoire ont également claqué la porte. Miguel Lopez a récemment critiqué publiquement le patron de la branche acier et appelé à un concept viable pour sa restructuration. L'avenir du géant allemand de l’acier, dont le modèle industriel est plombé par la hausse des coûts de l'énergie et l’afflux massif d’importations asiatiques, est en jeu dans cette nouvelle crise.

 

Algérie : Tosyali a exporté 25 000 t de tôles

02/09/24
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Le complexe sidérurgique Tosyali, situé à Bethioua à l’est d’Oran en Algérie, a, pour la première fois dans l’histoire de l’industrie nationale, exporté ses premières séries de  tôles.« Ce produit semi-fini est essentiel pour les fabricants d’acier étrangers, lesquels le transforment en produit final, notamment dans les pays européens », a annoncé le directeur de l’investissement du complexe, Ramzi Azzi. « Après l’exploitation partielle du nouveau complexe produisant de l’acier plat, 25.000 t de tôles ont été expédiées vers les marchés internationaux en août. Nous sommes ravis de faire partie des toutes premières exportations de produits plats au départ de l’Algérie », a souligné le dirigeant algérien. Les expéditions effectuées par le site, s’appliquant non seulement aux produits plats, mais aussi aux ronds à béton et tuyaux en spirale, permettront au complexe de générer 1,5 md de $ (1,34 md d’€) d’exportations en 2025, puis 2 mds de $ (1,79 mds d’€) à l’horizon 2026, a souligné M. Azzi.

 

Production d'acier brut / Allemagne : hausse en juillet

02/09/24
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Outre-Rhin, la production d’acier brut a consolidé son ascension en juillet, confirmant ainsi le scénario haussier quasi-ininterrompu observé depuis le début de l’année, hormis en mai. Quoiqu’il en soit, selon WV Stahl, la fédération allemande de l’acier, ces données sont bien inférieures à celles enregistrées avant la survenue de la pandémie. Après avoir accru leur production de 9% en juin, les aciéries locales ont produit 3,1 M de t d’acier brut en juillet, soit une progression de 6,3% sur un an. La production issue de la filière électrique a augmenté de 13,8%, à 789 000 t sur un an, tandis que celle émanant des convertisseurs à oxygène a progressé de 4%, à 2,4 M de t. Cette configuration haussière est perçue comme une correction suite aux piètres performances affichées en 2023, période à laquelle la production d’acier a plongé à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2009.

Ecarts d'alliage / UE : révision à la baisse chez Aperam

02/09/24
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Aperam a diminué de plus 100 €/t, selon les catégories, ses écarts d’alliage de septembre portant sur sa gamme de produits plats en inox austénitique. Ceci fait suite à une baisse survenue en août, résultant des fluctuation des coûts des matières premières ainsi qu’au repli des cours du nickel sur le London Metal Exchange. Depuis le 1er septembre, les surcharges d’alliage relatives à la catégorie 304 s’établissent à 2051 €/t comparativement à 2160 €/t en août. La baisse est bien plus marquée pour la catégorie 316, laquelle est passée de 3617 €/t, à 3405 €/t sur un mois. Quant à l’écart d’alliage sur la catégorie 309S, un inox thermorésistant, il a été fixé à 2736 €/t, contre 2891 €/t en août. Même constat baissier pour la catégorie 409, un inox ferritique particulièrement prisé, dont la surcharge d’alliage s’élève désormais à 854 €/t, contre 865 €/t le mois dernier.   

Maroc : perspectives encourageants pour Riva Industries

24/07/24
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Le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Rydd Messour, a visité, vendredi 18 juillet, le complexe sidérurgique et métallurgique de Riva Industries, implanté dans le port de Jorf Lasfar, au Sud-ouest de Casablanca.Ce projet ambitieux, lequel a nécessité des investissements de 2,9 mds de dirhams (271 M d’€), vise à renforcer la capacité de production et la souveraineté industrielle du Maroc. Le site, couvrant une superficie totale de 75 hectares, a entraîné la création de 3000 emplois, dont 1100 emplois directs.Une large gamme de produits sidérurgiques, à l’instar du rond à béton, du fil machine, des lingots en acier et aciers spéciaux, entre autres, seront fabriqués dans cette nouvelle entité, visant à réduire les importations et doper les exportations.De fait, ce complexe ouvre des perspectives prometteuses afin de répondre aux besoins croissants du marché national, mais aussi international, le rond à béton à haute valeur ajoutée étant particulièrement prisé par les acheteurs européens et africains.

 

France : Caddie mis en liquidation

24/07/24
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Caddie, le fabricant de chariots de supermarché et d’équipements métalliques, a été officiellement liquidé par le tribunal de Saverne, actant la « fin de la poursuite de l’activité » en l’absence de « reprise ». L'entreprise basée à Dettwiller dans le Bas-Rhin comptait 110 salariés. L’icône de la grande distribution française, presque centenaire, met définitivement la clé sous la porte après avoir été sauvée à trois reprises depuis 2012 et avoir bénéficié de quelque 14 M d’€ d’aides publiques. Une lente déchéance pour ce fleuron industriel. Grâce à l’essor des grandes surfaces, dans  les années 60, la société devient numéro un mondial  du chariot. Mais la concurrence asiatique, associée à une mauvaise gestion , a plombé les comptes de l’entreprise. La dernière procédure judiciaire avait permis d’enclencher le mécanisme d’assurance de garantie de salaires (AGS) pour que les employés puissent être payés.

 

 

Allemagne / Rond à béton : contraction des prix

24/07/24
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Les prix allemands du rond à béton, impactés par la désaffection massive des acheteurs, ont opéré un repli. Le rond à béton BST 500S 12 mm est ainsi disponible au prix de base de 355-365 €/t livré, soit 620-630 €/t livré. A titre de comparaison, à la fin du mois de juin, le produit long était proposé au prix de base de 375 €/t livré (prix de base), ce qui équivalait à 640 €/t livré. Comme à l’accoutumée en été, aucune transaction n’a été signalée récemment, les clients étant peu enclins à reconstituer leurs stocks avant de partir en congés.                      

Italie : un premier semestre décevant pour les distributeurs

24/07/24
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Assofermet, l’association italienne des distributeurs d’acier,  lers centres de service déplorent le désintérêt durable des utilisateurs finaux pour les produits plats. Ainsi, au premier semestre, les expéditions ont chuté de 15% sur un an, sur fond d’atonie chronique de la consommation, conjuguée à une compression des marges. Les distributeurs transalpins, fragilisés depuis un bon moment déjà, doivent désormais faire face à la nouvelle réglementation mise en œuvre par l’UE, laquelle a imposé le mois dernier un plafond de 15% sur les quotas résiduels s’appliquant aux importations de coil laminé à chaud en franchise de droits.« Ce changement va restreindre considérablement les volumes de coil laminé à chaud provenant de l’étranger. Nous allons en effet être confrontés à des tensions sur les disponibilités, les tonnages produits par les aciéries européennes étant largement insuffisants. Nous aurons donc des difficultés à maintenir nos stocks à des niveaux adéquats en vue de satisfaire la demande des utilisateurs finaux », a déploré Assofermet.

 

Grande-Bretagne / Port Talbot de Tata Steel : le gouvernement donne la priorité à l'emploi

17/07/24
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Dans le cadre des négociations avec Tata Steel, le nouveau gouvernement britannique souhaite accorder la priorité à la sauvegarde des emplois plutôt qu’à la transition vers des technologies à faible émission de carbone, a déclaré le ministre du Commerce, Jonathan Reynolds.Tata Steel, le plus grand producteur d'acier britannique, a commencé à fermer l'un de ses hauts-fourneaux à forte intensité de carbone jeudi 4 juillet, tandis que la fermeture du second haut-fourneau est programmée en septembre, ce qui entraînerait la perte de 2 800 emplois à Port Talbot, dans le sud du Pays de Galles.Le gouvernement travailliste  devrait signer le programme d’aides de 500 M de £ (595 M d’€) convenue entre l’équipe gouvernementale précédente et Tata Steel afin de l'aider à financer la construction d’un four à arc électrique.Les syndicats britanniques espèrent une amélioration de l'accord avec Tata, en vue d’éviter certaines pertes d'emplois. « Je veillerai à ce que les garanties d’emploi fassent partie des négociations que nous menons actuellement », a commenté Jonathan Reynolds.

 

France : ArcelorMittal Fos va fonctionner avec un seul haut-fourneau

16/07/24
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Le site d'ArcelorMittal, à Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône, va fonctionner  durablement avec un seul de ses deux hauts-fourneaux. En octobre 2023, le groupe n’avait pas réactivé son haut-fourneau 1 suite à un arrêt de maintenance technique, en promettant de réévaluer cette décision cette année. « La baisse de la consommation d’acier en Europe, conjuguée à l’accroissement des importations et aux coûts de production non compétitifs en lien avec les droits CO2 nous contraint à poursuivre, sur le site de Fos-sur-Mer, un fonctionnement à un seul haut-fourneau de façon durable », écrit ArcelorMittal dans un communiqué.Le site fabrique des aciers pour l’industrie et à l’automobile, principalement destinés à l’export vers des pays du pourtour méditerranéen, où le géant de l’acier fait face à la concurrence d’aciers à bas coût produits hors de l’Europe, notamment en Asie.

 

Importations d'acier / Vietnam : repli en juin

17/07/24
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Les fournisseurs d’acier vietnamiens ne sont pas parvenus à accroître leurs ventes à l’exportation le mois dernier, la demande s’étant contractée vers la plupart des destinations clés. En juin, les exportations totales d’acier ont chuté de 11,6 % sur un an, à 988.107 t. Bien que la demande ait été plus forte aux USA, en Malaisie, en Australie et aux Philippines, les exportateurs n’ont pas réussi à renforcer leurs positions dans les pays asiatiques en raison de mauvaises conditions météorologiques. En outre, les ventes vers le Brésil et la Turquie ont fortement diminué. Les USA, l’Italie et le Cambodge sont restés les trois principales destinations de vente en juin, représentant 47,5 % des exportations contre 34,7 % en mai. Au 1er semestre 2024, le pays a exporté 6,49 M de t, soit une progression de 20,5 % en glissement annuel.                      

Exportations de produits longs / Espagne : des prix majorés

17/07/24
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Après s’être stabilisés durant deux mois, les prix de contrat des exportations espagnoles de rond à béton et de fil machine ont récemment renchéri de 10 €/t sur deux semaines. Ainsi, les prix de transaction du rond à béton lisse à destination de l’Europe ont été fixés à 630 €/t cfr (590-595 €/t fob), tandis que ceux du rond à béton en bobines s’établissent à 650 €/t cfr (610-615 €/t fob). « Nous sommes parvenus à compenser une partie de nos pertes après que nos clients ont consenti à s’acquitter d’une hausse de 10 €/t par rapport à début juillet. Toutefois, nos marges restent insuffisantes, raison pour laquelle nous n’excluons pas de majorer à nouveau nos tarifs ultérieurement », selon un fournisseur madrilène. Même scénario haussier pour les exportations de fil machine. La catégorie à faible teneur en carbone est disponible à 650 €/t cfr, celle à moyenne teneur en carbone à 670 €/t cfr et celle à haute teneur en carbone à 690 €/t cfr.   

Maroc : JSW Steel remport un contrat clé

04/07/24
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La société indienne JSW Steel a remporté un contrat clé pour la fourniture de rails en acier destinés au projet de train à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech .Ce succès intervient dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF). Ce contrat représente une avancée significative pour JSW Steel, qui vise à consolider sa présence sur le marché marocain en pleine expansion. En outre, cette transaction est susceptible de renforcer les relations économiques entre l’Inde et le Maroc, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de coopération dans divers secteurs.

 

Production d'acier brut / Afrique du Nord : l'Egypte en 1ère ligne

03/07/24
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La production nord-africaine d’acier brut a consolidé son ascension au cours des 5 premiers mois de cette année, en raison, notamment, du dynamisme de l’Egypte. Entre janvier et mai, les aciéries locales ont fondu près de 7,1 M de t d’acier brut, soit une progression de 6% sur un an, d’après Worldsteel, l’association internationale de l’acier. L’Egypte, dont la production s’est accrue de 13% en glissement annuel, à 4,5 M de t, a confirmé sa position de leader. Quant à l’Algérie, deuxième plus gros producteur d’acier brut du Maghreb, elle a vu sa production se contracter de 5,6%, à environ 1,7 M de t. Exception faite du Maroc, où les volumes de production ont progressé de 1,7%, à 585 000 t, les marchés de moindre envergure ont affiché des pertes, à l’instar de la Lybie (-2,6%, à 326 329 t), ou encore de la Tunisie (-14%, à 32 700 t). On observe désormais un inversement progressif de cette tendance baissière, les marchés moins influents tirant profit du dynamisme des exportations. La production a également affiché une progression sur un mois en mai, à 1,42 M de t , soit une hausse de 3% sur un mois. Outre l’Egypte, la Lybie est aussi parvenue à tirer son épingle du jeu le mois dernier, la production ayant explosé de 223% par rapport à avril. 

Royaume-Uni : le projet de grève suspendu chez Tata Steel

03/07/24
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Les travailleurs de Tata Steel en Grande-Bretagne ont suspendu leur projet de grève illimitée, laquelle devait débuter le 8 juillet prochain, selon le syndicat Unite. Environ 1 500 travailleurs de Tata Steel des sites de Port Talbot et de Llanwern, au sud du Pays de Galles, envisageaient de cesser leur activité en vue de s’opposer au projet de l'entreprise visant à fermer deux hauts-fourneaux et de supprimer jusqu'à 2 800 emplois. Le groupe indien avait prévu de fermer son haut-fourneau N°4 d’ici la fin de cette semaine, si Unite ne renonçait pas à son projet de grève. Les deux parties ont finalement convenu de revenir à la table des négociations, raison pour laquelle Tata Steel a accepté de réexaminer sa décision. « Il est essentiel que les discussions progressent rapidement. Nous souhaitons nous focaliser sur la réalisation de nouveaux investissements et nous assurer de la poursuite à long terme de la production d’acier », a précisé un porte-parole de Unite. Si Community, un autre syndicat britannique, se réjouit de cette évolution favorable, il déplore néanmoins qu’aucune avancée significative n’ait été accomplie depuis mai 2022.

Production automobile / Italie : le ralentissement se confirme

19/06/24
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D’après Anfia, l’association représentant les constructeurs automobiles italiens, la production de voitures particulières a chuté en avril et également au cours des 4 premiers mois de 2024.Des résultats très décevants depuis début 2024. De fait, la production a plongé de 31,6% en avril sur un an, à 29 692 unités, tandis qu’elle s’est tassée de 23,6%, à 142 026 unités, entre janvier et avril derniers.Les mauvaises performances de la filière automobile transalpine s’expliquent par un nouveau recul, sur une base annuelle, de l’indice de la production industrielle. Ce dernier s’est ainsi contracté de 2,9% en avril et de 3,3% lors des 4 premiers mois de 2024. Par ailleurs, en janvier et février derniers, une période correspondant aux dernières données disponibles, les exportations de véhicules particulières étaient évaluées à 2 mds d’€, tandis que les importations ont atteint 3,4 mds d’€.Les Etats-Unis, avec une part de marché de 19%, représentent le premier débouché à l’export pour les voitures de tourisme italiennes, suivis de l’Allemagne (17,3%) et de la France (12,8%).

 

France / ArcelorMittal Fos : 250 requêtes déposées aux Prud'hommes

19/06/24
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S’appuyant sur une nouvelle mise en demeure de l’aciérie d’ArcelorMittal à Fos-de-Mer par l’Inspection du travail, 250 requêtes de salariés ont été déposées, lundi 17 juin, au Conseil des Prud’hommes par la CGT et leur avocate en vue de faire reconnaître le préjudice lié à leur exposition à des substances toxiques.Les 250 salariés de la société et sous-traitants d’ArcelorMittal Fos demandent réparation de leur préjudice d’anxiété après avoir été exposésà de nombreux produits dangereux, dont plus d’une trentaine reconnus comme cancérogènes.« Le personnel de l’aciérie redoute de développer une pathologie grave du fait de son exposition à un cocktail d’agents nocifs, sans moyens de protection adéquate et sans information sur les risques encourus », a précisé Maître Julie Andreu.

 

Royaume-Uni : le projet du four électrique de Tata Steel en péril?

19/06/24
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Tata Steel est préoccupé par le fait que les élections législatives, le 4 juillet au Royaume-Uni, pourraient compromettre ses projets d'investissement de 1,25 md de £ (1,47 md d’€) sur son site gallois de Port Talbot. L’aciérie, souhaitant fabriquer de l’acier décarboné, va se doter d’un four électrique. La société redoute toutefois que cet investissement, le plus important jamais réalisé depuis de nombreuses décennies par la filière sidérurgique locale, soit menacé. Une situation attribuable aux divergences politiques entre les partis conservateur et travailliste, en pleine campagne électorale.« Nous demandons au gouvernement en place et à celui qui sera constitué après les élections, de respecter et garantir les conditions convenues du programme de soutien de 500 M de £ (592 M d’€) concernant le projet de four électrique annoncé en septembre 2023 », a précisé Tata Steel.

 

France : deux offres confirmées pour la reprise d'Ascometal

19/06/24
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Deux offres ont été déposées pour la reprise des sites d’Ascometal France (800 salariés) tandis qu’une troisième demeure incertaine. Selon une source syndicale, l'offre du groupe français Europlasma, portant sur environ 650 salariés, est conditionnée à l'obtention d'un prêt de 43 M d’€ auprès du Fonds pour le développement économique et social et à l'obtention de diverses aides auprès des collectivités territoriales. La deuxième offre, présentée par le fonds d'investissement britannique Greybull, concerne, elle, environ 700 salariés. Ses conditions de financement ne sont pas décrites, et elle est également liée à plusieurs conditions suspensives. « L'offre d'Europlasma a l'avantage de couvrir un large périmètre, et c'est, à ce stade, le seul point positif. En effet, le projet est incertain et le financement douteux », selon un représentant syndical. Un autre repreneur potentiel, l’Italien Venete, lequel avait la préférence des salariés, n'a, pour sa part, pas présenté d'offre améliorée. Il avait présenté une première offre en avril, avant d'annoncer en mai que les conditions n'étaient pas réunies, laissant entendre qu'il se retirait.

 

Production automobile / Royaume-Uni : baisse en avril et au 1er trimestre

04/06/24
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Après six mois de hausse, la production automobile a, pour le deuxième mois consécutif, décliné en avril au Royaume-Uni. 61 820 unités sont sorties des usines d’assemblage, soit un repli de 7% sur un an, d’après la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT), faisant suite à un plongeon de 27,1% en mars. Ces mauvaises performances sont imputables aux ajustements réalisés par les usines concernant la préparation de modèles de nouvelle génération et de leurs groupes motopropulseurs électrifiés. Cette tendance baissière se reflète également dans la production des 4 premiers mois de cette année, laquelle a décliné de 0,8%, à 284 191 unités. SMMT exhorte le gouvernement à adopter un cadre d’action visant à renforcer la compétitivité du secteur, lequel pourrait réaliser des gains totalisant plus de 100 M de £ (117 M d’€) résultant de la vente de nouveaux véhicules électriques d’ici 2030.

 

France : 4ème redressement judiciaire pour Caddie en 12 ans

04/06/24
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Depuis plus d’une décennie, le fabricant de chariots Caddie ne parvient pas à stabiliser ses finances en dépit de plusieurs tentatives de relance et restructuration. Ainsi, pour la quatrième fois depuis 2012, le groupe alsacien a été placé, mardi 28 mai, en redressement judiciaire par la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Saverne (Bas-Rhin), selon Pierre Dulmet, l'avocat du comité social et économique (CSE).L'entreprise, située à Dettwiller dans le Bas-Rhin, a été reprise en 2022 par le Groupe Cochez, avec l’aide de fonds publics. Le site, lequel emploie 110 salariés et a recours au chômage partiel depuis fin 2023,  a été placé en observation jusqu'au 2 juillet, date à laquelle la justice fera de nouveau le point. Selon Pierre Dulmet, lequel n’est pas en mesure de préciser « la cause du redressement », Caddie présente une dette connue avoisinant 700 000 € d'impayés à l'Urssaf,  « On a un mois pour tenter de trouver des solutions pérennes », a souligné l’avocat du CSE. 

 

France : Ascometal : la reprise de Fos validée par la justice

04/06/24
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Le tribunal de Strasbourg a validé, vendredi 31 mai en début de matinée, la reprise de l'usine Ascometal de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) par l'Italien Marcegaglia, groupe industriel spécialisé dans le développement de solutions technologiques pour l'acier. La reprise prévoit de sauvegarder l'ensemble des quelque 330 emplois du site. Le groupe transalpin a « la ferme intention d’investir 800 M d’€ sur plusieurs années pour transformer l’usine de Fos, idéalement placée », a commenté une source proche de Marcegaglia. Quant à l'avenir des autres sites d’Ascometal, il sera étudié par la juridiction le 28 juin. Les juges ont également prolongé la date de limite de dépôt de nouvelles offres, ou la possibilité de compléter celles déjà formulées.Par ailleurs, en l’absence d’accord avec l’Etat sur le financement, le groupe espagnol Sidenor, qui proposait un projet industriel solide avec la reprise de 130 salariés sur 170 du site nordiste de Leffrinckoucke, a décidé de retirer son offre.

 

 

 

 

Production d'acier brut / Suède : repli au 1er trimestre

30/05/24
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Au premier trimestre, la production des aciéries suédoises était inférieure à celle enregistrée un an auparavant. Les volumes de production de mars et avril ont, eux, progressé sur un an. Entre janvier et mars, 1 108 000 t d’acier brut ont été produites par les 11 aciéries sélectionnées par Jernkontoret, l’association locale de l’acier, soit un repli de 4,4% sur un an. En mars, la production s’est accrue de 3,5% sur un an, à 407 000 t. Cette tendance haussière s’est confirmée en avril, (+1%, à 407 000 t). L’association suédoise n’a fourni aucun détail quant aux catégories de  produits finis, ni fait de distinction entre les filières des hauts-fourneaux et des fours électriques.           

Europe : Aperam relève fortement ses écarts d'alliage

30/05/24
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Aperam, fabricant d’inox, a nettement majoré ses écarts d’alliage portant sur sa gamme de produits plats en inox austénitiques. Ainsi, depuis le 1er juin, les surcharges relatives à la catégorie 304 sont passées à 2350 €/t, contre 2200 €/t un mois auparavant. La hausse est encore plus marquée pour la catégorie 316, dont l’écart d’alliage a été fixé à 3792 €/t, contre 3558 €/t en mai. Quant à la surcharge s’appliquant à la catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans les applications à ultra-haute température, elle est passée de 2981 €/t, à 3204 €/t. La progression est bien plus modeste pour la catégorie 409, dont la surcharge va s’établir à 871 €/t le mois prochain, contre 863 €/t en mai. Les cours du nickel ont renchéri, à 20 250 $/t mercredi. En Europe, les tensions sur les disponibilités résultant de la mise en sommeil des usines d’Outokumpu et d’Acerinox suite aux grèves, ont dopé les prix de transaction et la demande en produits plats en inox. En outre l’allongement des délais de livraison devrait soutenir les hausses de prix souhaitées par les producteurs pour une livraison juin.

France / reprise d'Ascometal : le site d'Hagondange bloqué par des salariés

28/05/24
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Près de 160 salariés d'Ascometal à Hagondange, en Moselle, ont décidé de se mobiliser lundi 27 mai. Inquiets quant à la reprise du site, ils ont voté en faveur d'un mouvement de grève jusqu’à ce mardi à midi, d’un arrêt de la production et d’un blocage des expéditions.        L'Italien Acciaierie Venete est candidat à la reprise du pôle automobile, à savoir trois des cinq usines du groupe, dont celle d’Hagondange. Toutefois, à quelques jours du jugement du tribunal de Strasbourg, jeudi 30 mai, le groupe italien a publié samedi dernier un communiqué, qui préoccupe les salariés. De fait, la société transalpine  a « fait savoir aux administrateurs judiciaires d’Ascometal que les conditions prévues par son offre n'étaient pas satisfaites ».Le groupe italien a notamment indiqué que l'un des points problématiques concernait le financement du désamiantage et du dépoussiérage du site mosellan. « Tant que cette condition essentielle ne sera pas satisfaite, les travaux en cours avec les différents acteurs du dossier concernant les autres conditions n'ont aucune chance d'aboutir », a précisé Venete. Les salariés vont adresser une lettre ouverte à Emmanuel Macron, afin de lui demander de faire entrer l'État dans le capital d'Ascometal, en cas de désengagement d'Acciaierie Venete. Ils espèrent pouvoir rencontrer l'administratrice judiciaire mardi. Un CSE (Comité Social et Economique) extraordinaire, avec l'ensemble des représentants du groupe, se réunira mercredi à Paris.

 

Allemagne : l'arrivée de D. Kretinsky au capital de TK cristallise les tensions

28/05/24
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Le conseil de surveillance de  Thyssenkrupp a approuvé jeudi 23 mai une prise de participation de 20 % de l'entreprise énergétique EPCG dans sa division acier, ThyssenKrupp Steel Europe. L'acquisition de 30% supplémentaires du capital, envisagée à terme, pourrait aboutir à une entreprise commune. La décision a été prise avec le droit de vote secondaire du président du conseil de surveillance, contre les voix des représentants des salariés. Le directoire était parvenu fin avril à un accord de principe avec EPCG sur cette entrée. Des milliers de salariés de ThyssenKrupp ont manifesté avant la tenue de la réunion du conseil de surveillance à Essen, dans l'ouest de l'Allemagne, pour exiger des éclaircissements quant au « concept industriel », suite à l'entrée au capital de Daniel Kretinsky dans la division sidérurgique du groupe.Ces salariés, venus de tout le pays et issus des diverses divisions du groupe, telles que l’acier, l’automobile, les technologies, et les sous-marins. Les manifestants ont répondu à l'appel du  syndicat IG Metall. Selon le pdg de Thyssenkrupp, Miguel Lopez, "l'entrée d'EPCG combine le savoir-faire de pointe de Thyssenkrupp Steel Europe dans le domaine des matériaux avec l'expertise d'EPCG dans le domaine de l'énergie ». La holding de D. Kretinsky, EPCG, coiffe un empire industriel déjà étendu en Europe dans les secteurs de l'énergie, la distribution et des médias. 

 

 

Algérie : Tosyali a lancé une nouvelle usine

28/05/24
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Tosyali Algérie, le complexe sidérurgique implanté à Bethioua dans la région d’Oran, au nord-ouest de l’Algérie, a annoncé, lundi 27 mai, la mise en service de son site de production d’acier plat. Il s’agit de la phase de lancement,  alors que ce projet sera totalement finalisé au 2eme semestre. « Tosyali Algérie répondra pleinement aux besoins nationaux en acier plat et deviendra aussi un exportateur de cette catégorie d’aciers », selon vice-président de Tosyali Algérie, Alp Topcuoglu, qui ajoute : « Ainsi, la contribution de Tosyali Algérie à l’intégration industrielle du pays et à l’accroissement  des revenus d’exportation hors hydrocarbures sera significative. » D’après  Alp Topcuoglu, cette première phase du projet permettra de produire 3 M de t d’acier, tout en permettant de tripler les revenus à l’export grâce à la mise sur le marché de produits à plus forte valeur ajoutée. Pour la réalisation de cette nouvelle usine, la société Tosyali envisage d’investir entre 120 et 150 M de $ (110,5 et 138 M d’€),  d’après Alp Topcuoglu. De l’avis de ce dernier,  cette nouvelle unité de production permettra  à l’Algérie de réaliser une économie de devises de plus de 60 M de $ (55 M d’€) par an.

 

Production d'acier brut / Allemagne : la hausse s'est consolidée en avril

28/05/24
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Le mois dernier, la production allemande d’acier brut s’est accrue de 2,7% sur un an, à 3,3 M de t, après  avoir affiché une progression de 8,9% en mars, selon WV Stahl, la fédération locale de l’acier. En avril, la production d’acier issue des convertisseurs à oxygène a été majorée de 1,5% sur une base annuelle, à 2,3 M de t, après avoir augmenté de 5,1% le mois précédent. Même constat pour la production de la filière électrique, en hausse de 5,5%, à 988 000 t sur un an, après avoir enregistré un bond de 16,4% en mars.Au cours des quatre premiers mois de cette année, les aciéries allemandes ont produit 12,9 M de t d’acier, ce qui constituait un accroissement de 5,1% par rapport à la même période de 2023. Sur la période considérée, la filière électrique a vu sa production augmenter de 8,4%, à 3,9 M de t, tandis que la filière oxygène a vu ses volumes progresser de 3,8%, à 9,1 M de t.« Les augmentations de production observées lors du premier tiers de cette année ne sont pas synonymes d’un renversement de tendance, lequel  est soutenu par un redressement de la demande réelle d’acier. Nous assistons plutôt à une réaction aux fortes baisses survenues l’an dernier », a commenté VW Stahl. 

 

Ventes automobiles / UE : hausse à deux chiffres en avril

23/05/24
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D’après ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles, les immatriculations de voitures de tourisme neuves ont affiché une croissance à deux chiffres en avril. Après s’être contractées de 5,2% sur un an en mars, les ventes se sont accrues de 13,7%, à 913 995 unités le mois dernier. La plupart des marchés clés de l’UE ont enregistré de fortes hausses, contribuant ainsi aux résultats positifs. C’est notamment le cas de l’Espagne (+23,1%), l’Allemagne (+19,8%), la France (+10,9%) et de l’Italie (+7,7%). Quant aux ventes de véhicules électriques, elles ont bondi de 14,8% sur un an, à 108 552 unités, pour représenter 11,9% du marché. « Ces belles performances s’expliquent en partie par le fait qu’il y avait deux jours de ventes supplémentaires par rapport à avril 2023, correspondant aux vacances de Pâques », haussier pour les ventes de la période janvier à avril, en hausse de 6,6%, à 3,7 M d’unités.         

Production d'acier brut / Italie : nouveau repli en avril

23/05/24
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La production italienne d’acier brut, laquelle a reculé de 10,6% sur un an en avril, à 1,7 M de t, poursuit son repli. D’après des données publiées par Federacciai, ces mauvaises performances surviennent après d’autres baisses en mars et février, de respectivement 12,6% et 3,9%. Le mois dernier, la production transalpine de produits longs a décliné de 5%, à 982 000 t, tandis que celle de produits plats s’est contractée de 13,7%, à 714 000 t. Une situation attribuable à la faiblesse de la demande et la robustesse des coûts de l’énergie. La production cumulée des 4 premiers mois de 2024 s’est, elle, tassée de 6% en glissement annuel, à 7,9 M de t. A titre de comparaison, sur la période considérée, en 2021 et 2022, les baisses, bien plus marquées, s’étaient établies respectivement à, 14,9% et 13%.

International : prévisions annuelles minorées pour ThyssenKrupp

21/05/24
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Le conglomérat  allemand ThyssenKrupp a abaissé ses prévisions annuelles, en raison de difficultés persistantes dans ses filiales acier et matériaux, plombées par de fortes baisses de prix et de volumes. Pour son exercice décalé 2023/2024, le groupe table sur un chiffre d'affaires « inférieur au niveau de 2023 et un résultat net négatif ». Elle prévoyait auparavant un résultat net « à l'équilibre » et un chiffre d'affaires stable. Une situation imputable à une réduction des volumes et des baisses de prix de l’acier. En février, le groupe avait déjà drastiquement réduit ses attentes pour les mêmes raisons. Depuis plusieurs mois déjà, l'entreprise allemande pâtit des coûts élevés de l'énergie élevés, du niveau record des taux d'intérêt et de la contraction des prix  de vente de certains matériaux, sur fond de la faiblesse de la demande de l'industrie européenne. C’est sans compter « un environnement de marché défavorable, marqué par les tensions géopolitiques et commerciales », pour une entreprise tributaire des exportations. C'est la branche sidérurgique du groupe, Thyssenkrupp Steel Europe, qui est la plus impactée par la conjoncture. De fait, cette division a connu une perte d'exploitation de 132 M d’€, après avoir affiché une perte de 143 M d’€ en 2023.

 

International : Plongeon du CA de Vallourec au 1er trimestre

21/05/24
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Vallourec a enregistré au premier trimestre une baisse de 27% de son résultat brut d'exploitation (RBE), à 235 M d’€.      « Cette diminution est largement due au ralentissement des prix de vente moyens du segment Tubes en Amérique du Nord, compensé par l'amélioration des résultats du segment Tubes en dehors de l'Amérique du Nord », a commenté la société. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 990 M d’€, en repli de 26% en raison de la chute des volumes suite à la fermeture des sites de laminage européens, conjuguée à un recul des livraisons de tubes pour le segment pétrole et gaz en Amérique du Nord.Le groupe a dévoilé un flux de trésorerie disponible ajusté de 172 M d’€ et une génération de trésorerie globale de 102 M d’€. Vallourec affiche une dette nette de 485 M d’€ au premier trimestre, en baisse sur un trimestre. Cette  dernière est réduite de plus de moitié par rapport au premier trimestre 2023, période à laquelle elle s’élevait à 1 md d’€. Le fabricant de tubes en acier sans soudure indique être en avance sur le plan de désendettement. « Nous sommes désormais en avance sur notre objectif visant à atteindre une dette nette nulle d'ici fin 2025, au plus tard. En conséquence, nous prévoyons un retour aux actionnaires dès 2025 » a déclaré son pdg, Philippe Guillemot.

 

 

France : l'offre de reprise d'Ascometal par Sidenor rejetée par les syndicats

21/05/24
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Après le placement d’Ascometal en redressement judiciare le 27 mars, une réunion s’est tenue mercredi 15 mai sur le site de Leffrinckoucke, en présence d’une délégation de Sidenor, unique candidat à la reprise. Ce dernier envisage d’investir plusieurs millions d’euros sur le site nordiste, spécialisé dans le traitement thermique des barres de fer pour les secteurs automobile, aéronautique,  nucléaire et éolien. Si le projet industriel de Sidenor est jugé solide, le volet social ne satisfait pas, lui, l’intersyndicale. De fait, l’offre prévoit la reprise de 130 emplois, contre 100  initialement, sur un total de 167. Les négociations vont se poursuivre en vue d’éviter la casse sociale, les syndicats refusant  des départs contraints. Les offres doivent officiellement être déposées avant le 27 mai, à minuit. C'est le 30 mai que le tribunal de commerce de Strasbourg doit examiner les différentes offres de reprise. Les syndicats de Leffrinckoucke espèrent obtenir un délai supplémentaire afin que davantage de repreneurs potentiels puissent se manifester.

 

 

Luxembourg : Aperam a affiché une perte de 19 M d'€ au 1er trimestre

07/05/24
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Aperam, spécialisé dans la production d’acier inoxydable, a accusé une perte nette de 19 M d’€ au premier trimestre 2024, contre 132 M d’€ un an auparavant. Aperam avait également terminé l’année 2023 avec un bénéfice de 70 M d’€ au dernier trimestre. Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) ajusté a atteint 55 M d’€ lors des trois premiers mois de l’année, un résultat similaire à celui du dernier trimestre de 2023. Cependant, au premier trimestre l’an dernier, il atteignait 127 M d’€. Quant au chiffre d’affaires, il a atteint 1,6 md d’€, en hausse de 6,8% par rapport au dernier trimestre 2023. Les expéditions d’Aperam s’élevaient à 585.000 t au premier trimestre, soit une progression de 8% par rapport au dernier trimestre de 2023. Aperam s’attend à un Ebitda plus élevé au deuxième trimestre. Les trois premiers mois de l’année de 2024 "ont marqué le septième trimestre de récession consécutif dans l’industrie de l’acier inoxydable”, pointe, dans un communiqué, le CEO d’Aperam, Timoteo Di Maulo.Selon ce dernier, l’entreprise parvient à tirer son épingle du jeu dans ce contexte difficile.

Luxembourg : Aperam a affiché une perte de 19 M d'€ au 1er trimestre

07/05/24
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Aperam, spécialisé dans la production d’acier inoxydable, a accusé une perte nette de 19 M d’€ au premier trimestre 2024, contre 132 M d’€ un an auparavant. Aperam avait également terminé l’année 2023 avec un bénéfice de 70 M d’€ au dernier trimestre. Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) ajusté a atteint 55 M d’€ lors des trois premiers mois de l’année, un résultat similaire à celui du dernier trimestre de 2023. Cependant, au premier trimestre l’an dernier, il atteignait 127 M d’€. Quant au chiffre d’affaires, il a atteint 1,6 md d’€, en hausse de 6,8% par rapport au dernier trimestre 2023. Les expéditions d’Aperam s’élevaient à 585.000 t au premier trimestre, soit une progression de 8% par rapport au dernier trimestre de 2023. Aperam s’attend à un Ebitda plus élevé au deuxième trimestre. Les trois premiers mois de l’année de 2024 "ont marqué le septième trimestre de récession consécutif dans l’industrie de l’acier inoxydable”, pointe, dans un communiqué, le CEO d’Aperam, Timoteo Di Maulo.Selon ce dernier, l’entreprise parvient à tirer son épingle du jeu dans ce contexte difficile.

Luxembourg : ArcelorMittal renoue avec les bénéfices

07/05/23
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ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, a renoué avec les profits au premier trimestre 2024 après une perte sèche au trimestre précédent. Il a ainsi annoncé un bénéfice net de 938 M de $ (871 M d’€) grâce à de meilleurs volumes de ventes et un redressement des prix. « Un environnement tarifaire plus favorable, conjugué à la reprise des volumes, s'est traduit par de meilleurs résultats par rapport au dernier trimestre 2023, qui reflètent également désormais la valeur apportée par nos coentreprises », a déclaré le pdg Aditya Mittal. Le géant de l’acier était passé dans le rouge fin 2023 en raison, notamment, de provisions exceptionnelles visant à couvrir les pertes encourues lors de son retrait du Kazakhstan annoncé en fin d'année. Si le chiffre d'affaires s’est amélioré par rapport à la fin de l'année 2023, à 16,3 mds de $ (15 mds d’€), il reste toutefois inférieur à celui du premier trimestre 2023 (-12%), à l’instar du bénéfice net (-14,4%).Les résultats couvrant la période janvier à mars sont légèrement supérieurs aux attentes, d’après des  analystes interrogés par Factset.

 

 

 

 

 

France / Ascométal Fos-sur-Mer : Marcegaglia prétendant à la reprise

07/05/24
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Le Groupe italien Marcegaglia est candidat à l’acquisition des activités d’Ascometal à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône. Il envisage de s’appuyer sur les effectifs d’Ascometal, mais aussi sur ses ressources financières afin de transformer et développer le site dans le cadre d’un projet de décarbonation. « Fondé en 1959 par Steno Marcegaglia, le Groupe Marcegaglia est un groupe industriel italien indépendant et familial actuellement entièrement détenu, contrôlé et dirigé par les enfants de son fondateur, Antonio et Emma Marcegaglia », selon un communiqué.Installé en Lombardie, le Groupe Marcegaglia, leader européen du secteur de la sidérurgie sur le segment de la transformation de l’acier, opère dans 36 usines réparties sur 4 continents, emploie 7 500 personnes et dessert plus de 15 000 clients. Il est à ce titre l’un des plus grands acheteurs et consommateurs d’acier dans le monde. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 7,8 mds d’€ et transformé près de 6,5 M de t d’acier en 2023.

 

Production automobile / Allemagne : tassement de 9% sur un an au 1er trimestre

07/05/24
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Outre-Rhin, 1 million de véhicules de tourisme sont sortis des lignes d’assemblage au 1er trimestre, soit un repli de 9% sur un an. Sur ce total, 790 700 unités ont été exportées, ce qui représentait un déclin de 5% sur un an. A titre de comparaison, un an auparavant, la production avait bondi de 39% en glissement annuel, d’après VDA, la fédération automobile allemande. La baisse a été encore plus marquée en mars, période à laquelle la production a chuté de 15% en glissement annuel, à 372 800 unités. Compte  tenu de l’interruption de l’activité résultant de la pandémie de Covid, VDA a comparé les dernières données à celles enregistrées en 2019, lorsque la production du premier trimestre était supérieure de 18% à celle de cette année.Quant aux nouvelles immatriculations, elles se sont accrues de 4%, à 694 800 unités, entre janvier et mars derniers par rapport à la même période de 2023. Un niveau inférieur de 21%  à celui observé au premier trimestre 2019. Pour l’ensemble de l’année 2024, VDA tablait initialement sur un volume de production équivalent à celui de 2023, soit 4,1 M d’unités, l’affaiblissement économique pesant sur la croissance de la demande. La fédération prévoit allemande   prévoit désormais un bond de 19% sur un an de la production locale de voitures électriques particulières. 

Société / Algérie : gros projet à Béchar

28/03/24
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Avec une production globale de 3,5 M de t d’acier et de fer, l’Algérie ambitionne de mettre définitivement un terme aux importations de la matière première. Le pays souhaite ainsi s’assurer une autosuffisance à court terme en vue de devenir exportateur. Pour atteindre cet objectif, les aciéristes vont se focaliser sur l’exploitation et la transformation de l’acier à l’échelle nationale. Le gouvernement  algérien envisage donc d’investir massivement dans la filière sidérurgique. C'est dans cette optique que les travaux de réalisation du complexe de Béchar, dans l’Ouest de l’Algérie, seront lancés très prochainement, selon le PDG du groupe public Sonarem, Mohamed Sakhri Harami.Ce complexe sidérurgique destiné à la valorisation du gisement de minerai de fer de Gara Djebilet sera réalisé par Sonarem, en partenariat avec le consortium chinois CMH. D’une superficie de 3000 ha, le chantier sera confié au groupe Sino Steel. La livraison de ce projet est prévue à l’horizon 2026, soit la date du démarrage de la production effective du gisement de minerai de fer de Gara Djebilet, à Tindouf. Un gisement qui devrait commencer par une capacité de production de 20 M de t, avant d’atteindre 40 M de t en 2040.

 

Royaume-Uni / Tata Steel : fermeture anticipée des fours à coke à Port Talbot

28/03/2024
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Tata Steel, qui a confirmé en janvier supprimer jusqu'à 2.800 emplois au Royaume-Uni, dans la foulée de la restructuration de son aciérie géante de Port Talbot au Pays de Galles, a annoncé qu'il y fermerait ses fours à coke plus tôt que prévu. « Nous avons été contraints de prendre la décision de cesser l'exploitation des fours à coke à partir de mercredi 20 mars, en raison d'une détérioration significative de la stabilité opérationnelle », a annoncé le directeur général Rajesh Nair. La fermeture de ces fours aurait dû commencer cet été. « La fermeture anticipée des fours à coke est un coup dur, mais nous savions qu'ils se détérioraient et notre principale préoccupation est la sécurité de nos membres », a réagi un responsable du syndicat Community. Tata Steel, qui emploie 8.000 personnes dans le pays, avait confirmé vouloir remplacer ses hauts fourneaux par des fours électriques moins polluants. Le groupe bénéficie de subventions gouvernementales massives. Un investissement de 1,25 md de £ (1,45 md d’€) est ainsi prévu par l'entreprise et l'exécutif britannique s'est engagé à injecter jusqu'à 500 M de £ (586 M d’€).

 

 

France : la reprise de Valdunes par Europlasma validée

28/03/23
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Mercredi 20 mars, le tribunal de commerce de Lille a validé la reprise de Valdunes, dernier fabricant français de roues de trains, par le groupe Europlasma, l’Etat mettant également la main au portefeuille. « La proposition de reprise par Europlasma est acceptée avec une entrée en jouissance le 21 mars », a déclaré Guillaume Ferrand, représentant de la direction de Valdunes. Cette validation a également été confirmée par les syndicats. Une seule offre aura, finalement, été formulée : celle d’Europlasma, un groupe français spécialisé dans la valorisation des déchets, qui a repris ces dernières années plusieurs entreprises en difficulté. Toutefois, les capacités financières de cette entreprise constituent une source d’inquiétudes, des doutes subsistant quant à la capacité du groupe bordelais à concrétiser cet apport d’argent frais. La reprise devrait aboutir au licenciement de 131 salariés sur un total de 309, travaillant sur les deux sites de Valdunes dans le Nord : la forge de Leffrinckoucke dans la région de Dunkerque, et l’usine de Trith-Saint-Léger dans la région de Valenciennes.

 

International : ArcelorMittal va détenir 28,4% de Vallourec

21/03/24
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Le groupe Vallourec, spécialisé dans les tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière, a annoncé que le sidérurgiste ArcelorMittal allait devenir son nouvel actionnaire de référence. « ArcelorMittal a conclu un accord pour acheter la participation de 28,4% des droits de vote et 27,5% du capital détenue par Apollo », détaille l'entreprise. Vallourec est sorti du rouge l'an passé à la suite de la fermeture de ses usines allemandes et la suppression de 3 000 emplois.« On tourne la page de la restructuration financière, puis du sauvetage, du retournement du groupe », a commenté Philippe Guillemot, pdg de Vallourec.« On passe d'un actionnaire de référence financier de premier plan à un actionnaire industriel également majeur, avec lequel on a beaucoup de choses en commun, en particulier de fortes convictions sur la nécessaire décarbonation de notre industrie et l'accompagnement de la transition énergétique », a-t-il observé.Le géant de l’acier, deuxième sidérurgiste mondial basé au Luxembourg, n'est, pour l'instant, pas présent directement dans l'activité de tubes soudés. Il succède à Apollo, entré en 2021 au capital de Vallourec, alors en grande difficulté.

 

 

Allemagne : Klöckner à la peine

21/03/24
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Le recul des prix de l'acier, conjugué aux corrections de valeur ont plongé le distributeur d’aciers et de métaux Klöckner dans le rouge l'an dernier. La société allemande a ainsi enregistré une perte de 190 M d’€ en 2023. A titre de comparaison, un bénéfice de 259 M d’€ était inscrit au bilan en 2022.Les amortissements étaient liés à la vente, finalisée le 7 mars dernier, des quatre sociétés nationales en France, Grande-Bretagne, Belgique et aux Pays-Bas, au groupe espagnol Hierros Anon.Cette transaction reflète un changement stratégique vers une priorité à valeur plus élevée. Ainsi, le groupe souhaite ajouter des segments d'activité et réduire son implication sur le segment volatil et à faible marge de la distribution de matières premières.Klöckner veut optimiser son portefeuille et concentrer ses futurs efforts de croissance sur ses principaux marchés en Allemagne, Autriche, Suisse et Amérique du Nord.Après ajustement, le résultat du groupe est ressorti négatif de 0,3 M d’€. Le dividende de 0,20 € par action devrait être deux fois moins élevé que l'année précédente.Quant au chiffre d'affaires, il s’est contracté de 8,3 M d’€, à près de 7 mds d’€.

 

Russie : la production d'acier a confirmé sa décrue en février

21/03/24
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Le mois dernier, la production russe d’acier a opéré un repli, d’après des données publiées par Chermet, une société locale réalisant des analyses. En février, les aciéristes russes ont produit 5,8 M de t d’acier brut, soit une baisse de 2,8% sur un an. En revanche, la production de produits laminés a totalisé 5,1 M de t, ce qui représente une hausse de 0,7% par rapport à février 2023. En janvier-février, le pays a produit 11,7 M de t d’acier brut, soit une contraction de 3% en glissement annuel.  Sur la période considérée, la production de produits laminés a décliné de 0,9%, à 10,2 M de t. L’an dernier, la production russe d’acier brut s’est accrue de 5,9% sur un an, à 75,8 M de t, tandis que celle de produits laminés a progressé de 5,8%, à 65,6 M de t. Le ministère russe de l’Industrie et du Commerce table sur une croissance de 1 à 2% de la demande russe d’acier en 2024, en raison de la stabilisation de la consommation  sur le segment de la construction mécanique. Les prévisions encourageantes résultent également d’une production accrue d’équipements et de composants pour les besoins de la métallurgie.           

Allemagne : Berlin souhaite verdir son industrie lourde

21/03/24
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L’Allemagne a lancé mardi 12 mars un processus d’appel d’offres portant sur des subventions d’un montant de 4 mds d’€ en faveur des entreprises fortement consommatrices d'énergie, a déclaré le ministère de l’Economie. Dans le cadre de ses ambitions de neutralité carbone à l’horizon 2045, le gouvernement allemand ambitionne ainsi d’accorder aux sociétés des secteurs de la sidérurgie du verre, du papier ou de la chimie, particulièrement énergivores, des aides, en contrepartie de la réduction des émissions de CO2 dans leur processus de production. La Commission européenne a approuvé ce processus de contrats dits de protection du climat, lesquels verront des entreprises énergivores sélectionnées par appels d’offres et mises en concurrence afin de diminuer leurs émissions à moindre coût. Berlin avait initialement prévu de proposer des subventions plus ambitieuses, mais le programme a été mis en péril par l’arrêt de la Cour constitutionnelle l’année dernière, qui a empêché le gouvernement d’utiliser quelque 60 mds d’€ de dettes pour des projets de protection du climat.

 

 

Société / Grande-Bretagne : 2000 emplois vont être supprimés à Port-Talbot

06/03/2024
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La fermeture annoncée des deux derniers hauts fourneaux de la fonderie de Tata Steel à Port Talbot, au Pays de Galles, a suscité la consternation. Quelque 2.000 emplois doivent être supprimés sur les 4.000 que compte le gigantesque site, au sud du Pays de Galles.L’usine, construite il y a plus d'un siècle, employait quatre fois plus de salariés pendant les années 1960. Tata Steel, affirmant perdre 1 M de £ (1,16 M d’€) par jour à Port Talbot, dit vouloir se conformer aux objectifs de neutralité carbone fixés par le gouvernement.A l’instar d'autres sidérurgistes européens, le conglomérat indien prévoit de remplacer les hauts fourneaux gourmands en charbon, par un four à arc électrique. Ces derniers, sont moins polluants puisqu’ils utilisent des ferrailles recyclées, et nécessitent moins de main d'oeuvre.Les syndicats, salariés et élus locaux admettent devoir passer à une production plus verte, Port Talbot étant l'une des villes les plus polluées du pays. Ils s'opposent néanmoins à la fermeture des infrastructures existantes d'ici 18 mois, sans attendre que le four électrique soit opérationnel. Avec à la clé une interruption de production et des pertes d'emploi.

 

 

Société / Espagne : amélioration en vue pour Acerinox

06/03/24
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Le sidérurgiste espagnol Acerinox a déclaré s’attendre à ce que la demande d'acier amorce un redressement dans les mois à venir, après que son bénéfice net a été divisé par plus de la moitié, l'année dernière. Quant au bénéfice net, il a chuté de 68 % pour atteindre 228 M d’€ en 2023, après avoir caracolé à des niveaux record en 2021 et 2022, la forte demande ayant fait grimper les prix. Un ajustement du marché, entamé au second semestre 2022, a entraîné une baisse de la demande d'inox et des prix, a déclaré le directeur général Bernardo Velazquez.  Ce dernier table sur une amélioration dès le deuxième trimestre de cette année aux États-Unis, mais pas avant le troisième trimestre en Europe. « L'économie européenne est toujours à la traîne par rapport à celle des USA, mais la baisse des taux d'intérêt devrait rendre l'argent plus disponible et relancer la demande en appareils électroménagers et voitures », a déclaré M. Velazquez. Afin de bénéficier de la vigueur du marché des alliages et d'une reprise plus rapide aux États-Unis, Acerinox a annoncé ce mois-ci l'acquisition du fabricant d'alliages américain Haynes International pour un montant de 798 M de $ (736 M d’€). Le marché nord-américain représente déjà près de la moitié des ventes d'Acerinox.

 

Société / International : Vallourec se redresse au quatrième trimestre

06/03/24
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Un mois après avoir relevé ses objectifs 2023, Vallourec, le spécialiste des tubes sans soudure, a présenté ses résultats du quatrième trimestre 2023. Le résultat brut d’exploitation est ressorti à 280 M d’€, soit une marge de 21,9% du chiffre d’affaires, contre 312 M d’€ et une marge de 20,3% du chiffre d’affaires un an auparavant. « Cette diminution est largement due à la baisse des prix de vente moyens du segment tubes en Amérique du Nord, compensée par l'amélioration des résultats de ce segment hors de cette région », explique la société. Au quatrième trimestre 2023, Vallourec a généré un chiffre d'affaires de 1,27 md d’€, en retrait de 17% sur un an. Cette baisse des revenus reflète un effet volume négatif de 26%, surtout lié au repli des livraisons du segment industrie en Europe et de tubes du segment pétrole & gaz en Amérique du Nord.

 

Production d'acier brut / Sud-est de l'Europe : accroissement en janvier

06/03/24
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La production d’acier brut de l’Europe du Sud-Est s’est accrue en janvier, d’après Worldsteel, l’association mondiale de l’acier. Les volumes de production ont ainsi totalisé 231 138 t, contre 194 073 t en janvier 2023. La Serbie figurait à nouveau dans le peloton de tête des 7 pays de la région, laquelle inclut la Bulgarie, la Croatie, la Slovénie, la Bosnie, le nord de la Macédoine et la Moldavie. La Serbie a produit 104 100 t en janvier, soit une hausse de 3,5% sur un an. Quant à la Slovénie, le deuxième plus gros producteur, sa production s’est établie à 49 899 t en janvier, soit une progression de 15,4% sur un an. La Bulgarie, dont la production, à 40 000 t, s’est contractée de 5,8% sur un an, venait en troisième position.  Worldsteel n’a pas fourni de données pour la Bosnie et la Moldavie.

Inox / Europe : Aperam a majoré ses écarts d'alliage

06/03/24
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Aperam a majoré de 50 à 60 €/t ses écarts d’alliage de mars s’appliquant à certains des produits plats en inox de sa gamme austénitique, sur fond d’accroissement des coûts des matières premières. La surcharge d’alliage relative à la catégorie 304 est ainsi passée de 1992 €/t en février, à 2060 €/t le premier mars. La hausse est plus marquée pour l’écart d’alliage portant sur la catégorie 316, lequel a progressé à 3364 €/t ce mois-ci, contre 3299 €/t le mois dernier. Quant à la surcharge d’alliage concernant à la catégorie 309S, un inox conçu pour résister à des applications aux températures élevées, elle atteint désormais 2762 €/t, contre 2664 €/t en février. La surcharge relative à la catégorie 409, la plus prisée de la gamme ferritique, a augmenté à 862 €/t en mars, contre 854 €/t un mois auparavant. Après plusieurs semaines de baisse, les cours du nickel au comptant ont renchéri. De fait, ces derniers ont atteint 17 570 $/t le 4 mars, comparativement à 17 180 $/t le 23 février.                               

 

 

Allemagne / vente de la division acier de ThyssenKrupp : une situation grave

29/02/2024
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Dans le cadre de la vente prévue de la division acier, les représentants syndicaux de Thyssenkrupp ont mis en garde leur direction contre des suppressions d'emplois ou de capacités, affirmant que les salariés du groupe devaient envisager le pire.Les salariés redoutent que la direction ne prenne des mesures plus radicales dans le cadre d'une vente partielle de l'unité sidérurgique du conglomérat au groupe énergétique tchèque EPH.Ils ont donc déclaré avoir engagé une société de conseil en vue d’élaborer des scénarios visant à préserver l'activité de la division acier dans sa taille et son champ d'action actuels. « Nous souhaitons conserver la taille actuelle de la division acier de ThyssenKrupp», a déclaré Tekin Nasikkol, dirigeant le comité d'entreprise et siégeant au conseil de surveillance du groupe.Le syndicat IG Metall a fait savoir dans un tract qu'il insisterait pour que les sites du groupe et les quelque 27 000 emplois soient conservés.

France / Reprise de Valdunes : 178 salariés conservés

29/02/2024
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Alors que le tribunal de commerce de Lille-Métropole doit se prononcer ce mercredi sur la reprise de Valdunes, on en sait plus sur le projet de reprise des deux sites de Trith-Saint-Léger et Leffrinckoucke par Europlasma, spécialiste de la valorisation de déchets dangereux.178 salariés sur 309 seraient repris, la SNCF entrerait au capital. Une nouvelle réunion s'est tenue au ministère de l'industrie lundi 26 février en vue d’évoquer l'avenir des deux sites nordistes, derniers fabricants français de roues de trains.Depuis le 4 mai 2023 et l'annonce de la volonté de désengagement de MA Steel, l'actionnaire majoritaire chinois, les réunions se multiplient. Alors que le tribunal de commerce de Lille Métropole doit se prononcer mercredi 28 février, des détails ont été dévoilés concernant le montage financier estimé à 35 M d’€, lequel permettrait à l'unique repreneur potentiel de sauver un « maximum d'emplois ».Le plan prévoit un montage réparti de « façon équilibrée entre Europlasma, à hauteur de 15 M d’€, et par l’État, pour le même montant, sous forme de prêts », précise le cabinet de Roland Lescure.La région Hauts-de-France, la communauté urbaine de Dunkerque et la communauté d'Agglomération de la porte du Hainaut se sont, elles, engagées à hauteur de 5 M d’€. La SNCF pourrait également faire son entrée au capital à hauteur d'1M d’€. 

 

Véhicules de tourisme / UE : bons résultats en janvier

29/02/2024
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Le marché des voitures de tourisme a poursuivi son redressement en janvier, au sein de l’UE, d’après ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles. De fait, ce segment, après été impacté par des perturbations au sein des chaînes d’approvisionnement, a repris du poil de la bête depuis le début de cette année. Après s’être contractées en décembre, les immatriculations de voitures neuves ont ainsi progressé de 12,1 % en glissement annuel en janvier, pour totaliser 851 690 unités. Les principaux marchés de la région, affichant tous une progression, ont contribué aux résultats positifs : l’Allemagne (+19,1 % sur un an), l’Italie (+10,6 %), la France (+9,2 %) et l’Espagne (+7,3 %). Quant aux ventes de voitures électriques, elles ont bondi de 28,9% sur un an, à 92 741 unités, pour représenter une part de marché de 10,9%.                 

Production d'acier brut / Autriche : tassement en 2023

29/02/2024
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En décembre, la production autrichienne d’acier brut s’est accrue de 8% par rapport à novembre et de 6% sur un an, à 605 000 t, d’après des données publiées par Worldsteel, l’Association Mondiale de l’Acier.Entre janvier et décembre 2023, les aciéries domestiques ont produit 7,13 M de t d’acier brut, ce qui représentait une contraction de 5% comparé à la même période de 2022. La baisse de la production, sur un an, était quasi-équivalente en 2022, à savoir 4,7%. L’électrification des équipements de production va jouer un rôle clé dans le programme de transition verte de Voestalpine, dénommé « greentec steel ». Ainsi, l’installation d’un four électrique sur chacun des deux sites du groupe, à Linz et Donawitz, constituera la première étape vers la décarbonation.Le plus gros sidérurgiste national, a récemment passé commande auprès de Primetals Technologies d’un four électrique de 180 t pour son usine de Linz, dont le lancement  est programmé pour 2027.Quant à l’usine de Donawitz, elle sera dotée d’un four électrique d’une capacité de 850 000 t/an. Danieli, va débuter la construction de ce four cette année, pour une mise prévue en 2027. 

 

 

Société / France : Le site de GravitHy retenu par France 2030

22/02/2024
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L’entreprise sidérurgique GravitHy, qui a terminé fin janvier la concertation pour sa première usine à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), a candidaté avec succès à France 2030 pour l’appel à projets Première Usine. Le site va permettre de réduire jusqu’à 4 M de t par an les émissions de CO2. C’est une étape importante pour GravitHy, qui a pour actionnaires EIT InnoEnergy, Engie New Ventures, FORVIA, IDEC, Plug et Primetals Technologies. Elle se félicite du soutien financier apporté par l’État, via France 2030 et Bpifrance, lequel va contribuer au développement de ce projet. L’investissement total se monte à 2,2 mds d’€, avec à la clé 3 000 emplois.La première usine de GravitHy va produire annuellement 2 M de t de fer pré-réduit bas-carbone, le DRI (Direct Reduced Iron), obtenu à partir d’hydrogène bas-carbone provenant de électrolyse de l’eau sur site. Ce matériau sera utilisé soit sur place, comme matière première pour produire de l’acier vert, soit commercialisé au niveau mondial sous la forme de fer briqueté à chaud (HBI ou Hot Briquetted Iron).

 

Société / Allemagne : Thyssenkrupp a enregistré une perte nette au 1er trimestre

22/02/2024
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Le conglomérat allemand Thyssenkrupp a enregistré une nouvelle perte nette importante au cours du premier trimestre de son exercice décalé 2023/2024, toujours plombé par les difficultés de sa branche acier. Entre octobre et décembre, l'entreprise a connu une perte nette part du groupe de 314 M d’€, contre un bénéfice de 75 M d’€ l'an dernier à la même période. Elle a également vu son chiffre d'affaires fortement décliner, chutant de 9% à 8,2 mds d’€. « La faiblesse des prix, des volumes des matériaux et de ceux des matières premières ont eu un impact négatif sur les résultats », a détaillé Thyssenkrupp. Le groupe a donc réduit ses prévisions pour l'année en cours, anticipant désormais un chiffre d'affaires au « même niveau que l'an dernier, plutôt qu'en augmentation ». Il table sur « un bénéfice net proche du seuil de rentabilité, alors qu’il anticipait un bénéfice à trois chiffres » auparavant. Depuis plusieurs mois, le groupe a subi la flambée des coûts de l'énergie, conjuguée au niveau record des taux d'intérêt, et à la forte baisse des prix de certains matériaux qu'il vend, en raison de la léthargie de la demande de l'industrie européenne. Et c’est sans compter « les difficultés de l'environnement de marché, marqué par les tensions géopolitiques et commerciales », pour un groupe tributaire des exportations.

 

Immobilier / Turquie : résultats décevants en janvier

22/02/2024
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Le mois dernier, le marché immobilier turc, l’un des principaux consommateurs d’acier du pays, a réalisé des performances inférieures à celles de l’année précédente. Une tendance baissière imputable au manque de dynamique économique et à l’affaiblissement de la devise locale. En janvier, les ventes résidentielles se sont contractées de 17,6 % en glissement annuel, à 80.308 unités, selon TUIK, l’Institut Turc des Statistiques. Istanbul, constituant habituellement la majorité des ventes, a vu sa part s’établir à 16,7 % le mois dernier, soit 13,423 unités. Les villes d’Ankara et d’Antalya, figuraient, quant à elles, en deuxième et troisième position, avec respectivement, 6.709 et 5.520 unités vendues. Les ventes de maisons destinées aux acheteurs étrangers ont, pour leur part, été divisées par deux, avec seulement 2.061 unités en janvier 2024, contre 4.161 unités un an auparavant.           

Automobile / Italie : bond de 14,5% de la production sur un an en 2023

22/02/2024
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L’an dernier, la production italienne de véhicules de tourisme s’est accrue de 14,5% sur un an, à 541 953 unités, d’après Anfia, l’association des constructeurs automobiles locaux. Néanmoins, sur la période considérée, la production de véhicules légers a plongé de 22,5%, à 209 056 unités. Quant à la production de bus, elle a atteint 400 unités, ce qui constituait un bond de 47,6% par rapport à 2022. Parallèlement, 129 644 camions sont sortis des chaînes de montage italiennes, soit une explosion de 137,9% sur un an. Sur l’ensemble de l’année 2023, la production de véhicules, toutes catégories confondues, a totalisé 880 053 unités, soit une progression de 10,5% par rapport à 2022, période à laquelle 796 394 unités avaient été produites. L’Italie dispose de 23 sites de production automobile. A titre de comparaison, l’Espagne en dénombre 17, la France 31, et l’Allemagne 42.                                  

Ecarts d'alliage / Europe : repli par rapport à janvier pour certaines catégories

30/01/2024
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Le fabricant d’inox Aperam a diminué ses surcharges d’alliage de février portant sur certains produits plats en inox austénitique, par rapport à celles de janvier. En revanche, d’autres catégories ont renchéri de près de 100 €/t, selon les fluctuations des coûts des matières premières. Ainsi, les écarts d’alliage s’appliquant à la catégorie 304 passeront de 2005 €/t en janvier, à 1992 €/t  à compter du 1er février. A rebours de cette tendance baissière, la catégorie 316 s’établira, elle, à 3299 €/t le mois prochain, contre 3195 €/t ce mois-ci. Quant à la catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans les applications à haute température, elle déclinera à 2664€/t, après avoir atteint 2685 €/t en janvier. Même constat pour la catégorie 409, laquelle va  légèrement reculer à 848 €/t, contre 854 €/t ce mois-ci.

Japon-USA : prêt de 16 mds de $ accordé à Nippon Steel pour le rachat de US Steel

30/01/2024
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Sumitomo Mitsui, Mitsubishi UFJ Financial Group et Mizuho Financial Group vont prêter à Nippon Steel un montant combiné de 16 mds de $ (14,7 mds d’€) pour son projet d'acquisition de U.S. Steel, selon le groupe financier  Bloomberg. Citant plusieurs sources anonymes, Bloomberg a déclaré que les trois mégabanques japonaises avaient envoyé une lettre d'engagement à Nippon Steel concernant les prêts, libellés en dollars.L'accord de 14,9 mds de $ (13,7 mds d’€) conclu en décembre par le quatrième sidérurgiste mondial pour racheter son rival américain a suscité des critiques de la part des législateurs démocrates et républicains et du puissant syndicat des Métallurgistes unis.De fait, des craintes se font jour quant aux conséquences potentielles de l'opération, qui verrait le géant japonais de l'acier devenir le troisième sidérurgiste mondial.Sumitomo Mitsui prêterait 6,5 mds de $ (6 mds d’€), Mitsubishi UFJ 5,5 mds de $ (5 mds d’€), et Mizuho 4 mds de $ (3,7 mds d’€), l’échéance de ces remboursements étant fixée à un an.

 

Luxembourg : ArcelorMittal inquiet malgré une bonne année 2023

30/01/2024
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Henri Reding, dirigeant du siège social d’ArcelorMittal Luxembourg (Country Head), a tiré la sonnette d'alarme concernant les perspectives de son groupe en Europe, lequel emploie près de 3400 personnes. « Il faut absolument mettre en place les conditions pour que l'industrie européenne reste compétitive. Si nous ne sommes pas soutenus par les pouvoirs publics, les investissements seront destinés aux autres régions du monde », insiste Henri Reding.Ce dernier ajoute que 20% de la consommation d'acier en Europe est aujourd'hui importée. En conséquence, la Commission européenne  a mis en place un Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF) qui vise à soumettre les produits importés à une tarification du carbone équivalente à celle appliquée aux fabricants européens. Ce mécanisme est entré dans sa phase transitoire, le 1er octobre 2023. En dépit de ces inquiétudes, ArcelorMittal Luxembourg affirme avoir « bien passé l'année 2023. Avec l'inflation et les coûts élevés de l'énergie, de nombreux investissements ont été limités, et donc la demande d'acier a été réduite. Au Luxembourg, nous avons la chance de produire des poutrelles de masse, achetées par nos clients américains », a déclaré le patron du groupe luxembourgeois.

 

Algérie : dynamisme de l'industrie sidérurgique

30/01/2024
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Selon les prévisions des leaders de l’industrie sidérurgique algérienne, Sider el-Hadjar et Tosyali Algérie, la production d’acier locale va continuer à afficher de belles performances en 2024.Le complexe d’El-Hadjar, via son plan de développement des activités, envisage d’augmenter sa capacité de production. Selon son PDG, Karim Boulayoune, le groupe, qui ambitionne cette année de doubler sa production, à 600 000 t, contribuera, entre autres, à fournir des rails pour la construction de voies ferrées, et à alimenter les projets du groupe pétrolier Sonatrach, visant à réaliser 1 000 kilomètres de pipelines.Quant à la société algéro-turque Tosyali, elle envisage de tripler ses revenus générés par les ventes destinées à l’export. De l’avis d’Alp Topcuoglu, membre du Conseil d’administration de Tosyali Algérie, la société produit 3,5 M de t d’acier long (rond à béton, fil machine, cornières et tubes spiralés).

 

Inde : Tata Steel a enregistré des bénéfices au 3è trimestre

25/01/24
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Tata Steel a enregistré un bénéfice au troisième trimestre, la réduction des dépenses ayant plus que compensé la diminution des recettes, résultant de la faiblesse des prix sur le marché national.Au dernier trimestre 2023, les aciéristes indiens ont pâti de l’afflux massif d’importations chinoises à bas coût. « Entre octobre et décembre 2023, la Chine a exporté entre 7 et 8 M de t d'acier par mois, soit le plus haut niveau depuis 2015 », a déclaré le pdg du groupe, TV Narendran. La société a enregistré un bénéfice net consolidé de 5 mds de roupies (56 M d’€), contre une perte de 22,24 mds de roupies (245,5 M d’€) un an auparavant.Bien que les volumes d’acier produits localement aient augmenté de 7 % sur un an, les recettes de Tata Steel ont chuté de plus de 3 %, à 553 mds de roupies (6 mds d’€), sur fond de faiblesse des prix de l'acier. Toutefois, les dépenses ont diminué de près de 7 %, les coûts des matières premières s’étant contractés de plus de 22 %.

 

Royaume-Uni : Tata Steel va supprimer 800 emplois

24/01/24
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Tata Steel, lors d’une réunion jeudi 18 janvier avec les syndicats sur le site de Port Talbot au Pays de Galles, « a confirmé la fermeture » de ses 2 hauts fourneaux et la suppression de 2800 emplois. « Environ 2500 postes devraient être touchés dans les 18 mois à venir et 300 autres potentiellement dans les trois ans à venir », selon un communiqué du groupe.Le groupe indien, qui compte remplacer ses hauts fourneaux par des fours électriques, va ouvrir une période de « consultation de 45 jours », en préalable aux suppressions d'emplois. En septembre, le gouvernement britannique avait annoncé injecter jusqu'à 500 M de £ (plus de 580 M d’€) dans l'usine géante de Port Talbot afin, notamment, de rendre  le site moins polluant. De fait, l'usine de Port Talbot « est actuellement le plus gros émetteur de carbone du Royaume-Uni ». La fermeture des hauts fourneaux du site gallois, très gourmands en charbon, va permettre de réduire l'ensemble des émissions de carbone du pays d'environ 1,5%.

 

 

 

Marché automobile / UE : progression en 2023, repli en décembre

24/01/24
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Au sein de l’UE, la demande en voitures particulières a affiché une forte hausse sur l’ensemble de l’année 2023, tandis qu’elle s’est contractée en décembre, pour la première fois depuis 16 mois.  L’an dernier, les immatriculations automobiles se sont accrues de 13,9% en glissement annuel, à 10,5 M d’unités, d’après des données publiées par ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles. Tous les marchés de l’UE ont progressé en 2023, hormis la Hongrie, où les immatriculations ont décliné de 3,4% par rapport à 2022. Les meilleurs résultats ont été observés en Italie (+18,9% sur un an), suivie de l’Espagne (+16,7%) et de la France (+16,1%). L’Allemagne a, elle, connu une hausse bien moins marquée (+7,3%), en raison des piètres performances enregistrées en décembre.Le scénario était moins réjouissant en décembre, les immatriculations s’étant tassées de 3,3% sur un an, à 867 052 unités, en raison d’une base de comparaison élevée en décembre 2022. Quoiqu’il en soit, la croissance a été robuste en France (+14,5% sur un an) et en Espagne (+10,6%). En revanche, en Allemagne, la demande s’est effondrée de 23% sur un an. 

 

 

Production d'acier brut / Italie : baisse des volumes de production en 2023 2023

24/01/24
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Le mois dernier, la production italienne d’acier brut s’est accrue de 6,5%, à 1,3 M de t, en glissement annuel, d’après des données publiées par Federacciai, l’association locale de l’acier. En revanche, sur l’ensemble de l’année 2023, la production a chuté  de 2,5% par rapport à 2022, à 21 M de t. Une situation imputable au recul de la production chez Acciaierie d’Italia, le plus gros producteur national, dont la production s’est établie à moins de 3 M de t l’an dernier, soit bien en deçà des objectifs fixés, de 4 M de t. La production d’acier plat s’est contractée de 3,9%, à 615 000 t en décembre, et de 0,1%, à 9,5 M de t l’an dernier. Quant à la production de produits longs, elle a progressé de 5%, à 694 000 t le mois dernier, mais s’est tassée de 2,9%, à 11,6 M de t en 2023. A titre de comparaison, en 2022, la production italienne d’acier brut s’était contractée de 11,5% sur un an, à 21,6 M de t. La production de produits plats avait chuté de 13,8%, à 9,5 M de t. Parallèlement, celle de produits longs avait diminué de 12%, à 12 M de t.

Coil laminé à chaud / Europe : ArcelorMittal a relevé ses offres

04/01/24
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Après avoir amorcé un cycle de hausses  fin octobre, ArcelorMittal a de nouveau majoré ses offres de coils laminés à chaud de 20 à 30 €/t à la fin du mois de décembre sur le territoire européen. Le géant de l’acier  attribue cette décision au redressement des prix à l‘échelle internationale, à l’accroissement des coûts des matières premières, à la bonne tenue des carnets de commandes et à l’absence de concurrence étrangère. Les offres de coil laminé à chaud sont disponibles à 750 €/t départ usine en Allemagne et à 740 €/t départ usine en Italie. Ceci  constitue un bond de plus de 100 €/t par rapport à fin octobre, période à laquelle les offres avaient déjà été majorées. Sur le marché spot nord-européen, les prix du coil laminé à chaud s’établissaient à 620 €/t départ usine fin octobre, soit leur plus faible niveau depuis la fin de l’année 2020. Depuis lors, les prix ont grimpé de quelque 60 €/t.                     

Production d'acier brut / Italie : hausse en novembre

04/01/24
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De l’autre côté des Alpes, la production d’acier brut s’est accrue de 1,3% sur un an en novembre, à 1,8 M de t, d’après des données publiées par Federacciai, l’association italienne de l’acier. En revanche, entre janvier et novembre, la production s’est contractée de 3% en glissement annuel, à 19 M de t. La production de produits plats a progressé de 15,4%, à 848 000 t en novembre, et de 0,2%, à 8,9 M de t, entre janvier et novembre derniers. Sur les périodes considérées, la production de produits longs a, elle, décliné de respectivement 0,1%, à 1,1 M de t, et de 3,3%, à 10,9 M de t. Au cours des deux derniers mois, les ventes de coils se sont redressées sur la péninsule italienne. La situation était bien moins réjouissante du côté des produits longs, lesquels ont été boudés par les acheteurs italiens tout au long du dernier trimestre. L’an dernier, la production italienne d’acier brut avait reculé de 11,5% sur un an, à 21,6 M de t. La production de produits plats s’était tassée de 13,8%, à 9,5 M de t, et celle de produits longs de 12%, à 12 M de t.        

International : Nippon Steel a racheté US Steel

20/12/23
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Le groupe japonais Nippon Steel a conclu un accord lundi pour acheter U.S. Steel pour 14,9 mds de $ (13,6 mds d’€), l'emportant dans une vente aux enchères sur des concurrents tels que Cleveland-Cliffs et ArcelorMittal.Le prix de 55 $ (50 €) par action est supérieur de 142 % à celui observé le 11 août, dernier jour de cotation avant que Cleveland-Cliffs ne dévoile une offre de 35 $ (32 €) par action en numéraire et en actions pour U.S. Steel. Ce dernier avait lancé une revue stratégique en août, après avoir reçu plusieurs offres non sollicitées concernant un rachat partiel ou total.Lors d'une réunion de son conseil d'administration qui s’est tenue dimanche 17 décembre, U.S. Steel a jugé l'offre de Nippon Steel supérieure à celle de Cleveland-Cliffs, son principal concurrent américain, lequel avait relevé son offre dans la fourchette supérieure de 40 $ (36,6 €) par action, pour valoriser le rachat à environ 10 mds de $ (9,15 mds d’€).L'opération permettra à Nippon Steel, quatrième sidérurgiste mondial, d’atteindre une capacité mondiale de 86 M de t d'acier brut par an, tout en augmentant considérablement sa production aux USA.

 

 

Royaume-Uni : le pays va introduire une taxe carbone

20/12/23
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Le Royaume-Uni a annoncé lundi 18 décembre qu'il introduirait, d'ici 2027, une nouvelle taxe carbone sur les produits importés à forte intensité carbone, issus de secteurs tels que la métallurgie, le verre ou le ciment, dans la foulée d'un mécanisme similaire prévu dans l'UE.« Les marchandises importées au Royaume-Uni en provenance de pays, où le prix du carbone est inférieur ou nul, feront l’objet d’une taxe d'ici 2027, garantissant que les produits étrangers soient soumis à un prix du carbone comparable à ceux produits au Royaume-Uni », d’après un communiqué. Ce mécanisme d'ajustement carbone aux frontières s'appliquera aux produits à forte intensité de carbone dans les secteurs du fer, de l'acier, de l'aluminium, des engrais, de l'hydrogène, de la céramique, du verre et du ciment, précise le gouvernement britannique.

 

 

Allemagne : un accord salarial met fin aux grèves

20/12/23
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Samedi 16 décembre, les représentants de l'industrie sidérurgique du nord-ouest de l'Allemagne et le syndicat IG Metall ont conclu un nouvel accord salarial, considéré comme un modèle pour l'ensemble de l'industrie sidérurgique allemande. L'accord prévoit une prime de 3.000 € visant à compenser l'inflation et une augmentation salariale de 5,5% à compter du 1er janvier 2025. Il comprend également des garanties d'emploi, permettant la transition d'une industrie focalisée sur le charbon vers le passage à l'hydrogène. L'accord, qui concerne 68.000 travailleurs de l'acier du nord-ouest de l'Allemagne, met fin à une série de grèves qui ont ponctué le calendrier ces dernières semaines. Un autre cycle de négociations démarrera quant à lui le 18 décembre pour les quelque 8.000 travailleurs de l'est du pays. 

 

L'UE renonce à ses droits de douane sur l'acier US jusqu'en 2025

20/12/23
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L'UE va suspendre, jusqu'à la fin du mois de mars 2025, les droits de douane qu'elle a imposés sur les importations américaines, en représailles à ceux instaurés par les Etats-Unis sur l'acier et l'aluminium européens, a indiqué mardi le journal officiel de l'UE. Cette prolongation d’une durée de 5 mois fait partie d'un pacte par lequel Washington s'abstiendra également de ses droits de douane de 25 % sur l'acier et de 10 % sur l'aluminium imposés en 2018 par Donald Trump. Washington avait précédemment accepté de suspendre ses droits de douane pendant deux ans à partir de janvier 2022, en les remplaçant par des quotas. Les deux parties étaient censées s'entendre sur des mesures visant à résorber la surcapacité avant fin 2023. Toutefois, les négociations se sont enlisées avant le sommet États-Unis-UE qui s’est tenu en octobre. Le système de quotas américain autorise l'entrée aux États-Unis de 3,3 M de t d'acier et de 384 000 t d'aluminium de l'UE dispensés de droits, en fonction des niveaux d'échanges antérieurs, les volumes supplémentaires étant soumis à des droits de douane.

 

France : Vallourec va stocker l'hydrogène dans des tubes

14/12/23
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Vallourec vient d’inaugurer son démonstrateur de stockage vertical d’hydrogène gazeux comprimé dans son usine d’Aulnoye-Aymeries (Nord). « Nous sommes ici pour créer les conditions du succès de la filière hydrogène », a commenté Philippe Guillemort, pdg de Vallourec, lors de l’inauguration du nouveau dispositif. Le patron du fabricant de tubes sans soudures est « soucieux d’éviter de reproduire le même scénario que celui observé dans l’industrie du panneau solaire, avec un transfert de la valeur ajoutée vers la Chine ».« Il n’existait pas de solutions de stockage pour des quantités comprises entre 10 et 100 t. Actuellement, des acteurs comme Storengy développent le stockage de grandes quantités d’hydrogène dans des cavités salines », a-t-il ajouté. Vallourec a donc imaginé un système de colonnes, composées de tubes en acier connectés les uns aux autres. « Pour des questions de sécurité et de place, on les installe en souterrain, jusqu'à 100 mètres de profondeur. Nos clients potentiels évoluent sur des sites industriels contraints. Ce stockage vertical permet de limiter l'empreinte au sol », explique Vincent Designolle, directeur hydrogène de Vallourec.

 

 

Allemagne : l'accord entre TK et EPH sujet à caution

14/12/23
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Un éventuel échec d'une coentreprise sidérurgique envisagée par ThyssenKrupp Steel avec EPH, la division énergie de l’empire du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, n'est pas exclu. Selon des sources proches du dossier, Thyssenkrupp devrait, soit injecter des fonds dans la branche acier, soit conserver une partie des charges de retraite de la filiale. Fin novembre, ThyssenKrupp avait encore fait état de « discussions constructives et ouvertes » avec EPH au sujet d'une éventuelle coentreprise. Au cours de la dernière décennie, les tentatives visant à fusionner ou céder la division acier du conglomérat allemand avec un concurrent, de la coter en bourse, se sont toutes soldées par un échec. M. Kretinsky reste le dernier candidat sérieux aux dernières tentatives de désinvestissement de Thyssenkrupp, ce qui lui confère un avantage dans les négociations en cours concernant le calendrier et les conditions d’achat. Selon Jens Munstermann, analyste chez LBBW, les 2,6 mds d’€ d'engagements de retraite liés à l'acier, constituent un obstacle dans les négociations avec EPH.

 

 

Sociétés / France : Saarstahl Rail produit des rails verts

28/11/2023
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Depuis leur rachat en 2021 par le groupe allemand SHS, Stahl-Holding-Saar, le site Saarstahl Rail à Hayange en Moselle, et l’usine Ascoval de Saint-Saulve, dans le Nord, produisent conjointement des rails verts, dans le cadre de la stratégie de décarbonation de l’entreprise.« Cette filière verte permet la production de 320 000 t de rails par an », assure Dominique Chiesura, directeur commercial de Saarstahl Rail. En couvrant 90 % des besoins de la SNCF, de la RATP et, plus globalement, du réseau ferroviaire en Europe, les perspectives de développement sont prometteuses, comme en atteste la dynamique à l’export des marchés africains et asiatiques.Dernièrement, le site hayangeois a conclu un contrat avec Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré belge, pour un montant de 200 M d’€. L’accord porte sur la livraison de 2 800 km de rails verts en quatre ans. Si l’appel d’offres ne comportait pas de critère environnemental, le fait de produire des rails décarbonés a joué en faveur du site lorrain.

 

Production d'acier / Allemagne : repli de 8,8% en octobre

28/11/2023
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Outre-Rhin, la production d’acier a reculé de 8,8% sur un an, pour totaliser 2,87 M de t en octobre, selon WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. Cette baisse, découlant essentiellement de l’essoufflement de la production de la filière électrique, combinée à la robustesse des coûts de l’énergie, survient après une hausse marginale en septembre (+2,1% en glissement annuel). La production issue des fours électriques a chuté de 20,9% sur un an, à 799 000 t, tandis que celle émanant des convertisseurs à oxygène a décliné de 3,1%, à 2,07 M de t. Entre janvier et octobre derniers, la production d’acier brut a reculé de 4,1% sur un an, à 30,1 M de t. La production des convertisseurs à oxygène n’a quasiment pas fluctué (-0,2%, à 21,7 M de t). Parallèlement, la baisse était bien plus marquée pour la filière électrique, laquelle a dévissé de 12,9%, à 8,4 M de t au cours des dix premiers mois de cette année.                            

Automobile / UE : une demande accrue en octobre

28/11/2023
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Au sein de l’UE, la demande en voitures de tourisme a poursuivi son ascension en octobre. De fait, les nouvelles immatriculations automobiles se sont accrues de 14,6% sur un an, à 855 484 unités, soit la quinzième hausse mensuelle consécutive, d’après l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA). Cette progression fait suite à une hausse de 9,2% en glissement annuel en septembre. Entre janvier et octobre, la demande a bondi de 16,7% sur un an, à 9 M d’unités. Cette croissance à deux chiffres est imputable aux belles performances réalisées par les principaux marchés de l’UE : l’Italie (+20,4%), l’Espagne (+18,5%), la France (+16,5%) et l’Allemagne (+13,5%). Quant aux ventes de véhicules électriques, elles ont bondi de 36,3% par rapport à octobre 2022, à 121 088 unités

Société / Pays-Bas : Tata Steel va supprimer 800 emplois

14/11/23
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Tata Steel, l’un des principaux employeurs des Pays-Bas, dit contribuer à hauteur d'environ 6% au produit national brut du pays. 11.500 personnes  travaillent dans les usines néerlandaises du groupe, dont 9.200 d'entre elles dans son immense aciérie située à IJmuiden, à l'ouest d'Amsterdam.

Tata Steel a annoncé lundi la suppression de 800 emplois sur le site néerlandais afin de rester « compétitif et rentable alors que le marché de l'acier traverse une période difficile depuis un certain temps ».

L'entreprise a précisé dans un communiqué que 500 postes supprimés concernaient « principalement les salariés occupant des postes de direction, de personnel et relevant d’activités de support ». Les 300 autres emplois supprimés concernent « des travailleurs intérimaires et (...) des postes vacants qui ne sont pas directement liés à la production », a-t-elle précisé.

 

Société / Autriche : résultat d'exploitation en repli pour Voestalpine

14/11/23
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Entre juillet et septembre derniers, l’Autrichien Voestalpine, spécialiste des aciers nobles, a enregistré un profit après impôts de 114,3 M d’€, contre 100,6 M d’€ un an plus tôt.

En revanche, son résultat d'exploitation (Ebit) s'est élevé à 161,2 M d’€, contre 176 M d’€ lors de la même période de 2022. Un résultat « tout à fait satisfaisant compte tenu de la situation économique actuelle » selon le PDG Herbert Eibensteiner.

Ce dernier pointe un « ralentissement conjoncturel croissant », particulièrement en Europe, où l'entreprise réalise les deux tiers de ses recettes.

Les aciers spéciaux de Voestalpine sont utilisés dans les secteurs ferroviaire, où le groupe est leader mondial, à l’instar de l’automobile, l'aviation, l'électroménager, tout comme dans l'industrie pétrolière et gazière. Or l'évolution est « très hétérogène selon les divisions ».

De fait, les carnets de commandes sont moins fournis dans la construction et l'industrie des biens de consommation, les « exportations chinoises exerçant une forte pression sur les marchés internationaux de l'acier ».

 

Société / France : Jacquet Metals a acquis des sociétés de distribution

07/11/2023
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Le Français Jacquet Metals, distributeur d'aciers spéciaux, annonce l’acquisition de plusieurs sociétés de distribution auprès de Swiss Steel Group, leader mondial sur le segment des aciers longs spéciaux. À la suite du feu vert de la Commission européenne concernant le contrôle des concentrations, Jacquet Metals a finalisé l'acquisition de sociétés en République Tchèque, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Lituanie, Estonie et Lettonie, annoncée en février dernier. La société suisse souhaite se concentrer sur ses activités de laminage dans les pays concernés. Quant à IMS Group, filiale de Jacquet Metals spécialisée dans la distribution d'aciers mécaniques, elle renforcera son positionnement en Europe centrale et de l'Est via cette acquisition.Après l’acquisition d’entités sur le segment de la distribution en Allemagne, Autriche, Belgique et Pays-Bas en 2015, cette transaction constitue le second accord clé entre les deux entités.

 

Société / Allemagne : Porsche va utiliser plus d'acier vert

07/11/2023
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Porsche s’est associé à la start-up suédoise H2 Green Steel, spécialisée dans la production d’acier vert. Le constructeur automobile allemand souhaite améliorer le bilan carbone de ses véhicules en vue d’atteindre, d'ici à 2030, la neutralité.Dès 2026, l’acier produit par l’entreprise suédoise, à partir d’hydrogène, permettra à Porsche de franchir une étape significative dans cette perspective. En 2022, 220 000 t d'acier ont été utilisées pour la construction des Porsche vendues à travers le monde.Les Porsche sont des véhicules lourds, puissants et donc gourmands en matières premières et en énergie raison pour laquelle, le constructeur allemand est engagé de longue date dans la réduction de son empreinte sur l’environnement. Porsche, lequel a déjà réduit ses émissions de CO2  de 75% depuis 2014, ambitionne désormais d’aller plus loin.

 

L'action d'ArcelorMittal chute après un accident mortel au Kazakhstan

31/10/23
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Samedi 28 octobre, une explosion dans une mine d'ArcelorMittal au Kazkhstan, a coûté la vie à 25 mineurs, tandis que 21 autres sont portés disparus. Depuis la dissolution de l’Union soviétique fin 1991, c’est l’accident le plus meurtrier survenu dans ce pays d’Asie centrale.Lundi 30 octobre, à rebours des autres entreprises du secteur, l’action d’ArcelorMittal a chuté autour de 5% lors des premiers échanges à la Bourse de Paris, ce qui représente une perte de près de 18% depuis le 1er janvier.Immédiatement après l'annonce de l'accident, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a ordonné de « mettre fin à la coopération » avec le géant de l’acier. Cette catastrophe, laquelle a eu lieu dans la mine Kostenko à Karaganda, au centre du pays, s'ajoute à de nombreux drames sur d’autres sites kazakhs d'ArcelorMittal. Elle a poussé le gouvernement à annoncer un accord visant à nationaliser la filiale d’ArcelorMittal, lequel a confirmé samedi avoir passé un accord préliminaire pour transférer la propriété de sa filiale à l'Etat.

 

AQS a obtenu un certificat de conformité pour son rond à béton

31/10/23
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Le groupe algéro-qatari Algerian Qatari Steel (AQS) a obtenu, auprès de l’organisme international KIWA (essais, contrôles et certification), le certificat de conformité pour son rond à béton. Selon la direction d’AQS, ce certificat permettra à la société de commercialiser le rond à béton qu’elle produit sur les marchés estonien, letton et lituanien.    La société pourra ainsi accéder à de nouveaux marchés, considérés comme étant parmi les plus exigeants en termes de qualité. L’obtention par AQS de cette « certification prestigieuse » témoigne de la qualité supérieure de son rond à béton produit à Bellara, au nord de l’Algérie. De l’avis d’une source, l’obtention de ce certificat est « le fruit des efforts et du dévouement de l’entreprise en vue d’atteindre les normes les plus élevées en termes de performance industrielle et de qualité ». En outre, « grâce à ses performances commerciales et marketing, AQS est devenu l’un des pionniers de l’industrie sidérurgique dans le monde ».

 

Allemagne : l'UE approuve la demande de ThyssenKrupp à Duisbourg

21/06/23
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La procédure d'aide de plusieurs milliards d'euros pour la construction d’une usine de réduction directe (DRI) et des installations connexes chez ThyssenKrupp à Duisbourg progresse, selon le ministère allemand de l'Économie. Le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ainsi que l'État fédéral souhaitent financer le projet à hauteur d'environ 2 mds d’€. Afin d’augmenter la pression sur les décideurs politiques, le syndicat IG Metall avait appelé à une journée d’action, le 16 juin à Duisbourg. Le ministre fédéral de l'économie, Robert Habeck, et le président de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Hendrik Wüst, ont également pris part à  cette journée d'action. Selon les données syndicales, environ 12 000 personnes ont participé à cette manifestation. Les représentants syndicaux reprochaient au gouvernement fédéral de ne pas s'engager suffisamment en faveur de l'approbation des aides.

 

Perspectives / Vietnam : des projets clés

21/06/23
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Le marché vietnamien de l'acier devrait se redresser aux troisième et quatrième trimestres de cette année, grâce aux efforts visant à accélérer le décaissement les investissements publics, les crédits alloués aux projets de logements sociaux ainsi qu’aux prévisions économiques encourageantes. Selon Doan Danh Tuân, vice-président de l’Association vietnamienne d’acier (Vietnam Steel Association - VSA), bien que de nombreux défis et difficultés persistent,   l'économie locale dispose d’un grand potentiel de développement.Ainsi, cette année, à l’échelle  nationale, la croissance du PIB devrait atteindre environ 6,5%, alors qu’à l’ échelle internationale, la croissance économique ne devrait pas  atteindre plus de 1,5%. Par ailleurs, l'Assemblée nationale a approuvé un programme de soutien à la relance économique d'une valeur de 350 mds de dôngs pour la période 2022-2023 (12,4 M d’€), dont 113.9 mds de dongs (4,4 M d’€) dédiés au développement d’infrastructures.

 

 

Exportations d'acier / Chine : hausse en mai

21/06/23
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Les exportations chinoises d’acier ont poursuivi leur ascension en mai.   Le mois dernier, les expéditions chinoises de produits finis destinées à l’étranger ont totalisé 8,356 M de t, soit une progression de 5,4% sur un mois et de 7,7% sur un an, selon des statistiques douanières. Les contrats relatifs à une expédition mai ont été majoritairement scellés par des vendeurs chinois en mars-avril, période à laquelle le marché domestique a pâti d’excédents en raison d’une demande moindre que prévu. Dans ce contexte, les traders se sont focalisés sur les marchés étrangers. Nombre d’entre eux ne se sont pas acquittés de la TVA de 13%, raison pour laquelle leur marchandise était très compétitive à l’export, suscitant  notamment l’intérêt des acheteurs issus du Vietnam et du Moyen-Orient. Entre janvier et mai, la Chine a exporté 36,37 M de t de produits finis en acier, ce qui représente une hausse de 41%, à savoir 10,55 M de t par rapport à la même période de 2022.                               

Société / International : un début d'année difficile

10/05/23
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Aperam a annoncé anticiper une légère hausse de de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté au deuxième trimestre par rapport à celui des trois premiers mois de l'année, qui a faiblement reculé sur une base séquentielle. « Comme prévu, le premier trimestre a été difficile, en particulier pour l'Europe, en raison d'un déstockage continu et d'une fermeture planifiée de six semaines liée à l'investissement », a indiqué le directeur général d'Aperam, Timoteo Di Maulo.Sur les trois premiers mois de l'année, l'Ebitda ajusté du groupe  a atteint 127 M d’€, contre 129 M d’€ au trimestre précédent, et 363 M d’€ au premier trimestre 2022.Aperam prévoyait une augmentation de son Ebitda ajusté au premier trimestre par rapport à celui réalisé au dernier trimestre 2022.

 

Rond à béton / Italie : statu quo

10/05/23
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Les prix italiens du rond à béton sont restés inchangés sur deux semaines en raison de l’atonie durable de l’activité, notamment sur le segment de la construction. Les fournisseurs transalpins proposent toujours la catégorie B450C 12 mm,765 €/t départ usine. Depuis la mi-avril, le prix négociable se maintient quant à lui entre 725 et 735 €/t départ usine. La demande est tout aussi léthargique à l’export, particulièrement dans les pays baltes, où les prix domestiques pourraient chuter de 20 à 30 €/t, voire 50 €/t, selon une source basée en Serbie. A destination de l’Europe centrale, des offres ont été signalées à 700 €/t DAP.

Maroc : bond de 24% de la production d'acier en 2022

10/05/23
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En dépit de nombreux facteurs défavorables, à l’instar des incertitudes géopolitiques à l’échelle internationale, conjuguées à l‘extrême volatilité des prix et aux perturbations au sein des chaînes d’approvisionnement, la filière sidérurgique marocaine est parvenue à enregistrer de belles performances l’an dernier. De fait, l’activité du secteur a repris du poil de la bête après la survenue de la crise sanitaire sur fond d’investissements réalisés dans le secteur des infrastructures et de la robustesse des exportations. En 2022, la production combinée des principaux aciéristes domestiques, à savoir Sonasid, Riva Industries et Maghreb Steel, a totalisé plus de 2 M de t de produits sidérurgiques, notamment du fil machine, du rond à béton, mais également des produits plats, selon l’Association des Sidérurgistes du Maroc (ASM). Ces volumes ont bondi de 24% en rythme annuel en raison du redressement durable de la demande après la pandémie.

Société / Belgique : les 3 offres rejetées pour la reprise de Liberty Steel

04/05/23
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Vendredi 28 avril, le tribunal de Liège devait rendre sa décision concernant les 3 offres de reprise de Liberty Steel. La chambre du tribunal de l’entreprise liégeoise a également  décidé de ne pas prolonger la  procédure de réorganisation judiciaire, mais la faillite n’a pas été déclarée. En début de semaine dernière, les trois candidats en lice avaient défendu leur projet visant à relancer l’activité de la société belge. Si les syndicats et  la Région wallonne ont soutenu le repreneur potentiel qui conserverait le plus d’emplois, le tribunal a  quant à lui rejeté les trois offres. Parmi ces dernières, figuraient celle d’ArcelorMittal, l’ancien propriétaire, qui en reprenait 127, celle de l’Italo-russe Marcegaglia- NLMK qui proposait la reprise de 97 travailleurs, et enfin, celle de Liberty Galati, la filiale roumaine de Liberty Steel, qui proposait la reprise de l’ensemble du personnel des deux sites de Flémalle et de Tilleur, à savoir 600 personnes.

 

 

Société / France : les Aciéries de Ploermel en redressement judiciaire

04/05/2023
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Le tribunal de commerce de Vannes (Morbihan) a placé en redressement judiciaire, le 20 avril, les Aciéries de Ploërmel Industrie dont les deux sites industriels sont installés à Ploërmel, dans le Morbihan. Il devrait lui accorder rapidement une période d’observation de plusieurs mois afin de l’aider à se rapprocher d’investisseurs. Bertrand Hemery, le PDG de l’entreprise, indique que ce redressement judiciaire «sécurise l’aciérie» qui peut ainsi geler ses dettes et préparer un adossement éventuel à un ou plusieurs investisseurs en vue de l’accompagner dans la poursuite de son développement.L’entreprise, spécialisée principalement dans les pièces en acier pour le secteur ferroviaire (80% de ses débouchés commerciaux), a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 7,9 M d’€. Le groupe fabrique aussi des pièces pour les engins de travaux publics, les poids lourds…

 

Ecarts d'alliage / Europe : Aperam diminue légèrement ses surcharges

04/05/23
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Le fabricant d’inox Aperam, coté à la bourse de Luxembourg, a légèrement diminué ses écarts d’alliage de mai relatifs à sa gamme de produits plats en inox austénitiques. La baisse est plus marquée pour le grade 316, la valeur du molybdène ayant nettement reculé récemment. Effectives depuis le 1er mai, les surcharges d’alliage portant sur la catégorie 304 sont passées à 2536 €/t, contre 2599 €/t un mois auparavant. Quant à l’écart d’alliage relatif à la catégorie 316, il a chuté à 4215 €/t, comparativement à 4959 €/t un mois auparavant. Repli moins prononcé pour la catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans les applications à haute température, s’élevant désormais à 3460 €/t par rapport à 3549 €/t en avril. A rebours de la tendance baissière, la surcharge s’appliquant à la catégorie 409, la plus prisée des aciers inox  ferritiques a, elle, progressé à 895 €/t, contre 877 €/t en avril.                                   

Production d'acier / Autriche : bond de 30% sur un mois

04/05/23
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Le mois dernier, la production autrichienne d’acier brut a bondi de 30,3% en rythme mensuel, à 695 000 t. En revanche, elle s’est contractée de 2,7% par rapport à mars 2022. Au premier trimestre, le pays a produit 1,83 M de t d’acier, ce qui représente une baisse de 8,1% comparativement à la même période de 2022. L’an dernier, les aciéristes autrichiens ont diminué leur production de 4,7% en glissement annuel, à 7,51 M de t, selon des données publiées par Worldsteel. A l’instar de leurs homologues européens, ils ont massivement diminué leur utilisation de capacité au second semestre 2022 sur fond de flambée des coûts de l’électricité et de conditions de marché défavorables. Dans le même temps, le marché domestique a vu affluer des produits importés, dont les tarifs étaient bien plus attractifs que ceux pratiqués localement.

Algérie : Feraal et Tosyali ont signé un protocole d'accord

14/04/23
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Le 13 avril, Ahmed Benabbas, PDG de Feraal et Alp Topcuoglu, membre du conseil d’administration de Tosyali Algérie, ont signé un protocole d’accord de partenariat portant sur le lancement d’une unité de production de concentré de minerai de fer dans la wilaya de Béchar, au sud-ouest de l’Algérie. Cet accord porte sur la mise en place d’une joint-venture entre les deux sociétés en vue de la réalisation, d’ici moins de 24 mois, d’une unité mixte de production de concentré de minerai de fer à partir de la mine de Gara Djebilet avec une capacité de 500 000 t/an de concentré de minerai de fer à partir 1 M de t de minerai.

 

Inde : accord majeur pour Siemens Gamesa

18/04/2023
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Siemens Gamesa, le fabricant d’éoliennes germano-espagnol annonce la conclusion d'un « accord majeur » portant sur la fourniture d’éoliennes destinées à un projet éolien-solaire hybride, en partenariat avec AM Green Energy. Ce projet vise à accélérer la décarbonation de l'industrie sidérurgique indienne.L'accord a été signé avec AM Green Energy Private Ltd, une joint-venture constituée entre ArcelorMittal S.A. et ArcelorMittal Nippon Steel India Limited. Concrètement, il s'agira de fournir 46 éoliennes de catégorie SG 3.6-145 dans la région de Kurnool, une ville de l’Etat d’Andhra Pradesh, au sud de l’Inde.

 

 

France : la liquidation de Vallourec Umbilicals annulée

14/12/22
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Nouveau rebondissement dans le dossier Vallourec Umbilicals de Venarey-les-Laumes, en Côte-d'Or.            De fait, les deux actionnaires de l'entreprise, le groupe Vallourec, majoritaire, et Bpifrance (minoritaire avec 49 % du capital), ont annoncé mercredi 7 décembre, annuler la procédure de liquidation judiciaire de l'usine, qui emploie 54 personnes. L'annonce de sa fermeture, le 28 novembre dernier, avait provoqué un tollé chez les salariés, mais également chez de nombreux élus locaux.La CGT, syndicat majoritaire de l'entreprise, dénonçait notamment «une mesure scandaleuse», Vallourec ayant bénéficié « d'un milliard d'euros de fonds publics et 263 M d’€ de Prêt Garanti par l'Etat (PGE) », selon les représentants syndicaux. Conformément au souhait des salariés, qui ont récemment rencontré le ministre de l'Industrie, un administrateur judiciaire va être nommé. Il aura « entre 4 et 5 mois », selon eux, pour trouver un repreneur.

 

 

Belgique : inauguration du site de captage de carbone chez ArcelorMittal à Gand

14/12/22
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Le 8 décembre, sur le site d’ArcelorMittal, des ministres des gouvernements belge et flamand, ainsi que les dirigeants d'ArcelorMittal et d'ArcelorMittal Europe, ont inauguré ce projet phare de captage et d'utilisation du carbone (CCU). Ce projet de 200 M d’€, dénommé « Steelanol », est une première du genre pour l'industrie sidérurgique européenne. Il utilise une technologie de pointe de recyclage du carbone développée par son partenaire de projet, LanzaTech, l'usine CCU transforme les gaz résiduels riches en carbone du processus de fabrication de l'acier et la biomasse résiduelle en éthanol élaboré. Ce dernier sera commercialisé conjointement par ArcelorMittal et LanzaTech sous la marque Carbalyst.Dès lors que la production aura atteint sa capacité maximale, l'usine de Steelanol produira 80 M de litres d'éthanol, soit près de la moitié de la demande totale actuelle pour le mélange de carburant en Belgique.

 

 

 

 

 

International : ArcelorMittal a enregistré de piètres performances au 3ème trimestre

16/11/2022
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La crise énergétique et l'inflation en Europe ont précipité au troisième trimestre la chute des bénéfices d’ArcelorMittal, bien implanté sur le territoire européen. De juillet à septembre, le géant  de l’acier a indiqué a réalisé un bénéfice net de 993 M de $ (963 M d’€)  contre 4,6 mds de $ (4,4 mds d’€) lors du même trimestre l'an passé, soit une baisse de 78%, ramenant à 9 mds de $ (8,7 mds d’€) le bénéfice sur les 9 premiers mois de l'année contre 10,9 mds de $ (10,5 mds d’€)  en 2021. « Les conditions de marché solides dont nous avons bénéficié pendant la majeure partie des deux dernières années se sont détériorées au troisième trimestre, la baisse saisonnière des expéditions, la réduction des niveaux de prix exceptionnels, le déstockage et la hausse des coûts de l'énergie se combinant pour mettre les bénéfices sous pression », a expliqué le directeur général, Aditya Mittal, dans un communiqué.

 

 

Autriche : Voestalpine a enregistré une forte baisse de son bénéfice net au 2è trimestre

16/11/2022
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Le groupe autrichien Voestalpine a annoncé un bénéfice net en forte baisse au deuxième trimestre de son exercice décalé 2022/2023, en raison du ralentissement économique lié aux conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine. Sur la période de juillet à septembre, le groupe a enregistré un profit après impôts de 100,6 M d’€, contre 259,2 M d’€ un an plus tôt, en pleine reprise après une année marquée par la crise sanitaire.Son résultat d'exploitation (Ebit) a décéléré dans les mêmes proportions, s'élevant à 176 M d’€, contre 288,4 M d’€ à la même période l'année dernière. L'entreprise a constaté un « début de retenue de la clientèle dans certains segments » et table sur un « ralentissement en Amérique du Nord », où le groupe réalise les deux tiers de ses recettes.

 

 

Ukraine : baisse de la production d'acier brut entre janvier et octobre

16/11/2022
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Entre janvier et octobre 2022, les aciéries ukrainiennes ont réduit leur production d'acier brut en raison de l’invasion de leur pays par les troupes russes, d’après Ukrmetallurgprom, l’association ukrainienne de l’acier. Les mauvaises performances découlent de différents facteurs, à l’instar des difficultés logistiques, des conditions de marché défavorables à l’échelle internationale, et la destruction de deux des plus grandes aciéries domestiques, à savoir Azovstal et Ilyich Steelworks. Au cours des dix premiers mois de cette année, la production d’acier brut a totalisé 5,84 M de t, ce qui constitue un plongeon de 67% en rythme annuel.Sur le seul mois d’octobre, les aciéristes ukrainiens ont produit 318 000 t d’acier, ce qui représente une baisse de 6,4% sur un mois.

Société / Allemagne : tassement des ventes et des expéditions en vue chez Klöckner

09/11/22
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Le distributeur allemand d’acier et de métaux Klöckner table sur une contraction de ses livraisons et de ses ventes au dernier trimestre sur fond de déstockage conjugué à la correction des prix des produits sidérurgiques. Au troisième trimestre 2022, les expéditions ont totalisé 1,15 M de t, ce qui représente une baisse de 6,5% par rapport au trimestre précédent (1,23 M de t) et de 4% par rapport au troisième trimestre 2021. Au troisième trimestre, si les ventes ont chuté à 2,5 mds d’€, comparativement à 2,6 mds d’€ au second trimestre, elles se sont accrues par rapport à la même période de 2021, durant laquelle elles s’étaient établies à 2 mds d’€. « En dépit d’un environnement économique défavorable, nous avons poursuivi notre stratégie et sommes parvenus à atteindre plusieurs de nos objectifs clés », s’est réjoui Guido Kerkhoff, pdg de Klöckner.

 

 

Société / France : réduction de la production chez ArcelorMittal à Fos

09/11/22
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ArcelorMittal a décidé de mettre à l’arrêt temporairement un des deux hauts-fourneaux de son site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), a annoncé le groupe jeudi 3 novembre. La société fait état de « commandes en baisse  pour la fin 2022 et le début 2023 ».« Dès que les conditions de marché le permettront, nous relancerons une marche à deux hauts-fourneaux à Fos », a indiqué le directeur d’ArcelorMittal Méditerranée, Bruno Ribo. « Oui, il y a une baisse de commandes, mais c’est un mode de gestion qui fait qu’on refuse des commandes, parce qu’elles ne sont pas jugées rentables, donc voilà, la direction préfère recourir au chômage partiel et à l’argent public », a déploré Sandy Poletto, délégué syndical. 

 

 

 

Production d'acier brut / Espagne : net repli sur un an en septembre

09/11/22
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En septembre, la production espagnole d’acier brut a chuté de 19% sur un an, à 1,02 M de t, d’après Unesid, l’association espagnole de la sidérurgie. Si ces volumes sont supérieurs de 50,1% à ceux affichés en août (677 000 t), ils sont néanmoins inférieurs de 21 % à ceux enregistrés en septembre 2021. La production de septembre était la plus élevée depuis mai dernier, période à laquelle elle avait culminé à 1,24 M de t. De septembre 2021 à septembre 2022,  la production s’est lle établie à 13,5 M de t. En dépit des mesures instaurées en juin par le gouvernement espagnol visant à réduire l’impact de la flambée des coûts énergétiques, de nombreux producteurs locaux vont poursuivre leurs coupes de production au 4ème trimestre. ArcelorMittal Espagne et Ferroglobe vont prolonger les mesures de chômage technique sur plusieurs de leurs sites.      

Luxembourg : tensions chez Liberty Steel Dudelange

05/10
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Placés en attente depuis le mois dernier pour une période de quatre mois, les quelque 178 salariés du site luxembourgeois de Liberty Steel à Dudelange, viennent quotidiennement faire du travail de maintenance. Ces salariés commencent à s’interroger sur la stratégie et l’avenir de l’usine.  La direction envisagerait la possibilité de recourir au chômage partiel, mais elle se heurte à certaines dispositions légales, comme la mise en  place d’un plan de maintien dans l’emploi en accord avec les syndicats. «De notre côté, on souhaite qu’un tel plan soit accompagné d’une promesse de vente du site, qui n’a plus produit d’acier depuis longtemps, via un engagement formel. Pour le moment, la direction refuse. Au mieux, elle envisage un partenariat avec un nouvel investisseur. Mais là encore, cela reste très flou », assure un syndicaliste. Quant à la direction de l’usine, elle assure travailler à des solutions tout en expliquant être confronté à une situation complexe entre des prix de l’énergie à la hausse et une demande à la baisse.

 

Suisse : Panatere va recycler de l'acier dans un four solaire

05/10
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La PME suisse Panatere inaugurera dans quelques mois son four solaire industriel à concentration. Un modèle pilote - et une première mondiale - qui lui permettra de fondre un acier vert et local. Fabricant de composants en acier et inox destinés au secteur de l’horlogerie, l’entreprise suisse sera, d’ici quelques mois, la première au monde à utiliser un four solaire industriel pour fondre le métal. « Notre matériau sera 100% recyclé et fondu grâce à une énergie renouvelable », résume avec Liselotte Thuring, en charge du projet. Plutôt que de s’approvisionner avec des barres métalliques recyclées provenant de Chine, Panatere souhaite produire et utiliser son propre acier. Outre ses chutes, l’entreprise collectera sa matière première - copeaux et autres déchets. Elle en fera des lingots. Ces derniers seront ensuite utilisés pour sa production ou vendus à des sociétés homologues intervenant pour l’horlogerie, le médical ou encore l’aéronautique.   

Royaume-Uni : bond de 34% de la production automobile en août

05/10
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Au Royaume-Uni, la production automobile s’est propulsée de 34% en août sur  un an, à 49 901 unités, d’après des données publiées par SMMT, la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT). Ces belles performances sont attribuables aux « résultats désastreux » enregistrés en 2021. De fait, la production d’août 2022 était inférieure de 46% à celle observée trois ans auparavant, avant la survenue de la crise sanitaire. Malgré quatre mois consécutifs de hausse, les pertes durables résultant des tensions sur les disponibilités à l’échelle internationale subsistent. La production couvrant la période janvier-août 2022, totalisant 511 106 unités, est inférieure de 13,3% à celle observée un an auparavant. D’après SMMT, en 2022, pour la troisième année consécutive, la production britannique d’automobiles devrait s’établir sous la barre de 1 million d’unités. A l’instar de nombreux secteurs, la filière automobile est lourdement pénalisée par l’explosion des coûts de l’énergie. 

Belgique : Aperam Genk va avoir recours au chômage technique

28/09/22
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L'usine de Genk, filiale du producteur d’inox Aperam est la première entreprise belge à déclarer vouloir utiliser le nouveau régime de chômage temporaire dans le contexte de la crise énergétique. Une mesure effective à compter du 1er octobre. Annoncée la semaine dernière, cette mesure fédérale sera introduite le 1er octobre. La direction de l'entreprise a fait cette demande avant la fermeture complète de l'usine  belge prévue du 28 octobre au 2 novembre prochains. Avec le chômage temporaire dû à la crise énergétique, les allocations de chômage sont légèrement plus élevées. Les travailleurs concernés recevront alors 70% au lieu de 65% de leur salaire, plus un supplément de l'employeur. Les syndicats craignent que cela ne soit le début d'une série de fermetures.De fait, Aperam a déjà décidé de réduire la production d'inox dans son usine du Limbourg à la fin du mois d'août.

 

France : la production va être réduite de moitié chez Ascoval

28/09/22
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L'aciérie Ascoval, basée à Saint-Saulve (Nord), va réduire de moitié, au maximum, sa production d'acier d'octobre à décembre. D’après la direction du groupe allemand Saarstahl, qui l'a acquise en 2021 et assure vouloir continuer à y investir, cette décision est attribuable à  l’explosion des coûts de l'énergie. « Alors que d'autres aciéries  ferment ou suspendent temporairement la production, nous agissons de manière responsable », souligne le groupe nordiste. Le site, qui emploie quelque 300 salariés, fonctionne avec des fours électriques.En octobre, les fours seront éteints le lundi, puis en novembre et décembre, ils fonctionneront du mercredi au dimanche matin, selon  le  porte-parole de la société allemande.Les syndicats ont également « accepté le travail de nuit et les heures supplémentaires pour réduire les coûts ».

 

 

Algérie : Tosyali Algérie a exporté 15 000 t de tubes vers l'Angola

28/09/22
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Le groupe Tosyali Algérie, implanté à Bethioua, dans la région d’Oran,  vient d’exporter 15.000 t de tubes en spirale anti-corrosion vers l’Angola. L’opération d’exportation de ces tubes d’une longueur de 55 mètres  s’est déroulée en trois phases à partir du port d’Arzew . La valeur totale de ces tubes spirales, les premiers du genre en termes de longueur, est de 20 M de $ (21 M d’€), a précisé Ramzi Azzi, directeur du commerce extérieur et du suivi des investissements à Tosyali Algérie. Ce dernier a précisé  que d’autres opérations d’exportation vers la Tunisie et d’autres pays africains sont programmées pour le mois d’octobre. 

Belgique : le site de Liberty Liège-Dudelange en mauvaise posture

14/09/22
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S’il a évité en mai la liquidation judiciaire, le site belge de Liberty Steel Liège-Dudelange reste en mauvaise posture. Une situation aggravée par l’explosion des prix de l’énergie, conjuguée au désintérêt durable des clients. Il a d’ailleurs récemment mis en vente le Centre Acier de Flemalle. Dans ce contexte, les travailleurs de l’entreprise sont  très inquiets pour leur avenir. Après deux jours d’activité en juillet, les salariés du site de Dudelange ont à nouveau travaillé deux jours à la fin du mois d’août. Un syndicaliste avait vu dans ce redémarrage temporaire de simples « coups d'étincelles pour rassurer, mais rien d'assuré ou de fiable ». Selon Jordan Atanasov, du syndicat belge CSC METEA, « la situation est tellement critique que l’on craint une nouvelle liquidation, voire un dépôt de bilan. Nous refusons ces deux scénarios catégoriquement. »

 

 

France : la production suspendue chez LME jusqu'en janvier

14/09/22
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Face à l’explosion du prix de l’électricité, la direction de l’aciérie et du laminoir de Lla société LME (Laminés Marchands Européens) basée à Trith-Saint-Léger, dans le Nord, a décidé de suspendre sa production fin octobre durant trois mois. Une décision motivée par le fait que l’activité de fonte de l’acier soit dépendante à 100 % de l’énergie électrique. « Comme de nombreux autres usines énergivores, nous tentons de faire face à ces hausses significatives, mais les prix attendus rendent difficilement soutenable une production dans ces conditions ».« Si le contexte économique et énergétique n’évolue pas, nous serons dans l’obligation d’arrêter la production », déplore la direction de l’entreprise.

 

 

France : ArcelorMittal Fos-sur-Mer : le groupe souhaite recourir au chômage partiel

14/09/22
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Après avoir annoncé des recours au chômage partiel dans ses sites de Dunkerque et Florange, ArcelorMittal demande à l'état de pouvoir aussi y avoir recours dans son usine de Fos-sur-Mer. Selon le groupe attribuant notamment sa décision au fort ralentissement de la demande sur les marchés de l’industrie et de l’automobile dans l’Hexagone:  « à ce jour, l’impact sur l’activité du site de Fos-sur-Mer est limité ». Le géant de l’acier explique  « rester extrêmement vigilant sur l’évolution de la situation et se tenir prêt à s’y adapter plus fortement ». Le groupe précise toutefois que « la marche à deux hauts-fourneaux est maintenue à ce jour et que le recours à l’activité partielle n’est pas encore  activé ».

 

Europe : Outokumpu va céder la majorité de son activité produits longs

21/07/22
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Le fabricant d'inox Outokumpu Oyj a signé un accord pour céder la majorité de son activité Produits longs à l'Italien Marcegaglia Steel Group pour 228 M d’€. Cette unité, qui fabrique des articles tels que des tiges et des barres d'armature, représentait environ 8 % des ventes du groupe Outokumpu en 2021.La transaction comprend les opérations de fusion, de barres et de tiges de Long Products à Sheffield, en Grande-Bretagne, les opérations de barres à Richburg, aux États-Unis, et un laminoir à fil machine à Fagersta, en Suède. Outokumpu a déclaré qu'environ 650 employés de ces trois sites seraient transférés à Marcegaglia Steel.L'entreprise conservera uniquement ses activités de produits longs à Degerfors et Storfors, en Suède. Le groupe finlandais se concentrera sur son activité principale, à savoir les produits plats en inox, et prévoit de finaliser la cession d'ici la fin de cette année.

 

France : Saarstahl Rail produit des rails en acier bas carbone

21/07/22
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Il y a un an, le gouvernement français avait donné son feu vert pour la reprise par le groupe allemand Saarstahl, des deux usines de Liberty Steel, l’aciérie Ascoval à Saint-Saulve, dans le Nord, et l’usine à rails d’Hayange, en Moselle.Saarstahl est l'unique laminoir à rail de France, et depuis fin 2020, le seul groupe à fabriquer des rails bas carbone en France. 7 M d’€, déployés depuis un an, ont été investis pour moderniser les deux sites français. Pour ce faire, l'acier n'est plus produit avec la méthode traditionnelle de la fonte et des hauts fourneaux. De fait, Ascoval est dotée d’un four à arc électrique, qui rejette entre trois et dix fois moins de CO2 dans l'atmosphère. En outre, on n'utilise plus de minerai de fer ou de charbon, la  matière première était issue de rails usagés ou de ferrailles issue du bâtiment ou de carcasses automobiles. Un accord a même été passé avec la SNCF pour fournir ses vieux rails au groupe allemand. A Hayange, entre 6 et 7.000 t de rails sont produits chaque semaine, ce qui équivaut à 100 à 130 kilomètres linéaires.  

 

 

09/05/2022 - Plomb

Recylex en redressement judiciaire
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Recylex SA annonce l’ouverture, conformément à sa demande, d’une procédure de redressement judiciaire par jugement du Tribunal de commerce de Paris en date du 5 mai 2022, ainsi que l’examen de l’offre de reprise portant sur ses deux sites industriels localisés à Escaudoeuvres et Villefranche-sur-Saône (y compris sa filiale C2P SAS) et émanant de Campine NV dans le cadre d’un ‘prépack-cession’. L’audience d’examen de l’offre ou, le cas échéant, des offres de reprise, est fixée au mardi 14 juin devant le Tribunal de commerce de Paris.

 

Europe/ hydrogène vert : Elogen et Saralle signent un accord de collaboration

15/04/22
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Le groupe français Elogen, spécialisé dans la conception et l'assemblage d'électrolyseurs pour produire de l'hydrogène vert, et l’Espagnol Sarralle, leader mondial de l'ingénierie industrielle, ont signé un accord de collaboration pour l'ingénierie, la fabrication, la fourniture et la mise en service d'équipements de production d'hydrogène vert à destination de l'industrie sidérurgique. Les deux sociétés œuvreront ensemble pour la conception et la fabrication des équipements de production d'hydrogène vert et pour l'intégration d'électrolyseurs conteneurisés et d'usines d'électrolyse dans l'industrie sidérurgique.Ce secteur, générant actuellement environ 9 % des émissions mondiales totales de CO2, mène des actions de décarbonation conformément pour parvenir à une économie décarbonée d'ici 2050. La décarbonation de la filière sidérurgique nécessitera des avancées technologiques importantes, au sein desquelles l'hydrogène vert jouera un rôle clé.

France : Veritubes (AMTP) plébiscité par Cougnaud

15/04/22
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Basée en Vendée tout en évoluant sur le territoire national depuis 5 décennies, l’activité du Groupe Cougnaud (1 500 salariés - 306 M d'€ de chiffre d’affaires) s’organise autour de deux métiers complémentaires : la construction et la location d’espaces de vie et de travail pour les professionnels des secteurs privés et publics. Pour les besoins des 220 000 m² de surface de bâtiments construites par an par le Groupe, Cougnaud utilise environ 8 000 t de tubes acier chaque année. Cougnaud Campus LA ROCHE-SUR-YON - Bureaux administratifs RE2020 Bardage ArcelorMittal (Gamme IRYSA).Client historique d’ArcelorMittal Europe-Tubular Products (AMTP), Cougnaud s’approvisionne depuis plus de 20 ans auprès du site de production de Lexy (54).Partageant la vision du « Fabriqué en France » portée par AMTP, Cougnaud a souhaité transférer une partie de son approvisionnement en tubes acier traditionnels sur les tubes labellisés Véritube, également produits à Lexy, dès le lancement de la nouvelle gamme, et a ainsi commandé 800 t de tubes acier Véritube en 2021.

 

Algérie : Tosyali a accru ses recettes au 1er trimestre

15/04/22
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Le complexe sidérurgique Tosyali, basé à Bethioua, dans la région d’Oran en Algérie, a exporté 335.000 t de produits sidérurgiques au cours du 1er trimestre de cette année, soit une hausse de 105 000 t sur an. Le site a engrangé des recettes de l’ordre de 320 M de $ (294 M d’€), contre 130 M de $ (119 M d’€) un an auparavant. Ces volumes d’acier, constitués notamment de rond à béton à béton et de fil machine, ont été expédiés à partir des ports d'Oran, d'Arzew et de Mostaganem vers les Etats-Unis, l'Italie, la Belgique, la Roumanie et de nombreux pays africains. Tosyali Algérie ambitionne d’atteindre 1 md de $ (910 M d’€) de recettes cette année, contre 700 M de $ (642 M d’€) en 2021.

 

Allemagne : Hilco Global acquiert les actifs de TK Duisbourg

08/04/22
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À Amsterdam, Hilco Industrial Acquisitions B.V., une société d'exploitation  dont la maison mère est basée aux États-Unis, Hilco Global, a annoncé l'acquisition stratégique de tous les actifs de l'usine de laminage à tôles fortes de ThyssenKrupp située à Duisburg-Hüttenheim, en Allemagne.ThyssenKrupp, a fermé son installation allemande en septembre 2021. Au cours de son exploitation, le laminoir à tôles fortes a produit environ 850 000 t  d'acier qui ont été utilisées pour la construction navale, la production offshore et les produits ouvrés.Outre le laminoir, les autres installations faisant l’objet d’une acquisition par Hilco Industrial Acquisitions, B.V sont les suivantes. : des fourneaux récents, des planeuses à chaud et à froid, des trempes, des inspections par ultrasons en ligne, des installations de grenaillage/couche d'apprêt et de nombreuses machines de découpe au chalumeau et au plasma.

 

Belgique : Aperam recrute un directeur du Développement Durable

08/04/22
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Afin de renforcer son équipe, la Direction d’Aperam a décidé de nommer Carlo Morettin en tant que Directeur du Développement Durable sur son site du Châtelet, en Belgique. Aperam vise à réduire significativement son empreinte environnementale d’ici 2030 et aspire à devenir neutre en carbone d’ici 2050. L’objectif du Directeur du Développement Durable est d’accompagner la transformation des modèles d’affaire de l’entreprise et de définir la stratégie pour minimiser les impacts négatifs de celle-ci sur son environnement. Carlo Morettin, anciennement Directeur du site d’Aperam Châtelet prend ses nouvelles fonctions depuis de ce vendredi 1er avril et est rattaché à la Direction Technique du groupe Aperam. Carlo Morettin est remplacé par Serge Dallenogare, ex-Directeur de l'Aciérie, depuis le 1er avril. Quant à Pierre Lhost, il prend, lui, la direction de l’Aciérie.

 

Russie : Severstal face au risque de défaut de paiement

31/03/22
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Le Russe Severstal a déclaré que Citigroup avait gelé le paiement de ses intérêts sur un emprunt obligataire à ses investisseurs, provoquant ce qui pourrait être le premier défaut de paiement d’une dette par un grand émetteur russe depuis que Moscou a envahi l'Ukraine.Severstal a déclaré mercredi 23 mars que le paiement était gelé pour des raisons « d’enquêtes réglementaires » et qu’il s’engageait à respecter ses obligations. Il affirme être en contact permanent avec Citigroup et entend demander toutes les autorisations nécessaires pour que le paiement puisse être effectué. Ces difficultés s’inscrivent dans un contexte d’inquiétude chez les investisseurs à l’idée que les entreprises liées à la Russie peinent à rembourser leurs créanciers étrangers, même lorsqu’elles y sont disposées et qu’elles possèdent les ressources financières nécessaires.

 

International : P. Guillemot, nouveau PDG de Vallourec

31/03/22
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Sans explication, Vallourec, fabricant de tubes sans soudure a décidé de défaire de son PDG Edouard Guinotte, moins de deux ans après sa nomination, pour le remplacer par Philippe Guillemot, ancien directeur général d'Elior. Âgé de 62 ans, Philippe Guillemot est un homme expérience. Avant de diriger le spécialiste de la restauration collective, il a travaillé dans l'automobile (Michelin, Valeo, Faurecia, Europcar), l'énergie (Areva T & D) et les télécoms (Alcatel-Lucent).Philippe Guillemot aura pour mission d'accélérer l'exécution du plan stratégique global de la société en privilégiant une logique de « valeur par rapport au volume » et en abaissant sensiblement le seuil de rentabilité de la société.

 

Maroc : le groupe Sonasid va augmenter ses exportations

31/03/22
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Le groupe marocain Sonasid ambitionne désormais d’augmenter ses exportations notamment vers le marché nord-américain ou encore vers l’Afrique dès la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). « Le marché africain est à notre disposition et, grâce à la ZLECAF,  nous pourrions être plus compétitifs par rapport à la concurrence de la Turquie ou de la Chine », a précisé Ismail Akalay, le directeur général. « Nos  capacités de production sont largement supérieures à la demande locale, avoisinant 1,2 M de t de rond à béton. Nous vendons aussi environ 250.000 t du fil machine, avec des importations moyennes oscillant entre 250.000 et 300.0000 t par an », a indiqué le DG. Ce dernier a ainsi fait savoir que 80% de la production de Sonasid en fibre d’acier en 2022 sera destinée au marché nord-américain.

 

Construction métallique / France : belles performances

31/03/22
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S’ils s’inquiètent pour leurs marges, les industriels  français du secteur de la construction métallique se réjouissent que l’envolée des prix de l’acier n’ait, jusqu’à  pas affecté les carnets de commandes. En 2021, l’activité a progressé de 8% par rapport à 2019. « 2022 aurait pu suivre cette tendance, les carnets de commandes étant déjà à six mois d’activité et la progression de l’activité étant prévue entre 2% et 3% », indique Roger Briand, président du Syndicat français de la construction métallique (SCMF). Le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie a toutefois rebattu les cartes : 80% des brames, des semi-produits sidérurgiques utilisés par les aciéristes européens, étaient fournis jusqu'alors fournis par des aciéristes russes et ukrainiens, selon le SCMF. « Les commandes enregistrées avant la guerre en Ukraine sont assurées aux constructeurs métalliques. Il y a une surenchère sur les prix », poursuit Roger Briand.

 

France : des projets ambitieux chez Aperam Gueugnon

16/03/22
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Le site d’Aperam, à Gueugnon,  en Saône-et-Loire,  lequel fabrique des tôles en inox, ambitionne de devenir leader européen du recuit brillant dès 2023. « Dans tous les domaines, nous recherchons l’amélioration et l’excellence pour produire de l’inox à haute valeur ajoutée » explique Lionel Martin, directeur du site. « Nous avons une capacité de  production de 400 000 t par an » a précisé le dirigeant. Les clients du site sont issus des secteurs de l’énergie, de l’électroménager ou encore de l’automobile (les pots d’échappement).L’enveloppe en inox du musée des Confluences à Lyon, a été fabriquée par Aperam Gueugnon, à l’instar du sarcophage de la centrale de Tchernobyl. L’usine emploie actuellement 740  salariés aujourd’hui répartis sur un site de 32 hectares dont 17 sont couverts à proximité de la rivière  Arroux, une source d’eau utilisée pour alimenter le site industriel.

 

Russie : démission du conseil d'administration d'Evraz

16/03/22
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Le sidérurgiste russe Evraz a déclaré que dix des onze membres de son conseil d'administration avaient démissionné suite à la sanction britannique de l'actionnaire principal Roman Abramovich et à la suspension de ses actions. Seul Aleksey Ivanov, occupe toujours le poste de directeur général. Jeudi 10 mars, la Grande-Bretagne a gelé les actifs et imposé une interdiction de voyager au propriétaire russe du club de football de Chelsea, ainsi qu'à six autres Russes de haut rang, en raison de leurs liens avec le président Vladimir Poutine.Entre autres raisons de sanctionner Roman Abramovitch, le gouvernement britannique a déclaré que ce dernier avait déstabilisé l'Ukraine par son « contrôle effectif » d'Evraz qui, selon lui, pourrait avoir fourni à l'armée russe de l'acier susceptible d'être utilisé dans la production de chars.

 

Europe : Mutares remet une offre d'achat de VBT

09/03/22
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Mutares a remis une offre irrévocable d’achat de Vallourec Bearing Tubes (VBT), filiale du groupe Vallourec. En tant que nouvelle plateforme d’investissement, Mutares renforcera ainsi son segment Ingénierie & Technologie. La conclusion de la transaction est attendue au deuxième trimestre 2022, après la consultation du Comité Social et Economique et la nécessaire approbation des autorités de contrôle de la concurrence.      Vallourec Bearing Tubes, dont le siège est à Montbard en Bourgogne, emploie plus de 200 salariés pour un chiffre d'affaires d'environ 50 M d’€. L'entreprise est un leader européen dans la fabrication de tubes en acier de haute précision sans soudure, produits selon les normes les plus exigeantes. VBT propose une gamme complète de produits standard et sur mesure pour répondre aux spécificités de ses clients. Deuxième acteur sur le marché européen des tubes pour l’industrie de roulement, l'entreprise fournit ses produits à divers acteurs industriels du roulement, de la mécanique, du pétrole et du gaz

Ukraine : ArcelorMittal suspend ses activités à Kryvyi Rih

09/03/22
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ArcelorMittal a annoncé jeudi 3 mars la suspension de toute sa production d'acier en Ukraine avec la mise en sommeil de son usine de Kryvyi Rih, « afin d'assurer la sécurité » de ses salariés et de ses actifs, face à l'intensification de l'offensive russe dans le pays. Dans un bref communiqué, ArcelorMittal, qui emploie 26.000 salariés au total en Ukraine, indique avoir déjà fortement réduit sa production d'acier dans le pays, à un tiers de son niveau normal de production depuis le début de l'invasion du pays par les forces armées russes.« Le processus d'arrêt des hauts fourneaux a commencé aujourd'hui » indique le groupe. Il durera « entre sept et dix jours » afin de garantir l'intégrité des installations, a-t-il précisé.

Russie : Severstal arrête ses livraisons en Europe

09/03/22
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Le groupe sidérurgiste russe Severstal a annoncé  l'arrêt des livraisons en Europe après les sanctions prises par l'Union européenne contre son actionnaire principal russe, Alexei Mordachov, en représailles de l'invasion de l'Ukraine par Moscou. L’UE  a inscrit ce dernier sur une liste noire de personnalités considérées comme proche de Vladimir Poutine.2,5 M de t d’acier sont ainsi  livrées chaque année aux pays européens par le groupe russe Severstal, soit un quart de ce qui est produit par l’entreprise – 11,31 M de t en 2020.  Ceci représente environ un tiers du chiffre d’affaires  total du groupe russe. « Nous redirigeons les flux de matières premières vers des marchés mondiaux alternatifs», précise l’entreprise dans un communiqué. Toutefois, plusieurs clients avaient déjà annulé des commandes avant même l’annonce de l’entreprise.          Ces turbulences interviennent un an après des pénuries qui se sont fait ressentir dans le secteur de l’acier lors de la reprise économique début 2021, lorsque des usines commençaient à manquer de matériau.

 

 

 

Exportations d'acier / Japon : bond de 205% vers l'UE en 2021

26/01/21
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Les exportations japonaises d’acier  se sont accrues de 6,9% sur un an, à 34 M de t l’an dernier, sur fond de redressement de la demande issue du marché ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est), de  la Corée du Sud, des USA et  de l’UE. En revanche, les expéditions vers la Chine et le Moyen-Orient ont accusé un repli. D’après les données préliminaires publiées par le ministère des finances nippon, l’archipel est resté le plus gros pourvoyeur  d’acier de l’ASEAN, où les exportations se sont accrues de 23,7%, à 12 M de t sur un an. Quant aux expéditions vers la Corée du sud, elles ont progressé d’1,8%, à 4,9 M de t en glissement annuel. Sur la période considérée, si les ventes destinées aux USA ont bondi de 32,9%, à 1,09 M de t, celles vers l’UE ont explosé de 204,9%, à 981 900 t. Parallèlement, la Chine a vu ses importations décliner de 13%, à 5 M de t, tandis que le Moyen-Orient a vu les siennes plonger de 60,6%, à 429 000 t en 2021.                               

Acier brut / Italie : bond de 20% en 2021

26/01/22
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L’an dernier, en dépit d’une contraction en décembre, les aciéries transalpines sont parvenues à relever leur production d’acier brut en glissement annuel. Cette dernière, à 24,4 M de t, a progressé de 20% par rapport à 2020 et de 5% comparativement à 2019, selon Federacciai, la fédération italienne de l’acier. Tant le segment des produits plats, que celui des produits longs a affiché une croissance à deux chiffres. Le secteur, a tiré profit de la vigueur des prix de l’acier, lesquels se sont propulsés à des niveaux historiques à l’échelle européenne l’an dernier. La production de produits longs s’est établie à 13,6 M de t en 2021, ce qui constitue un bond de 22% sur un an et de 9% par rapport à 2019. Quant à la production de produits plats, si elle s’est accrue de 17 % par rapport à l’année précédente, elle s’est essoufflée de 2% par rapport à 2019.Après 11 mois de hausse consécutive, la production d’acier brut a décliné de 7% en décembre, à 1,5 M de t, essentiellement en raison de l’explosion des coûts de l’énergie. Le mois dernier, la production de produits longs a reculé de 5%, à 814 000 t, tandis que celle de produits plats s’est tassée de 4%, à 781 000 t. 

 

France / Aperam Stainless : la pérennité du site assurée?

19/01/22
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Le site d’Aperam Stainless Precision basée à Pont-de-Roide dans le Doubs, spécialisé dans l’inox de précision, est en pleine restructuration. D’ici 2023, la filiale d’ArcelorMittal envisagerait de supprimer 70 à 80 emplois sur environ 260 postes (210 CDI et une cinquantaine d’intérimaires) que compte actuellement l’usine. Le site rudipontin verrait disparaître une partie de ses activités au profit de l’usine de Gueugnon "pour compenser le volume perdu" par cette dernière, selon la direction, laquelle invoque des problèmes de compétitivité due à la concurrence asiatique, notamment  chinoise et indonésienne. Mais les investissements réguliers et les perspectives liées à la filière hydrogène pourraient assurer la pérennité du site, lequel transforme chaque année environ 24 000 t d’inox pour ses clients répartis dans 35 pays.  

Chine : les profits des aciéristes à un nouveau record en 2021

19/01/22
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Grâce à la robustesse des prix de l’acier, la rentabilité des groupes sidérurgiques chinois a bondi à un nouveau record au cours des 10 premiers mois de 2021. En novembre, un renversement de tendance s’est enclenché  et a vu les bénéfices chuter de 64% sur un mois, à 9,2 mds de RMB (1,26 md d’€). Entre janvier et novembre 2021, les membres de la CISA, China Iron and Steel Association ont réalisé des bénéfices totalisant 351,7 mds de RMB (48,5 mds d’€), soit une progression de 86,46 % sur un an. Parallèlement, le résultat d’exploitation des usines a atteint 6,33 mds de RMB (872,3 M d’€), soit une hausse de 36,25% en glissement annuel. Malgré la remontée significative des prix des matières premières (+67% et +57% pour le minerai de fer et le charbon à coke au cours des dix premiers mois de 2021), l’explosion des prix de l’acier a permis de compenser ces fortes hausses.                          

Aciers électriques / UE : la Commission prolonge les taxes anti-dumping

19/01/22
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La Commission européenne a confirmé la prolongation des taxes anti-dumping existantes sur certaines importations d’acier électrique à grains  orientés originaires de Chine, du Japon, de Corée, de Russie et des USA, d’après le Journal Officiel de l’UE. Une révision des mesures a été réalisée en 2021. En conséquence de la prorogation, les mesures imposées depuis 2015 vont rester en vigueur avec des taxes ad valorem*  comprises entre 21,5% et 39% sur les importations de produits plats laminés en aciers au silicium dits magnétiques issues des cinq pays cités précédemment.

* Le calcul de la taxe ad valorem est basé sur la valeur du bien ou du service taxé

 

 

Luxembourg : Liberty Steel Dudelange pourrait reprendre à 100%

08/09/21
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Selon le groupe GFG Alliance, l'usine luxembourgeoise devrait de nouveau fonctionner à plein régime au mois d'octobre. Alors que son avenir était encore incertain à la mi-juillet, l'horizon semble s'éclaircir pour l'usine de Liberty Steel de Dudelange.Le site sidérurgique devrait à nouveau fonctionner au maximum de ses capacités dès le mois d'octobre. C'est en tout cas ce qu'a indiqué le groupe GFG Alliance au  Luxemburger Wort . Mais côté syndicat, le doute persiste encore. « Au vu des carnets de commande et du volume de production, nous n'avons pas de vision au-delà du mois de septembre », indique Robert Fornieri, secrétaire général adjoint du LCGB. Les employés « n'ont pas eu de réelle confirmation » d'une reprise de cette envergure.« Il faudrait pour cela que Liberty Steel ait trouvé de nouveaux financiers», souligne le représentant syndical. Interrogé à ce sujet, GFG Alliance n'a pas fait de commentaire.

Sotralentz Construction / France : le groupe propose un acier neutre en CO2

08/09/21
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Sotralentz Construction (filiale française du groupe allemand Sülzle), spécialiste des aciers pour béton, treillis soudés et armatures de voussoirs, basé à Drulingen (67) a analysé, réduit et compensé ses émissions liées au climat. Elle offre aujourd’hui à ses clients la possibilité d’acheter de l’acier neutre en CO2. Grâce à une contribution versée par le client pour chaque tonne d’acier livrée, les émissions de CO2 générées, lors de la production et de la transformation de l’acier, sont compensées. « Pour nous, le développement durable commence par les fondations. L’acier pour béton présente un bon écobilan car il est inégalé dans son utilisation et sa recyclabilité. Il peut être recyclé un nombre infini de fois sans aucune perte de qualité », souligne Olivier Schmitt, Directeur de Sotralentz Construction.              

France : ArcelorMittal Fos condamné pour infraction à l'environnement

07/07/21
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Le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence a condamné ArcelorMittal à verser 30.000 € de dommages et intérêts à France Nature Environnement pour avoir enfreint la loi sur les émissions de polluants dans son usine de Fos-sur-Mer. Dans un communiqué, le géant de l'acier indique qu'il va étudier cette décision en détail, se réservant le droit de faire appel. Les trois plaignants, des fédérations d'associations de protection de la nature (FNE, FNE Paca et FNE Bouches-du-Rhône) avaient réclamé 111.000 €. Ils accusaient ArcelorMittal de « porter gravement atteinte à l'environnement et notamment à la qualité de l'air et la santé des riverains ». A l'audience mi-mai leur avocat, Me Mathieu Victoria, avait énuméré : benzène, dioxyde de soufre, oxyde d'azote. Pour lui, l'aciérie de Fos-sur-Mer n'a pas respecté les valeurs limites fixées par la loi pour les émissions de ces polluants entre 2013 et 2018. « Sur la période 2010-2020, nos émissions ont été réduites fortement : -45% pour les dioxydes de soufre et les dioxydes d'azote, -70% pour les poussières et -85% pour les dioxines», plaide ArcelorMittal dans un communiqué. Le groupe vise la neutralité carbone en 2050.

France / reprise d'Ascoval et d'Hayange : Saarstahl a conclu un accord de principe

07/07/21
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L'Allemand Saarstahl a conclu un accord de principe avec le groupe Liberty pour acquérir l'aciérie Ascoval à Saint-Saulve (Nord) et son usine France Rail à Hayange (Moselle), a annoncé jeudi 1er juillet le gouvernement français. Cet accord « ouvre la voie à une transaction à l'été 2021».Liberty a mis en vente ces deux sites, qu'il avait repris avec le soutien de l'Etat, à la suite des difficultés rencontrées par sa maison-mère, GFG Alliance. Ce conglomérat dirigé par l'homme d'affaires Sanjeev Gupta était l'un des principaux clients de Greensill, entreprise financière britannique qui s'est déclarée en faillite début mars. « La signature d'un accord de principe entre le groupe Liberty et le sidérurgiste allemand Saarstahl ouvre la voie à une transaction à l'été 2021. Cet accord de principe doit encore être affermi, c'est pourquoi le gouvernement sera très attentif à ce que les éléments de sécurisation de cette cession soient apportés dans les plus brefs délais », a estimé dans un communiqué signé  jeudi 1er juillet  par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

 

France / ArcelorMittal Méditerranée planche sur de gros projets

30/06/21
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« En dix ans, nous avons investi plus de 100 M d’€ pour améliorer notre impact environnemental. Et nous continuons : nous voulons réduire nos émissions de 30 % à l’horizon 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Les premières étapes concrètes de notre décarbonation sont en cours de démarrage », a commenté Bruno Ribo, directeur d’ArcelorMittal Méditerranée, qui comprend les usines de Fos-sur-Mer et de Saint-Chély-d’Apcher. Entre 2021 et 2023, 50 M d’€ vont être affectés à la réduction des poussières sur la chaîne d’agglomération (avec l’aide de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et du fonds Feder) pour une mise en service en 2021, sur le système de torchage de la cokerie et sur le gazomètre du haut-fourneau en 2022. Employant environ 4 000 personnes, entre ses salariés et ses sous-traitants, ArcelorMittal Méditerranée a produit en 2020 un peu plus de 3,1 M de t d’acier.

 

 

International : Vallourec, succès de l'augmentation de capital

30/06/21
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Vallourec a annoncé le succès de son augmentation de capital de 300 M d’€, lancée début juin, dernière étape de sa restructuration.Le fabricant de tubes sans soudures a indiqué que près de 53.000.000 actions nouvelles au prix de 5,66 € par action avaient été émises, « représentant un montant brut, prime d'émission incluse, de 299.724.207,62 € ». Le taux de souscription à l'opération a atteint 122%, tient à préciser le groupe. « Le produit de l'augmentation de capital sera affecté au remboursement partiel des créances. Avec la mise en œuvre prévue le 30 juin de l'ensemble des composantes de sa restructuration financière, Vallourec sera pleinement armé pour déployer résolument son plan stratégique, et capitaliser sur la reprise de ses marchés », a salué Edouard Guinotte, président du directoire de Vallourec.

 

France : Ascoval invitée à l'Elysée les 3 et 4 juillet

30/06/21
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Les 3 et 4 juillet prochains, Cédric Orban, directeur d’Ascoval Saint-Saulve sera l’invité du président de la République, à l’occasion de la « Grande exposition du fabriqué en France ». Parmi 2300 autres fabricants français,  présents à l’Elysée, il montrera le savoir-faire des salariés de l’aciérie. Ascoval élabore des barres d’acier appelées blooms, notamment dédiées à la production de rails sur le site mosellan de Hayange, à destination des principaux réseaux ferrés européens. Ces blooms sont fabriqués par fusion de ferrailles dans un four électrique, à partir de rails usagés. Ainsi,  le site d’Ascoval,  qui émet dix fois moins de C02 qu’une aciérie intégrée traditionnelle, est une référence en termes de protection de l’environnement. 

 

Grande-Bretagne : ArcelorMittal va fermer son usine de pièces auto

23/06/21
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ArcelorMittal a décidé de fermer son site automobile  britannique produisant des flans sur mesure dus à des fondamentaux de marché défavorables. De fait, la direction de l’usine de Birmingham produisant des flans soudés au laser et  des flans découpés sur mesure a motivé sa décision par la contraction de la demande en véhicules au sein de l’UE, la diminution de la production automobile au Royaume-Uni, conjuguée à des prévisions faisant état d’une reprise fragile à long terme.ArcelorMittal. ArcelorMittal Tailored Blanks, un fournisseur clé de flans découpés au laser soudés et non soudés à destination de l’industrie automobile, gère des sites en Belgique, en France, en Allemagne, en Slovaquie, en Espagne, et au Royaume-Uni

France : Industeel n'est plus à vendre

23/06/21
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Au dernier trimestre 2020, ArcelorMittal a entrepris une revue stratégique d'Industeel, y compris des options de prise de participation par d'autres acteurs industriels, dans le but de renforcer l'activité d'Industeel. Après analyse des propositions reçues, le géant de l’acier ArcelorMittal est convaincu qu'Industeel a un bel avenir en tant que producteur de tôles lourdes dont l’empreinte carbone est la plus faible de l'industrie, et en tant que fournisseur de tôles spéciales nécessaires à la transition énergétique dans plusieurs de ses marchés finaux. Industeel est spécialisé dans la production d’acier laminé à chaud mais aussi de pièces forgées, tôles, lingots et pièces formées, avec la plus grande gamme dimensionnelle au monde. Industeel, lequel produit des aciers au carbone, des aciers faiblement alliés, des inox ainsi que des alliages à base de nickel, regroupe six sites de production dont trois sites aciéries électriques en France et en Belgique.

France : 3 groupes prêts à racheter les sites d'Ascoval et d'Hayange

23/06/21
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Détenues par le groupe  britannique Liberty Steel, en grande difficulté financière, l’aciérie Ascoval dans le Nord et l’usine de rails d'Hayange en Moselle suscitent les convoitises. Trois groupes, Saarstahl, Beltrame et ArcelorMittal, sont en effet intéressés pour les reprendre. Jeudi 17 juin, s’est tenu un CSE (Comité social et économique) extraordinaire en visioconférence des désormais trois repreneurs potentiels. ArcelorMittal a annoncé lundi 21 juin avoir fait une offre pour les deux sites français. Le groupe prévoit notamment d’investir plus de 60 M d’€ pour accélérer le développement de ces deux usines afin qu’elles puissent produire au maximum de leurs capacités. Saarstahl, « qui ne voulait pas d’Ascoval il y a un an et demi » et réclamait « des aides de l’Etat entre 50 et 60 M d’€ », a finalement « revu sa copie » et ne demande désormais plus d’aides.  La société allemande souhaite faire du site de Hayange « un actif clef pour contribuer à la stratégie européenne de transition écologique des mobilités » et d’Ascoval « le pivot de l’acier vert » de son groupe.

 

 

France : Celsa France et VMI ont signé un accord

16/06/21
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Celsa France et Van Merksteijn International (groupe VMI) ont signé, au travers d’Intersig France, une alliance stratégique pour leur développement sur le marché français de l'armature. Cet accord commercial permettra aux deux entreprises d'augmenter de manière significative leurs présences sur le segment français de l'armature et de la construction. Van Merksteijn/Intersig va ainsi pouvoir garantir une qualité de service et une disponibilité accrue de ses produits sur le marché français. La gamme de produits du groupe comprend couronnes, treillis soudés dont les gammes Eco et Eco+, raidisseurs, écarteurs et clôtures.Le groupe VMI, plus grand producteur européen indépendant d’aciers longs basé aux Pays-Bas, est déjà présent depuis plus de dix ans à Saint Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier.

 

 

Autriche : Voestalpine boucle son exercice dans le vert

16/06/21
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Le sidérurgiste autrichien Voestalpine, spécialiste des aciers nobles, a conclu son exercice décalé 2020/21 dans le vert grâce à des réductions de coûts et à une reprise de la demande même si ses revenus ont souffert de la crise. Sur la période d'avril 2020 à mars 2021, le groupe a ainsi dégagé un bénéfice net de 32 M d’€, alors qu'il affichait une perte de 216 M d’€ l'année précédente. Il a atteint son objectif énoncé en février d'un résultat brut d'exploitation (Ebitda), avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, de 1,1 md d'€ (contre 1,2 md en 2019/2020), soit bien au-delà de ce qu'il escomptait initialement. Ses comptes ont cependant pâti d'importantes dépréciations, d'où un bénéfice opérationnel (Ebit) bien plus faible de 115 M d’€, après un exercice 2019/20 dans le rouge, notamment « en raison des conflits commerciaux » mondiaux. Si son chiffre d'affaires annuel a décliné de 11,4% à 11,3 mds d'€, Voestalpine a constaté une embellie à partir du deuxième trimestre, après l'effondrement du premier trimestre. 

 

France : reprise de ACCP (Manoir Group)

02/06/21
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L'entreprise ACPP (les Ateliers de Construction du Petit Parc), filiale de tuyauterie pour le nucléaire du groupe en difficulté Manoir Group, va être reprise par le Français Fives, qui supprimera toutefois 58 postes sur 220, selon un jugement rendu public mardi 25 mai. Le groupe Fives, qui compte 8.000 collaborateurs à travers 100 implantations dans le monde, « dispose d'une assise financière qui constitue une garantie pour la pérennité du projet de rachat », estime le tribunal de commerce de Rouen. La reprise sera effective mercredi 26 mai, selon le jugement. Lors de l'audience, les salariés et le parquet ont soutenu cette offre. « La reprise de 162 salariés sur un effectif actuel de 220 est satisfaisante au regard du contexte », ajoutent les juges. Le candidat a précisé avoir collaboré à de nombreuses reprises avec ACPP, selon le jugement.Fives Nordon, filiale de Fives est, à l’instar de ACPP, spécialisée dans la tuyauterie à destination du secteur nucléaire. La reprise des droits acquis des salariés représente une charge estimée à 1,5 M d’€. Le prix de cession (hors frais, droits et taxes) offert de 400.000  € et le prix affecté au PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), s’élevant à 50.000 €,  « permettront de participer en partie à l'apurement du passif », ajoutent les juges.

 

France : une nouvelle ligne de galvanisation digitale chez ArcelorMittal à Florange

02/06/21
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Chez ArcelorMittal à Florange, le pilotage de la nouvelle ligne de galvanisation, inspiré des smartphones, s’effectue via des écrans tactiles. Une première dans l’acier récompensée par le prix de la Transformation numérique du Trophée des usines 2021. Le site de Florange vient à nouveau de rentrer dans l’histoire de l’acier mondial. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le site mosellan d’ArcelorMittal n’a pas fermé avec l’arrêt, très médiatisé, de ses hauts fourneaux en 2012. Et il ne se résume pas à un musée de l’acier. Cet immense site de 550 hectares emploie 2 350 salariés et produit des aciers pour l’automobile, l’industrie et l’emballage. Depuis décembre 2019, il est devenu la vitrine numérique du géant de l’acier, qui souhaite devenir un leader de l’industrie 4.0.                

France : Matthieu Jehl devient directeur général d'ArcelorMittal France

02/06/21
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Matthieu Jehl a rejoint ArcelorMittal depuis le 1er juin en tant que Directeur général (CEO) d’ArcelorMittal France. Matthieu Jehl succède à ce poste à Eric Niedziela, nommé en avril dernier Vice-Président Action Climat d’ArcelorMittal Europe et Président d’ArcelorMittal France. Matthieu Jehl a rejoint ArcelorMittal en 2002, et ArcelorMittal Europe–Produits plats en 2011 et a été nommé CEO d’Eisenhüttenstadt en Allemagne. En 2014, il a pris la responsabilité du site de Gand (Belgique) avant d’être nommé CEO du cluster Gand-Liège en avril 2016 puis du cluster Italie fin 2017. Depuis début 2020, Matthieu Jehl était président exécutif de John Cockerill Énergie. ArcelorMittal France est un cluster d’ArcelorMittal Europe – Produits Plats, composé de 7 usines dans la moitié Nord de la France qui produisent des aciers plats de haute qualité destinés aux marchés de l’automobile, l’emballage, l’électro-ménager, la construction.       

France : Electrosteel investit massivement sur son site d'Arles

14/04/21
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Electrosteel Europe, filiale du groupe indien Electrosteel, approvisionne donneurs d’ordres publics et privés en canalisations en fonte ductile pour les réseaux d’eau potable et d’assainissement, l’irrigation, les réseaux incendie...Le groupe va se doter de nouveaux ateliers de production à Arles dans les Bouches-du-Rhône. Ce  projet, représentant un double investissement de 4 M d’€, précédera un troisième en cours d’étude. Electrosteel Europe affiche  un chiffre d’affaires de 68 M d’€ dont 42% à l’export pour 100 salariés en Europe dont la moitié à Arles.  

 

 

Suède : Volvo Group va lancer des camions en acier décarboné

14/04/21
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Le numéro deux mondial des poids lourds, Volvo Group, va commercialiser d’ici à l’an prochain ses premiers camions faits à partir d’acier décarboné, a annoncé le constructeur suédois, en revendiquant une première mondiale pour réduire ses émissions de CO2. Volvo a signé un accord avec son compatriote, le sidérurgiste SSAB, qui met actuellement au point une technique permettant de produire de l’acier neuf sans charbon et sans énergies fossiles – en utilisant notamment de l’hydrogène  vert.Volvo Group « s’est engagé à respecter l’accord de Paris sur le climat et à décarboner les transports. Une partie de cette transformation consiste à commencer à remplacer les matériaux de nos véhicules par des alternatives non fossiles », a expliqué un porte-parole du groupe, Claes Eliasson. Le géant nordique prévoit de lancer dès cette année les premiers prototypes avec l’acier de SSAB, en utilisant de l’hydrogène, avant une production en série à « petite échelle » en 2022.

France : début de retour à la normale chez ArcelorMittal Fos

14/04/21
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Après que la direction d’ArcelorMittal du site de Fos-sur-Mer a lancé un ultimatum visant à faire cesser la grève qui avait débuté le 24 mars dernier, un retour à la normale semble s’être amorcé ce mercredi. Mardi 13 avril, les dirigeants avaient menacé de mettre à l’arrêt 50% de l’usine fosséenne, si la situation ne se normalisait pas d’ici 24 heures. Dans un communiqué, la direction du site explique que  « depuis mardi 13 avril au soir, le travail a repris sur l’atelier concerné par les mouvements sociaux. Nous allons suivre l’évolution de la situation de près dans les heures et jours à venir. Ce retour à la normale -s’il est confirmé - doit nous permettre de continuer avec une marche à deux hauts-fourneaux, ce qui serait une bonne nouvelle pour les sites de Fos-sur-Mer et Saint Chély d’Apcher (Lozère), pour nos clients, pour les salariés, les cotraitants et nos territoires. […]En parallèle, nous poursuivons le dialogue social avec les instances représentatives du personnel. »

 

 

Luxembourg : Aperam affiche de belles performances

14/04/21
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Le groupe Aperam, fabricant d’inox, d’acier électrique et d’aciers spéciaux a repris 1,5% à 43,60 € mardi 13 avril, alors que les analystes continuent de saluer la solide performance annuelle de l'aciériste en dépit du contexte sanitaire toujours pesant. Sur les trois derniers mois de l'exercice 2020, le groupe a dégagé un Ebitda ajusté de 109 Md’€, contre 85 M d’€ un an auparavant et 84,9 M d’€ de consensus, pour un chiffre d'affaires de 916 M d’€ (-8,4%). Le bénéfice net a  quant à lui atteint 101 M d’€ et les expéditions d'acier sont restées stables en séquentiel, à 431 000 t. « Le quatrième trimestre le plus performant depuis le sommet atteint en 2017 grâce à un solide mix produits au Brésil, conjugué à  un contrôle des coûts strict et des volumes plus élevés en Europe », a souligné l'entreprise, dont le siège social est situé au Luxembourg

Secteur auto : Allemagne : redressement en mars

14/04/21
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Outre-Rhin, sur le segment automobile, les immatriculations, la production et les exportations se sont accrues en mars. La filière continue néanmoins à ressentir l’impact de la crise sanitaire. Si le mois dernier, la production allemande d’automobiles a bondi de 29% sur un an, à 373 900 unités, ces résultats sont bien inférieurs à ceux enregistrés avant la survenue de la pandémie de Covid-19, d’après VDA (Verband der Automobilindustrie), l’association allemande de l’automobile. La progression est essentiellement imputable à une base de comparaison très basse en mars 2020, période à laquelle les premiers effets des mesures restrictives ont été ressentis. En mars, la production de véhicules destinée à l’export a quant à elle progressé de 23% en glissement annuel, à 296 100 unités.

 

 

France : la vente de Primetals à Mutares homologuée

08/04/21
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Le tribunal de commerce de Lyon a homologué lundi 29 mars le projet de vente de Primetals Technologies France (détenue par le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries) à Mutares. Cette décision rendue à la demande du cédant va déboucher sur le changement d'actionnaires le 1er avril. L'entreprise de Savigneux de 260 salariés sera à cette occasion rebaptisée Clecim. Dans son jugement, la juridiction consulaire constate qu'au terme du processus de cession engagé en décembre."Le Comité économique et social a rendu un avis très réservé sur le projet" de ce dernier, tout comme son expert, le cabinet Secafi. L'opération prévoit des accords commerciaux et de non-concurrence sur 24 mois entre l'ancien et le nouvel actionnaire à 100 %, présenté comme "un professionnel averti du retournement d'entreprises" industrielles. 

Algérie : les exportations au beau fixe chez Tosyali

08/04/21
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Le complexe sidérurgique Tosyali Algérie, basé dans la commune de Bethioua (est d’Oran), table sur des revenus d’exportation de l’ordre de 700 M de $ (593 M d’€) pour l’année 2021, soit 6 fois plus par rapport au bilan de 2020, a indiqué M. Alp Tobcioglu, membre du conseil d’administration de Tosyali. « L’augmentation des exportations chez Tosyali est favorisée par le commencement à utiliser notre capacité maximum », a déclaré  ce dernier.« La petite stagnation du marché local, due aux effets de la Covid-19, nous a poussés à exporter davantage nos produits au lieu de vendre sur place », a-t-il expliqué, tout en soulignant « l’importance des dispositions prises par l’Etat algérien pour encourager les exportations hors hydrocarbures ».

Algérie : le complexe de Bellara va exporter 30 000 t de fer

08/04/21
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Le directeur général adjoint du complexe sidérurgique de Bellara de la en algérie Société algéro-qatarie de sidérurgie (Algerian Qatari Steel), Chaïb Setti Sofiane, a fait savoir que le complexe prévoit d’exporter 300.000 t de fer au cours de cette année vers l’Europe, le Canada et certains pays arabes. En effet, le complexe sidérurgique a signé trois conventions avec des partenaires étrangers pour l’exportation de cargaisons de fer vers différentes destinations, a précisé Chaïb Sofiane qui s’est exprimé dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie organisée à l’occasion de l’obtention par la Société de la certification internationale de qualité ISO 9001.

 

Nomination chez ArcelorMittal Europe

08/04/21
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Eric Niedziela est nommé Vice-Président Action Climat d’ArcelorMittal Europe depuis le 1er avril 2021. A ce titre, il coordonne les aspects techniques, financiers et réglementaires de la transition d’ArcelorMittal vers une production d’acier neutre en carbone en Europe. Eric Niedziela est sous la responsabilité de Geert van Poelvoorde, Executive Vice President et Chief Executive Officer d’ArcelorMittal Europe.Eric Niedziela est également nommé Président d’ArcelorMittal France au 1er avril 2021, en remplacement de Philippe Darmayan qui prend sa retraite. Dans ces fonctions, Eric Niedziela assure la coordination des unités opérationnelles d’ArcelorMittal en France, en particulier sous les aspects Affaires publiques, Communication et Ressources humaines.Eric Niedziela était auparavant Chief Executive Officer d’ArcelorMittal France.

USA : BMW investit dans Boston Metals

15/03/21
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Le groupe BMW, via sa filiale BMW i Ventures, vient d’investir dans la start-up américaine Boston Metal. Cette dernière a développé une méthode de production de métaux et d’alliage par électrolyse d’oxyde fondu (MOE). Elle produit notamment de la fonte brute à partir de minerai de fer, qui est ensuite transformée en acier. « Si l’électricité provenant d’énergies renouvelables est utilisée pour ce processus, la production d’acier est alors exempte de carbone », indique BMW. Or, les usines du groupe traitent plus de 0,5 M de t d’acier par an en Europe pour fabriquer des carrosseries et de nombreux composants de ses véhicules, une source importante d’émissions de CO2 pour le constructeur. L’investissement de BMW doit contribuer au développement de Boston Metal. Celle-ci doit maintenant construire des installations de démonstration et développer sa méthode de production d’acier à l’échelle industrielle, pour un déploiement d’ici le milieu des années 2020.                            

 

Italie : l'embellie se confirme pour Danieli

15/03/21
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L’action Danieli bondit de 12% à la mi-journée vendredi 12 mars à la Bourse de Milan, à 21,52 €, dans des volumes déjà supérieurs à la moyenne quotidienne. Le groupe italien, qui conçoit et fabrique des machines pour l'industrie lourde, a publié des résultats semestriels bien accueillis, lesquels ont séduit le bureau d'études Equita. L'entreprise transalpine est bien positionnée sur la thématique du verdissement de la production d'acier, note Equita, qui devait avoir le vent en poupe à l'avenir. Elle devrait aussi profiter de la reprise cyclique. L’action du groupe transalpin a bondi de plus de 30% depuis le 1er janvier.

Algérie : Tosyali a exporté des billettes vers la Turquie

12/03/21
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Après avoir récemment exporté du rond à béton et du fil machine vers les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, le groupe turc Tosyali a annoncé avoir lancé une opération d’exportation de 31 550 t de billettes d’acier produite en Algérie.  Il s’agit de la première opération d’exportation du genre en Algérie. La billette, produite dans le complexe sidérurgique de Bethioua près d’Oran, est destinée aux installations de Tosyali situées en Turquie.Deux cargaisons de 8700 t et 7850 t ont déjà été expédiées vers la Turquie. Une troisième et dernière livraison de 15 000 t est programmée pour la fin du mois de mars.

Tchéquie : la production d'acier brut en repli de 2,6% en 2020

12/03/21
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L’an dernier en Tchéquie, la production d’acier brut a décliné de 2,6%, à 4,3 M de t, contre 4,6 M de t un an auparavant, d’après des statistiques publiées par l’association tchèque de l’acier. Si, en 2020, la production de produits longs a accusé un modeste repli pour s’établir à 2,9 M de t, celle de produits plats a pour sa part progressé à 1,1 M de t, les tubes en acier représentant le reste de la production. L’association tchèque a mis en exergue le fait que la demande et les prix, notamment en Europe, avaient opéré une remontée significative au second semestre après avoir avoir plongé de 25% au printemps 2020, au plus fort de la crise sanitaire.

 

 

 

ISSF : la production d'inox en repli de 2,5% en 2020

15/03/21
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En 2020, la production internationale d’acier inoxydable a décliné de -2,5% sur un an, à 50,9 M de t, selon des données publiées par l’International Stainless Steel Forum (ISSF).La production s’est contractée dans la plupart des pays suivis par l’ISSF, exception faite de la Chine, où cette dernière s’est accrue de 2,5%, à 30,14 M de t. Même scénario haussier pour d’autres pays  relevant d’autres catégories tels que le Brésil, l’Indonésie, la Russie, l’Afrique du sud et la Corée du sud, où la production a progressé de 6% en glissement annuel, pour s’établir à 5,86 M de t. C’est dans les autres pays d’Asie que la production d’inox a accusé la plus baisse la plus marquée l’an dernier : -19%, à 6,43 M de t. Si aux Etats-Unis, la production a chuté de –17%, à 2,14 M de t, elle a reculé de –7,1% en Europe, à 6,32 M de t.            

 

 

Luxembourg : l'Etat prêt à céder ses parts dans Paul-Wurth

04/03/21
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Le groupe luxembourgeois Paul-Wurth, spécialiste de la conception et la fourniture de technologies et d'équipements pour la production de fonte brute s’apprête à tourner une page. L'État luxembourgeois, avec la SNCI et Spuerkeess, a en effet confirmé son intention de vendre l'ensemble de sa participation dans ce groupe aux 1.500 employés dans le monde. Ces parts vont ainsi être rachetées par la société mère de la société, SMS. Depuis 2012, le groupe SMS Holding disposait déjà d'une participation majoritaire dans Paul-Wurth. Avec cette opération, il en deviendra l'unique possesseur après avoir négocié avec la Société Nationale de Crédit et d'investissement (SNCI) (18,84 %), Spuerkeess (10,98 %) et l'État luxembourgeois (10,98 %). Les négociations durent encore, et c'est pourquoi l'actuel PDG de Paul-Wurth ne souhaite pas commenter les détails de la transaction.

 

Suisse : Swiss Steel : l'offre de souscription va débuter le 8 mars

04/03/21
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Swiss Steel a fixé le calendrier de l'augmentation projetée de son capital. Le début de l'offre de droits de souscription a été agendée au 8 mars et son échéance au 15. Selon le calendrier de l'offre, les actionnaires de du groupe lucernois se verront offrir pour chaque action détenue le 5 mars après la clôture de SIX Swiss Exchange un droit de souscription pour l'achat de nouvelles actions. Le prix des titres nouvellement émis sera fixé après la constitution du livre d'ordres mais devrait être d'au moins 21 centimes l'unité. Il devrait être communiqué le 16 mars, pour une première cotation prévue le 23.

 

Algérie : Tosyali a exporté 27 000 t de rond à béton vers les USA

04/03/21
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Le complexe sidérurgique Tosyali, basé à Bethioua près d’Oran en Algérie, a exporté 27.000 t de rond à béton vers les Etats-Unis, L'opération qui a eu lieu dimanche 28 février, portait sur l'exportation de 18.000 t à partir du port de Mostaganem et de 9.000 t depuis le port d'Oran. Début 2021, 7 000 t de rond à béton ont été exportées vers la Grande-Bretagne et 7 000 t de fil machine à destination de la Mauritanie. Le complexe sidérurgique programmé, pour le premier trimestre 2021, une opération d'exportation d’environ 100 000 produits sidérurgiques, dont 4000 t de rond à  béton vers le Sénégal et le Bénin et 82 000 t du même produit vers la Grande Bretagne et les USA. Le complexe Tosyali avait exporté l’année dernière, 140.000 t de différentes catégorie de produits sidérurgiques.

 

France : Manoir Industries placé en redressement judiciaire

04/03/21
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Le groupe Manoir Industries, basée à Pîtres dans l’Eure, est spécialisée dans la production de pièces pour les secteurs de la pétrochimie et du nucléaire. Le site a été placé en redressement judiciaire pour six mois par le tribunal de commerce de Paris vendredi 26 février 2021, selon les représentants du personnel.Manoir Industries emploie 439 salariés sur son site eurois. « Ils sont potentiellement en péril », annoncent les syndicats. Dans un communiqué de presse, l'union syndicale a fait savoir  que « Manoir Industries appartenait à un groupe chinois depuis 2013, et ce , jusqu’en 2020 où un nouvel actionnaire chinois a pris le contrôle de la société. Force est de constater que ce nouvel actionnaire fait preuve de défaillances et n’honore pas ses engagements financiers vis-à-vis de Manoir Industries, laissant dériver la situation jusqu’au point critique que l’on connaît aujourd’hui. »

 

Suède : H2GS va construire une aciérie fonctionnant à l'hydrogène

25/02/21
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La jeune pousse suédoise H2 Green Steel (H2GS), récemment arrivée sur le marché de l'acier sans énergie fossile, a annoncé un projet de construction d’aciérie fonctionnant à l'hydrogène dans le nord de la Suède, qui se veut le pays pionnier en la matière. Présentée comme « une gigantesque usine d'hydrogène vert qui fera partie intégrante de l'installation de production d'acier », sa mise en service est prévue pour 2024. L'hydrogène sera produit par une installation d'électrolyse « de grande taille », qui permet de séparer l'hydrogène et l'oxygène en faisant circuler le courant dans l'eau, a précisé l'entreprise.

 

France : Liberty Steel va produire de l'acier vert à Dunkerque

25/02/21
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Pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2030, le groupe Liberty Steel envisage de construire une unité de production d’acier vert par réduction directe à base d’hydrogène près de l’usine Alvance Aluminium à Dunkerque (Nord).Ce n’est encore qu’un projet à l’étude, mais il est suffisamment avancé pour que le groupe industriel britannique le rende public. La décision d’investissement pourrait être prise d’ici à la fin de 2021. Il s’agit d’une usine de fabrication de briquette d’acier à base d’hydrogène. « La plus grande usine d’électrolyse d’aluminium d’Europe poursuit ainsi ses investissements afin de répondre à des ambitions de neutralité en carbone d’ici 2030 », indique le communiqué.

Italie : projet ambitieux pour JSW Steel

25/02/21
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JSW Steel Italy voit plus grand pour son projet de four électrique dans la ville de Piombino, en Toscane : de 700.000 t initialement, le sidérurgiste veut faire passer la capacité de cet équipement à 1,2 M de t par an. Ce qui ferait exploser le budget de 75 à 195 M d’€. Dans le même temps, JSW Steel procéderait à la modernisation de trois unités de laminage, pour un coût lequel a lui aussi été révisé à la hausse, de 62 à 85 M d’€. Ces unités peuvent produire chaque année 350.000 t de rails, 400.000 t de rond à béton ainsi que 600.000 t de fil machine.Le projet tel que redimensionné aurait un coût total de 280 M d’€,

 

Espagne : ArcelorMittal a terminé ses travaux à Gijon

25/02/21
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ArcelorMittal Asturias a achevé son projet d'injection de gaz de cokerie au sein du haut fourneau B dans son usine de Gijón (Espagne), « une étape stratégique pour réduire les émissions de CO2 et les coûts d'exploitation, grâce à une consommation de coke plus faible », annonce le géant de la sidérurgie. Le projet Asturias est basé sur l'idée de réduire la quantité de CO2 générée dans le processus de production de métal chaud, en réutilisant une partie du gaz généré dans les batteries du four à coke. ArcelorMittal Europe a comme objectif de réduire ses émissions de CO2 de 30% d'ici 2030 et l'ambition d'atteindre la neutralité d'ici 2050.

 

Ecarts d'alliage (UE) : nouvelle majoration

03/02/21
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Le fabricant d’inox Aperam a relevé de près de 200 €/t sur un mois ses écarts d’alliage de février relatifs à la catégorie austénitique de produits plats en inox. Ainsi, la surcharge d’alliage portant sur la catégorie 304 est-elle passée de 1578 €/t en janvier, à 1713 €/t en février. Même configuration haussière pour l’écart d’alliage 316, lequel a progressé à 2419 €/t ce mois-ci, comparativement à 2257 €/t le mois dernier. Quant à la surcharge d’alliage sur la catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur adapté aux applications à haute température, elle a renchéri à 2311 €/t en février, contre 2150 €/t en janvier. L ‘écart d’alliage sur la catégorie 409, la catégorie ferritique la plus répandue, est, lui, passé de 512 €/t en janvier, à 604 €/t en février.Sur le LME, les cours du nickel au comptant ont opéré un redressement constant au cours des derniers mois. De fait, les offres soumises aux acheteurs, après avoir atteint 16 540 $/t le 31 décembre, ont caracolé à 18 142 $/t le 26 janvier dernier.      

Algérie : signature d'un accord entre AQS et Posco

03/02/21
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La société Algerian Qatari Steel (AQS), filiale de la société Sider, a signé, mercredi 27 janvier à Alger, un accord de partenariat avec le groupe Sud-coréen Posco International portant sur la commercialisation sur le marché export des produits du complexe sidérurgique de Bellara, situé au nord-est de l’Algérie. « Cet accord devrait nous permettre d'exporter en 2021 un volume de 150.000 t de ronds à béton, fil machine et billettes d'acier à travers le monde à des prix intéressants, notamment vers l'Europe avec laquelle nous avons des avantages fiscaux dans le cadre de l'accord d'association Algérie-UE », a déclaré Tarik Bouslama,  pdg  du groupe Imetal. Ce dernier a ajouté que cette  initiative « est un grand pas vers la concrétisation des objectifs des pouvoirs publics qui consistent à promouvoir les exportations hors hydrocarbures ».AQS, le fruit d'un partenariat entre Qatar Steel International (49%), le groupe Imetal (46%) et le fonds national des investissements FNI (5%).

 

Luxembourg : ArcelorMittal va construire une usine au biogaz

03/02/21
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Vendredi 29 janvier, ArcelorMittal a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le spécialiste norvégien des technologies de décarbonation Vow ASA en vue de construire une unité de production de biogaz pour réduire les émissions de CO2 de l'usine du groupe à Rodange au Luxembourg.L'unité de biogaz de Rodange sera le premier pilote à l'échelle industrielle d'ETIA pour cette application spécifique.L'unité de biogaz luxembourgeoise devrait être opérationnelle d’ici 2023, a précisé ArcelorMittal dans un communiqué. Le projet sera mené en partenariat avec ETIA, filiale de Vow, afin de produire du biogaz à partir de biomasse grâce à une technologie de pyrolyse développée par Vow. Ce biogaz viendra remplacer le gaz naturel utilisé actuellement dans les fours du site de Rodange d'ArcelorMittal Produits Longs qui fabrique des rails.

Italie : Arvedi va investir 227 M d'€ dans ses usines de Trieste et Cremone

03/02/21
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Avec le soutien des autorités nationales (ministère du Développement économique, société d’investissement public Invitalia) et locales (régions Lombardie et Frioul-Vénétie julienne), Arvedi s’apprête à engager un plan d’investissements doté de 227 M d’€ pour ses usines de Trieste et de Crémone, en vue de  réduire ses émissions de CO2 et de produire un acier plus vert. A Crémone, 53 M d’€ viendront financer une adaptation des équipements de production, de façon à remplacer l’utilisation de fonte brute par celle de ferrailles.

Algérie : Tosyali a exporté 7000 t de fil machine vers la Mauritanie

03/02/21
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Le complexe sidérurgique Tosyali, implanté à Bethioua, à l’est d’Oran en Algérie, a tout récemment exporté 7 000 t de fil machine vers la Mauritanie, selon l’agence de presse algérienne APS. La marchandise, chargée depuis le port de Mostaganem, sera réceptionnée au port mauritanien de Nouakchott. Par ailleurs, 7 000 t de rond à béton ont  été exportés vers l’Angleterre début janvier. Tosyali prévoit d’expédier ce trimestre 100 000 t de divers produits sidérurgiques,  notamment 4 000 t de rond à béton à destination du Sénégal, 1 000 t vers le Bénin et 82 000 t vers  l’Angleterre, les Etats-Unis et la Belgique. Ces opérations d’exportation permettront à la société algérienne  d’engranger quelque 60 M de $ (49,6 M d’€).                  

Liberty Steel confirme son offre sur le segment acier de TK

28/01/21
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Liberty Steel Group a déposé une offre ferme sur les activités sidérurgiques du conglomérat allemand  ThyssenKrupp. « La diligence raisonnable et nos discussions avec Thyssenkrupp ont jusqu'à présent confirmé qu'une combinaison potentielle de Thyssenkrupp Steel Europe et Liberty Steel est la bonne réponse d'un point de vue économique, social et environnemental », a indiqué le groupe britannique, sans préciser les détails financiers de son offre.Thyssenkrupp, qui, selon certaines sources, envisagerait également une scission et une introduction en Bourse  de sa division acier, va maintenant examiner attentivement la proposition de Liberty Steel. Selon Oddo BHF, la transaction est bien engagée mais n'est certainement pas acquise. Liberty Steel aura en effet besoin de s'engager avec les parties prenantes en Allemagne, notamment le puissant syndicat IG Metall qui avait indiqué ne pas être favorable à cette transaction. Liberty Steel se doit aussi d'apporter des garanties quant à sa surface financière, ainsi que des engagements sociaux et environnementaux...

 

France : relocalisation partielle de TK Materials au Mans

28/01/21
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Alors qu'elle ferme d'autres sites en France, la filiale française ThyssenKrupp Materials va relocaliser une partie de ses activités au Mans. Un nouveau bâtiment doit même ouvrir pour stocker et préparer des commandes dans les anciennes Messageries mancelles de presse. C'est un plan social dans d'autres régions françaises qui permet paradoxalement au site manceau de se développer : d'ici cet été, une partie des activités de la filiale française du groupe allemand, jusque là disséminée ailleurs, va être concentrée en Sarthe. Au programme : l'ouverture d'un nouveau bâtiment et la création de 15 emplois.Le nouveau site devrait être complètement opérationnel d'ici fin juin, si l'évolution de l'épidémie de coronavirus ne vient pas freiner le calendrier. Une quinzaine d'emplois va donc venir s'ajouter à la petite centaine déjà existante.  

 

Euranimi fédère les importateurs indépendants d'acier, d'inox et d'alu

28/01/21
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Euranimi est une association internationale basée à Bruxelles et fondée en décembre 2020. Elle représente les importateurs indépendants d'acier, d'inox ou d'aluminium (distributeurs, transformateurs et traders) dans leurs démarches envers les différentes instances et organes européens. Euranimi est chargée de représenter et de préserver les  intérêts de ses membres à l’échelle européenne, tant dans les domaines du commerce international, des douanes, de la fiscalité que  dans celui de la législation anti-trust. « Oeuvrant en plein coeur de la chaîne d’approvisionnement », ces acteurs– distributeurs, transformateurs et traders- sont d’une importance capitale et souhaitent être entendus par les institutions européennes, et faire, dans la mesure du possible l’objet de consultations et d’avis préalables.

 

France : la production d'acier brut s'est accrue en novembre

28/01/21
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Après avoir décliné de façon significative au cours des mois précédents, la production française d’acier brut a progressé en glissement annuel en novembre 2020, d’après la Fédération Française de l’Acier (FFA). Ainsi, sur le mois considéré, cette dernière s’est-elle accrue de 3,7%, à 1 149 000 t, contre 1 108 000 t, un an aupravant. Quoiqu’il en soit, entre janvier et novembre 2020, la production domestique d’acier brut a opéré un net repli : -22,7% sur un an pour s’établir à 951 000 t/mois, comparativement à 1 230 000 t/mois un an auparavant selon la FFA. Sur l’ensemble de  l’année 2019, la production d’acier brut avait décliné de -6,1% sur un an, à 1 204 000 t/ mois. A titre de comparaison, elle atteignait 1 282 000 t/mois en 2018.

 

Allemagne : TK boosté par une possible introduction en bourse de sa division acier

20/01/21
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Selon un article de l’agence de presse américaine Bloomberg, citant des sources internes, ThyssenKrupp réfléchit à une introduction en bourse de sa filiale acier. Elle pourrait être réalisée sous la forme d’une procédure de “spin-off”, soit une distribution de titres aux actionnaires actuels du groupe.Cette activité fait déjà l’objet de discussions sur une cession au géant sidérurgique britannique Liberty Steel, qui a lancé une offre en octobre. Mais cette option est rejetée par les syndicats, et certains actionnaires, ce qui pousse le groupe à explorer d’autres possibilités. Interrogé, Thyssenkrupp “refuse de commenter des spéculations”, mais assure que “le développement de la division acier par nos propres moyens est une option, au même titre que la cession”. Déjà affaibli par plusieurs années de crise de l’acier, le groupe se débat depuis un an avec les effets de la pandémie qui a fait plonger son activité.Le conglomérat métallurgique, qui produit aussi bien des tôles que des sous-marins, a annoncé mi-novembre la suppression de 11 000 postes dans le monde

France : la production en nette hausse chez Ascoval à Saint-Saulve

20/01/21
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Après des années d'incertitudes, la crainte d'une fermeture, des semaines de chômage, l’aciérie d’Ascoval tourne en continu depuis mi-novembre. Le site repris par Liberty a déjà embauché une quinzaine de salariés et devrait en reprendre cet été une trentaine pour constituer une quatrième équipe. « On vient de très loin, mais aujourd'hui on se porte bien », assure Cédric Orban, le directeur de la nouvelle entité Liberty-Ascoval. La preuve, l'ancienne aciérie Vallourec, au ralenti depuis janvier 2019, tourne en continu depuis mi-novembre. La production du site, employant 265 salariés, est passée de 5000 t par mois en octobre à plus de 20 000 t en janvier. 80% de l'acier part ensuite au laminoir d'Hayange repris aussi par le groupe anglo-indien Liberty pour fabriquer des rails pour la SNCF notamment. Mais grâce à des gros investissements cet été, 17 M d’€, le site est désormais capable de fabriquer des aciers ronds, carrés et rectangulaires, la seule usine au monde à proposer ces trois formats, un atout considérable.

 

France : 70 emplois supprimés, 3 M d'€ chez Aperam à Pont-de-Roide

20/01/21
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Entre les syndicalistes et la direction d’Aperam, les négociations débutent, avec l’espoir d’en découdre avec douceur. L’usine de Pont-de-Roide, spécialisée dans la production d’acier inoxydable, a appris la nouvelle le 13 janvier 2021 : 70 postes seront supprimés d’ici 2023.C’est l’activité de laminage et de chauffage de l’acier (recuit) qui s’arrêtera à Pont-de-Roide.Ce service sera réaffecté à l’usine de Gueugnon en Saône-et-Loire. Face à la forte concurrence internationale, et notamment indonésienne, le manque de compétitivité de l’usine du Doubs desservirait l’activité d’Aperam, qui préfère ainsi centraliser ses activités en Bourgogne. Trois millions d’€ d’investissements seraient néanmoins prévus à Pont-de-Roide pour développer certains produits comme la fabrication d’acier inoxydable extra-fin, utile à la filière hydrogène.

Perspectives (Chine) : une production accrue en 2021

20/01/21
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Dans le cadre de la politique menée par la Chine visant à encourager le développement de l’acier de qualité supérieure, la production domestique d’acier, après avoir culminé à des pics en 2020, devrait poursuivre sa progression durant plusieurs années. C’est ce qu’a annoncé Li Xinchuang, vice-président de la China and Iron Steel Association (CISA), l’association chinoise du fer et de l’acier, lors d’une conférence virtuelle. Le pays a produit 887,5 M de t de fonte brute et 1,053 md de t d’acier brut en 2020, soit une hausse de respectivement 4,3% et 5,2% sur un an, selon des données publiées par le Bureau National des Statistiques.  L’an dernier, pour la première fois de l’histoire, la production chinoise d’acier brut a franchi le cap du millard de t d’acier brut

Royaume-Uni : chute de 29,4% des nouvelles immatriculations auto en 2020

13/01/21
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L’an dernier au Royaume-Uni, les nouvelles immatriculations automobiles ont plongé de 29,4%, à 1 631 064 unités, d’après des données publiées par la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT). « En décembre, un recul de 10,9% a clôturé une année mouvementée, laquelle a vu la demande reculer de 680 076 unités, ce qui constitue  le niveau d’immatriculations le plus bas depuis 1992 », a déploré la SMMT dans un communiqué. Le secteur des voitures électriques à batterie et des voitures hybrides rechargeables a quant à lui résisté à la tendance baissière. De fait, sa part de marché s’est accrue  pour représenter plus d’une immatriculation sur dix, contre près d’une sur trente en 2019.

Vietnam : la production d'Hoa Phat a franchi le cap des 5 M de t en 2020

21/01/21
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D’après la Vietnam Steel  Association, la production d’acier du groupe  vietnamien Hoa Phat a dépassé pour la première fois en 2020 le seuil des 5 M de t. Sur ce total, l'acier de construction a atteint 3,4 M de t, en hausse de 22,5% en glissement annuel. Avec ces chiffres, Hoa Phat a maintenu sa position de leader au Vietnam, représentant 33% de la part de marché, en hausse de 6,8% d'une année sur l'autre. L’année dernière, Hoa Phat a exporté près de 540.000 t de produits finis sidérurgiques, soit le double des volumes exportés en 2019. Les principaux importateurs du groupe Hoa Phat  sont le Japon, la République de Corée, le Canada, l’Australie, le Cambodge, le Laos et la Malaisie. En outre, Hoa Phat a également expédié 1,7 M de t de billettes carrées destinées à la production d'acier de construction vers la Thaïlande, la Chine, la Malaisie, l'Indonésie et le Sri Lanka. En particulier, les exportations de billettes d'acier vers la Chine étaient douze  fois plus élevées qu'en 2019.    

France : FMGC va investir 24 M d'€

13/01/21
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La Fonderie et Mécanique Générale Castelbriantaise (FMGC), basée à Soudan en Loire Atlantique,  figure actuellement parmi les leaders mondiaux de la fabrication de contrepoids moulés. Le groupe  va investir 24 M d’€ en vue d’orienter son activité vers la technologie 4.0, selon David Trouillot, directeur général.   

Le conseil communautaire de Châteaubriant-Derval s’est prononcé jeudi 17 décembre 2020 pour le lancement d’une procédure d’expropriation, afin d’accompagner le développement du site sur 5 hectares de terrain appartenant à un particulier. Ce projet sur cinq ans va entraîner la création d’une quarantaine d’emplois, en plus des 350 postes existants, hors intérimaires.  

D’ici fin 2021, le groupe souhaite construire un nouveau pôle technique dédié aux métiers de la maintenance, de la chaudronnerie et de l’automatisme. Ce pôle sera équipé de  machines dernier cri qui seront dotées de capteurs intelligents pour assurer une efficacité maximale.

France : ArcelorMittal Florange condamné à 150 000 € d'amende

13/01/21
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Le site d’ArcelorMittal à Florange en Moselle a été condamné mardi 5 janvier à 150.000 € d'amende pour des pollutions de la rivière Fensch en mars et août 2019, a-t-on appris auprès du procureur de la république de Thionville, Brice Partouche.  

Le tribunal, qui a également demandé la publication de sa décision dans plusieurs journaux, a en revanche relaxé deux directeurs poursuivis dans cette affaire : le directeur du site de Florange et l'ancien directeur de la cokerie, fermée depuis lors.

Le groupe ne s’est pas conformé au Code de l’environnement

Le groupe sidérurgique a comparu le 10 novembre pour des pollutions apparues les 8 mars et 12 août 2019. Le parquet qui avait requis une amende de 300.000 €, a reproché à ArcelorMittal d'avoir tardé à se mettre en conformité avec les normes du Code de l'environnement, affirmant que l'entreprise avait conscience du risque.

 

France : AFS va investir 1,5 M d'€ à Sedan

06/01/21
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Dernière entreprise française à fabriquer des cylindres de laminoirs, l’entreprise AFS (Advanced Foundry Services), implantée à Sedan (Ardennes), va procéder à un investissement de 1,5 M d’€.  Un million d’euros sera consacré à la remise à niveau et à neuf de machines déjà existantes. Et une enveloppe financière de plus de 500 000 € à l’acquisition de nouvelles machines : une scie Amada destinée à l’atelier d’usinage et un appareil de contrôle ultra son qui permettra de déterminer la carte métallurgique génétique des produits finis avant leur livraison à la clientèle. « En 2020, en sortant 800 cylindres de nos ateliers, nous sommes parvenus à réaliser, dans un contexte sanitaire très compliqué, un chiffre d’affaires de 30,5M d’€», déclare Olivier Giot, dirigeant depuis juin 2019 d’un des six acteurs majeurs sur ce créneau en Europe.

St-Chély-d'Apcher(France) : des investissements à venir chez ArcelorMittal

06/01/21
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Le site ArcelorMittal de Saint-Chély-d’Apcher, en Lozère,  épaulé par de nombreux acteurs du territoire lozérien et du monde économique, finalise la préparation d’un investissement de plusieurs millions d’euros. « Spécialisée dans les aciers électriques haut de gamme, l’usine centenaire continue sa transformation en investissant et en se modernisant pour développer de nouvelles générations d’acier pour l’électromobilité », explique la direction de la communication de la société.Selon cette dernière : «  Ce dossier important pour le territoire et le groupe ArcelorMittal implique notamment depuis près d’un an la Selo (Société d’économie mixte du département), la CCI avec les acteurs économiques, les banquiers de la Lozère, le Département, la Région et l’Arac (Agence régionale de l’aménagement et de la construction) »

 

Sociétés (Suède) : l'énergie verte en première ligne

23/12/20
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A Lulea, dans le nord de la Suède, une usine pilote utilisant de l'énergie verte et de l'hydrogène plutôt que du charbon pour produire de l'acier pourrait révolutionner une industrie dont l'empreinte environnementale est très élevée. L’usine du groupe SSAB à Lulea abrite l’usine pilote HYBRIT, une infrastructure de pointe à 157 M de $  (128 M d’€) conçue pour fabriquer un acier sans énergie fossile. Ce projet s’accompagnera bientôt d’une usine de démonstration, avec en ligne de mire une production complète en 2026.Le site HYBRIT, un partenariat entre SSAB, LKAB, le plus grand producteur de minerai de fer européen, et le fournisseur d’énergie Vattenfall, aura recours à l’énergie renouvelable et à l’hydrogène pour extraire l’oxygène du minerai de fer, et produira de l’eau, et non plus du dioxyde de carbone, comme sous-produit.

 

 

Acier brut (Chine) : la production d'acier brut en hausse entre janvier et novembre

23/12/20
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Entre janvier et novembre 2020, la production chinoise d'acier brut a augmenté de 5,5% par rapport à l'année précédente pour atteindre 961,16 M de t , selon l'Association chinoise du fer et de l'acier (CISA). La production de fonte brute a quant à elle progressé de 4,2% par rapport à l'année précédente pour totaliser 812,9 M de t sur la période considérée, selon l’association chinoise. La CISA s'attend à ce que la production annuelle d'acier brut du pays dépasse le milliard de t en 2020, ce qui représente une croissance de 3 à 5% en glissement annuel. Sur le seul mois de novembre, la production d'acier brut a augmenté de 8% pour s’établir à 87,66 M de t, avec une production quotidienne de 2,92 M de t. La production de fonte brute a quant à elle augmenté de 4,7% sur un an pou s’élever à 72,01 M de t en novembre, tandis que celle d'acier laminé a enregistré une hausse de 10,8% sur un an, selon la CISA.                  

Sociétés (USA) : ArcelorMittal a signé un accord avec Nippon Steel Corporation

23/12/20
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ArcelorMittal annonce avoir signé mardi 22 décembre un accord définitif avec Nippon Steel Corporation portant sur la construction d'un four à arc électrique au sein de la joint-venture à 50/50 entre ArcelorMittal (AM) et Nippon Steel Corporation (NS), AM/NS Calvert, dans l’état de l’Alabama, aux USA. D'une capacité de 1,5 M de t, ce four à arc électrique devrait coûter quelque 775 M de $ (635 M d’€), financés par AM/NS Calvert. Les travaux devraient débuter en 2021 pour une entrée en production au cours du premier semestre 2023, précise le communiqué d'ArcelorMittal. « AM/NS Calvert est déjà l'une des meilleures installations de finition d'acier au monde. L'ajout de ce four à arc électrique à la pointe de la technologie va encore renforcer ses capacités et l'amélioration de sa capacité à servir sa gamme complète de clients », assure Brad Davey, directeur général d'ArcelorMittal pour l’Amérique du nord.

 

Importations chinoises de coil laminé à froid en inox (Vietnam) : droits anti-dumping

23/12/20
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Le Vietnam a décidé d’imposer des droits antidumping sur des produits en inox laminé à froid importés de Chine, a annoncé le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce. Les marges de dumping oscillent entre 4,43% à 25,22%. L’instauration de mesures antidumping, lesquelles seront effectives dans un délai de cinq ans à compter du 21 décembre 2020, fait suite à une enquête lancée le 3 septembre 2019. Selon les résultats de l’enquête,  le dumping est la cause principale entraînant une menace avec de graves pertes pour la production nationale et les produits en acier produits par les Vietnamiens. Selon les chiffres du ministère de l’Industrie et du Commerce, au cours de la période d'enquête, les importations d’inox laminé à froid en provenance de Chine ont atteint 272.073 t, soit 65,5% du total des importations de ce produit au Vietnam.

 

France-Liberty Steel : les rails verts homologués par la SNCF

16/12/20
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Le sidérurgiste britannique Liberty Steel et la SNCF ont annoncé jeudi 10 décembre l'homologation des premiers « rails verts » produits par Liberty sur le site de Hayange (Moselle) acquis l'an dernier, en vue du déploiement sur le réseau ferroviaire français. « Cette étape constitue un premier pas significatif dans le développement d'une filière industrielle française et européenne des rails verts », ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué commun. SNCF Réseau a réalisé des tests d'homologation pour la nouvelle gamme de rails et a réalisé un audit complet du site d'Ascoval, ce qui lui a permis d'approuver les rails pour le réseau français.

 

 

Italie-reprise d'Ilva : accord entre le gouvernement et ArcelorMittal

16/12/20
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ArcelorMittal a annoncé vendredi 11 décembre  un accord pour l'investissement d'environ 1 md d’€ par l'Etat italien dans sa filiale qui avait repris les activités de l'ex-Ilva, ses hauts-fourneaux et ses milliers d'emplois en Italie. Cette opération permet au gouvernement italien d'éviter une catastrophe industrielle et sociale et au géant de la sidérurgie de maintenir un contrôle partiel sur la production d'acier en Italie. L'opération, prévoit une augmentation de capital d'AM InvestCo, la filiale d'ArcelorMittal qui rachète les restes d'Ilva, l'ensemble devant aboutir, en mai 2022, à « un partenariat public-privé ». 

 

R.Uni : les exportations auto ont chuté de 27% sur un an en novembre

16/12/20
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En novembre, Les immatriculations automobiles ont confirmé leur repli au Royaume-Uni, toutes les concessions ayant été à nouveau fermées dues aux restrictions imposées en vue d’enrayer la propagation du Covid-19. Le mois dernier, les ventes de véhicules ont plongé de 27% sur un an , à 42 840 unités « pour renouer avec les niveaux observés lors de la récession de 2008 », d’après SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders). Si les concessions n’étaient pas accessibles, les services de « click and collect » ont permis à l’industrie automobile locale d’atténuer les effets négatifs du reconfinement grâce à la vente de 113 781 nouvelles voitures. Entre janvier et novembre, les ventes locales d’automobiles ont chuté de 31%, 1,5 M d’unités sur un an. 

Tosyali Algérie a exporté 8000 t de fil machine

16/12/20
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Le complexe  sidérurgique Tosyali Algérie basé dans la région d’Oran a annoncé l’exportation de 8000 t de fil machine, englobant un lot de  5000 t expédié depuis le port de Mostaganem vers le port de Braila en Roumanie et d’un second lot de 3000 t acheminé depuis le port d’Arzew (Oran) vers celui de Catania en Italie. C’est la troisième opération d’exportation de fil machine  cete année du complexe sidérurgique depuis ces deux ports, situés à l’Ouest de l’Algérie.

France : des pistes de reprise chez Sandvik à Chârost

09/12/20
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Une éclaircie semble se profiler pour les 51 salariés de l'usine Sandvik à Chârost, dans le Cher. Au mois d'octobre, ils ont appris le souhait de leur direction de fermer le site de production de tubes destinée à l'industrie aéronautique et nucléaire. Six repreneurs auraient manifesté leur intérêt pour poursuivre l'activité. Si une réunion s'est tenue la semaine dernière, une seconde sera organisée vendredi 18 décembre à ce sujet. « On est sur une activité de niche et un savoir-faire unique. Il faut le sauver et a priori il intéresse des entreprises », confirme le maire de Charôst, Ludo Coste. «  Mais il n'y a aucune garantie sur l'emploi pour l'instant. On est dans le temps de la négociation. La direction de Sandvik nous demande de leur faire confiance pour un délai de trois semaines. Si la négociation échoue, le temps du combat viendra » prévient le maire.

 

France : Aubert & Duval va supprimer 380 postes au 1er trimestre 2021

09/12/20
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Les salariés d'Aubert & Duval ont  appris qu’un plan de restructuration allait toucher entre 380 et 462 postes. La mauvaise nouvelle a été annoncée vendredi 4 décembre lors d'un Comité Social et Economique (CSE) central extraordinaire du groupe Eramet, leur maison-mère. De source syndicale, 462 postes en CDI , dont 237 dans le Puy-de-Dôme dans le courant du premier trimestre.  De son côté, la direction d’Aubert & Duval évoque 380 postes supprimés au total car 83 embauches devraient avoir lieu dans le même temps. Les négociations sur les modalités de départ viennent de débuter, mais la direction parle d’un plan « sur la base du volontariat ». La crise du Covid-19 a lourdement touché l’activité d’Aubert & Duval. Le secteur aéronautique représente 70 % du chiffre d’affaires (847 M d’€ en 2019) du fournisseur d’alliages qui était de 847 M d’€ en 2019.

 

 

 

 

Produits plats en inox (UE) : Aperam relève ses écarts d'alliage

09/12/20
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A l’instar de son rival  finlandais Outokumpu, Aperam, producteur d’inox basé au Luxembourg, a majoré ses surcharges d’alliage de décembre portant sur ses produits plats en inox austénitique en Europe.L’écart d’alliage relatif à la catégorie 304 est passé de 1456 €/t en novembre, à 1507 €/t en décembre. Parallèlement, celui s’appliquant aux produits plats en inox 316 a progressé à 2173 €/t ce mois-ci, contre 2078 €/t le mois dernier. Sur un mois, la hausse relative à l’écart d’alliage portant les produits 409, la plus prisée des catégories d’inox ferritique, était pour sa part moindre (+2€), à 478 €/t .

 

Rond à béton (France) : explosion des prix

09/12/20
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Les prix du rond à béton ont bondi jusqu’à 50 €/t en décembre dans l’Hexagone. Une situation imputable au net redressement des cotations des ferrailles localement, en hausse de 30 à 50 €/t pour une livraison décembre, conjugué à la robustesse de la demande en rond à béton.  Les prix fixés par les distributeurs et les producteurs français s’établissent en moyenne à 530 €/t livré. Les prix espagnols et italiens ayant aussi opéré une remontée, les pays limitrophes n’exercent aucune concurrence.                            

France : un Digital lab chez ArcelorMital à Uckange

02/12/20
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À Uckange en Moselle, le chantier de construction du futur Digital lab d’ArcelorMittal, futur lieu d’innovation numérique dédié à la recherche, a débuté cet été dans les anciens Grands Bureaux. Après la phase de désamiantage, les travaux de démolition sont en cours, pour une mise en service en septembre 2021, à l’issue de 14 mois de travaux.Par Digital lab, ArcelorMittal entend un espace d'innovation numérique dédié à la recherche et à la formation du personnel. Le géant de la métallurgie, en plein repositionnement dans l’Hexagone, donne un coup d’accélérateur à sa stratégie de digitalisation en préparant la naissance de ce nouveau projet dans la Vallée de la Fensch. Un vivier d’experts du numérique et de start-up, « une vitrine sur le plan européen », ambitionnait David Glijer, directeur de la transformation digitale pour ArcelorMittal, participeront à augmenter la performance industrielle et commerciale du sidérurgiste tout en préservant la compétitivité du groupe face à la concurrence asiatique.

 

Maroc : reprise au 3è trimestre pour Maghreb Steel

02/12/20
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Le chiffre d’affaires de la société marocaine  Groupe Maghreb Steel au titre du 3ème trimestre 2020 s’est établi à 764 M de dirhams (MDH), soit 70,3 M d’€,  contre 671 MDH (61,7 M d’€) au troisième trimestre 2019, ce qui constitue une amélioration de 14%. Ce redressement est principalement imputable à l’augmentation des volumes des ventes, a précisé le Groupe dans un communiqué. A fin septembre 2020, le chiffre d’affaires s’établit quant à lui à 1,843 md de dirhams (169,5 M d’€), contre 2,129 mds de dirhams (195,8 md d’€) à fin septembre 2019, a révélé la même source.Quant au volume des ventes durant le troisième  trimestre 2020, il s’établissait à 103 kilotonnes, ce qui représente une amélioration de 17% par rapport au troisième trimestre 2019. 

 

Suisse : Swiss Steel projette une augmentation de capital de 200 M d'€

02/12/20
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SwissSteel, précédemment Schmolz+Bickenbach, va procéder à une augmentation de capital, le but de l'opération étant de « renforcer le capital existant et d'améliorer ses conditions actuelles de financement et de crédit », selon un communiqué. La nouvelle n'a pas été du goût des investisseurs, qui ont copieusement boudé le titre. L'augmentation de capital sera soumise à l'approbation des actionnaires lors de l'AG extraordinaire convoquée pour le 22 décembre. Le produit visé minimum de 200 M d’€ est garanti par l'engagement de l'actionnaire de référence Bigpoint Holding de souscrire à tous les titres nouvellement émis n'ayant pas trouvé preneur, à raison de 0,21 franc suisse (0,19 €) l'unité. 

France-Vendée Globe : AMPM en première ligne

02/12/20
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Suite à la décision, prise en 2013, de standardiser les quilles et les mâts des bateaux de la classe Imoca sur le Vendée Globe, la société AMPM, basée aux Achards en Vendée, a été sélectionnée comme fournisseur exclusif pour l'édition 2016 puis pour celle de 2020, d’après Didier Crespel, président de Mecamen, la holding industrielle de mécanique (26 M d’€ de chiffre d'affaires en 2019, 220 personnes) dont dépend AMPM. D'ores et déjà étendu à 2024, le contrat pour le Vendée Globe intègre deux partenaires du Vendéen : Aubert & Duval qui fabrique un acier spécifique, et Gsea Design qui assure l'architecture de la quille. Entre la livraison sur le site de production d'un lopin d'inox et la sortie de la quille, il faut compter plus d'un mois d'usinage 24 h/24. Ainsi le lopin de 6 t est-il transformé en un bloc forgé de 3 t et de 5 m de long. Une fois finalisée avec une précision au dixième de millimètre, la quille ne pèse plus que 950 kg. Le surplus d'acier représente quelque 2 t de copeaux

International : Vallourec en mauvaise posture

25/11/20
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L’annonce a été officialisée mercredi 18 novembre par la direction. Vallourec, spécialisée dans la fabrication de tubes pour l’industrie pétrolière, a annoncé la suppression de plus d’un millier de postes dans le monde.   Le groupe projette 200 nouveaux licenciements outre-Rhin entre 2021 et 2022 et 500 autres cette année au Brésil dans des fonctions support. L’annonce implique également la suppression de 350 postes en France, notamment sur des unités  de production, incluant la fermeture  des installations de traitement thermique, sur le site de Deville-lès-Rouen en Seine-Maritime, dénombrant 190 employés. Dans un communiqué publié sur son site, l’entreprise a fait état de ses derniers résultats et d’une « restructuration financière » qui a pour but de réduire de façon « significative le niveau d’endettement et les charges d’intérêts ».    

 

 

International : 5000 suppressions de postes supplémentaires chez ThyssenKrupp

25/11/20
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Le conglomérat en difficulté Thyssenkrupp a annoncé jeudi 19 novembre prévoir de supprimer 5.000 postes supplémentaires pour atténuer l’impact de la crise sanitaire du coronavirus sur ses activités. Le groupe allemand, dont la division sidérurgique existe depuis plus de 200 ans, lutte pour sa survie après avoir été sévèrement impacté par la crise sanitaire.« Les prochaines mesures pourraient être plus douloureuses que les précédentes. Mais nous devrons les prendre », a déclaré dans un communiqué la directrice générale, Martina Merz. Ces nouvelles mesures interviennent après l’annonce l’an dernier de 6.000 suppressions de postes, ce qui porte à 11.000 le nombre total de postes supprimés, dont un tiers a déjà été réalisé. Les 7.400 postes restants, soit 7% des effectifs, seront supprimés au cours des trois prochaines années

France-Belgique : partenariats en vue pour Industeel?

25/11/20
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ArcelorMittal a annoncé avoir lancé une « revue du portefeuille » de sa filiale d'aciers de haute performance Industeel pour étudier si des partenariats pouvaient en renforcer l'activité, confirmant des informations de presse. Un comité économique et social central s'est tenu vendredi 20 novembre en France, ainsi qu'un comité d'entreprise en Belgique « pour informer les instances représentatives du personnel du processus en cours », a-t-on appris auprès du groupe. Industeel, qui emploie plus de 2000 personnes, compte six unités de production sur cinq sites: quatre en France dénombrant 1100 salariés (Chateauneuf et Saint-Chamond (Loire), Le Creusot (Saône-et-Loire) et Dunkerque (Nord) et une en Belgique (Charleroi). L'entreprise a aussi un centre de R&D au Creusot. Industeel fabrique une grande diversité de produits (plaques, lingots, tôles, pièces de forme) dont certains en très grandes dimensions, et de types d'aciers (aciers pour moules et outils, aciers de haute résistance, aciers de protection, aciers pour la construction navale notamment).

 

Production d'acier brut / Italie : redressement sur un mois en octobre

25/11/20
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En octobre, si la production italienne d’acier brut a enregistré un nouveau repli sur un an, ce dernier était  toutefois moins marqué que celui affiché en septembre (-19% sur un an). Les aciéries locales ont produit 2,1 M de t d’acier brut le mois dernier, soit une baisse de 5% sur un an, selon les données préliminaires de Federacciai, la fédération des sociétés du secteur. Ce dernier a fait état d’une tendance baissière au cours des huit premiers mois de 2020. Si les données de février ont fait apparaître une stabilisation de la production, une hausse n’est pas survenue avant août en raison des arrêts irréguliers des usines programmés des usines durant l’été. La production de novembre pourrait tirer profit de la demande post-confinement et des tensions sur l’offre, notamment sur le segment des produits plats. Néanmoins, les nouvelles restrictions inhérentes à la pandémie conjuguées aux incertitudes quant au sort d’ArcelorMittal Italie pèsent sur la filière sidérurgique locale.

 

Immatriculations auto (UE) : une baisse bien ancrée

25/11/20
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Au sein de l’UE, les ventes de véhicules de tourisme ont consolidé leur baisse en octobre, après que de nouvelles mesures restrictives ont été imposées par plusieurs gouvernements en raison de la survenue de la seconde vague de coronavirus, d’après ACEA, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles. Selon l’association européenne, après avoir progressé, pour la 1ère fois cette année en septembre, les immatriculations ont chuté de 7,8% sur un an en octobre, à 953 615 unités. Hormis en Irlande et en Roumanie, tous les marchés de l’UE ont affiché des pertes, y compris les quatre principaux. De fait, sur un an, la demande a chuté de -21% en Espagne, à 74 228 unités, de -9,5% en France, à 171 050 unités, et de -3,6% en Allemagne, à 274 303 unités. En revanche, la demande n’a quasiment pas fluctué en Italie, où les immatriculations ont seulement reculé de –0,2%, à 156 978 unités. Les ventes d’octobre portent les immatriculations totales à 8 M d’unités pour les dix premiers mois de l’année, soit un plongeon de -27% sur un an.   

France / ArcelorMittal Fos-sur-Mer : mutation vers l'acier vert

18/11/20
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ArcelorMittal Méditerranée vient de dévoiler son dernier projet pour décarboner la production d’acier sur son site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Un dossier a été déposé auprès de l'Union européenne pour appuyer un projet qualifié de  smart carbon, CarbHFlex, qui consiste à « révolutionner la filière haut-fourneau pour produire de l'acier neutre en CO2 », sur le principe d'un pilote initié à Gand (Belgique) qui démarrera en 2022.

La technique vise à récupérer le carbone des gaz résiduels des hauts-fourneaux et à les convertir dans un bioréacteur en éthanol, utilisable en biocarburant, ou en matière première pour l'industrie chimique. « Nous visons une production de 60 000 t par an », indique Damien Chambolle qui annonce une mise en service en 2026 si l'Europe confirme son appui financier d'ici fin 2021.

 

UE : enregistrement des importations turques de coils laminés à chaud

18/11/20
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La Commission européenne a annoncé que, dans le cadre du lancement de son enquête anti-dumping,  les importations de coil laminé à chaud turques seraient enregistrées à compter du 13 novembre. Ceci induit que des taxes rétroactives peuvent être appliquées à partir de cette période. A la mi-mai, à la demande d’Eurofer, la Commission a lancé une enquête anti-dumping sur les importations de certaines catégories de produits plats laminés à chaud. La décision préliminaire de l’enquête anti-dumping devrait être rendue le 23 décembre, et entrer en vigueur le 14 janvier 2021. Selon Veysel Yayan, secrétaire général de  TCUD, l’association turque de l’acier, cette nouvelle mesure pénalise encore davantage la Turquie.

 

ArcelorMittal Luxembourg : une tripartite constructive

18/11/20
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Après trois heures de réunion jeudi 12 novembre, la tripartite sidérurgie semble être sur le bon chemin. "L’ambiance a été constructive", a noté dès la sortie Robert Fornieri, secrétaire général adjoint du syndicat  LCGB en charge du dossier. L’annonce en septembre d’une large restructuration dans les rangs d’ArcelorMittal avait laissé craindre le pire. Avec 578 postes dans la balance, soit près de 15 % des effectifs, les syndicats ont très vite demandé la mise sur pied d’une tripartite pour trouver des solutions et sauver des emplois.sur les 536 suppressions de postes, initialement annoncées, le groupe de travail a pu faire baisser ce nombre à 280.

 

International : Vallourec bientôt sous le contrôle de ses créanciers ?

18/11/20
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Plombé par 3,7 mds d'€ de dette, le spécialiste des tubes sans soudure propose à ses créanciers de convertir plus de la moitié de leurs créances en capital, a rapporté lundi 16 novembre Les Echos.

Selon le quotidien économique, qui cite des sources concordantes, le fabricant français de tubes pour l'industrie de l'énergie a communiqué la semaine dernière son plan d'affaires à ses fonds créanciers, dont les anglo-saxons Apollo, M & G ou encore SVP, venus racheter la dette à prix soldé auprès des banques traditionnelles du groupe ces dernières semaines. 

« Seules deux d'entre elles n'ont pas cédé leurs créances, BNP Paribas et Natixis », précise Les Echos. «  Le groupe leur a fait connaître son scénario : convertir plus de la moitié de sa dette en capital, soit, en d'autres termes, leur confier les clés », ajoute le quotidien.

Vallourec, qui va publier ses résultats trimestriels ce mercredi, n’a pas souhaité commenter ces informations.

 

 

France : réduction de 33% des émissions chez ArcelorMittal Dunkerque d'ici 2030

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Grâce à la mise en œuvre de trois projets innovants, ArcelorMittal réduira, d’ici à 2030, de 33 % les émissions de CO2 du site de Dunkerque, le plus important du premier groupe sidérurgiste mondial.Le site ArcelorMittal de Dunkerque dans le Nord de la France, le plus important du groupe avec une production annuelle de 6 M de t d’acier  et 3 300 salariés, affiche de grandes ambitions en termes de réduction de ses émissions de C02.Il mène actuellement trois projets qui devraient lui permettre de les réduire de 33 % à l’horizon 2030 et proposer ainsi un acier plus  vert à ses clients (dont 10 % environ issus du secteur du bâtiment, contre 50 % pour l’automobile).Avec un ratio actuel de 1,8 kg de CO2 par kilo d’acier produit, le site émet chaque année plus de 11 M de t de CO2, ce qui en fait l’un des plus gros émetteurs du territoire.

 

Allemagne : Rasselstein, leader mondial de la tôle étamée

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À Andernach, au nord de Coblence, dans le Land allemand de Rhénanie-Palatinat, le plus grand site mondial fabriquant de l’acier étamé, et le seul dans cette spécialité en Allemagne,  Rasselstein, une filiale de ThyssenKrupp, fête son centenaire cette année. Récemment, le site a vu la mise en œuvre d’innovations telles que le matériau Rasselstein®Solidflex. Celui-ci, à la fois solide et malléable, peut être étiré de plus de 5% et offre des limites d’élasticité de 600 à 750 mégapascals (MPa). Actuellement, une nouvelle ligne est installée, qui sera dédiée à la production d’acier pour emballages chromé. Ce matériau sera principalement utilisé pour fabriquer des couvercles de boîtes de conserve, des coupelles pour boîtiers d’aérosol, des capsules de bouteille et des fûts d’encre d’imprimerie. À partir de 2022, cette tôle ultrafine sera revêtue de chrome trivalent. Par ailleurs, Rasselstein collabore avec sa maison mère à la mise au point d’un acier « climatiquement neutre » ; l’hydrogène y remplacera le carbone en tant qu’agent réducteur, afin que le processus de fabrication libère de la vapeur d’eau au lieu du CO2.                         

 

Ghana : Mabey Bridge va fournir 89 ponts

03/11/20
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Le Haut-Commissariat britannique à Accra a annoncé la signature d'un contrat entre le gouvernement du Ghana et Mabey Bridge, pour la livraison de 89 ponts en acier.  Ce marché de 43 M de £ (47,7 M d’€) est l’une des retombées du 3e forum du Conseil des affaires Royaume-Uni – Ghana (UK – Ghana Business Council) tenu à Accra en octobre 2019. Ces ponts seront fabriqués et livrés sur une période de deux ans. Mabey Bridge, basée dans le Gloucestershire, au sud-ouest du Royaume-Uni, est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de ponts modulaires en acier de haute qualité. Selon son PDG, Michael Treacy, l’un des volets du contrat comprendra également la formation des ingénieurs locaux pour la maintenance de ces infrastructures. Plus tôt cette année, le pays annonçait la livraison de 50 nouveaux ponts en acier, dans le cadre d’un autre contrat de 51 M de $ (43,6 M d’€), conclu avec la Tchéquie. 

Production d'acier brut (France) : plongeon de 20% sur un an en septembre

03/11/20
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Après avoir enregistré un net repli  entre janvier et août, la production française d’acier brut a consolidé son repli sur un an en septembre, d’après la Fédération Française de l’Acier (FFA). En septembre, la production locale d’acier brut s’est contractée jusqu’à –20,1% sur un an, à 963 000 t. A titre de comparaison, elle avait atteint 1 205 000 t un an auparavant. Au cours des neuf premiers mois de 2020, la production a également affiché une forte baisse de –26,8% sur un an, à 914 000 t/mois en moyenne. Entre janvier et septembre 2019, les volumes de production avaient totalisé 1 249 000 t/mois en moyenne. L’an dernier, le mouvement baissier était déjà engagé, la production ayant décliné de 6,1% sur un an, à 1 204 000 t/mois, contre 1 282 000 t/mois en 2018.                      

Production d'acier brut (Worldsteel/International) : hausse de 2,9% en septembre

28/10/20
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Selon la World Steel Association,  la production internationale d’acier  brut s’est établie à 156,4 M de t en septembre, soit une progression de 2,9% sur un an. Sur la période considérée, la Chine, toujours à la 1ère place du podium, a produit 92,6 M de t d’acier brut, soit une hausse de 10,9% en glissement annuel. Parallèlement, l’Inde a produit 8,5 M de t, soit une baisse de 2,9% par rapport à septembre 2019. La production  japonaise a, elle, totalisé 6,5 M de t (-20% sur un an), tandis que la production sud-coréenne  a atteint 5,8 M de t (-2,1%). Même scénario baissier dans les pays de l’UE : 3 M de t en Allemagne (-9,7% sur un an); 1,8 M de t en Italie (-18,7%); 1 M de t en France (-20,1%). C’est l’Espagne qui a affiché la baisse la plus marquée : 0,9 M de t (-21%).

Belgique : le site de Clabecq reçoit 30 M d'€ de NLMK Russie

28/10/20
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Le groupe russe NLMK va investir 30 M d’€ dans son site de Clabecq, à Ittre en Belgique. La direction de NLMK confirme aujourd’hui un investissement de plus de 30 M d’€ pour « produire des aciers fins, répondant à des exigences de qualité de pointe et encore plus respectueux de l’environnement ».Selon la direction, cette modernisation permettra notamment de « renforcer le positionnement stratégique et commercial du site dans la production des aciers à haute limite élastique et résistants à l’abrasion ». Le communiqué met du baume au cœur du personnel épargné par les licenciements des plans de restructuration du site. En juin 2019, après de longues et âpres négociations entre direction et syndicats, malgré l’intervention de la Sogepa, le bras financier wallon, et des autorités locales, quelque 200 travailleurs de NLMK Clabecq recevaient la confirmation de leur licenciement collectif.

 

Europe : ArcelorMittal va bientôt produire de l'acier vert

28/10/20
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ArcelorMittal a annoncé mi-octobre que sa division Europe produira de l'acier vert dès cette année, avec l'objectif affiché de réduire de 30 % ses émissions de CO2 en 2030 et d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour le sidérurgiste, la notion d’acier vert désigne un métal produit de façon à réduire les émissions de CO2 liées à sa fabrication. Une activité très consommatrice d’énergie, souvent produite à partir de charbon. ArcelorMittal Europe va produire 30 000 t d'acier vert en 2020, puis 120 000 t en 2021 et 600 000 t en 2022.« L'hydrogène joue un rôle central dans sa stratégie de décarbonation », en étant notamment utilisé dans la fabrication d'acier par injection dans les hauts-fourneaux ainsi que par réduction directe du minerai de fer dans la filière électrique, souligne le sidérurgiste.

 

Parc éolien (Mer du Nord) : Dillinger fournit 99 000 t de tôles fortes

28/10/20
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D’une puissance de 1,2 gigawatt, le parc éolien offshore britannique Hornsea One compte parmi les plus performants au monde et fait figure de précurseur dans le processus de transition énergétique engagé. Hornsea One repose sur de l’acier de Dillingen : le groupe allemand a en effet fourni environ 99 000 t de tôles fortes de 30 à 90 mm d’épaisseur pour les fondations monopiles du parc éolien, situé à 120 km de la côte est britannique.  Immergées jusqu’à près de 40 m de fond, ces monopiles pèsent 900 t. « L’acier est le matériau incontournable pour la production durable d’énergies renouvelables. Il est impossible de produire de l’énergie verte sans acier. Il est par conséquent absolument impératif que notre acier bénéficie dès cette année de conditions totalement équitables en Europe. », selon Tim Hartmann, président  du directoire de Dillinger.

Production d'acier brut (Allemagne) : hausse sur un mois en septembre

28/10/20
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Outre-Rhin, la production d’acier brut, en hausse de 6,6% par rapport à août, s’est accrue à 3 M de t en septembre. Il s’agit de la seconde augmentation consécutive mensuelle d’affilée depuis la survenue de la pandémie de coronavirus. Ce volume est toutefois inférieur de 9,7% à celui observé en septembre 2019. « Même, si pour la première fois depuis la survenue du Covid,  la production s’est hissée à 3 M de t, cette performance est encore très décevante », a précisé WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. La production de la filière électrique a progressé de 2% sur un an, à 1,1 M de t en septembre, tandis que celle alimentée par les hauts-fourneaux  a chuté de 15,4% sur un an, à 1,9 M de t. En septembre, la production de la filière électrique était supérieure de 30,3%.

UE : les projets de construction publique en hausse sur un an en août

28/10/20
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Pour la première fois en août, après la longue période baissière découlant de la survenue de la pandémie de Covid, le secteur européen des travaux publics a opéré une remontée, d’après des données publiées par Eurostat. Le secteur européen de la construction a reculé de 1,5% sur un an en août, à son plus faible taux depuis le début de l’épisode baissier en mars. Si l’activité a décliné de 2% en glissement annuel dans le secteur du bâtiment, elle a progressé de 0,9% sur un an dans celui des travaux publics. Parmi les grands marchés européens, c’est la France qui a affiché le meilleures performances en août.En effet, sur le mois considéré, en France, la production du secteur, renouant avec les niveaux précédant la crise sanitaire, était en phase avec celle enregistrée en août 2019. Le scénario était moins réjouissant pour l’Allemagne dont la production a reculé de 1,8% sur un an, ainsi que pour l’Espagne (-8,6%).              

ArcelorMittal Florange en grève

20/10/20
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Après Dunkerque, Mardyck, Basse Indre, Fos-sur-Mer et Maizières-lès-Metz, le site Florange a embrayé à son tour. Ca gronde chez ArcelorMittal suitesuite à l’arrêt de l’activité du train à chaud depuis mercredi et l’appel à la grève lancé par la CGT, qui durcit le ton.Rappelons que le 25 septembre dernier, le syndicat a lancé un ultimatum à la direction générale France, demandant l’octroi d’une prime de 2000 € et la couverture à 100% du salaire en cas d’activité partielle, des revendications rejetées le 2 octobre.Vendredi 16 octobre, à l’appel du syndicat, une quarantaine de salariés se sont rassemblés devant la Maison des syndicats avant de bloquer l’accès de l’usine Sainte-Agathe plus tard dans la matinée. Les camions d’approvisionnement n’ont pas pu rentrer sur le site.

 

 

Produits plats en inox (UE) : tendance haussière

20/10/20
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Les acheteurs européens de produits plats en inox se tiennent en retrait sur fond de remontée des prix domestiques et du manque d’attractivité des importations. Les distributeurs et centres de service, lesquels ont reconstitué leurs stocks en juillet, août et septembre, diffèrent désormais leurs achats pour une livraison décembre et janvier au vu du manque de visibilité.Si les usines européennes ont majoré les prix de leurs coils de 30 €/t en octobre, les distributeurs peinent quant à eux à répercuter les majorations sur le marché aval. Au 4è trimestre, les usines auront augmenté les tarifs de leurs coils de 120 €/t au total par rapport au troisième trimestre, en incluant la hausse d’octobre.En Europe, le coil laminé à chaud en inox est disponible à 1750 €/t en moyenne, tandis que le coil laminé à froid est proposé entre 1880 et 1900 €/t livré.       

Sociétés (Pologne) : ArcelorMittal ferme un haut-fourneau

14/10/20
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« La Covid-19 engendre d'importantes conséquences pour l'industrie de l'acier européen avec une demande qui reste significativement inférieure à ce qu'elle était précédemment », a déclaré Sanjay Samaddar, directeur général d'ArcelorMittal Pologne.« Nous devons prendre des décisions difficiles dont celle de fermer définitivement le haut fourneau et l'aciérie de Cracovie », a-t-il ajouté.  Selon des médias polonais, 650 salariés « pourraient être directement touchés », sans préciser s'ils perdront leur emploi.ArcelorMittal est le plus gros producteur d'acier en Pologne, où il emploie 11.000 personnes dans six usines à travers les régions du sud. Avant le début de la crise sanitaire, le groupe détenait environ 70% du marché polonais de l'acier et était un leader européen et un exportateur de coke, un dérivé du charbon.

 

 

Sociétés (France) : grève illimitée chez ArcelorMittal

14/10/20
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Une grève illimitée a débuté mercredi 7 octobre sur les sites français du géant de la sidérurgie ArcelorMittal, dont des salariés demandent à être mieux récompensés de leurs efforts pendant la crise sanitaire, notamment via un maintien du salaire en cas d'activité partielle. « C'est un mouvement social qui prend dans l'ensemble des sociétés du périmètre national », a affirmé Philippe Verbeke, coordinateur de la CGT pour le groupe, indiquant que les hauts-fourneaux de Dunkerque se trouvaient à l'arrêt. Selon la CGT, la mobilisation touche d'autres sites du groupe, comme ceux de Mardyck (Nord), où des débrayages ont commencé dès le 3 octobre, Florange (Moselle), Basse-Indre (Indre) ou Saint-Chély-d'Apcher (Lozère).Le syndicat , lequel a appelé à la grève, avait adressé le 25 septembre un ultimatum à la direction générale France, demandant une prime de 2 000 € et la couverture à 100% du salaire en cas d'activité partielle, des revendications rejetées le 2 octobre. 

 

Machines-outils (Allemagne) : des commandes en berne

14/10/20
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Au premier semestre 2020, les commandes ont chuté de 35 % en glissement annuel sur le marché allemand des machines-outils, selon VDW(Verein Deutscher Werkzeugmaschinenfabriken), la fédération du secteur. Le repli, s’élevant à -46%, a été particulièrement marqué au second trimestre, attestant clairement de l’impact des mesures de restriction dues à la survenue de la pandémie de Covid-19, selon Wilfried Schäfer, directeur général de VDW. Au plus fort de la crise sanitaire, des clients tels que les industries automobile et aéronautique ont vu leurs ventes accuser un net repli, tandis que les activités d’investissements étaient pratiquement à l’arrêt. D’autres secteurs, à l’instar de ceux la numérisation, du développement de la 5G, des technologies médicales, de l’électronique et une partie des industries de construction mécanique ont quant à elles mieux tiré leur épingle du jeu. Après avoir plongé en avril et mai, les commandes se sont nettement redressées  en juin.                              

Italie : Beltrame a conclu un accord avec Ori Martin

07/10/20
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Beltrame, plus gros producteur européen de barres en acier marchand a conclu un accord avec Ori Martin, un producteur d’acier spécial en vue de vendre des poutrelles en acier au carbone fabriquées par Ferrosider, un fournisseur de produits longs  détenu par Ori Martin.Conformément aux termes de l’accord, effectif le 1er janvier 2021, Beltrame assurera les ventes de poutrelles de Ferrosider totalisant quelque 200 000 t/an.  Ferrosider est équipé d’un laminoir à Ospitaletto (région de Brescia dans le nord de l’Italie) dont la capacité prévue s’élève à 230 000 t de poutrelles et d’aciers spéciaux.Beltrame s’occupera de la vente des profilés tandis qu’Ori Martin poursuivra les investissements destinés à développer la production d’acier de qualité spéciale. En 2019, les investissements du groupe ont avoisiné 32 M d’€.

 

Allemagne : 800 emplois menacés par une restructuration chez TK

07/10/20
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800 salariés de Thyssenkrupp (dont 500 en Allemagne) devraient perdre leur emploi à la suite d'une restructuration décidée par le groupe, liée à la baisse des commandes et des ventes dans un contexte de pandémie. A partir du 1er octobre, Thyssenkrupp entamera en effet le réalignement opérationnel de ses activités d'ingénierie de systèmes automobiles. Dans les mois à venir, son unité d'ingénierie systèmes sera ainsi divisée en deux unités indépendantes. Tandis que l'une sera dédiée à la carrosserie, l'autre combinera les activités motopropulseur et assemblage de batteries. Les activités de cette dernière unité devraient à terme se poursuivre en dehors du groupe, soit à travers un partenariat, soit sous l'égide de nouveaux propriétaires.

 

Production automobile (Royaume-Uni) : effondrement sur un an en août

07/10/20
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Le spectre d’une seconde vague de la pandémie de coronavirus ayant entraîné de nouvelles restrictions, les constructeurs automobiles britanniques peinent à remonter la pente. Les perspectives ne sont pas plus réjouissantes, la menace d’absence d’un accord commercial se profilant après la période de transition. Les usines britanniques ont produit un peu plus de 51 000 véhicules en août, ce qui représente un repli de 45% sur un an, d’après la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT). Deux facteurs sont à l’origine de l’accélération de la baisse. Tout d’abord, le Royaume-Uni se préparant à la survenue d’une deuxième vague de Covid, de nouvelles mesures restrictives sont entrées en vigueur dans certaines régions du pays. Deuxièmement, en août 2020, les résultats ont été particulièrement mauvais par rapport à ceux affichés un an auparavant. Entre janvier et août 2020, la production automobile britannique a plongé de 40%, à 518 000 unités, ce qui constitue une perte de 349 000 voitures.                                   

Production d'acier brut (France) : nouveau repli en août

06/10/20
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Après s’être contractée au cours des sept premiers de l’année, la production française d’acier brut a consolidé sa  tendance baissière en août, selon la Fédération Française de l’Acier (FFA). De fait, sur la période considérée, la production domestique d’acier brut a plongé de 31,1% sur un an, à 723 000 t, contre 1 049 000 t un an auparavant. Entre janvier et août derniers, la production française d’acier brut a décliné de 27,5% en glissement annuel, à 908 000 t/mois, comparativement à 1 253 000 t/mois entre janvier et juillet 2019. L’an dernier, la production avait reculé de 6,1% sur un an, à 1 204 000 t/mois. A titre de comparaison, la production avait atteint 1 282 000 t/mois en 2018, a rappelé la FFA.

Production d'acier brut (International) : hausse de 0,6% sur un an en août

06/10/20
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La production d’acier brut des 64 pays membres de World Steel Association (Worldsteel), l’association internationale de l’acier, a progressé de 0,6% sur un an en août, pour totaliser 156,2 M de t, ce qui constitue la première augmentation depuis mars.Si, une nouvelle fois, la Chine, le Vietnam et la Turquie étaient les principaux acteurs de la croissance, d’autres pays ont également tiré leur épingle du jeu.Sur la période considérée, la Chine et le Vietnam ont vu leur production bondir de respectivement 8,4% et 33%, à 94,85 M de t et 2,32 M de t.  En revanche, la production s'est contractée au sein de l’UE des 28, où la production d’acier brut a plongé de 16,6%, à 9,32 M de t sur un an. Si, en Allemagne, cette dernière a reculé de 13,4% sur un an, à 2,83 M de t, elle s’est accrue en Italie et au Royaume-Uni, de respectivement 9,7% (939 000 t) et 11,2% (566 000 t).

 

Sociétés (Autriche) : lancement d'une nouvelle coulée continue chez Voestalpine à Donawitz

30/09/20
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Le groupe autrichien Voestalpine  a démarré une nouvelle coulée continue sur son site de Donawitz. Cet équipement, destiné à améliorer la qualité des catégories d’acier, a une capacité de production annuelle de 1 M de t de blooms, lesquels sont ensuite transformés en produits finis en acier. Les quatre lignes de coulée en continu (CC4), lesquelles peuvent être développées en cinq lignes de coulée en continu, ont été fournies par le fabricant d’usines austro-allemand Primetals. La coulée CC4, qui va supplanter les deux lignes de coulée en continu existantes (CC2), va produire des blooms ronds de 230 mm de diamètre, des blooms rectangulaires avec des sections transversales de 270X360 mm ainsi que des blooms avec des sections transversales de 440X330 mm. La production est limitée sur le site de Donawitz, l’un des hauts-fourneaux faisant l’objet d’une rénovation jusqu’en octobre.                

Sociétés (Italie) : Marcegaglia va majorer le prix de ses tubes soudés

30/09/20
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Le relamineur transalpin Marcegaglia va relever les prix de ses tubes soudés en octobre sur fond de coûts élevés et de tensions sur les disponibilités en coil laminé à chaud, un produit entrant dans la fabrication des tubes. Ainsi, les acheteurs de coil laminé à chaud doivent-ils désormais débourser plus de 500 €/t départ usine lors de la signature de nouveaux contrats. Quant aux tubes soudés 40X40X3 mm avec une décote de 41 points, il se négocient à 570 €/t départ  usine. La même catégorie, vendue avec 38 points de décote, avoisinerait, elle, 600 €/t départ usine. En phase avec les hausses instaurées sur les produits plats, les décotes sur les tubes ont renchéri de 1 à 2 points par semaine en août dans la plupart des pays européens. Chaque point de décote équivaut à environ 10 €/t.        

Production d'acier brut (Allemagne) : hausse de 17% en août

30/09/20
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Outre-Rhin, la production d’acier brut s’est accrue de 17% sur un mois en août, reflétant l’accélération de la production survenue à la fin du mois, selon des données publiées par WV Stahl, la fédération allemande de l’acier.

Même si, sur la période considérée, la production était inférieure de 13% à celle affichée un an auparavant, les belles performances réalisées par rapport à juillet témoignent du net ralentissement des réductions de production opérées par les usines actuellement par rapport au printemps, au plus fort de la crise. 

La production via la filière électrique en hausse de 11%

La hausse s’applique à la fois pour la production d’acier brut via les hauts-fourneaux et la filière électrique, lesquelles ont respectivement progressé de 12%, à 1,99 M de t et de 11%, à 844 000 t. Quant à la production de fonte, elle a augmenté de 2%, à 1,8 M de t, ce qui constitue une chute de 15% sur un an.

En août, la production de produits plats laminés à chaud a totalisé 2,4 M de t : ces volumes sont supérieurs de 4,3% par rapport à ceux de juillet 2020, mais en repli de 13%  sur un an.

De nouvelles hausses de production  en vue

D’après un sondage réalisé en Allemagne, la majorité des personnes interrogées tablent sur de nouvelles hausses de production au début de l’automne sur fond de redressement de la demande. Durant la pandémie, parvenir à un équilibre entre l’offre et la demande était l’un des plus gros défis auquel se trouvaient confrontées les usines.

ArcelorMittal Luxembourg : une réunion tripartite prévue le 6 octobre

Eventualité d'un plan social
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Un premier tour de table entre patrons, syndicats et gouvernement a eu lieu suite à l’annonce d’ArcelorMittal quant à son souhait de se séparer de 578 personnes, soit environ 15% du personnel. Une première réunion en tripartite a été décidée pour le 6 octobre.La semaine dernière, une réunion de suivi des anciens accords conclus en tripartite a rassemblé patronat, syndicats et ministres luxembourgeois de l’Economie, Franz Fayot, et du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Dan Kersch.Les syndicats ont en effet été « choqués » par cette annonce et « par sa violence puisque, d’entrée de jeu, l’entreprise indique qu’un plan social est une réelle possibilité, sans la moindre concertation ».Les ministres ont reconnu que la situation de crise ne pouvait être niée face à l’ampleur des départs souhaités.

 

Vallourec : la restructuration financière se précise

La chute des cours du pétrole pénalise le groupe
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Dans un marché clairement baissier, l’action Vallourec a trébuché lundi 21 septembre de 6,1%, à 18,8 € sur la place parisienne.Ces mauvaises performances sont imputables à la perspective d’une restructuration financière laquelle risque de pénaliser les actionnaires actuels. Les investisseurs redoutent le doublement d’une augmentation de capital combinée à une transformation de la dette en actions. Le groupe a reçu le 18 septembre l'accord, à la majorité requise, des porteurs de chacune de ces émissions obligataires en vue de pouvoir solliciter la nomination d'un mandataire ad hoc sans que cette action constitue un cas de défaut sur sa dette. Le groupe a également obtenu l'accord de ses banques, conformément aux termes de ses crédits renouvelables concernés, pour engager des discussions concernant sa restructuration financière.

 

 

Suède : SSAB a conçu un acier anti-corrosion

Réduction des coûts d'entretien des structures peintes
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Le groupe suédois SSAB a conçu l’acier SSAB Weathering, un métal résistant à la corrosion lequel participe à réduire drastiquement les coûts d’entretien des structures peintes.L’acier SSAB Weathering est un acier au carbone faiblement allié à haute limite d’élasticité offrant une résistance naturelle à la corrosion grâce à une patine de protection qui se forme à la surface de la matière. Il est souvent utilisé dans les structures peintes, à l’instar des ponts, des ouvrages ferroviaires, et des  poteaux pour les réseaux électriques.Des échantillons peints d’acier SSAB Weathering  ont été exposés pendant 6 ans à un air salin corrosif, dans des conditions climatiques extrêmes. Bien que le revêtement ait été rayé en profondeur, exposant la surface de la matière, l’acier a résisté à la corrosion. De plus, en gardant sa bonne adhésion à l’acier, la peinture a ralenti toute corrosion supplémentaire, indique Robert F. Wesdijk, Market & Sales Development chez SSAB.        

 

 

Production d'acier brut (France) : une baisse bien ancrée

Chute de 30,7% sur un an en juillet
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D’après des données publiées par la Fédération Française de l’Acier (FFA), la production locale d’acier brut a consolidé son mouvement baissier en juillet après avoir déjà enregistré un fort repli au cours des six premiers mois de l’année. De fait, sur la période considérée, la production d’acier brut s’est effondrée de 30,7%, à 909 000 t. A titre de comparaison, la production s’était établie à 1 311 000 t en juillet 2019. Entre janvier et juillet 2020, la production française d’acier brut a chuté de 27,3% sur un an, à 934 000 t/mois, contre 1 284 000 t un an auparavant. En 2019, la production avait décliné de 6,1% en glissement annuel, à 1 204 000 t, comparativement à 1 282 000 t/mois en 2018.

Salzgitter exclut l'idée d'une alliance avec ThyssenKrupp

ThyssenKrupp affiche des pertes d'exploitation
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Le numéro deux allemand de l'acier Salzgitter n'est pas intéressé par une alliance avec son concurrent Thyssenkrupp, a fait savoir le directeur général du groupe, Heinz Jörg Fuhrmann. « Nous ne voyons actuellement aucun scénario qui améliorerait notre situation par rapport à l'indépendance », a déclaré Fuhrmann lors d'un entretien. « Nous devrions d'abord nous démanteler, ou nous laisser démanteler. Aucune personne sensée chez Salzgitter ne serait d'accord ».ThyssenKrupp a prévenu en août que sa division sidérurgique avait affiché des pertes d'exploitation de 1 md d’€ cette année, faisant monter la pression sur une éventuelle restructuration ou vente de cette activité, scénarios dans lesquels Salzgitter apparaît comme l'un des nombreux partenaires potentiels. 

ArcelorMittal Luxembourg sabre 570 postes

Tous les sites sont concernés
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Coup de tonnerre dans la sidérurgie luxembourgeoise. ArcelorMittal a annoncé ce jeudi avoir entamé les discussions en vue de la préparation d'un plan d'économies portant sur 570 postes au Grand-Duché, soit un peu plus de 15% des effectifs totaux du groupe au Luxembourg, quelque 3 600 personnes. Pascal Moisy, porte-parole du groupe, indique que « les différents outils sociaux» disponibles au Luxembourg seront utilisés « pour amortir » les difficultés auxquelles ArcelorMittal fait face. Ainsi, des départs en retraite ou en retraite anticipée sont prévus. Le pool de reclassement et le plan social seront aussi discutés entre ArcelorMittal et les représentants du personnel. « Nous devons à présent définir le calendrier » de cette réduction des coûts. Les délais jusqu'à la mise en place du plan d'économies ne sont pas encore connus. Tous les sites du géant de l'acier au Luxembourg sont concernés. «Cela concerne la production, mais aussi l'administratif, au siège à Luxembourg et dans les bureaux à Esch-sur-Alzette», explique Pascal Moisy. Aucune fermeture de site n'est en revanche prévue. 

Mauvaise nouvelle pour ArcelorMittal Fos

Le redémarrage du four N°1 reporté
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Tout récemment, la direction du site d’ArcelorMittal  à Fos-sur-Mer avait annoncé le redémarrage du haut-fourneau N°1 ce mois-ci. Toutefois, jeudi 10 septembre, le groupe a fait savoir aux représentants des salariés que, pour des raisons économiques, il était revenu sur sa décision. De fait, le haut fourneau numéro 1, arrêté depuis le 23 mars, ne redémarrerait pas en septembre comme prévu.«Ces décisions se prennent depuis Londres et pas depuis Fos », analyse un représentant CGT. Elles sont en effet intimement liées à l'incertitude et à la volatilité des marchés de l'acier. Ce redémarrage, reporté à une date ultérieure,  aurait aussi permis de réduire le recours au chômage partiel pour les salariés. La demande reste en effet encore très incertaine dans les secteurs de l'industrie, des tubes ou de la construction pour lesquels le site de Fos travaille. 

Jacquet Metals : dans le rouge au 1er semestre

Perte nette de 15 M d'€
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Fortement pénalisé par la crise actuelle, le distributeur d'aciers spéciaux Jacquet Metals  a vu ses résultats se dégrader nettement au premier semestre  accusant une perte nette de 15 M d’€. De mauvaises performances imputables au plongeon des ventes d’aciers destinés au secteur de la construction mécanique en Allemagne et en Europe du Sud. Les ventes d’inox ont quant à elles mieux résisté. L'Ebitda courant a atteint 19 ME contre 47 M d’€ au 1er semestre 2019  pour un chiffre d'affaires de 726 M d’€, en retrait de 17,9% (-26,1% au 2e trimestre). Les perspectives semblent encore floues pour le groupe dans un environnement macroéconomique et sanitaire incertain, note le groupe financier Oddo BHF. La direction ne voit pas d'amélioration significative dans les semaines, ni les mois  à venir avec des conditions de marché qui vont rester difficiles sur fond de léthargie de la demande. La valorisation reste faible pour le groupe (valeur des stocks de 387 M d’€ pour une dette nette de 132 M d’€).

Aperam : changement dans l'équipe de direction

Nicolas Changeur, CEO du segment Services & Solutions
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Aperam annonce un changement dans l'organisation de son équipe de direction, à compter du 14 septembre. Ines Kolmsee, actuellement CEO du segment Services & Solutions, a décidé de quitter la société pour poursuivre d'autres opportunités de carrière. Nicolas Changeur est nommé CEO du segment Services & Solutions. Nicolas Changeur est membre de l'équipe de direction, et Chief Marketing Officer du groupe depuis novembre 2014. Timoteo Di Maulo, CEO d'Aperam, a déclaré: « Je tiens à remercier Ines pour sa précieuse contribution à Aperam, et en particulier au cours de cette période très difficile, et je lui souhaite bonne chance dans ses prochaines activités professionnelles »

Production automobile (Italie) : progression en juillet

La réouverture des usines a dopé la production
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En juillet dernier, pour la première fois depuis avril 2018, la production de véhicules de tourisme s’est accrue sur la péninsule italienne. Ainsi, sur la période considérée, les usines transalpines ont–elles produit 51 800 unités, ce qui constitue une progression de 4% en glissement annuel. Le mois précédent, la production avait plongé de 64% sur un an, selon des données publiées par ANFIA, l’association italienne de l’industrie automobile. Les belles performances affichées en juillet sont imputables à la réouverture des sites de production après le confinement conjuguée à une base de comparaison particulièrement basse un an auparavant. De fait, en juillet 2019, la production s’était effondrée de 19%. Il n’en demeure pas moins qu’au cours des sept premiers mois de l’année 2020, la production automobile locale a chuté de 48% pour avoisiner 201 000 unités.

 

International : fin de la série noire pour Vallourec

Poursuite des discussions sur la restructuration financière
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Après avoir aligné 16 séances de repli, le titre de Vallourec a repris 3,2% à 21 € vendredi 4 septembre malgré la baisse des cours pétroliers. La veille, le titre du groupe de services pétroliers avait cédé 7,4%, après avoir déjà perdu 25% de sa valeur depuis le 12 août. Le groupe a annoncé en début de semaine dernière vouloir élargir les discussions sur sa restructuration financière à l'ensemble de ses créanciers bancaires et obligataires dans l’objectif de désigner éventuellement un mandataire ad hoc. Vallourec, qui a creusé ses pertes au deuxième trimestre, a entamé des discussions depuis plusieurs semaines avec ses banques et ses actionnaires afin de trouver de nouvelles solutions de financement.

 

 

 

France : redémarrage du haut-fourneau N°1 chez ArcelorMittal Fos

Réduction significative du recours au chômage partiel
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Le site de Fos-sur-Mer va redémarrer le haut-fourneau numéro 1. Selon la direction d'ArcelorMittal Fos-sur-Mer : « Afin de répondre à la demande d’acier sur nos marchés d’Europe du sud, le haut-fourneau numéro 1 du site, arrêté depuis le 23 mars, redémarrera dans les prochaines semaines. Les opérations de préparation sont en cours, comme indiqué le 30 juillet dernier ».

« Le processus de démarrage débutera d’ici la mi-septembre avec la mise à feu du haut-fourneau, suivie par une montée en allure progressive. Si le contexte est plus favorable que précédemment, les prévisions, toujours très volatiles, n’indiquent pas encore de retour à la normale dans les prochains mois », a poursuivi  Bruno Ribo, directeur d’ArcelorMittal Méditerranée      

A court terme, le redémarrage du haut-fourneau N°1 permettra de réduire significativement le recours au chômage partiel et de suivre les clients dans leur reprise d’activité. A plus long terme, la société va continuer à travailler avec ses partenaires - l’Etat, La Région, les collectivités locales, ses clients, fournisseurs et salariés– afin de transformer son industrie dans le cadre de la transition vers une économie neutre en carbone. 

 

 

Algérie : des exportations accrues chez Tosyali

Le groupe, leader du secteur en Algérie
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En dépit des effets  des mesures de restriction liées au confinement et d’un repli de la demande en  produits sidérurgiques à l’échelle internationale, Tosyali Algérie, dont la capacité de production totalise 3,2 M de t/an de ronds à béton, 600 000 t/an de fil machine et 400 000 t/an de tubes en acier, est devenu leader du secteur en Algérie.

Le géant sidérurgique, filiale  de Tosyali Holding, l’un des plus gros aciéristes turcs, maintient le cap en matière d’exportations. « Début septembre, Tosyali a expédié 18 000 t de ronds à béton à partir du port de Mostaganem. La marchandise sera acheminée vers le port canadien de Oshawa (Ontario)», a indiqué le chargé de communication à Tosyali Algérie, Bouabdallah Boutiba.

Au cours du premier semestre 2020, Tosyali Algérie a également  exporté 3000 t de conduites en  acier issues de son site Tosyali Algeria Pipe, à destination de l’Angola. La certification API (American Petroleum Institute), obtenue récemment, est un passeport qualité permettant au groupe algérien de pénétrer le marché américain des tubes en acier .

 

Production automobile (Allemagne) :repli marqué en août

Baisse à l'échelle locale et internationale
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Outre-Rhin, l’industrie automobile est toujours pénalisée par l’impact de la crise sanitaire. Néanmoins, dû à un nombre de jours de travail  moindre qu’à l’accoutumée durant la période de congés estivaux, la production et les ventes automobiles ont décliné le mois dernier. Après avoir enregistré un repli n’excédant pas 6% en juillet sur un an, la production d’août a quant à elle dégringolé de 35% en août, à 203 000 unités, selon l’association allemande de l’automobile (Verband der Automobilindustrie, VDA).

« Outre la diminution des jours travaillés en août, les congés estivaux, lesquels ont essentiellement été pris en août, ont également pesé sur la production », a précisé VDA.  Les mauvaises performances découlent d’une baisse de la demande  domestique (-22% sur un an) et internationale (-31% sur un an) sur la période considérée.

Entre janvier et août, la production automobile allemande s’est effondrée de 36%, à environ 2 M d’unités sur un an. Le mois dernier, les immatriculations de voitures particulières ont reculé de 20%, à 251 000 nouvelles unités sur un an et de 29%, à 1,8 M d’immatriculations au cours des huit premiers mois de 2020.      

Rond à béton (nord-ouest Europe) : vigueur du marché

Des prix des ferrailles en hausse
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Au regard de la bonne tenue des prix de la ferraille dans le nord-ouest de l’Europe, ceux des ronds à béton sont orientés à la hausse. La remontée, amorcée en août, se consolide ce mois-ci et pourrait bien se poursuivre.

 Les prix de base du rond à béton s’élèvent à 200 €/t. Après avoir inclus un extra (supplément de prix lié à la taille du produit) de 265 €/t, on obtient un prix livré de 465 €/t. Certaines sources font état d’offres s’élevant jusqu’à 220 €/t (prix de base) dans certains cas.

« Nos carnets de commandes sont remplis jusqu’en octobre. Nous n’allons pas soumettre de nouvelles offres avant la mi-septembre. Nous préférons attendre de voir comment vont évoluer les coûts de la ferraille. C’est aussi le cas de nos concurrents  n’offrant que des volumes marginaux, voire rien du tout », selon une source.

« Certaines usines, qui signent toujours des contrats au prix de base de 170 €/t, vont rencontrer des difficultés financières dû à la hausse des ferrailles », a précisé la source.

                          

Produits plats en inox : Aperam a relevé ses écarts d'alliage

Les cours du nickel au-delà des 15 000 $/t
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Aperam, producteur d’inox a modestement relevé ses écarts d’alliage de septembre relatifs à sa gamme de produits plats en inox de catégorie austénitique.

La surcharge portant sur les produits plats 304 a progressé de 1349 €/t en août, à 1377 €/t ce mois-ci. Celle portant sur les produits plats 316 a pour sa part progressé à 1933 €/t ce mois-ci, comparativement à 1891 €/t le mois dernier. La surcharge d’alliage catégorie 309S, un inox résistant à la chaleur utilisé dans les applications à haute température est passée de 1823 €/t, à 1864 €/t. Seul l’écart portant sur la catégorie 409,  a accusé un repli à 462 €/t, contre 466 €/t en août.

Sur le London Metal Exchange, les cours du nickel au comptant ont progressé de façon régulière au cours des derniers mois. De fait, les cours du métal du diable s’établissaient à 12 510 $/t  le 24 juin, avant d’augmenter à 12 510 $/t le 24 juin et de culminer à 15 658 $/t le 2 septembre.                        

 

Sociétés (Belgique) : NLMK La Louvière se focalise sur les aciers à haute résistance

Modernisation du train à chaud
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Le site belge de NLMK La Louvière vient de débuter le pré-assemblage des pièces nécessaires à la modernisation de son train à chaud. Un projet important qui représente un investissement de quelque 150 M d’€ et qui doit permettre à l’entreprise de produire des aciers plus fins, plus résistants et plus respectueux de l’environnement pour ses clients européens.

 Les tests de pré-assemblage de ces trois nouvelles cages de laminage devraient s’étaler jusqu’en novembre prochain. « Ensuite, les trois anciennes cages (sur six) seront démontées avant l’installation définitive des nouvelles cages qui auront été pré-assemblées et testées », a expliqué un porte-parole du site.

« Outre les tests de pré-assemblage, des travaux de modernisation ont commencé sur les trois autres cages de laminage afin de les préparer à l’installation de nouveaux équipements qui permettront l’utilisation de la technologie "Smart Crown." Cet investissement fait partie de la stratégie 2022 du groupe NLMK", a précisé le porte-paole du site belge.

Sociétés (France) : ArcelorMittal Dunkerque relance son haut-fourneau N°3

Le secteur automobile toujours à la peine
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ArcelorMittal, est en train de relancer un deuxième haut-fourneau. En raison de la crise liée au coronavirus, le HF3 (haut-fourneau n°3) était à l'arrêt, depuis le mois d'avril. Depuis 4 mois, un seul des trois haut-fourneaux d’Arcelor-Mittal fonctionne, à Dunkerque. Il s'agit du numéro 4, le plus puissant.

Il a été sollicité pendant tout le confinement, pour toute l’activité de production d’acier d’emballage, comme les canettes pour boissons, qui est restée dynamique. Mais pour l’instant,ArcelorMittal ne constate pas encore de reprise, notamment dans le secteur automobile, qui assure la moitié de l’activité des sites dunkerquois (Grande-Synthe et Mardyck).

Si le -petit- haut-fourneau n°3 redémarre, ces jours-ci, c’est pour compenser les mises en maintenance de deux autres usines en Europe, en Belgique (à Gand) et en Pologne. 

L’usine va ainsi tourner aux deux-tiers de sa capacité, avec 1,1 M de t d'acier produites sur les mois de juillet, août et septembre. Cela permet de faire revenir une partie des 3.100 salariés qui étaient en chômage partiel. En production, l’effectif devrait passer de 50 à plus de 70%. Les syndicats réclament d'ailleurs la fin du chômage partiel, en septembre, pour tous.

 

Production d'acier brut (Allemagne) : net repli en juillet

WV Stahl, réductions de production, travaux de maintenance
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En juillet, pour le quatrième mois consécutif, la production allemande d’acier brut a opéré un net repli pour renouer avec des niveaux inégalés depuis la crise financière de 2008. Ainsi, selon des statistiques publiées par WV Stahl, la fédération allemande de l’acier, la production a plongé de 24,7% sur un an, à 2,4 M de t et de 2,1% sur un mois. Même configuration baissière entre janvier et juillet, période durant laquelle la production a chuté de 16,9% en glissement annuel, à 19,9 M de t. Outre les nouvelles réductions de production, les traditionnels travaux de maintenance effectués en juillet ont vu la production d’acier brut alimentée par les hauts-fourneaux chuter de 29% sur un an, à 1,7 M de t. La production issue de la filière électrique s’est quant à elle contractée de 13,1%, à 758 000 t. ThyssenKrupp, numéro un allemand du secteur, table sur une production de 9 M de t d’acier brut cette année, comparativement à 11 M de t habituellement dû au repli de la demande émanant du secteur automobile, le principal client du conglomérat. 

Europe : les immatriculations automobiles repartent à la hausse

Belles performances au Royaume-Uni et en France en juillet
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L’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) va publier  prochainement ses statistiques relatives aux immatriculations enregistrées en juillet et août. Selon VDA (Association de l’industrie automobile allemande), en Europe occidentale, la demande en voitures de tourisme a repris du poil de la bête après l’effondrement sans précédent des ventes observé au plus fort de la pandémie de Covid-19.  De fait, en juillet, la demande n’a décliné que de 2% sur un an en juillet, pour totaliser 1,2 millions d’unités. En juillet, au sein des cinq principaux marchés européens, les ventes ont reculé de 5% en Allemagne, et de 11 % en Italie, tandis qu’elles se sont accrues de 11% au Royaume-Uni, de 4% en France et de 1% en Espagne. Entre janvier et juillet, les immatriculations de voitures particulières ont pour leur part chuté de 35%, à 5,8 millions d’unités sur un an.                   

International : recul de 6% de la production d'acier brut au 1er S sur un an

La Chine, toujours leader
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Au premier semestre 2020, la production mondiale d'acier brut a reculé de 6% en glissement annuel, à 873,1 M de t, selon des chiffres publiés par l'Association mondiale de l'acier (World Steel Association). Dans le contexte de la crise liée à l'épidémie de Covid-19, la production d'acier brut ne s’est contractée que de 3% en Asie  pour totaliser 642 M de t. Elle a été soutenue par la Chine (+1,4% à 499 M de t), de loin le premier producteur mondial. En revanche, la production d'acier brut a plongé dans l'Union européenne (-18,7% à 68,3 M de t) et en Amérique du Nord (-17,6% à 50,2 M de t) durant le semestre écoulé. La fédération mondiale de l'acier signale que les chiffres du mois de juin sont souvent des estimations et pourraient faire l’objet d’une révision ultérieurement.

 

Sociétés/France : ArcelorMittal a redémarré le haut-fourneau N°3

Le site va opérer aux deux-tiers de sa capacité
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ArcelorMittal, est en train de relancer un deuxième haut-fourneau. En raison de la crise liée au coronavirus, le HF3 (haut-fourneau n°3) était à l'arrêt, depuis le mois d'avril. Depuis 4 mois, un seul des trois haut-fourneaux d’Arcelor-Mittal fonctionne, à Dunkerque. Il s'agit du numéro 4, le plus puissant. Il a été sollicité pendant tout le confinement, pour toute l’activité de production d’acier d’emballage, comme les canettes pour boissons, qui est restée dynamique. Mais pour l’instant, Arcelor-Mittal ne constate pas encore de reprise, notamment dans le secteur automobile, qui assure la moitié de l’activité des sites dunkerquois (Grande-Synthe et Mardyck). Si le -petit- haut-fourneau n°3 redémarre, ces jours-ci, c’est pour compenser les mises en maintenance de deux autres usines en Europe, en Belgique (à Gand) et en Pologne. L’usine va ainsi tourner aux deux-tiers de sa capacité, avec 1,1 M de t d'acier produites sur les mois de juillet, août et septembre. Cela permet de faire revenir une partie des 3.100 salariés qui étaient en chômage partiel. En production, l’effectif devrait passer de 50 à plus de 70%.

Sociétés / France Rail Industrie : la reprise confiée à Liberty House

FRI, "un actif stratégique pour la France"
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La chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg a confié ce jeudi au groupe britannique Liberty House la reprise de France Rail Industry (FRI) à Hayange en Moselle, principal fournisseur en rails de la SNCF. Liberty, appartenant à la fammile Gupta, doit néanmoins obtenir le feu vert du ministère de l’Economie, FRI et ses salariés étant considérés comme un actif « stratégique » pour la France par le gouvernement. Cinq repreneurs potentiels avaient présenté fin juin leur projet aux syndicats. Parmi eux, le Chinois Jingye, le Britannique Liberty House, l’Indien Jindal Steel & Power Limited, Olympus Steel Limited et ArcelorMittal. Le projet industriel du Britannique, qui intègre aussi l’aciérie d’Ascoval à Saint-Saulve (Nord), a été préféré aux offres de quatre autres candidats. Le site attendait un repreneur depuis la faillite de son propriétaire, British Steel, qui a déposé le bilan en mai 2019. Le groupe a été racheté en mars 2020 par Jingye, lequel était privilégié par l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC et FO), réunie jeudi matin en comité social et économique. De fait, le groupe chinois promettait d’augmenter sérieusement les capacités de production du site.

 

Reprise de FRI : les syndicats ne veulent pas d'ArcelorMittal

Cinq repreneurs en lice
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L’usine France Rail Industry (FRI) de Hayange doit être cédée à un nouvel actionnaire d’ici quelques jours. Le site stratégique, seul fabricant de rails en France et fournisseur de la SNCF, attise les convoitises. Cinq repreneurs se sont positionnés : ArcelorMittal, Olympus Steel (Greybull Capital), Jindal, Liberty Steel et British Steel (racheté par le Chinois Jingye en mars). L’enjeu de l’affaire porte aussi sur l’avenir de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), désormais lié à FRI par un contrat d'approvisionnement. Greybull , Liberty Steel et British Steel se sont, dès l’origine, positionnés pour une offre de reprise commune des deux sites, souhaitée par le gouvernement français. ArcelorMittal aurait désormais, aussi, fait une promesse d’achat d’Ascoval. Une proposition qui inquiète l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, FO) de Hayange. « Le gouvernement cherche à placer à tout prix Mittal, qui ne s’embarrasse même pas de faire des offres sérieuses… », dénonce-t-elle dans un tract. Pas plus convaincus par les financements proposés par Greybull, Liberty Steel et Jindal , les syndicats n’ont émis un avis favorable que sur l’offre de Jingye (British Steel). L'actionnaire chinois, déjà intéressé par le site de Hyange en mars, est « le seul à mettre de l’argent (30 M€) sous séquestre et à avoir un projet réalisable pour Ascoval et Hayange », expliquent les représentants syndicaux.

 

ArcelorMittal Basse Indre : déversement accidentel de soude

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Lundi 13 juillet, les sapeurs-pompiers sont intervenus à la suite d’un déversement accidentel de  450 litres de soude  dans un bas de rétention du sidérurgiste ArcelorMittal, à Basse Indre, à l’ouest de Nantes. Sur place, on a rapidement procédé à la mise en sécurité du personnel. Les six salariés de la ligne n° 2, tous indemnes, ont été évacués. En basculant, une partie de la soude est entrée en contact avec une cuve d’acide sulfurique, provoquant une réaction chimique exothermique, des dégagements de forte chaleur et de fumées toxiques. L’autre cuve de 400 litres d’acide sulfurique, qui se trouvait à proximité, a été endommagée et s’est partiellement déversée dans un autre bac de rétention, isolé du premier.Après vérification, les pompiers n’ont pas observé d’écoulement dans la nature. Aucun danger pour la santé des salariés ou pour l’environnement n’est signalé, les fuites ayant  été contenues dans les cuves de rétention.

 

Sidérurgie : l'Allemagne vise la neutralité carbone d'ici 2050

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L'Allemagne a fait part de sa volonté de rendre le secteur de la sidérurgie plus respectueux de l'environnement, avec un objectif de neutralité carbone avant 2050, malgré la crise profonde qui frappe le secteur, aggravée par le coronavirus. « Nous voulons que, dans trente ans, le secteur puisse produire de manière compétitive et neutre en carbone », a affirmé Peter Altmaier, le ministre de l'Economie. Afin de soutenir le secteur, Berlin évoque la « prise en compte de critères de durabilité dans les commandes publiques, l'instauration d'un quota minimum d'acier pauvre ou neutre en carbone dans les produits finis », ou encore la création d'un label d'acier vert. Berlin compte aussi sur l'hydrogène vert, après avoir dévoilé un plan de 9 mds d’€ pour développer cette technologie. Selon le ministère de l'Économie le secteur l'acier a besoin de « 30 milliards  d’€ d'ici 2050, et 10 milliards d'ici 2030 » pour devenir neutre en carbone. Aucune nouvelle subvention n'est toutefois pour le moment prévue par Berlin.

 

Le Vietnam propose aux Philippines de l'exclure d'une enquête anti-dumping

16/07/20
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L’Autorité des recours commerciaux du Vietnam (Trade Remedies Authority of Vietnam), relevant du ministère de l’Industrie et du Commerce, a adressé un courrier au ministère philippin du Commerce et de l’Industrie au sujet du lancement de l’enquête et de l’application des mesures de sauvegarde, conformément à  l'Accord sur les sauvegardes de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Elle lui a proposé de se baser sur les derniers volumes d’importations de produits sidérurgiques concernés par l’enquête-acier galvanisé, acier zincalume et tôle colorée- en vue d’évaluer leur impact sur la production nationale d’acier. L’Autorité des recours commerciaux du Vietnam estimant que les importations philippines de produits en acier en provenance du Vietnam sont négligeables, autorise leur exclusion du champ d’application des mesures de sauvegarde  imposées par  les Philippines, conformément à l’Accord sur les sauvegardes et aux décisions de l'Organe de règlement des différends de l’OMC. L’Autorité des recours commerciaux du Vietnam travaillera avec l’ambassade et l’office du commerce du Vietnam aux Philippines, l’Association Vietnamienne de l’Acier(Vietnam Steel Association) et les entreprises du secteur pour suivre cette affaire, défendre les droits et intérêts légitimes des producteurs et exportateurs vietnamiens.

Société (Algérie) : El Hadjar, un site en proie à des difficultés

08/07/20
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Le ministre algérien de l’Industrie, M. Farhat Aït Ali Braham, a effectué, lundi 6 juillet, une visite de travail au complexe sidérurgique d’El Hadjar, situé à Annaba (nord-est de l’Algérie). Selon les explications fournies au ministre, le complexe emploie environ 6 100 travailleurs de diverses spécialités, rapporte le ministère. Depuis 2015, le complexe d’El Hadjar s’est engagé dans un plan de développement visant à la réhabilitation technologique des installations de production. Ce fleuron de la sidérugie algérienne a connu ces dernières années plusieurs restructurations, ainsi que des mouvements de protestation, la mise à l’arrêt de plusieurs fourneaux et une situation financière alarmante. La pandémie de Covid n’a pas non plus contribué à arranger la situation. Le nouveau directeur général du complexe d’El Hadjar, Réda Belhadj, a évoqué, en mai dernier, une trésorerie très fragile, un endettement lourd et des créances qui sont significatives. En dépit des investissements de l’Etat, pour maintenir le complexe à flot, la situation financière reste alarmante.     

Société / reprise d'Ascoval : les syndicats privilégient British Steel et Liberty

08/07/20
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Depuis fin juin, le Comité Social et Économique (CSE) d’Ascoval a été consulté sur deux offres de reprise de la société sur les cinq qui ont été déposées initialement. Le tribunal de commerce de Strasbourg devrait ensuite trancher d’ici à la fin de l’été entre les candidats à sa reprise.« British Steel UK et Liberty Steel offrent enfin les perspectives d’avenir et les avals industriels tant recherchés depuis des années par les différents acteurs du dossier Ascoval », selon l’intersyndicale CFDT – CGT – CFE CGC. Cette dernière y voit aussi un « parfait accord avec le projet de réindustrialisation et “d’acier vert” tant prôné par Bercy en les incluant à la reprise de la société France Rail Industrie (Hayange) ». Des propos qui devraient satisfaire Antonius Ron Reel, le pdg de British Steel, lequel défend avec vigueur son projet de reprise des usines d’Ascoval et d’Hayange. De fait, ce dernier est convaincu d’avoir « la meilleure offre ». Racheté par le Chinois Jingye après sa mise en faillite en 2019, le groupe britannique a déjà été propriétaire du site de Saint-Saulve. 

 

 

Société : baisse de l'EBITDA d'Aperam au 2è trimestre

08/07/20
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Le groupe financier franco-allemand Oddo BHF  abaisse son objectif de cours de 36 à 35 € sur Aperam, sur la base d'une révision en baisse de ses hypothèses de rentabilité et de synergies à extraire d'une potentielle acquisition d'Outokumpu Americas. Pour le deuxième trimestre, le bureau d'études estime que le fabricant d'acier affichera une baisse de l'EBITDA (cash-flow opérationnel) limitée à 45 M d’€ (contre 70 M d’€ au premier trimestre), en ligne avec la guidance du management. Pour le troisième, Oddo BHF attend une guidance d'EBITDA en légère hausse séquentielle à 51 M d’€, notant que « la reprise de la demande en Europe devrait se matérialiser. Toutefois, la production va également progresser, à l’instar de la concurrence émanant des importations à prix concurrentiel », a précisé le groupe basé au Luxembourg.                   

Jefferies : le secteur de l'acier va bénéficier de la reprise post-Covid au dernier trimestre

08/07/20
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Le secteur de la sidérurgie devrait bénéficier de la reprise économique post-Covid-19 qui devrait se dessiner au dernier trimestre. Selon les analystes de Jefferies, le rebond de la demande d’acier dédié au segment de  l’automobile devrait être un élément porteur pour l’industrie de l’acier en fin d’année, mais celle-ci devrait entre temps pâtir d’un effet saisonnier au troisième trimestre. Selon cette note, le secteur de l’automobile représente 19% de la demande d’acier au sein de l’UE et constitue à ce titre un marché final important pour les produits à forte marge. « Les prix s’établissent  au-dessus de leur point bas et les parités d’importations constituent un facteur de soutien pour une poursuite de l’amélioration à court terme », a précisé la banque d’investissement américaine.

 

Construction mécanique (Allemagne) : sombre constat

08/07/20
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Le secteur allemand de la construction mécanique est toujours à la peine dû à l’effondrement de 28% sur un an des commandes enregistrées en mai, d’après VDMA (Verband Deutscher Maschinen-und Anlagenbau), association allemande du secteur. « En avril et mai, nous avons ressenti les inquiétudes de nombreux clients, en retrait du marché. Si la situation s’est quelque peu redressée depuis lors, nous ne sommes toutefois pas en mesure de dire à quel moment une amélioration devrait se dessiner », selon Ralph Wiechers, chef économiste chez VDMA. Sur le seul mois de mai, les commandes domestiques ont chuté de 23% et les exportations de 31%. Le secteur, déjà en mauvaise posture avant la survenue de la pandémie, mettra du temps à se redresser. En effet, avant l’instauration de mesures restrictives, les entrées de commandes avaient déjà reculé de 22% en glissement annuel                 

Société (Royaume-Uni) : l'Etat va soutenir Tata Steel

01/07/20
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Tata Steel, le plus gros producteur d'acier du Royaume-Uni est sur le point de conclure un accord avec l'Etat pour qu'il lui vienne en aide. Durement affectée par la pandémie de coronavirus et le ralentissement économique provoqué par les mesures de confinement, la filiale britannique de l'Indien Tata Steel cherche à obtenir d'urgence un prêt public de plusieurs centaines de millions de livres.Les discussions sur un tel plan de sauvetage sont désormais dans leur dernière ligne droite, et un accord pourrait être finalisé à court terme. Environ 8.000 emplois sont en jeu. Tata Steel  a demandé 500 M de £ (547,3 M d’€) d'argent frais, explique Stephen Kinnock, le député travailliste d'Aberavon, la circonscription galloise où se trouve l'aciérie géante du groupe à Port Talbot.

Barres en acier marchand (Italie) : des prix déprimés

01/07/20
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Chez nos voisins transalpins, la demande domestique en barres en acier marchand ne parvient toujours pas à décoller, un phénomène qui devrait perdurer le mois prochain. La capacité excédentaire contraint certains aciéristes à arrêter leur production. Certains d’entre eux, qui ont déjà suspendu leur activité durant une semaine en juin, ont aussi prévu d’arrêter leur production durant deux autres semaines le mois prochain. Le désintérêt des consommateurs locaux incite les fournisseurs de la péninsule à se tourner vers les marchés export, notamment la Pologne ou   l’est de l’Europe, où la marchandise est plus prisée. Outre l’offre excédentaire, les importations compétitives en provenance d’Espagne, inférieures de 20 €/t à celles proposées localement, pénalisent le marché local. En dépit du niveau élevé des cotations de la ferraille, les prix italiens des barres en acier marchand s’échelonnent entre 450 et 460 €/t départ usine en moyenne.

 

Rond à béton (France) : une majoration se profile

01/07/20
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Dans l’hexagone, les prix du rond à béton, stables, devraient progresser en juillet suite au redressement significatif de l’activité depuis la mi-juin. « Après un net ralentissement de l’activité en mai, puis un début de mois de juin particulièrement atone, le marché a clairement repris du poil de la bête depuis deux semaines. Tous les chantiers de construction ont rouvert leurs portes en France », a commenté un distributeur parisien. Les distributeurs devraient opérer à 90%, voire 95% de leur capacité ce mois-ci, avant d’atteindre potentiellement leur capacité maximale le mois prochain. Chez les distributeurs locaux,  le prix de vente du rond à béton oscille entre 190 et 200 €/t livré (prix de base). Si l’on inclut les extras de 260 €/t, le prix fini se maintient à 450-460 €/t livré. La stabilité des prix du rond à béton pâtit du niveau concurrentiel des offres originaires d’Italie, à 120-125 €/t départ usine (prix de base). Après avoir inclut les frais de transport de 40 €/t de l’Italie vers la France et des extras de 260 €/t , on obtient un prix fini oscillant entre 420-425 €/t livré. 

 

Production d'acier brut (Chine) : belles performances en juin

01/07/20
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Après avoir enregistré d’excellents résultats au début du mois, la production chinoise d’acier brut a consolidé sa hausse à la mi-juin. Une situation imputable aux marges solides  dégagées par les aciéries domestiques ainsi qu’à l’amélioration de la demande émanant des utilisateurs finaux. China Iron and Steel Association, CISA, a fait état d’une production de 2142 M de t/jour enregistrée par ses membres entre le 10 et le 20 juin, ce qui constitue une progression de 1,6% par rapport à début juin et de 3,7% en rythme annuel. D’après l’association chinoise, la production chinoise d’acier brut-englobant les aciéries non affiliées à la CISA– totalisait 2985 M de t/jour à la mi-juin, soit une hausse de 0,8% par rapport à début juin et de 5% en glissement annuel.

 

Société : Vallourec réduction des émissions carbone d'ici 2025

01/07/20
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Vallourec a fait part de ses ambitions en termes de réduction de ses émissions carbone directes et indirectes à l’horizon 2025 en prenant l'année 2017 comme référence, objectifs approuvés par la Science Based Targets initiative (SBTi). Concrètement, le fabricant de tubes sans soudures s'engage à réduire ses émissions directes de 20%, ainsi que l'ensemble de ses émissions directes et indirectes de 25%, s'alignant ainsi avec les dispositions de l'Accord de Paris.

Allemagne : la production d'acier brut à nouveau en repli en mai

01/07/20
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Outre-Rhin, la production allemande d’acier brut a poursuivi son repli en mai sous l’effet de la crise sanitaire. Le mois dernier, la production d’acier brut a chuté de 27% sur un an, à près de 2,6 M de t, d’après WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. Si la production issue de la filière électrique a chuté de 20%, à 916 000 t, celle provenant des hauts-fourneaux a quant à elle reculé de 30%, à 1,6 M de t en rythme annuel. Entre janvier et mai, la production allemande d’acier brut  s’est contractée de près de 14%, à 15 M de t en rythme annuel. Le secteur manufacturier local continue de ressentir les effets de la pandémie. Outre la fermeture de certaines usines clientes, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les incertitudes entourant la durée de l’épidémie, ont entraîné des annulations de commandes. Ce mois-ci, l’activité a quelque peu repris du poil de la bête par rapport aux niveaux critiques observés durant le printemps.

Société (Europe) : la branche ascenseur de TK prépare un gros emprunt

24/06/20
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La division d'ascenseurs de Thyssenkrupp se prépare à lancer dans les semaines à venir un emprunt obligataire à haut rendement de plusieurs milliards d'euros dans le cadre du financement de son rachat par un consortium d'investisseurs, a-t-on appris de quatre sources proches du projet.Credit Suisse, Goldman Sachs et UBS pilotent le projet et sondent des investisseurs depuis quelques semaines, a dit une autre source. Les groupes de capital-investissement Advent et Cinven et la fondation allemande RAG ont signé fin février, juste avant que la crise du coronavirus éclate en Europe, un accord de rachat de la division d'ascenseurs de Thyssenkrupp, numéro quatre mondial du marché, pour 17,2 mds d'€. L'opération, l'un des plus importants rachats par endettement (leveraged buyouts, LBO) conclus par des groupes de capital-investissement ces dernières années, doit être achevée en juillet.

Société (USA) : lourdes pertes et augmentation de capital pour US Steel

24/06/20
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Le sidérurgiste américain U.S. Steel a émis mercredi 17 juin un gros profit warning (avertissement sur résultats) en raison de la crise du Covid-19, et a annoncé un projet de levée de fonds de plus de 500 M de $ (444, 9 M d’€) pour renforcer son bilan. Le sidérurgiste prévoit ainsi pour ce trimestre, qui s'achèvera fin juin, une perte nette de 3,06 $ (2,72 €) par action contre une perte de 1,73 $ (1,63 €) attendue par le consensus FactSet. Le groupe a expliqué qu'une « partie significative » de son outil de production est restée à l'arrêt pendant le trimestre en raison du Covid-19. Le 30 avril, U.S. Steel avait déjà fait état d'une perte de 391 M de $ (347,9 M d’€) au titre du 1er trimestre 2020, soit 2,3 $ (2 €) par action.                          

 

Société (France) : Eramet : réponse aux rumeurs concernant A&D

24/06/20
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A la suite de la parution d’un article de presse lundi matin, le groupe Eramet tient à apporter les précisions suivantes. La crise actuelle survenue avec l’apparition du Covid-19 est sans précédent et touche durablement l’économie mondiale. Le très fort ralentissement du secteur aéronautique pèse significativement sur l’activité d’Aubert & Duval (A&D), filiale d’Eramet. La baisse des cadences de production dans l’industrie aéronautique, notamment Airbus qui a annoncé un recul d’environ un tiers par rapport au niveau d’avant crise, devrait en effet impacter fortement et durablement l’activité d’A&D, dont les ventes aéronautiques représentent plus de 70 % du chiffre d’affaires. Les sites d’A&D connaissent un fort ralentissement et le taux de marche de chaque atelier de production est adapté régulièrement. Les ventes ont été en recul d’environ 50 % en avril et en mai. Le chiffre d’affaires d’A&D devrait être en baisse d’environ 20 % en 2020 par rapport à 2019, ce qui pèsera sur ses performances et sa situation financières.

 

Production d'acier brut (Italie) : retrait en mai

24/06/20
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Après s’être effondrée en mars et avril, la production transalpine  d’acier brut a accusé un nouveau repli en mai, selon Federacciai, l’association italienne de l’acier. Ce recul était toutefois moins marqué que celui enregistré lors des deux mois précédents. En mai, la production s’est tassée de 16,3% sur un an, à 1,8 M de t. Entre janvier et mai, la production a quant à elle plongé de -21,1% en rythme annuel, à 8,2 M de t. L’industrie sidérurgique italienne a imposé des  mesures restrictives le 9 mars, lesquelles étaient effectives jusqu’au 4 mai. En 2019, la production locale d’acier brut s’est contractée de 5,2% sur un an, à 23,2 M de t. L’année précédente, la production d’acier brut avait progressé de 1,7% sur un an, à 24,4 M de t.         

Société (France/ ArcelorMittal Fos) : la fermeture des hauts fourneaux fin juin démentie

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La direction d’Arcelormittal a publié un communiqué mardi 16 juin, au moment où une manifestation était en cours devant le site de Fos-sur-Mer, dans les Bouches du Rhône.

« Nous avons appris jeudi 11 juin que la CGT appelait à une manifestation le 16 juin du fait de la décision de mettre à l’arrêt les hauts-fourneaux dès fin juillet 2020. Nous démentons fermement cette information et rétablissons les faits : Il n’est pas question d’une mise à l’arrêt des deux hauts-fourneaux fin juillet ».

« Nous avons annoncé le 13 mai notre objectif de maintenir le site de Fos en activité avec un des deux hauts-fourneaux en fonctionnement, jusqu’en juillet et au-delà. Comme cela a été expliqué régulièrement et encore dernièrement aux instances représentatives du personnel, que la direction rencontre dans le cadre d’un CSE (Comité Social et Economique, ndlr) chaque semaine en moyenne, cet objectif reste le nôtre. Aucune décision d’arrêt fin juillet n’a été envisagée », a poursuivi un dirigeant.

 « La conséquence directe de la crise sanitaire est l’effondrement de la demande : aujourd’hui en Europe, l’activité n’a repris qu’à 50%. La situation est d’autant plus difficile pour la sidérurgie européenne qu’elle est exposée à des imports d’acier à bas coûts, malgré nos appels à une aide de l’Union Européenne pour assurer une concurrence équitable », précise la direction du site fosséen.

« Même si le niveau de commandes reste faible, nos équipes commerciales et opérationnelles travaillent pour enregistrer et produire des commandes ponctuelles, et permettre ainsi un maintien de l’activité à 50% comme cela est le cas depuis le 23 mars. Nous répétons que nous travaillons jour après jour pour maintenir un haut-fourneau en activité au-delà de juillet », ajoute la direction.

Société (France) : construction d'une usine d'éoliennes offshore

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Fort de deux commandes fermes pour les parcs éoliens en mer de Saint Brieuc (62 éoliennes) et de Fécamp (71 éoliennes), Le groupement mené par GTM Normandie-Centre (Vinci Construction France) a été retenu par Siemens Gamesa Renewable Energy pour construire son usine d’éoliennes offshore au Havre (Seine-Maritime). Plus grand projet industriel de l'histoire des énergies renouvelables en France, l'usine de 20 ha sera la première au monde à produire sous un même toit tous les composants d'une éolienne offshore, allant des pales, à l’assemblage de nacelles d’éoliennes offshore, indique le groupe. La construction du site va démarrer « dans les prochaines semaines ». Cette dernière mobilisera 350 personnes a précisé Filippo Cimitan, le PDG France de Siemens Gamesa Renewable Energy, au cours d’une conférence de presse.La mise en service de l'usine est prévue entre fin 2021 et début 2022.

Turquie : forte baisse de la production automobile

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En Turquie, la production automobile a chuté sur un an entre janvier et mai  dû aux arrêts de production temporaires opérés par les constructeurs automobiles locaux, notamment en avril. Le chiffre d’affaires total de l’économie a plongé de 20,9% sur un an en avril, d’après l’institut turc des statistiques (TUIK). Après un repli significatif en 2019 sur fond de fortes variations de taux de change, l’association des constructeurs automobiles turcs tablait sur une normalisation cette année. C’était sans compter sur la survenue de la pandémie de Covid-19, laquelle a contraint la majorité des constructeurs locaux à suspendre leur production dès la mi-mars en raison de perturbations liées aux approvisionnements, aux ventes et aux livraisons. Entre janvier et mai, la production totale a chuté de 34% sur un an, à 415 454 unités. Sur la période, les exportations ont reculé de 38%, à 331 391 unités.                    

Sociétés (Italie) : les syndicats inquiets quant au sort de JSW

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Le 10 juin, lors d’une réunion avec le représentant du ministre du développement économique et le président de la région Toscane, Enrico Rossi, les syndicats italiens du secteur de la métallurgie ont mis en exergue l’importance d’un plan industriel concret pour le site de JSW à Piombino. Ces derniers ont fait part de leur inquiétude quant à la situation difficile dans lequel se trouve l’ex-usine d’Aferpi après son rachat par l’Indien JSW en juin 2018. Ils ont mis en lumière le fait qu’il était urgent de prendre des mesures en vue de sauver l’usine de Piombino. « Fiom considère que les autorités et JSW ne doivent plus perdre de temps étant donné que ce site, employant près de 2000 employés, risque de mettre la clé sous la porte », a commenté Mirco Rota, le représentant du syndicat italien Fiom-CGIL.

Rond à béton (France) : une demande désespérément faible

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Dans l’Hexagone, les prix du rond à béton se sont contractés de 10 €/t sur une semaine, l’activité se redressant péniblement sur le marché domestique. En outre, des offres à l’importation concurrentielles en provenance des pays limitrophes à l’instar de l’Italie et de l’Espagne n’arrangent rien au tableau.

De fait, les fournisseurs transalpins de rond à béton soumettent des offres à 120 €/t départ usine (prix de base). Les acheteurs s’acquittent de 40 €/t pour l’acheminement de la marchandise en provenance d’Italie, auxquels il convient d’ajouter 260 €/t pour les suppléments liés à la taille du produit, ce qui porte le prix à 420 €/t livré.

Quant aux distributeurs français, ils vendent leur matériel entre 190 et 200 €/t livré. En incluant les suppléments de 260 €/t, le prix fini oscille entre 450 et 460 €/t livré.

Société (Espagne) : hausse des résultats au 1er T pour Tubos Reunidos

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Tubos Reunidos, fabricant espagnol d’acier spécial a vu à la fois sa production et ses performances financières se redresser au cours du premier trimestre 2020. Cette crise sanitaire sans précédent, laquelle a impacté l’environnement macroéconomique, a contrecarré les projets programmés cette année et contraint la société espagnole à consolider et protéger sa position financière.« Jusqu’au début de la survenue de la crise, Tubos Reunidos a continué à renforcer sa stratégie et d’assurer la diversification géographique et celle de ses produits, avec une exposition moindre au marché américain. Ceci a permis à la société d’afficher de meilleurs résultats au 1er trimestre qu’un an auparavant », a commenté un porte-parole du groupe.Il n’en demeure pas moins que les résultats financiers du groupe devraient se détériorer au deuxième trimestre et jusqu’à la fin de l’année sous l’effet de la pandémie de coronavirus.

Société (Autriche) : un exercice annuel dans le rouge pour Voestalpine

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L’Autrichien Voestalpine, spécialiste des aciers spéciaux, a conclu son exercice 2019/2020 sur une perte de 216 M d’€, contre un bénéfice de 459 M d’€ l'an passé, en raison d'importantes dépréciations d'actifs dans une conjoncture perturbée par les conflits commerciaux et les difficultés du secteur automobile. Spécialiste des aciers nobles pour le ferroviaire, l'automobile, l'aviation, l'électroménager et l'industrie pétrolière et gazière, Voestalpine indique dans un communiqué avoir subi de plein fouet « le ralentissement massif de la confiance dans l'environnement économique en raison des conflits commerciaux mondiaux ».Le groupe met aussi en cause l'effondrementdu secteur automobile, la hausse des prix du minerai de fer et la chute des prix de l'acier qui a plombé ses revenus. La pandémie de coronavirus n'a affecté les performances du groupe qu'au dernier trimestre de l'exercice, avec un impact plus lourd à prévoir pour les résultats 2020/2021.

 

 

Production automobile (Italie) : les ventes ont fondu de moitié sur un an en mai

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Sur la péninsule italienne, si les immatriculations de voitures de tourisme se sont accrues en mai par rapport à avril, période à laquelle l’activité était complètement à l’arrêt, elles ont néanmoins plongé de 50% sur un an, à 99 711 unités sur fond de fondamentaux défavorables découlant  de la crise sanitaire, selon ANFIA, l’association nationale de l’industrie automobile. Comparativement à mai 2019, la demande en voitures tant sur le marché local, qu’import, a décliné quasiment de manière équivalente. De fait, les ventes de véhicules produites en Italie ont chuté de 57%, à 22 546 unités, tandis que les importations ont reculé de 47%, à 77 167 unités. Ces mauvaises performances sont essentiellement imputables à la faiblesse de la demande émanant des particuliers conjuguée à un contexte économique défavorable, le déconfinement n’étant pas survenu avant le 4 mai de l’autre côté des Alpes.

Eurometal : plongeon des expéditions des centres de service en avril

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Après avoir déjà enregistré de piètres performances en mars dû à la chute de la demande résultant de la survenue de la crise sanitaire, les livraisons effectuées par les centres de service européens se sont effondrées en avril. De fait, les expéditions des distributeurs de produits plats ont dégringolé de 51% en avril suite à un recul de 17% enregistré en mars, d’après Eurometal. Si l’association a fait état d’une demande atone en provenance de tous les segments clés, c’est l’industrie automobile, l’un des marchés le plus importants pour les centres de service, qui a affiché la  plus forte baisse. En effet, la demande en provenance de ce secteur a plongé de 70 à 80%. Entre janvier et avril, les expéditions de produits plats  émanant des centres de service ont reculé de 18%.

Société (Italie) : JSW essuie de lourdes pertes

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Ce 3 juin, les représentants italiens de l’aciériste JSW vont rencontrer le ministre du développement économique Stefano Patuanelli afin de discuter du plan industriel de la société et, plus précisément, de la lenteur de sa mise en œuvre et de la non-atteinte des objectifs. En janvier, JSW avait annoncé le report de quatre mois de la mise en place du plan industriel concernant ses  aciéries de Piombino, anciennement Aferpi. Les investissements relatifs à  la phase 1, plus précisément dans les laminoirs, n’ont pas été effectués et le groupe n’a pas encore soumis de plan industriel pour la seconde vague d’investissements portant sur la phase 2, selon des sources bien informées. Au quatrième trimestre 2019, le site de Piombino a produit 174.523 t d’acier et en a vendu 156.677 t. Cette année, la production de rails et de  barres a baissé de manière significative et les prévisions de vente étaient négatives. La situation s’est fortement détériorée en raison du fort repli de la demande rencontré actuellement dû à la pandémie de coronavirus.

 

 

Société : le président d'ArcelorMittal France demande un plan d'urgence européen

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Nous sommes dans une situation d'urgence " a dit Philippe Darmayan, président d'ArcelorMittal France et président de l'UIMM (fédération de la métallurgie), lundi 1er juin sur franceinfo, alors que le secteur de l'acier est très touché par la crise économique en conséquence de l'épidémie de coronavirus. " Le marché européen a baissé. Au deuxième trimestre, c'est à peu près - 70 % de volumes qui ont été échangés. Nous sommes à - 50 % au troisième trimestre. Nous ne sommes pas dans une situation de marché normal " a expliqué Philippe Darmayan. " En avril et en mai, les importations en provenance de Turquie et de Russie ont plus que doublé, à un moment où nous avons été obligés d'arrêter nos usines parce que le secteur de l'automobile et de la construction se sont arrêtés " poursuit le patron d'ArcelorMittal France. "Toute reprise est empêchée par le fait que les producteurs étrangers qui n'ont pas été arrêtés, n'ont que l'Europe comme marché de débouchés". Selon Philippe Darmayan les importations doivent être limitées.

 

Société (Algérie) : accroissement des exportations chez Tosyali

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En dépit des effets du confinement et d’une baisse de la demande sur les produits sidérurgiques sur les marchés internationaux, Tosyali Algérie ,avec une capacité de production de 2,4 M de t/an de ronds à béton et 400 000 t/an de tubes en acier est devenu leader du marché de la sidérurgie en Algérie. Le géant sidérurgique turc maintient le cap en matière d’exportations, entamant ainsi sa troisième opération d’exportation depuis le début de cette année. «Tosyali vient de commencer les opérations de chargement d’une quantité de 10 000 t de ronds à béton destinées à l’exportation vers les Etats-Unis. L’opération durera une semaine. La marchandise embarquée à partir du port de Mostaganem sera acheminée vers les ports américains de Houston et la Nouvelle-Orléans», a indiqué le chargé de communication à Tosyali Algérie, Bouabdallah Boutiba. La certification API, obtenue récemment, est un passeport qualité qui permet au groupe algérien de pénétrer le marché américain.                   

 

Production d'acier brut (Allemagne) : une nouvelle baisse

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La production allemande d’acier brut a confirmé sa tendance baissière en avril, avec une chute de 24 % comparativement au niveau observé sur la même période en  2019. La production s’est établie à 2,6 M de t, ce qui constitue son plus bas niveau depuis juin 2009. Les aciéries intégrées approvisionnant l’industrie automobile, ont essuyé le plus gros revers (-27 %). En revanche, de nombreuses aciéries dotées de fours à arc électrique ont conservé des niveaux de production relativement élevés pour approvisionner le secteur de la construction. Au cours des quatre premiers mois de l’année, la production a affiché une contraction de 10 % comparativement à la même période en 2019, totalisant 12,4 M de t.

 

Société : les sites d'ArcelorMittal Italie menacés par des grèves

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Les salariés d’ArcelorMittal Italia manifestent depuis plusieurs jours contre la décision du groupe de licencier massivement dans le contexte de crise du Covid-19. Les ouvriers des sites de Gênes  et Novi Ligure, lesquels ont entamé un mouvement de grève le 19 mai, ont été suivis par ceux  de l’aciérie de Tarente le 22 mai.A Gênes, (1.6 M de t de bobines laminées à froid et 1.8 M de t de produits plats revêtus et Novi Ligure (1.8 M de t de bobines laminées à froid et 1.4 M de t de  produits plats revêtus), les ouvriers ont bloqué les sorties des usines en vue d’empêcher les marchandises qui devaient être livrées aux clients de quitter les sites. Les ouvriers entendent ainsi contester la décision d’ArcelorMittal Italie visant à licencier 1.000 ouvriers sur les trois sites. Ce sont les employés situés dans les zones de finition à froid des sites qui seront les plus touchés pa ces mesures. Cette décision vient s’ajouter aux 600 licenciements annoncés en mars en raison de l’épidémie de coronavirus.

 

Société : ArcelorMittal Ringmill devient Halo Steelrings

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Les représentants d’ArcelorMittal Ringmill ont eu la confirmation que leur société passait aux mains du fonds allemand Callista Private Equity. L’entreprise belge basée à Seraing, seule usine spécialisée dans le laminage circulaire du groupe ArcelorMittal, fabrique des couronnes pour assurer la rotation des éoliennes. Lors d'une visioconférence, les représentants du personnel ont eu un premier contact avec les repreneurs. Ils ont ainsi appris le nouveau nom donné à l’entreprise : Halo Steelrings. Mais ils sont restés sur leur faim, comme l’explique Vincent Moreno, délégué du syndicat belge FGTB-Métal : "en partie, on est rassuré concernant tout ce qui est le volet personnel. Ils conserveraient l’ensemble du personnel. La gestion journalière de l’entreprise sera assurée par la direction locale, donc le management qui en place actuellement. Par contre, on reste un peu sur notre faim au niveau plan industriel. Il n’y a pas un réel projet qui est encore établi"

 

Produits plats et longs (Italie) : net repli de la production en avril

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De l’autre côté des Alpes, la production de produits plats s’est effondrée en avril sur un an dû à la crise sanitaire, selon Federacciai, la fédération italienne de l’acier. De fait, le mois dernier, la production de produits plats transalpine a chuté de 38,3%, à 621 000 t. Entre avril et janvier, cette dernière a décliné de 19,5%, à 3,2 M de t, comparativement à la même période de 2019. Même scénario pour les produits longs, dont la production s’est également inscrite en net repli sur la période considérée. En effet, en avril, cette dernière s’est effondrée de 45,6%  en rythme annuel, à 555 000 t. Une configuration baissière était aussi à l’ordre du jour entre janvier et avril (-25%, à 3,1 M de t sur un an).

 

Production mondiale d'acier brut : chute de 13% en avril

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Le mois dernier, la production internationale d’acier brut s’est contractée de 13%, à 137,1 M de t, sur fond de réductions résultant de la pandémie de Covid-19. Le repli observé dans toutes les régions n’a pas été compensé par une production quasi-stable sur un an en Chine (+0,2%), où l’activité, dopée par la demande émanant des secteurs de la construction et des infrastructures, a amorcé une remontée. Selon des données publiées par Worldsteel, la production chinoise a bondi de 7,7%, à 85,03 M de t sur un mois. Au sein de l’UE, la production estimée a plongé de 22,9% sur un an, à 10,7 M de t, et de 11,8% sur un mois. Entre janvier et avril, l’UE a produit 49,4 M de t, ce qui constitue une baisse de 12,5% en rythme annuel.  

 

Sociétés (International) : ThyssenKrupp étudie un rapprochement avec ses rivaux

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La division sidérurgique du conglomérat industriel allemand Thyssenkrupp discute d'un rapprochement avec plusieurs homologues du secteur, a-t-on appris d'une source au fait de ces négociations.             Ces discussions font suite à la publication par Thyssenkrupp Steel Europe, premier sidérurgiste allemand, d'une perte de 372 M d’€ au titre du premier semestre de son exercice fiscal.Thyssenkrupp, sous la pression de fonds activistes, a fait plusieurs revirements stratégiques ces derniers temps, renonçant notamment il y a un an à une coentreprise dans la sidérurgie avec l'Indien Tata Steel. Mais le groupe continue de vanter les mérites d'une consolidation dans le secteur de l'acier.Selon plusieurs sources, le groupe allemand n'a jamais rompu le contact avec Tata Steel et poursuit ses discussions.    Le quotidien financier Handelsblatt rapporte pour sa part que Thyssenkrupp discute avec le Suédois SSAB et le Chinois Baoshan Iron & Steel, tous deux intéressés par une part majoritaire dans la division sidérurgique du conglomérat.

 

 

 

Société (France) : le second haut-fourneau d'ArcelorMittal Fos ne va pas être arrêté

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La nouvelle annoncée mercredi 13 avril a redonné le sourire aux salariés : plus question d'arrêter, pour l'heure, le second haut fourneau du site Arcelor Mittal de Fos-sur-Mer, dont l'activité a été réduite de moitié depuis le 23 mars, en raison de l'effondrement de ses marchés, en particulier en Europe du Sud. « Nous travaillons pour maintenir le 2e haut-fourneau en fonctionnement jusqu'en juillet et au-delà », explique Bruno Ribo, le directeur du site.Les équipes sont notamment allées chercher de nouvelles commandes, ponctuelles, auprès de leurs clients, pour compenser l'arrêt des flux classiques comme ceux en direction de l'automobile, secteur qui reprend timidement. La direction s'emploie aussi à mettre en oeuvre un plan d'économie drastique, pour que l'usine réputée pour ses aciers très spécifiques, demeure compétitive. 

 

 

Quotas d'importations sur les tubes (UE) : les fabricants en faveur d'une réduction

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Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, ESTA (European Steel Tubes Association), l’association représentant les fabricants européens de tubes, a adressé une requête officielle à la Commission européenne visant à réduire les quotas d’importations au cours des prochains mois. La position d’ESTA est largement en phase avec celle d’Eurofer, même si les fournisseurs de tubes ont demandé à la Commission de revoir les quotas à la baisse selon les catégories de produits. De fait, ESTA est favorable à des réductions allant de -10% pour les tubes soudés destinés à l’industrie automobile, à -50% pour les tubes sans soudure dédiés aux secteurs du pétrole et du gaz. D’après les calculs de l’association européenne, les entrées de commandes des fournisseurs de la région se sont effondrés de 44 à 50% sur un an. ESTA a mis en exergue le fait que la pression à l’importation subsiste malgré le repli de la demande : « en dépit de la chute de la demande émanant des utilisateurs finaux, les importations destinées à l’UE n’ont toujours pas diminué comme l’attestent les chiffres actualisés concernant l’épuisement de quotas ».            

Production automobile (Italie) : mauvais résultats en mars

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De l’autre côté des Alpes, la production de voitures de tourisme a accusé un net repli en mars sur fond d’arrêts d’usines résultant de la crise sanitaire. Ainsi, la production a-t-elle chuté de 64% en rythme annuel, à 18 720 unités, d’après ANFIA, l’Association Nationale de l’Industrie Automobile. Au premier trimestre, la production a décliné de 27% sur un an, à plus de 104 100 unités dont 51% étaient destinées aux marchés étrangers. Outre les mesures restrictives imposées dans le cadre du Covid-19, le ralentissement économique persistant ainsi que la mise en place de la procédure WLTP visant à mesurer les consommations et rejets d’émissions de véhicules amorcée en 2018, a entraîné un effondrement de l’industrie automobile italienne.

Production d'acier brut (Espagne) : plongeon en avril

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La production espagnole d’acier brut pourrait avoir chuté de 30% sur un an en avril, d’après Unesid, l’association espagnole de l’acier. La semaine dernière, l’association a rencontré le roi Felipe afin de faire le point sur l’évolution de la situation de l’industrie. En mars, les aciéries espagnoles ont réduit leur production de près de 15% en rythme annuel, à 1,1 M de t, selon Worldsteel. Si les données d’avril n’ont pas encore été publiées, la réduction de la production pourrait être deux fois plus élevée que celle enregistrée en mars. Une situation imputable au fait que les usines locales ont suspendu leur activité lors des dix premiers jours du mois d’avril. Cette tendance baissière devrait perdurer durant le second trimestre, alors que la production se maintiendra bien en deçà des niveaux nécessaires pour assurer la rentabilité. Au 1er trimestre, les aciéries espagnoles ont produit 3,1M de t d’acier brut, soit un déclin  de plus de 11% sur un an.        

 

 

 

 

Sociétés (Algérie) : mauvaises performances pour Sider El Hadjar

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Dans un entretien publié dans les colonnes du quotidien algérien El Watan, le nouveau directeur général du complexe de Sider El Hadjar, Réda Belhadj a dressé une situation peu reluisante de ce fleuron de l’industrie sidérurgique en Algérie. « La trésorerie est très fragile, l’endettement est lourd et les créances sont significatives. Donc, il est prématuré de donner avec précision la situation actuelle », a affirmé M. Belhadj qui a précisé qu’un audit/diagnostic économique et financier sera lancé  incessamment » pour avoir un état des lieux complet qui sera suivi, après analyse, de plans d’action.En dépit des investissements de l’Etat, pour maintenir le complexe à flot, la situation financière reste alarmante. A ce propos, M. Belhadj a indiqué qu’ « il n’y a pas de recette miracle », et que Sider El Hadjar se devait « de continuer et de parachever son plan d’investissement pour redevenir une usine standard avec une maîtrise parfaite de ses charges ».

 

Sociétés (Allemagne) : ThyssenKrupp va recevoir 1 md d'€ de prêts d'urgence

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Thyssenkrupp a annoncé une perte nette de 946 M d’€ au deuxième trimestre de son exercice décalé 2019/2020, ainsi qu'un prêt garanti par l'Etat d'un milliard d'€ face à l'impact du coronavirus. « La pandémie de coronavirus nous pose un immense défi », a affirmé la présidente de Thyssenkrupp, Martina Merz. Le résultat opérationnel du groupe (Ebit) passe aussi dans le rouge, avec une perte de 80 M d’€, en baisse de 133%. Le groupe annonce dans ce contexte avoir « débloqué une ligne de crédit de  plus d'un milliard d'€  auprès de la banque publique allemande KFW et d' un consortium d’autres banques ».Thyssenkrupp profite ainsi du plan d'aide aux entreprises de plusieurs centaines de milliards d'€, annoncé mi-mars par le gouvernement allemand, incluant des prêts « sans limites », garantis ou accordés en partie par la banque KFW. Déjà confronté à de grandes difficultés du fait de la crise de l'acier européen, l'ancien fleuron industriel allemand est frappé de plein fouet par la pandémie de coronavirus, qui a plombé son activité, notamment dans le secteur automobile.

 

 

 

Exportations d'acier de construction (Vietnam) : progression en avril chez Hoa Phat

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Hoà Phat, le plus grand fabricant d'acier au Vietnam, a exporté plus de 20.000 t d'acier de construction en avril, en hausse de 17% sur un an. Le groupe a également expédié 180.000 t de billettes, principalement en Chine. Ce sont de belles performances,   de nombreuses localités ayant restreint leurs activités de construction dû au Covid-19.En particulier, les ventes d'acier en avril dans le Sud du Vietnam ont atteint près de 56.000 t, en hausse de 67,1% sur un an. Les exportations de produits d'acier finis de Hoà Phat au cours du mois ont augmenté de 16,9% sur un an, les principaux importateurs étant le Japon, le Canada, la Malaisie, l'Indonésie et Taïwan (Chine).          

Production d'acier brut (France ) : chute en mars

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D’après la Fédération Française de l’Acier (FFA), la production française d’acier brut a chuté sur un an en mars, après avoir bondi en janvier, puis reculé en février. La production d’acier brut a reculé de 24,3% sur un an en mars, à 813 000 t, comparativement à 1 382 000 t un an auparavant. Au 1er trimestre, la production a également opéré un net repli sur un an, de 13,7%, à 1 114 000 t/mois, contre 1 291 000 t/mois entre janvier et mars 2019. Avant la survenue de la crise sanitaire, la production de 2019 avait reculé de 6,1% sur un an, à 1 204 000 t/mois. A titre de comparaison, en 2018, à1 282 000 t/mois, cette dernière était déjà inférieure à celle enregistrée en 2017, à 1 292 000 t/mois.     

Les perspectives d'exportation des fabricants allemands en chute libre

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Les perspectives d'exportation des fabricants allemands pour les trois prochains mois sont en « chute libre », a annoncé l'Institut ifo. Selon ce dernier , l'indice des exportations ifo basé sur les réponses de 2.300 entreprises allemandes a plongé de moins 19,0 points à moins 50,0 points en avril, marquant la valeur la plus basse jamais enregistrée. Avec une baisse de 31 points, a noté l'Institut, l'ampleur de la baisse est également sans précédent, la pandémie de coronavirus laissant des « cicatrices profondes » sur les marchés d'exportation du monde entier. « Les perspectives ont atteint de nouveaux planchers dans de nombreux secteurs. De nombreuses industries allemandes clés sont particulièrement touchées, telles que la construction automobile, l'ingénierie mécanique et l'électrotechnique », a indiqué Clemens Fuest, président de l'Institut ifo.

Sociétés(Luxembourg) : Aperam bénéficie de sa bonne gestion

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Petite division du premier producteur d’acier mondial, Aperam a pris son indépendance en janvier 2011, avec un cours de départ de 28 €. L’objectif de cette scission était de donner plus de visibilité à cette entité spécialisée dans les aciers inoxydables et qui ne représentait que 5 % de l’excédent brut d’exploitation d’ArcelorMittal. Aperam servait des marchés différents de sa maison mère, et ses produits ne répondaient pas aux mêmes règles de fixation des prix que l’acier au carbone. De son côté, ArcelorMittal préférait se concentrer sur son intégration verticale, avec le développement de son activité de production de minerai de fer. Notons toutefois que la famille Mittal détient encore 39% d’Aperam. Au cours de la décennie écoulée, le secteur des produits de base a beaucoup souffert, et les deux groupes ont vu leur action reculer sur la période... mais pas dans les mêmes proportions. La sanction a été quatre fois plus sévère pour ArcelorMittal, dont le cours a fondu de 85% depuis janvier 2011, tandis que celui d’Aperam a baissé d’environ 20% dans le même temps.

Sociétés (Algérie) : Tosyali certifié API pour produire des pipelines

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Le complexe sidérurgique algérien Tosyali, basé à Bethioua (Est d’Oran) vient d’obtenir une certification internationale lui permettant de produire des pipelines, a-t-on appris vendredi d’Azzi  Ramzi, directeur du commerce extérieur et des investissements de cette entreprise de droit algérien. Cette certification attribuée par l’organisme American Petroleum Institute (API) permettra au complexe de produire une gamme variée d’oléoducs et de leurs dérivés, a indiqué Azzi Ramzi. Le même responsable a précisé qu’avec cette certification, reconnue à l’échelle mondiale, l’entreprise renforcera sa position en répondant aux différents appels d’offres tant sur le plan national qu’international concernant l’acquisition de ce type de canalisations

Allemagne : bond des importations de fer et d'acier issues du Vietnam

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En mars, les exportations vietnamiennes en Allemagne - l’un des marchés principaux du Vietnam au sein de l’Union européenne - se sont établies à 684,61 M de $ (626 M d’€), portant leur total au premier trimestre à 1,68 md de $ (1,54 md d’€) soit une hausse de 1,87% en glissement annuel. Les exportations d'acier et de fer de toutes catégories, représentant seulement 0,08% des exportations nationales vers l’Allemagne, ont connu une augmentation spectaculaire au premier trimestre. Concrètement, 858 t d'acier et de fer, toutes catégories confondues,  ont été expédiés à hauteur de 1,27 M de $ (1,16 M d’€), soit des volumes respectivement 17 et 18 fois supérieurs à ceux enregistrés un an auparavant.     

 

Acier brut (Allemagne) : repli de 10% en mars

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En mars, la production d’acier brut en Allemagne, le plus gros producteur d’acier européen, a décliné de 10%, à 3,29 M de t, selon WV Stahl, la fédération allemande de l’acier. Cette baisse, quoique importante, est bien moins marquée que celle évaluée précédemment par World Steel Association.

De fait, l’estimation provisoire de l’association internationale en rythme annuel, faisait état d’un plongeon de 21% pour mars, à 2,9 M de t, et d’une chute de 9,3% au premier trimestre, à 9,47 M de t.

De l’avis d’Hans Jürgen Kerkhoff, président de la fédération allemande, laquelle se base sur les données collectées par ses membres, après avoir déjà enregistré de piètres performances en mars 2019, la production  domestique d’acier brut a décliné de 5.6% au cours des trois premiers mois de 2020 pour totaliser 9.86 M de t.   

Société (Royaume-Uni) : Tata Steel en faveur d'une aide de l'Etat

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Tata Steel, le plus grand sidérurgiste britannique recherche des centaines de millions de livres sterling d’aide gouvernementale d’urgence, alors que la crise sanitaire menace de plonger une industrie            

La filiale britannique de Tata Steel a déclaré au gouvernement que les programmes existants conçus pour aider les entreprises pendant la pandémie ne seraient probablement pas à la hauteur compte tenu de l’ampleur et de la durée de la perturbation des mesures de verrouillage. Une baisse des commandes des constructeurs automobiles, des fabricants et de l’industrie de la construction a durement touché les producteurs d’acier.

La société indienne Tata, qui gère l’usine de Port Talbot au Pays de Galles, demande une exemption de la limite supérieure du programme de prêts pour interruption d’activité commerciale due à l’épidémie de coronavirus. Cela permet aux entreprises d’emprunter un maximum de 50 M de £ (57,25  M d’€) auprès des banques avec une garantie gouvernementale de 80%.

 

Sociétés (Inde) : l'UE approuve le rachat conjoint de ANTT

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Selon la World Steel Association, la production mondiale d’acier brut pour le mois de mars a baissé de 6 % en glissement annuel pour s’établir à 147,1 M de t.

Ces mauvais résultats viennent confirmer un début d’année poussif puisque les 443 M de t produites au premier trimestre représentent une baisse de 1,4 % par rapport à 2019.              

Selon l’association internationale, ces piètres performances mettent en cause la pandémie du Covid-19 laquelle a conduit à la fermeture de nombreuses mines à travers le monde ainsi qu’à des difficultés d’approvisionnement.

D’autres facteurs comme le retard dans le lancement de certains projets miniers ainsi qu’une baisse de la demande ont aussi favorisé la chute de la production.

La Chine, premier producteur mondial et point de départ de la crise sanitaire, a ainsi vu sa production baisser de 1,2 % pour le trimestre.

Le continent africain a  pour sa part produit 3,5 M de t, ce qui constitue un repli de 8,6 % sur un an. Notons que cette production africaine est principalement portée par l’Égypte (2,2 M de t) et l’Afrique du Sud (1,1 M de t), suivies de la Libye (150 000 t).

 

Production d'acier brut (Allemagne) : repli de 10% en mars

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Selon la World Steel Association, la production mondiale d’acier brut pour le mois de mars a baissé de 6 % en glissement annuel pour s’établir à 147,1 M de t.

Ces mauvais résultats viennent confirmer un début d’année poussif puisque les 443 M de t produites au premier trimestre représentent une baisse de 1,4 % par rapport à 2019.              

Selon l’association internationale, ces piètres performances mettent en cause la pandémie du Covid-19 laquelle a conduit à la fermeture de nombreuses mines à travers le monde ainsi qu’à des difficultés d’approvisionnement.

D’autres facteurs comme le retard dans le lancement de certains projets miniers ainsi qu’une baisse de la demande ont aussi favorisé la chute de la production.

La Chine, premier producteur mondial et point de départ de la crise sanitaire, a ainsi vu sa production baisser de 1,2 % pour le trimestre.

Le continent africain a  pour sa part produit 3,5 M de t, ce qui constitue un repli de 8,6 % sur un an. Notons que cette production africaine est principalement portée par l’Égypte (2,2 M de t) et l’Afrique du Sud (1,1 M de t), suivies de la Libye (150 000 t).

 

Sociétés : ArcelorMittal obtient une nouvelle facilité de crédit de 3 mds de $

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ArcelorMittal renforce sa flexibilité financière. Le numéro un mondial de l'acier a obtenu une nouvelle facilité de crédit de 3 mds de $ (2,7 mds d’€) auprès d'un consortium bancaire comprenant BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate & investment Bank, JP Morgan et la Société Générale. Cette facilité renforce la position de liquidité déjà solide de la société qui s'élevait à 10,5 mds de $ (9,6 mds d’€) fin décembre, y compris une facilité de crédit renouvelable de 5,5 mds d'€, qui reste non utilisée et est entièrement disponible jusqu'en décembre 2024. "La nouvelle facilité de crédit aura une durée de 12 mois et pourra être utilisée pour les besoins généraux de l'entreprise. Bien que la société n'ait pas de besoin immédiat de recourir à cette nouvelle facilité de crédit, elle offrira une flexibilité financière supplémentaire dans les circonstances extraordinaires actuelles", souligne ArcelorMittal.

 

Production d'acier brut (Chine) : repli en mars

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La production chinoise d'acier brut s'est établie à 78,98 M de t en mars, en baisse de 1,7% sur un an, alors que les usines avaient réduit leur production en raison de stocks relativement élevés et de faibles bénéfices dans le contexte de l'épidémie de Covid-19, selon des données du gouvernement. La Chine, premier fabricant d'acier au monde, a produit 234,45 M de t d'acier brut au cours du premier trimestre, soit une hausse de 1,2% en glissement annuel, indiquent des données du Bureau d'Etat des statistiques. La production d'acier laminé du pays a diminué de 0,1% pour atteindre 98,88 M de t en mars. Sa production au premier trimestre a atteint 267,42 M de t, en baisse de 1,6% sur un an.L'épidémie a eu un impact sur le secteur sidérurgique, entraînant une hausse des stocks et un ralentissement de la demande dans le pays et à l'étranger. Les stocks des principales sociétés sidérurgiques ont atteint 17,95 M de t début avril, soit une hausse de 88,32% par rapport au début de l'année, selon des données de l'Association de l'industrie du fer et de l'acier de Chine.

Sociétés (International ) : ArcelorMittal recule à nouveau de plus de 7%

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ArcelorMittal a rechuté de plus de 7% à 8,63 € mercredi 15 avril, alors que le groupe le numéro un mondial de l'acier a expliqué que la propagation de la pandémie de Covid-19 à travers le monde et les mesures introduites par les différents gouvernements pour contenir le virus avaient eu un impact négatif immédiat sur l'activité économique et les chaînes d'approvisionnement industrielles dans de nombreuses régions du monde... Par conséquent, le groupe prévoit un déclin important de l'activité industrielle dans de nombreux, voire tous les marchés géographiques où il opère, ce qui a un impact sur ses activités..  »En réponse, nous réduisons la production et faisons tourner au ralenti nos actifs de production et de finition de l'acier, pays par pays, en fonction de la demande régionale et des exigences gouvernementales » avait expliqué dernièrement la direction du groupe. « Nous avons l'intention de fournir des indications actualisées sur nos besoins de trésorerie pour 2020, y compris les dépenses d'investissement, lorsque nous annoncerons nos résultats du premier trimestre, le 7 mai prochain. Afin d'assurer la sécurité et le bien-être de nos employés, actionnaires et parties prenantes, nous avons toutefois décidé de reporter l'assemblée générale prévue pour le 5 mai. Une nouvelle date sera communiquée en temps utile », a encore souligné le groupe.

 

 

Fitch Ratings : demande d'acier (International) : pas d'embellie avant fin 2021

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La demande internationale d’acier ne devrait pas renouer avec les niveaux observés avant la pandémie de Covid-19 d’ici la fin 2021, selon  Fitch Ratings. Les prix de l’acier vont se contracter cette année en dépit d’un mouvement haussier  affiché au premier trimestre, résultant à la fois de l’essoufflement de la demande ainsi que de perspectives faisant état du repli des coûts des matières premières. L’agence de notation financière a néanmoins mis en exergue le fait  que les opérations de déstockage effectuées l’an dernier en Europe et aux Etats-Unis devraient contribuer à soutenir les prix.

 

Sociétés (France) : la cokerie d'ArcelorMittal mise à l'arrêt fin avril à Florange

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La cokerie du site d'ArcelorMittal à Florange, qui emploie 170 salariés, "sera arrêtée fin avril avec une visée d'arrêt définitif dans les meilleurs délais", a annoncé  le groupe dans un communiqué à l'issue d'un comité social économique (CSE). "Ce projet fait suite au ralentissement du site de Dunkerque, qui a fortement réduit le besoin de coke de la société" avec la crise du Covid-19, précise le leader mondial de l'acier. Le groupe avait annoncé en février que l'installation serait arrêtée à l'horizon 2022-2023, mais "cette crise rend nécessaire la mise en oeuvre de mesures d'adaptation, afin de préserver les actifs de l'entreprise pour permettre sa continuité et de la mettre dans les meilleures conditions possibles de reprise lorsque la crise sanitaire s'achèvera", est-il expliqué. "Ces dernières semaines, la crise du Covid-19 a profondément perturbé notre environnement commercial et économique: la demande a brutalement ralenti sur de nombreux segments de marché, dont l'automobile et dans une moindre mesure l'industrie et la construction, même si elle reste soutenue dans les aciers pour emballage alimentaire", ajoute le groupe

Sociétés (Amérique du Nord) : réduction d'effectifs en vue

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Assemblée générale à huis clos et à fort enjeu pour Vallourec, le fabricant français de tubes en acier sans soudure lundi 7 avril. Si le nouveau président du directoire Édouard Guinotte a souligné que Vallourec était aujourd'hui un groupe « beaucoup plus agile et beaucoup plus compétitif » que lors du précédent bas de cycle pétrolier en 2015, il a annoncé qu'il allait réduire de plus d'un tiers ses effectifs en Amérique du Nord, en raison d'une « baisse d'activité imprévue, soudaine et importante confirmée par ses clients du secteur pétrolier et gazier. » Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière va supprimer dans les semaines à venir « plus de 900 postes [...] dans toutes les usines ainsi que dans les fonctions de soutien en Amérique du Nord », a-il indiqué dans un communiqué. « Les décisions annoncées aujourd'hui sont nécessaires dans un environnement qui se détériore rapidement, mais elles préservent notre capacité à servir efficacement nos clients », a déclaré Edouard Guinotte, président du conseil d'administration de Vallourec

Capacité d'utilisation (USA) : net repli

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Depuis cinq semaines, le marché sidérurgique américain a vu ses taux de production accuser un net repli sur fond de pandémie du Covid-19. La semaine 14, la production a ainsi chuté à son plus bas point depuis janvier 2016, un recul significatif ayant été enregistré dans toutes les régions. Le taux d’utilisation de capacité a chuté sous la barre des 70%. Durant la période considéré, la semaine s’achevant le 4 avril, la production d’acier brut a ainsi  totalisé 1534 M de t courtes (1391,6 M de t métriques), ce qui constitue un repli de 8% sur une semaine, selon l’American Iron and Steel Institute (AISI). Le taux d’utilisation des capacités a reculé de 2,3%, à 68,5%. Depuis début 2020, la production d’acier brut s’est contractée de 3%, à 25,1 M de t courtes (22,77 M de t métriques).

Sociétés(International) : S+B finalise son refinancement avec succès

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L'aciériste Schmolz + Bickenbach a finalisé la restructuration de son refinancement avec succès. Après une augmentation de capital de 325 M de francs suisses (307,7 M d'€) en janvier 2020, l'entreprise a conclu de nouveaux accords de financements avec ses banques et son actionnaire de référence Bigpoint Holding, a indiqué la société lucernoise. Le financement du groupe est désormais fondé sur trois piliers. Le crédit syndiqué déjà existant a été relevé de 90 M d’€, à 465 M d’€ et sa durée prolongée de cinq ans à mars 2025. De plus, l'entreprise a obtenu de son actionnaire de référence Bigpoint, qui détient 49,6% des actions, un prêt de 95 M d’€ de la même durée. Le refinancement est associé à un programme d'amélioration opérationnelle et de transformation. En raison du coronavirus, dont les effets sont déjà palpables, l'entreprise évalue dans quels pays et pour quelles sociétés elle pourrait obtenir un soutien étatique. La sécurité des places de travail et la liquidité figure au premier plan.

Sociétés (International) : Vallourec frappé par la chute des cours du pétrole

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La tension est extrême pour Vallourec. Le spécialiste français des tubes pour l’industrie pétrolière subit de plein fouet la chute du baril. Son cours de Bourse a été divisé par deux en un mois et les investisseurs s’inquiètent pour sa survie. Juste avant la crise, le groupe avait annoncé une augmentation de capital de 800 M d’€ pour renforcer ses fonds propres. Une condition exigée par les banques pour accorder à Vallourec de nouvelles lignes de crédit. Dans des conditions de marchés chaotiques, cette levée de fonds est devenue mission impossible. La BPI, l’un de ses deux grands actionnaires, ne veut pas renflouer dans l’urgence l’entreprise qui dispose de suffisamment de liquidités. Mais c'est un signal fort qui devrait pousser Vallourec à se lancer dans une lourde restructuration de ses 2 mds d’€ de dettes. En 2016, l’entreprise avait déjà été sauvée par la BPI et Nippon Steel. Si la banque publique d’investissement refusait de remettre encore au pot, elle ouvrirait à la voie à une reprise de Vallourec par son concurrent japonais.

 

USA : programme d'investissements de 2000 mds de $ dans les infrastructures

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La demande d'acier  pourrait exploser aux USA après que l’administration Trump a lancé un programme d’investissements massifs dans les infrastructures visant à stimuler l’économie domestique. Le 31 mars dernier, Donald Trump a appelé à investir jusqu’à 2000 mds de $ (1829,6 mds d€) dans le secteur des infrastructures en vue de faire face à l’impact de la pandémie de Covid-19. La politique de taux d’intérêt faibles devrait permettre de contracter des prêts à des taux peu élevés afin de rénover des routes, des ponts et des tunnels. « Les taux d’intérêt étant NULS, le moment est venu de déposer notre projet de loi sur les infrastructures attendu de longue date. Il devrait être de GRANDE AMPLEUR et AMBITIEUX, d’un montant de deux milliards de dollars, et se focaliser uniquement sur les emplois et la reconstruction de ce qui fut autrefois les grandes infrastructures de notre pays », a twitté Donald Trump. Si le projet de loi est accepté, cette initiative dopera la consommation d’acier aux Etats-Unis ce dont bénéficieront en priorité les sidérurgistes locaux, le pays se voyant imposer de lourdes taxes sur les importations d’acier. Quelques jours auparavant, le Président américain avait signé un projet de loi d’un montant équivalent destiné à atténuer les dommages économiques résultant de la pandémie. 

 

France : ArcelorMittal va fabriquer des tôles destinées à la fabrication de cercueils

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ArcelorMittal a reçu ces derniers jours « un courrier du ministère de l’Economie pour la fabrication de tôles à Montataire (Oise). Celles-ci serviraient, entre autres, pour la fabrication de cercueils. Espérons quand même qu’il ne s’agit pas de la seule motivation du ministère pour redémarrer la production du site de Montataire », a écrit dimanche 29 mars dans un communiqué  un syndicat du groupe, selon lequel « ArcelorMittal serait un fournisseur de rang 2 et qu’il y aurait 5 à 6 jours d’activité » sur l’un de ses sites de packaging.

Depuis plusieurs jours, la rumeur était persistante chez ArcelorMittal, dont les sites de production ont fermé les uns après les autres ou ont ralenti fortement leur production en France à l’exception de celui de Florange que le géant de l’acier est en train de relancer depuis le mercredi 25 mars après une pause d’une semaine . « La société serait notamment sollicitée pour fabriquer le couvercle et des armatures de cercueils dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 », confirme une source interne.

Sociétés (Europe) : ArcelorMittal va réduire sa production

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ArcelorMittal va réduire sa production en Europe en raison de la crise du coronavirus. Le plus important producteur d'acier hors de Chine avait pour projet d'augmenter sa production mais abandonne ses plans. L'entreprise fournira notamment moins d'acier plat. Ce type d'acier est beaucoup utilisé par les constructeurs automobiles mais ceux-ci ont fermé leurs usines à cause du coronavirus. ArcelorMittal qui possède aussi des usines en Belgique n'a pas donné de détails sur la baisse de production. Selon des sources syndicales, plusieurs divisions italiennes fermeront leurs portes. En Pologne, le redémarrage prévu d'un haut fourneau serait reporté.

Coronavirus : les prix de l'acier résistent bien

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Sans surprise, la chute est générale mais limitée dans les métaux de base : cuivre, aluminium, nickel, zinc. L'écroulement des prix est également important  dans le secteur de l’énergie avec la baisse historique des prix du gaz naturel et la guerre du pétrole entre Riyad et Moscou. Elle l'est également pour certaines denrées: sucre, cacao, coton...Mais d'autres segments résistent, notamment la sidérurgie. La courbe en V du prix du minerai de fer, passé de 95 $, avant le nouvel an chinois, puis logiquement à 80 $ au moment des fêtes, et 90 $ actuellement, s'explique de deux manières. D'une part, les aciéries chinoises, les premières au monde, sont situées loin de la province de Wuhan et sont restées dynamiques malgré la crise ; d'autre part, la production de minerai de fer chinois s'est affaissée lors du nouvel an chinois sans s'être réellement relevée depuis. En conséquence, plus que par le passé les prix des importations de fer australien et brésilien se sont alignés sur la demande. Les prix de l'acier amorcent également  depuis peu une courbe en V, à l’instar de ceux d’autres matières liées à la sidérurgie, à l’instar de ceux du molybdène ou du fret maritime.

Sociétés (Allemagne) : TK va supprimer 10% de ses effectifs dans la sidérurgie

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Thyssenkrupp a annoncé mercredi 25 mars la suppression de 3000 postes dans sa branche sidérurgie, soit 1000 de plus que précédemment annoncé. Déjà en crise, cette activité est plombée par l'impact de la pandémie de coronavirus. Le groupe a conclu un accord avec le syndicat IG Metall prévoyant de supprimer « 2000 postes dans les trois prochaines années et 1000 postes de plus d'ici 2026 », sur un total de 27 000 dans la branche, soit plus de 10% de ses effectifs. Ces suppressions d'emplois en Allemagne sont nécessaires pour répondre « au défi énorme dans le secteur de l'acier » affecté par la chute de l'activité mondiale consécutive à la pandémie de coronavirus, a expliqué le groupe dans un communiqué, précisant toutefois vouloir « éviter des licenciements secs ». L'entreprise s'est entendue avec les représentants du personnel sur un plan, selon lequel les salariés contraints au chômage technique recevront 80% de leur salaire, a-t-elle également indiqué

Production d'acier brut (International) : la hausse se confirme en février

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D’après Worldsteel, l’Association internationale de l’acier, la production internationale d’acier brut a poursuivi son ascension en février, à 143,3 M de t, soit une progression de 2,8% sur un an. Une nouvelle fois, la Chine, dont la production s’est accrue de 5% en rythme annuel et représentait 52,1% de celle enregistrée à l’échelle internationale, était le principal catalyseur de cet élan haussier.D’autres pays, à l’instar de l’Inde (+1,5% sur un an), du Japon (+2,2%), de la Corée du Sud (+2,2%),la Turquie (+8%), les USA (+3%), l’Ukraine (+1,2%) ont également vu leur production se redresser. La situation est bien moins réjouissante pour l’UE des 28, où la production a décliné de 9% sur un an, à 12,3 M de t en février.

Sociétés : Vallourec (International) : amélioration des résultats 2019

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Après plusieurs années compliquées liées à la chute des cours du brut entre 2014 et 2018,  Vallourec, le géant des tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière a publié des résultats financiers en amélioration au titre de 2019. Vallourec est parvenu à réduire sa perte nette et sa consommation de cash, passant de 494 à 41 M d’€ entre 2018 et 2019.

 Au quatrième trimestre, le groupe a même dégagé un flux de trésorerie positif de 76 M d’€. Toutefois, Vallourec continue d'être handicapé par son endettement. A l'occasion de la publication de ses résultats annuels le 20 février, le groupe a annoncé une nouvelle augmentation de capital de 800 M d’€ au deuxième trimestre 2020.

Les deux principaux actionnaires, Bpifrance et Nippon Steel souscriront à cette levée de fonds.

 

Société / Suisse : S+B creuse sa perte en 2019

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Le Suisse Schmolz+Bickenbach (S+B), en plein processus de restructuration, a creusé sa perte nette pour l'exercice 2019. Pour l'année en cours, le groupe de Lucerne ambitionne de réaliser un bénéfice opérationnel brut ajusté (Ebitda) meilleur que celui de 2019. « Nous avons eu une année difficile avec beaucoup de défis », a relevé  le directeur général Clemens Iller lors de la conférence de bilan à Zurich.

Durant l'exercice en cours, le résultat net s'est inscrit à -521 M d’€ contre une perte de 0,7 M , a indiqué un communiqué. Le groupe ayant récemment réalisé une augmentation de capital pour assurer son avenir a dû inscrire des ajustements de valeur de 313 M d’€, rappelle-t-il.

Le bénéfice opérationnel brut ajusté (Ebitda) pour sa part s'est effondré de 78,4% sur un an à 51,2 M d’€ Quant à l'Ebitda, il est à -12,5 M d’€ après 251,4 M d’€ et la marge correspondante s'est établie à -0,4% contre 7,6%. Le chiffre d'affaires a chuté de 10% à 2,98 mds. 

 

Sociétés (Europe) : Tata Steel envisage de supprimer 1250 emplois

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Le groupe indien Tata Steel prévoit de supprimer 1.250 emplois en Europe alors qu'il fait face à des « circonstances délicates », a déclaré le directeur général Henrik Adam dans une note interne. « Notre situation financière est grave et il y a un besoin urgent d'améliorer la performance de notre entreprise et notre situation de trésorerie », a-t-il écrit. En marge de cette suppression d'emplois, qui serait moitié moins importante que celle annoncée l'an dernier par l'entreprise, Tata Steel a déclaré qu'il ne remplacerait pas les salariés partis à la retraite ou ayant quitté l'entreprise. Le groupe indien a annoncé en novembre dernier qu'il entendait supprimer 3.000 emplois en Europe. D'après la note interne, il a présenté les détails d'un programme de transformation de ses activités et continue d'échanger avec ses représentants en Europe pour réduire autant que possible le nombre de suppressions d'emplois.

 

 

 

Düsseldorf : le salon Tube & Wire reporté

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Dû à la propagation rapide du Covid-19 en Europe, Messe Düsseldorf, l’organisateur des salons internationaux Tube & Wire (tuyaux, tubes et câbles) qui devaient se tenir du 30 mars au 3 avril à Düsseldorf a reporté sine die ces manifestations commerciales. Cet événement majeur pour l’industrie sidérurgique européenne, lequel a lieu tous les deux ans, avait attiré 71 000 visiteurs lors de la dernière édition en 2018.

 L’organisateur se conforme aux recommandations de la cellule de gestion de crise des autorités allemandes. Outre les risques sanitaires, l’épidémie virale suscite des incertitudes  parmi les exposants et visiteurs ainsi que des perturbations liées aux déplacements, ce qui mettrait en péril le succès de ces salons.

 Outre-Rhin, la majorité des cas de coronavirus ont été recensés dans la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où se trouve Düsseldorf. Ni l’offre, ni la production ne sont affectées pour le moment, mais le marché, anticipant des tensions sur les disponibilités, se montre nerveux.

Le Chinois Jingye va finaliser le rachat de British Steel

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Le Chinois Jingye va finaliser le rachat du groupe de sidérurgie en faillite British Steel mais précise que la transaction ne comprend pas l’usine française d’Hayange, Paris n’ayant pas encore exprimé son avis sur l’opération. Jingye «a trouvé un accord pour finaliser son rachat de British Steel» au liquidateur public le 9 mars. La transaction n’inclut toutefois pas les parts de British Steel dans Redcar Bulk Terminal (RBT), terminal de chargement britannique, ou dans British Steel France et son usine d’Hayange, fait valoir un communiqué mardi, justifiant que «le gouvernement français n’a pas encore rendu son avis ou dit quand il comptait le donner». Ce rachat va «préserver 3'200 emplois qualifiés à Scunthorpe,  la principale usine du groupe britannique, à Teesside et ailleurs», précise le chinois, qui ajoute que la finalisation de cette prise de contrôle va « débloquer un investissement promis de 1,2 md de £ pour moderniser le site et améliorer son efficacité énergétique».

27/02/2020 - Coronavirus

Salons professionnels perturbés
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Après Chinaplas 2020, reprogrammé du 3 au 6 août (il devait se tenir en avril), le coronavirus continue de perturber l’organisation des salons professionnels : à Paris, JEC Group annonce ainsi le report au 12-14 mai du JEC World 2020, qui devait initialement avoir lieu du 3 au 5 mars.

27/02/2020 - Chimie

Suppressions de postes chez Solvay
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Le chimiste belge Solvay annonce la suppression nette de 350 postes d’ici fin 2021 dans le monde, dont 100 en France. Il va supprimer 500 postes, dont « un nombre représentatif de hautes directions », et en créer 150 dans le secteur des matériaux avancés, fournissant notamment les composites pour l’aéronautique.

26/02/2020 - Fonte brute

En Russie, Tulachermet va stopper son principal haut-fourneau
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Tulachermet arrête son haut-fourneau n°3 pendant 25 jours à compter de début mars, pour y effectuer des réparations. D'une capacité de 4.500 tonnes par jour, le haut-fourneau n°3 assure 70% de la production de l’usine. L’arrêt du four n°3 se traduira par une baisse de la production de 113.000 tonnes en mars.

Polyamides

Rachats en Italie pour Ascend
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Leader mondial des PA 6.6, l'Américain Ascend Performance Materials a racheté au groupe italien D’Ottavio les sociétés Poliblend et Esseti Plast. L’opération porte entre autres sur une usine de production à Mozzate, sur les mélanges maîtres d’Esseti Plast, et sur les plastiques techniques de Poliblend (grades vierges et recyclés de PA 6.6, PA6, PBT et POM).

Equipements dédiés à la plasturgie

KraussMaffei 'dégraisse'
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Filiale de ChemChina depuis 2016, le groupe allemand KraussMaffei annonce qu’il va supprimer 510 postes dans les trois prochaines années, soit près de 10% de ses effectifs mondiaux (5.135 collaborateurs).

ThyssenKrupp va vendre sa division ascenseurs à des fonds

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Thyssenkrupp a annoncé lundi 17 février avoir présélectionné deux consortiums de fonds de capital-investissement en vue de la vente de ses activités d'ascenseurs, un revers pour l'industriel finlandais Kone, désormais exclu du processus. L'opération, qui pourrait être par son montant la plus importante sur le marché du capital-investissement depuis 13 ans, est désormais entrée dans sa dernière phase et pourrait être conclue la semaine prochaine à l'issue d'une réunion du conseil de surveillance.Le premier consortium retenu regroupe Blackstone, Carlyle et le Canadian Pension Plan Investment Board; le second est emmené par Advent et Cinven. Thyssenkrupp avait déclaré espérer conclure un accord sur la vente d'une majorité ou de la totalité du capital de la division d'ascenseurs sur la base d'un prix qui pourrait atteindre 16 mds d'€, sans exclure une introduction en Bourse. 

Colombie : Bekaert et AGRO ont créé une co-entreprise

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Le producteur belge de fils d'acier Bekaert a créé une coentreprise en Colombie avec le groupe allemand AGRO, leader mondial dans la fabrication de carcasses de ressorts de haute qualité, annoncent les deux entreprises. Créée en décembre 2019, AGRO-Bekaert souhaite développer et produire des systèmes haut de gamme de ressorts en fil d'acier. La coentreprise vise à développer, fabriquer et promouvoir « des solutions de valeur supérieure » pour les fabricants de matelas et d'ameublement en Colombie, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. « Alors que Bekaert apportera sa technologie du fil d'acier et son expertise du marché régional, AGRO fournira la technologie des ressorts en acier et le savoir-faire du marché sectoriel », détaillent les partenaires. Les activités de production devraient  démarrer au cours du deuxième trimestre 2020

PlasticsEurope

Nomination à la direction générale
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La Belge Virginia Janssens (Europen) vient d’être nommée directrice générale de l’association professionnelle PlasticsEurope, qui représente les producteurs de matières plastiques européens. Sa nomination sera effective au 16 mars 2020.

Colloque sur l'acier de construction en France

La filière doit être davantage soutenue
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Jeudi 6 février, s’est tenu le colloque « Anticiper et construire les territoires de demain », organisé par la sénatrice de la Marne Françoise Ferat, ConstruirAcier et la filière acier construction, dans la continuité de la mission sénatoriale conduite par Valérie Létard, vice-présidente du Sénat, sur la filière sidérurgique. Ce colloque avait pour objectifs de témoigner le rôle de l’acier, de présenter les atouts et les préoccupations de la filière acier construction et son nécessaire accompagnement pour relever les défis de demain. Selon Michel Julien-Vauzelle, président de ConstruirAcier : "Des défis majeurs sont à relever en terme d’emplois, de formation, de reconnaissance du patrimoine architectural". Rassemblant plus de 175 000 emplois, la filière acier recèle, effectivement, un potentiel de formation considérable. Elle dispose de quelque 22 000 sites sur l’ensemble du territoire et réalise un chiffre d’affaires de 44 mds d’€. Néanmoins, le secteur souffre d’un déficit d’attractivité. "La filière constructive, représentant 35% de l’acier consommé en France, a besoin d'être soutenue et renforcée par les politiques publiques" a précisé Michel Julien-Vauzelle.

Voestalpine (Autriche) : les OEM procèdent à un restockage

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Voestalpine tire profit des activités de restockage émanant des fabricants d'équipements d'origine (OEM), des clients clés, selon Herbert Eibensteiner, pdg de la société autrichienne. Ce dernier a néanmoins mis en exergue le fait que la visibilité sur l’année était limitée. Si les répercussions de l’épidémie de coronavirus n’étaient pas encore prévisibles à ce stade, elles pourraient toutefois représenter un autre facteur de risque au vu des conditions économiques difficiles à l’échelle internationale. Les neuf sociétés de production du groupe implantées en Chine sont restées fermées jusqu’au 9 février, après que les  autorités ont décidé de prolonger les congés du Nouvel an lunaire.

Aperam : résultats solides

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Aperam  a annoncé ses résultats pour le trimestre et l'année se terminant le 31 décembre 2019.
L'EBITDA s'établit à 357 M d’€ en 2019, y compris un gain exceptionnel 2 de 17 M d’€, contre un EBITDA de 504 M d’€ en 2018. L'EBITDA est de 102 M d’€ au 4ème trimestre 2019, y compris un gain exceptionnel  de 17 M d’€, contre un EBITDA de 79 M d’€ au 3ème trimestre 2019.Le Bénéfice net ressort à 148 M d’€ en 2019, contre un bénéfice net de 286 M d'€ en 2018.

Europe du Sud : le coil laminé à chaud en repli de 4 €/t

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Selon notre confrère Platts, la valeur du coil laminé à chaud sud-européen a décliné de 4 €/t départ usine lundi 3 février, à 453 €/t , tandis que dans le Nord de la région, cette catégorie de coils a renchéri de 2,5 €/t, à 468,5 €/t départ usine Ruhr. Des sources attribuent la hausse observée dans le Nord de l’Europe à des réductions de capacités, notamment en raison de la déclaration de force majeure sur le site d’ArcelorMittal, à Fos sur Mer. De l’avis d’un opérateur milanais, le fait que le site d’ArcelorMittal à Tarente (Sud de l’Italie) opère à capacité réduite devrait doper les prix du produit plat. Selon lui, si le site des Pouilles fonctionnait  à plein régime, le prix du coil laminé à chaud transalpin tomberait à 440 €/t départ usine. « La demande réelle ne s’est pas redressée. L’activité est plus calme en Italie, qu’en France, en Espagne et en Allemagne, en ce moment. Lorsque les consommateurs verront que les importations sont inexistantes, ils seront contraints de revenir le marché », a précisé la source.

 

Reprise de British Steel : le patron de Jingye veut investir à Hayange

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Alors que les négociations pour le rachat du sidérurgiste British Steel sont en cours, le patron du groupe chinois Jingye était, lundi, à Hayange. Huiming Li promet des investissements pour l’usine de rails mosellane. Mais l’État français doit encore approuver la reprise de cet actif stratégique. En novembre, le groupe chinois s'est porté acquérer de l'ensemble des actifs du Britannique British Steel, en faillite, dont l'usine de rails de Hayange.  Seule entité française concernée, le site mosellan compte 400 salariés.« Très confiant », sur l’aboutissement des négociations même si selon des indiscrétions récentes dans la presse outre-Manche, le gouvernement britannique reste ouvert à d’autres offres de reprises, Huiming Li a détaillé son projet de développement de l’usine hayangeoise. « Pour améliorer la compétitivité du site », le patron chinois promet un investissement de 60 M€ sur cinq ans.

Production d'acier (Vietnam) : repli anticipé en 2020

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Cette année, la production  vietnamienne d’acier brut pourrait atteindre 18 M de t et celle d’acier laminé à chaud, 17,1 M de t, des volumes inférieurs à ceux enregistrés en 2019. La filière sidérurgique nationale devrait également importer des matières premières totalisant  près de 17 M de t de minerai de fer, 5 M de t de ferrailles et 5 M de t d’acier laminé à chaud.  Selon l’Association nationale de l’acier et du fer VSA, (Vietnam Steel Association) cette situation est imputable aux signes de ralentissement du marché mondial de l'acier l’année dernière. La VSA ne table pas sur une amélioration de la consommation au cours du premier trimestre de cette année.

 

Algérie : Tosyali va produire de l'acier plein pour l'automobile

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Le complexe de sidérurgie Tosyali, implanté dans la commune de Bethioua, à l’Est d’Oran, entamera à la fin de l’année la production de l’acier plein utilisé dans la production des caisses de voitures. Né de l’investissement d’un opérateur turc, le complexe Tosyali comprend neuf unités de production, notamment l’unité de traitement du minerai de fer, d’une capacité de production de 2,5 M d t/an de billes métalliques, équipée du plus grand four à l’échelle mondiale, selon la direction du complexe. Le complexe englobe également une unité de réduction directe, une unité de fusion de 1,2 M de t/an de fer fondu, produit en forme de barre métalliques pour être transformé, ensuite, en rond à béton, après son passage à l’unité de tamisage. Une usine qui est en voie d’expansion, avec la réalisation d’une usine de production d’acier plein d’une capacité de 2 M de t/an utilisé dans la production des carcasses des véhicules, des pièces de rechange, ainsi que les équipements électroménagers.

 

Royaume-Uni : Londres discute avec d'autres repreneurs que Jingye

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Le gouvernement britannique a annoncé mercredi 22 janvier poursuivre les discussions avec de potentiels repreneurs pour le groupe de sidérurgie British Steel en faillite, malgré les négociations en cours avec le Chinois Jingye. Malgré tout, «le gouvernement pense que la transaction avec Jingye sera bouclée dans les prochaines semaines», assure-t-il. Le fait que les pouvoirs publics restent ouverts à la discussion laisse penser qu'un plan B pourrait être nécessaire alors que le rachat par le Chinois soulève des interrogations.Selon le quotidien britannique The Guardian, le gouvernement aurait entamé des discussions avec le conglomérat turc Cengiz Holdings, réputé proche du régime, ce que n'a pas confirmé le ministère britannique des Entreprises. Précédemment, des négociations avaient échoué avec un autre groupe turc, le fonds de pension de l'armée turque Oyak.

 

Société (France) : fermeture de deux sites chez NOV

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Encore une mauvaise nouvelle pour un secteur déjà en difficulté. Le groupe NOV (National Oilwell Varco) a officialisé jeudi 23 janvier la fermeture de ses usines nordistes d’Aulnoye-Aymeries (ex-Vallourec Drilling) et de Berlaimont (Tuboscope), entraînant la suppression de 129 emplois. « Dans un contexte de marché de plus en plus tendu, nous devons réagir sans attendre et prendre des décisions difficiles pour résorber la situation de supercapacité structurelle dans laquelle nous nous trouvons et assurer la pérennité de nos activités », explique dans un communiqué R.Brett Chandler, président de NOV Grant Prideco.Selon le groupe américain, la demande en tiges de forage, qui était le coeur de métier des deux sites, est en baisse. La surproduction entraînerait des surcapacités de production et rendrait les délocalisations inévitables

Production d'acier brut (international) : la Chine, toujours leader

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La production mondiale d'acier brut a augmenté de 3,4% en 2019 à 1,87 md de tonnes, grâce à la Chine et au Moyen-Orient qui ont plus que compensé le reste du monde, selon  un communiqué publié par la World Steel Association (WSA), l’association mondiale de l’acier. Dans toutes les régions en dehors de l'Asie et du Moyen-Orient, la production s'est en effet contractée l'année dernière. La Chine est restée de loin le premier producteur mondial avec une part de production atteignant 53,3% contre 50,9% en 2018. La production d'acier brut de la Chine a augmenté de 8,3% à 996,3M de t, selon la WSA

Tubes en inox (UE) : redressement des commandes

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Ce mois-ci, après une rude fin d’année 2019, certains relamineurs et distributeurs de tubes en inox ont fait état d’un redressement de leurs commandes. Les volumes enregistrés en novembre et décembre sont jugés « désastreux ». A l’échelle européenne, les ventes de produits finis en inox sont toujours atones après que l’an dernier, les volumes ont chuté de 10 à 20 % selon la catégorie de produits. Cette semaine, certains relamineurs ont relevé les tarifs de leurs tubes soudés, de 150 €/t en moyenne comparativement à décembre. Il convient de souligner que les prix de cette catégorie sont tombés à leur plus bas annuel en décembre et les relamineurs ont perdu jusqu’à 400 €/t en moyenne lors du dernier trimestre 2019. Début janvier, les stocks étaient particulièrement faibles après que les distributeurs ont observé une longue pause côté achats. Courant janvier, après le retour de tous les distributeurs européens sur le marché,  lesquels souhaitaient reconstituer leurs stocks, les achats sont repartis à la hausse. L’essoufflement du marché européen de l’inox au deuxième semestre 2019 se concrétisera dans les résultats du dernier trimestre 2019. De l’avis d’experts, une amélioration pourrait se dessiner d’ici la fin du premier trimestre et le deuxième trimestre s’annonce plus encourageant.

 

Caoutchouc / SNCP

Entrée en fonction du nouveau président
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Directeur des achats de la société Hutchinson depuis 2010, Serge Perret a accédé le 1er janvier 2020 à la présidence du Syndicat National du Caoutchouc et des Polymères (SNCP), pour une durée de trois ans. Son élection a eu lieu le 18 juin dernier. Il entend accompagner les entreprises du secteur « dans l’évolution de leurs produits et de leur recyclabilité » et « dans leur capacité à recruter et à conserver des compétences et savoir-faire » indispensables dans le cadre d’une compétition internationale exacerbée.

Acier brut (Chine) : hausse de 8% sur un an en 2018

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La Chine, plus grand producteur mondial d’acier, a produit 996,34 M de t d'acier brut en 2019, en hausse de 8,3% par rapport au précédent record de 2018, ont révélé les données publiées par le  Bureau national des statistiques. En décembre, la production d'acier de la Chine a bondi de 12% en glissement annuel pour atteindre 84,27 M de t, un plus haut  inégalé depuis août. La production quotidienne moyenne de décembre a augmenté de 1,5% par rapport à novembre, à 2,72 M de t. La demande d'acier en Chine est restée ferme en 2019 en dépit de la pression émanant du ralentissement de la croissance intérieure et et du différend commercial avec les États-Unis. Le marché immobilier a été plus résilient que prévu, et une poussée des dépenses d'infrastructure a également alimenté la demande d'acier comme matériau de construction essentiel. Les marges bénéficiaires des aciéries sont également restées suffisamment solides pour encourager une production accrue, selon les analystes.

Fil machine (Italie) : des hausses rejetées par les acheteurs

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Les producteurs transalpins de fil machine souhaitent majorer leurs tarifs de 30 €/t sur un mois pour des livraisons février-mars en vue d’être phase avec l’accroissement des prix locaux de la ferraille. Les acheteurs, invoquant leur incapacité à répercuter ces hausses sur le marché aval, refusent de se conformer aux attentes des fournisseurs. En outre, la léthargie de l’activité n’arrange rien au tableau. Les prix de transaction, inchangés par rapport à décembre, n’excèdent pas 430 €/t départ usine en moyenne alors que les producteurs ciblent désormais l’objectif des 450-460 €/t départ usine. A l’import, le matériel russe et turc est proposé entre 410 et 420 €/t cif, tandis les pays d’Europe centrale proposent des prix plus compétitifs.   

 

 

 

Barres en acier marchand (Italie) : les acheteurs rétifs aux hausses

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Au regard de l’accroissement des coûts de la ferraille et des stocks peu élevés détenus par leurs clients, les producteurs transalpins de barres en acier marchand ciblent des majorations de 30 €/t par rapport à décembre. Les prix des transactions, lesquels n’ont pas fluctué sur un mois, s’élèvent toujours à 490 €/t départ usine. Sur la période considéré, les prix de base sont ainsi passés de 70 €/t départ usine, à 100 €/t départ usine.  Le marché italien des barres en acier marchand, précédemment  confronté à des capacités excédentaires, des ventes en berne et des prix faibles dû au désintérêt des secteurs utilisateurs finaux reprend progressivement du poil de la bête. De fait, outre la demande réelle, la demande  apparente opère une modeste remontée en ce début d’année. Les consommateurs, considérant que la tendance pourrait s’inverser, refusent une quelconque augmentation.

 

Importations de coils (Europe du sud) : de nouvelles hausses se profilent

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Alors que le marché se redresse progressivement après les congés de fin d’année, les offres à l’importation de coil laminé à chaud destinées à l’Europe du Sud poursuivent leur consolidation. La semaine dernière, seule une usine turque a manifesté son intérêt pour exporter du coil laminé à chaud à destination de l’Europe. Les offres soumises par ce producteur atteignaient au minimum 450 €/t fob Turquie, ce qui équivaut à 465-470 €/t cfr Europe du Sud.Les fournisseurs russes et indiens de coil laminé à chaud se tiennent quant à eux en retrait du marché export en raison de disponibilités restreintes. Quoiqu’il en soit, les consommateurs européens préfèrent se tourner vers le marché local, où les offres sont bien plus compétitives

Importations d'acier (USA) : de nouvelles sanctions contre l'Iran

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Les États-Unis ont détaillé les nouvelles sanctions annoncées contre l'Iran, qui visent huit hauts responsables du régime ayant « fait avancer les objectifs de déstabilisation » de la République islamique ainsi que les plus grands fabricants d'acier, d'aluminium, de cuivre et de fer du pays. L'administration Trump a désigné 17 producteurs de métaux et sociétés minières iraniens, un réseau de trois entités basées en Chine et aux Seychelles et un navire impliqué dans l'achat, la vente et le transfert de produits métalliques iraniens, ainsi que dans la fourniture aux producteurs de métaux iraniens de composants de production cruciaux, a expliqué le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

Liberty House va supprimer 355 emplois au Royaume-Uni

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Le groupe Liberty House du milliardaire Sanjeev Gupta a annoncé jeudi 9 janvier la suppression de 355 emplois dans ses activités de sidérurgie au Royaume-Uni, évoquant un «marché difficile» marqué par «une baisse de la demande d'acier britannique ».Quatre sites seront touchés par les suppressions de postes dans le Yorkshire, au Nord de l'Angleterre, ainsi qu'au Pays de Galles, afin d'ajuster la production. Liberty assure toutefois que sa présence au Royaume-Uni n'est pas remise en cause et entrevoit même un potentiel de croissance des technologies « de production d'acier plus respectueuses de l'environnement », alors que cette industrie est notoirement polluante.

Rond à béton (France) : des majorations avortées

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Les fournisseurs français de rond à béton, désireux de relever leurs tarifs de 10 €/t sur un mois, se heurtent à la résistance des consommateurs. Si les demandes de renseignements sont nombreuses, elles aboutissement rarement à la signature de contrats. Les distributeurs souhaiteraient porter le prix de base du rond à béton à 230 €/t livré au minimum, selon le tonnage et le lieu de livraison. Certaines transactions ont récemment été scellées à 220 €/t livré. Si l’on inclut un supplément de 260 €/t lié à la taille du produit, les prix de transaction s’échelonnent entre 480 et 490 €/t livré. Les fournisseurs domestiques de rond à béton ont été contraints de revoir leurs tarifs à la baisse dû à la concurrence émanant d’Espagne et d’Italie.

 

Ferrailles / Etats-Unis

Hausses de prix uniformes en janvier
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La quasi-totalité des achats de janvier ont été bouclés à des prix en hausse de 30 dollars sur un mois, toutes catégories confondues. Les tensions sur les disponibilités ont sans doute été exagérées, et aucun vendeur n'a pu obtenir davantage.

Colorants et additifs plastiques

Clariant vend ses mélanges maîtres
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Le chimiste suisse Clariant a vendu ses activités Mélanges maîtres (colorants et additifs pour les plastiques) à l'Américain PolyOne pour environ 1,4 milliard d'euros. En 2020, le groupe de Muttenz entend aussi se délester de son activité Pigments. Objectif ? Se concentrer sur les activités "avec une croissance supérieure au marché, une rentabilité plus élevée et une plus forte génération de liquidités".

Conflits commerciaux USA/ UE : une remise à plats s'impose

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Le nouveau commissaire européen au Commerce depuis décembre, l'Irlandais Phil Hogan, souhaite effectuer une remise à plat sur un certain nombre de sujets de désaccords dans les relations commerciales entre l'UE et les Etats-Unis lorsqu'il rencontrera son homologue américain pour la première fois à la mi-janvier.  Les différends entre les deux régions concernent notamment  l’instauration, par les USA, de droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Les Etats-Unis menacent désormais de prendre des mesures plus spécifiques contre la France suite à son projet de taxe sur les activités des géants du numérique.  Après que l'administration Trump a imposé en 2018 des droits de douane sur l'acier et l'aluminium européens, l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) l'a autorisée en 2019 à taxer pour 7,5 mds de $ (6,7 mds d’€) de produits européens suite aux subventions accordées à Airbus.

 

Donald Trump renonce à taxer l'acier et l'aluminium brésiliens

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Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé fin décembre que Donald Trump avait renoncé à rétablir les droits de douane sur l'acier et l'aluminium en provenance de son pays. « J'ai eu une conversation téléphonique avec Donald Trump (...) Il a été convaincu par mes arguments et a décidé de ne pas taxer  notre acier et notre aluminium  », a-t-il déclaré sur Facebook. Donald Trump avait promis le 2 décembre de rétablir les droits de douane sur l'acier et d'aluminium brésiliens et argentins en reprochant à Buenos Aires et Brasilia de faire du tort aux agriculteurs américains en dévaluant leur monnaie.

 

Production d'acier neutre en carbone : une usine pilote en Autriche

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Des fournisseurs d'électricité, des fournisseurs de technologie, des chercheurs et des partenaires de l'industrie sidérurgique ont lancé une usine pilote basée à Linz en Autriche  en vue de produire de l'hydrogène en utilisant de l'électricité issue d'énergies document émanant de WorldSteel, une moyenne de 1,83 t de CO2 a été émise pour chaque tonne d'acier produite en 2017. « L'industrie sidérurgique génère entre 7 et 9 % des émissions directes issues de la consommation mondiale en carburants fossiles. » Le projet H2Future, financé par l'UE, vise à découvrir de nouvelles méthodes pour l'approvisionnement énergétique et à ouvrir la voie vers la décarbonation progressive de la production sidérurgique. Une usine pilote, visant à produire de l'hydrogène écologique à partir d'électricité renouvelable.       

 

 

Tuyaux en plastique

Rachat de l'usine REHAU Tube dans le Cher
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Le Belge Tessenderlo annonce le rachat de l'usine REHAU Tube de la Chapelle-Saint-Ursin (18) auprès de l'Allemand REHAU. Il reprend les actifs (immobiliers et production), les stocks de l'usine et conserve 75 salariés (ventes et production).

Barre en acier marchand (France) : hausse de 20 €/t sur un mois

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Dans l’Hexagone, les prix de base des barres en acier marchand ont renchéri de 20 €/t comparativement à novembre, pour osciller entre 50 et 60 €/t départ usine. Après l’ajout des extras, le prix de transaction s’échelonne entre 470 et 480 €/t départ usine, un niveau en phase avec celui observé en Italie . Suite aux arrêts de production survenus en octobre et novembre, les acheteurs sont confrontés à des tensions sur les disponibilités. Si à l’échelle locale, la demande apparente s’est inscrite en hausse fin novembre, elle atteint désormais un faible niveau. Une situation en partie imputable à la rude concurrence émanant de la marchandise espagnole, offerte et vendue 50 €/t sur le marché français.    

ThyssenKrupp a entamé des discussions avec Tesla

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Thyssenkrupp espère remporter des contrats pour une usine que Tesla, pionner US de la voiture électrique, prévoit de construire près de Berlin, d’après le quotidien économique Handelsblatt.« Nous sommes en pourparlers sur la réalisation de certains services », a déclaré Klaus Keysberg, membre du conseil d'administration en charge des services sidérurgiques et des matériaux chez Thyssenkrupp, En novembre, Tesla a annoncé qu'elle construirait sa toute 1ère usine et centre de conception européens en Allemagne, donnant au groupe américain le label convoité «Made in Germany», ajoutant que le site produirait des batteries, des groupes motopropulseurs et des voitures.               

Pousuite de la grève chez ArcelorMittal Dunkerque

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Les salariés d’ArcelorMittal Dunkerque sont en grève depuis le 6 décembre sur le site de Grande-Synthe. Parmi leurs revendications,  figure une hausse des salaires. Mais « la seule et unique réponse de la direction n’a été que le mépris, ne nous prenant pas au sérieux », indique la CGT d’ArcelorMittal  Dunkerque. Pourtant «  tous les secteurs de l’usine sont affectés par cette grève, y compris ceux qui n’étaient pas habitués à débrayer », souligne le syndicat. Alors que les négociations annuelles obligatoires sur les salaires (NAO) se poursuivent à Reims, la CGT  d’ArcelorMittal Dunkerque et de Mardyck a  barré la route aux véhicules lundi 16 décembre.

Cartel de l'acier : ThyssenKrupp, Salzgitter et Voestalpine sanctionnés

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L'autorité allemande de la concurrence a annoncé jeudi 12 décembre des amendes d'un montant total de 646 M d’€ contre Thyssenkrupp et Salzgitter, les deux principales entreprises du secteur de la sidérurgie allemande, et l'Autrichien Voestalpine pour entente sur les prix. Le Bundeskartellamt (BKartA) a établi que les trois entreprises visées s'étaient entendues sur une surtarification des plaques de tôle vendues en Allemagne entre 2002 et 2016. Voestalpine a dit accepter de payer une amende de 65,5 M d’€. ThyssenKrupp, qui a provisionné 370 M d’€  dans le cadre du dossier instruit par l'Office fédéral de lutte contre les cartels, et Salzgitter n'ont pas fait de commentaire.

ArcelorMittal va investir 100 M d'€ à Fos-sur-Mer

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Régulièrement ciblée par les récriminations de ses riverains pour ses émissions dans l’atmosphère, l’unité d'ArcelorMittal à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) prévoit un plan d’investissement de 100 M d’€ d’ici à 2023 sur la qualité de l’air qui commence par un projet à 20 M d’€ dès 2020. Après avoir investi, selon son directeur Bruno Ribo, 100 M d’€ ces cinq dernières années en faveur de l’amélioration de son impact environnemental (réduction des poussières, du dioxyde de soufre et des dioxines), ArcelorMittal Méditerranée annonce le lancement prochain d’un nouveau programme de 100 M d’€ d’ici à 2023.

 

Produits plats en inox / UE : la demande ne décolle pas

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Le marché européen des produits plats en inox est toujours pénalisé par une demande atone, une situation qui devrait perdurer jusqu’à  début 2020. Le secteur local de la distribution continue de procéder à des déstockages sur fond de commandes en berne, tant sur le segment des tubes, que sur celui des produits plats en inox. Suite à l’essoufflement des cours du nickel sur le London Metal Exchange, les prix des coils en inox issus d’Asie sont désormais inférieurs de 100 €/t à ceux observés en Europe. Les tarifs des coils laminés à froid et laminés à chaud en inox  européens ont chuté de 40 €/t sur un mois, à respectivement 2050-2090 €/t livré, et 1880-1900 €/t livré.   

 

Barres en acier marchand / France : embellie

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Comparativement à début novembre, les prix et la demande se sont redressés sur le marché français des barres en acier marchand. Les fournisseurs locaux sont parvenus à relever leurs tarifs, lesquels avaient reculé de façon significative le mois dernier. La fourchette basse des prix de base s’échelonne désormais entre 50 et 60 €/t départ usine. Si l’on inclut les extras liés à la taille de 420 €/t en moyenne, le prix fini départ usine s’établit entre 480 et 490 €/t, voire 20 €/t de plus par rapport à début novembre. Néanmoins, la vive concurrence émanant des fournisseurs espagnols pèse sur les prix.

Sociétés / France : deux digital Labs en projet pour ArcelorMittal

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ArcelorMittal «accélère fortement» sur la digitalisation. Le géant de l’acier va ainsi ouvrir au premier trimestre 2021 deux «Digital Labs» en France, l'un à Uckange (Moselle) et l'autre à Dunkerque (Nord), indique-t-il dans un communiqué. ArcelorMittal présente ces «Digital Labs» comme des lieux d'innovation, de formation, de codéveloppement et de coworking.

 «Nos Digital Labs répondent à un triple objectif, explique David Glijer, directeur de la Transformation Digitale d’ArcelorMittal France. Ils vont permettre d’améliorer notre performance industrielle et commerciale en faisant entrer plus rapidement chez ArcelorMittal les technologies de la réalité augmentée, du big data, de l’Internet des objets… », explique David Glijer, directeur de la Transformation Digitale d’ArcelorMittal France.

 

 

Sociétés / Belgique : hausse de 2%du CA sur 9 mois pour Bekaert

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Malgré la dégradation des conditions de marché résultant des nombreuses inconnues, tant au niveau politique, qu’économique, la société belge Bekaert annonce avoir réalisé une hausse du chiffre d'affaires de 2% sur les neuf premiers mois de 2019, à 3.293 M d’€, attribuable à parts égales à l'effet prix-mix ainsi qu’à des mouvements de change favorables. Sur la période juillet à septembre, le société spécialisée dans la transformation de fil d’acier et les technologies de revêtement, a observé une baisse des prix des matières premières reflétant un repli de la demande de produits en acier au niveau mondial, ainsi qu'une dégradation des conditions de marché en Chine et en Inde. 

 

Presses à injecter : Nissei reprend Negri Bossi

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C'est officiel : le Japonais Nissei Plastic Industrial Co. envisage d'acquérir l'Italien Negri Bossi, principal fabricant italien de presses à injecter. Le rachat à Kingsbury Corp. s'opérerait en deux temps : 75% du capital en janvier 2020, le reste ultérieurement.

Ferrailles / Suède

Deuxième hausse depuis début novembre
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Après celle de 300 couronnes (28 euros) en début de mois, d’une ampleur inédite depuis novembre 2016, une nouvelle hausse de 120 couronnes (11,2 euros) a été appliquée mi-novembre en Suède au prix de la ferraille n°11, équivalent de la HMS 1 ou de l'E3.

Vietnam / perspectives encourageantes

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Selon l'Association de l'acier du Vietnam (Vietnam Steel Association, VSA), l'industrie sidérurgique locale a été confrontée à de nombreux défis au cours des dernières années dû à la surcapacité d'acier, à la concurrence féroce à laquelle se livrent les entreprises nationales et à l'importation de l'acier originaire de Chine. En outre, l'industrie sidérurgique vietnamienne est fortement dépendante du marché international pour ses importations de matières premières. Entre 2019 et 2023, la croissance économique du pays devrait s’établir entre 6,7% et 7% par an, et la demande d'acier augmentera également. En outre, la mise en œuvre de nouveaux accords de libre-échange permettra au marché sidérurgique du Vietnam d'élargir ses débouchés. Toutefois, ceci favorisera une concurrence acharnée, notamment pour les produits chinois. Cependant, la VSA, optimiste, table sur un taux de croissance moyen de 8% à 10% par an pour les années à venir. 

 

 

Ferrailles / Italie

Les acheteurs se réveillent
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Après un mois d’octobre très morose sur ce plan, la demande en ferrailles a redonné quelques signes de vie début novembre en Italie. D'ores-et-déjà, une hausse de 5 €/t semble acquise pour la première quinzaine du mois, et il n'est pas impossible que certaines usines acceptent de lâcher encore quelques euros. Mais ce sera au cas par cas, certaines d'entre elles se montrant rétives à toute majoration. 

Production / Chine : une croissance régulière entre janvier et septembre 2019

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La production  chinoise d'acier a enregistré une croissance régulière entre janvier et septembre 2019 grâce à une hausse de la demande sur le marché, alors que les bénéfices des entreprises du secteur ont diminué en raison de la hausse des coûts, selon la China Iron and  Steel Association, l’association chinoise du fer et de l’acier. La production d'acier brut s'est établie à 748 M de t au cours des neuf premiers mois, en hausse de 8,4% en glissement annuel, tandis que la production de fonte a progressé de 6,3% par rapport à l'année précédente pour atteindre 612 M de t, indiquent des données de l'Association de l'industrie du fer et de l'acier de Chine. Malgré l'augmentation de la production, les entreprises sidérurgiques chinoises ont enregistré une baisse de leur rentabilité, le bénéfice global des membres de l'association s'élevant à 146,6 mds de yuans (18,6 mds d’€), soit une chute de 32% par rapport à la même période l'année dernière.

Tôles ./ Allemagne : les distributeurs pénalisés par des ventes atones

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Outre-Rhin, les prix des tôles proposées par les distributeurs sont davantage soumis à pression que ceux offerts par les usines. « Les transformateurs de tôles peuvent se procurer une tonne de tôle S355 pour 670 €/t , contre 770 €/t il y a deux mois », a indiqué un distributeur berlinois. Sur la période considérée, les prix ont chuté de 50 à 60 €/t tout au plus.  « De  nombreux  distributeurs souhaitent liquider leurs volumes dû à la léthargie de l’activité », a précisé le distributeur allemand, selon lequel les courts délais de livraison attestent de l’atonie du marché. Un autre observateur cite quant à lui des données publiées par BDS, la fédération des distributeurs, selon laquelle les ventes mensuelles de tôles effectuées par les distributeurs sont passées de 110 000 t, à 80 000 t en 5 ans. « Les commandes se sont essoufflées de plus de 25% depuis 2014 alors que les niveaux de production n’ont pas fluctué. Il est donc essentiel de régler la question de la surcapacité », a conclu le distributeur.

 

Ferrailles / Suède

Forte hausse en novembre
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300 couronnes (28 euros) la tonne : c'est la plus forte progression enregistrée sur un mois depuis novembre 2016 en Suède. Cette hausse met fin à une période baisse quasi-ininterrompue depuis mi-juin.

Coil galva-laminé à froid / Italie : les prix proches du fond

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Chez nos voisins transalpins, les prix du coil galvanisé à chaud et laminé à froid ont reculé sur un mois. Un fléchissement attribué au recul de la demande émanant du secteur automobile, gros utilisateur de coils.

 La demande provenant des utilisateurs finaux, sporadique, porte sur de petits tonnages, les consommateurs ne couvrant que leurs besoins immédiats. Comme à l’accoutumée à cette période de l’année, les volumes de ventes devraient rester atones étant donné que les consommateurs souhaitent se délester de leurs stocks.

 Les prix proches d’un niveau plancher, pourraient gagner du terrain à court terme. Les prix  italiens du coil galva sont passés de 490-500 €/t  départ usine début octobre, à 490 €/t actuellement, voire 470 €/t  départ usine dans certains cas. Ceux du coil laminé à froid n’excèdent pas non plus 470 €/t départ  usine.

Ferrailles / Etats-Unis

Vers une hausse des prix en novembre ?
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Plusieurs aciéries américaines viennent de relever les prix de vente de leurs tôles. La collecte ayant reculé, et les prix ayant augmenté à l’export, les ferrailles pourraient donc renchérir de 10 à 20 dollars en novembre — et gagner jusqu’à 25 dollars d’ici fin 2019.

Production d'acier brut / France

Repli en septembre
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Après avoir opéré une remontée en août, la production française d’acier brut s’est inscrite en repli en septembre, d’après des données émanant de la Fédération Française de l’Acier. Le mois dernier dans l’Hexagone, la production s’est contractée de 10,1%, à 1,205 M de t, comparativement à 1,341 M de t en septembre 2018. Entre janvier et septembre, la production a chuté de 3,1% sur un an, à 1 249 000 t/mois, contre 1 289 000 t/mois sur la même période de 2018. L’an dernier, la production  française d’acier brut a décliné en moyenne de 0,8%, à 1 282 000 t/mois, par rapport à 1 292 000 t/mois en 2017. 

L'accord de rachat de British Steel en suspens

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L'accord de rachat du sidérurgiste British Steel en faillite par le fonds de pension de l'armée turque Oyak bat de l'aile, ce dernier n'ayant pas présenté d'offre ferme à l'issue d'une période d'audit préalable qui expirait jeudi 24 octobre. Le liquidateur public, en charge de gérer la faillite de British Steel, dans laquelle 4.000 à 5.000 emplois sont en jeu, a fait valoir dans un communiqué qu'il allait ouvrir les discussions avec d'autres repreneurs potentiels «ayant exprimé un intérêt soutenu». Les équipes d'évaluation d'autres acheteurs potentiels «devraient visiter les sites de l'entreprise dans les jours et semaines à venir», poursuit le liquidateur public dans un communiqué, sans préciser quelles sociétés sont concernées.

Tata Steel : licenciements massifs en vue

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Tata Steel Europe souhaite économiser 830 M d’€, a indiqué la télévision régionale néerlandaise NH News, sur la base d’une note interne. Une grande partie de ces économies concernerait l'usine d'IJmuiden aux Pays-Bas mais devrait également toucher d'autres établissements - y compris en Belgique. Le comité central d'entreprise craint la perte de 2.500 emplois au total, soit un quart des emplois du géant de l'acier.

 

PP recyclé : Total double sa capacité de production

Cible visée : le marché automobile
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Le pétrochimiste va doubler la capacité de sa filiale normande Synova, qui devrait produire 40.000 tonnes par an de polypropylène recyclé. Cette montée en capacité est annoncée pour début 2021.

Production d'acier brut/Allemagne

Nouvelle contraction
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Après avoir opéré une remontée en août, la production  allemande d’acier brut a de nouveau reculé en septembre, à 3,4 M de t (-4%), d’après la WV Stahl, Fédération Allemande de l’Acier. Si, sur la période considérée, la production issue de la filière électrique a chuté de 2%, à 1,1 M de t, celle émanant des hauts-fourneaux a quant à elle reculé de près de 5%, à 2,3 M de t sur un an. Entre janvier et septembre, la production d’acier brut a chuté de 4,4 % outre-Rhin, à 30,5 M de t en glissement annuel.

 

Ferrailles / Turquie

Des achats poussifs à l'import
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La dernière transaction en date est toutefois venue confirmer la dynamique de rebond engagée depuis début octobre. Elle traduit un rééquilibrage du rapport de force entre acheteurs et vendeurs, au profit de ces derniers. Pour autant, compte tenu de la faiblesse des commandes de produits en acier sur les principaux marchés mondiaux, les vendeurs de ferrailles auraient sans doute tort de trop s’emballer.

Ferrailles / Espagne : Celsa sécurise ses approvisionnements

Sa filiale Ferimet rachète deux chantiers dans la péninsule
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Le premier se trouve au Pays basque, le second en Catalogne. Ces acquisitions permettent à Celsa de sécuriser un peu plus les approvisionnements de ses aciéries, qui consomment quelque 8 millions de tonnes de ferrailles par an.

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